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friser v.tr. DANSE "une danse" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1833 - «Ca /un marin/ sait friser une contredanse au Plaisir de Brest, mais c'est un bon à rien à bord, quand il faut danser sur une vergue et maintenir la propreté, qui est l'âme du vaisseau.» E. Corbière, La Mer et les marins, part. IV, ch. 10, 187 - R.R.
friser v.intr. MINES - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1794-95 - «On l'entend [l'air inflammable] briser les cellules qui le renferme, et produire un léger frémissement (ce que les mineurs appellent friser ou souffler).» Baillet, in Journ. des mines, n° 18, 2 - P.W.
friser l'impertinence loc. verb. VALEUR "fig." - TLF, cit. Stendhal, 1839 ; DG, GLLF, GR[85], ø d.
1801 - «La comparaison frisait un peu l'impertinence.» Quelques semaines de Paris, I, 70 (Maradan) - P.E.
friser la cabriole loc. verb. CHORÉGR. "une danse" - FEW (3, 794b), 1845, Besch. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Goncourt, 1879.
1771 - «Friser la cabriole, c'est, remuer les pieds prestement, tandis qu'ils sont en l'air.» Dict. univ. de Trévoux , (s.v. cabriole.)
friser le poitou loc. verb. non conv. ÉVÉN. "n'aboutir à rien" - E ("ne rien casser"), 1803 ; absent TLF.
1802 - «DRELINDINDIN. All' s'en va, sans tant seulement m' donner l' moindre conseil... Ah ! maudit peintre en cuir, c'est donc lui qui veut que mon mariage fasse brosse... il croit m' faire friser l' Poitou, parce que la mère Portugal est dans sa manche... c'est au bout du fossé qu'il aura les pattes en l'air.» Henrion et Servière, Drelindindin, 8 (Barba) - P.E.
1803 - «Mon rival Fanfare a cru me faire friser le poitou par ce qu'il a eu la mère Gervais dans la manche, mais c'est égal, c'est au bout du fossé qu'il aura les pattes en l'air.» [Henrion et Ragueneau], Amours de Manon la ravaudeuse et de Michel Zéphyr, 91 (Barba) - P.E.
moustache (friser la - à qqn) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "fig. : le frapper" - BEI (relever -), 1640, Oudin ; absent TLF.
1615 - «Voyés ce Diego. Qui se pourroit acomoder auec luy ? Il voudroit tousjours tenir le haut du paué ; Seroit continuelement a frizer la moustache a quelque D. Fernando a quelque Consualuo [...]» Les Grans jours d'Antitus, Panurge, Gueridon et autres, 4-5 (s.l.n.d.) - P.E.
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