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conducteur n.m. ALP.  "1er de cordée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Les troupes [d'élèves] seraient confiées à des alpinistes dévoués [...] les 'conducteurs' s'adjoindraient des guides et ne s'engageraient que dans des excursions faciles.» Casella, L'Alpinisme, 339 (Genève, Slatkine) - C.T.
1932 - «Malgré l'opposition de J. DORAWSKI, j'accapare le rôle, toujours préféré par moi, de conducteur. [...] Je lui demande : - Est-ce que tu pourras continuer ? - Oui, je pense, mais peut-être pas conduire ... [...] Il a pensé, presque en oubliant sa douleur, qu'il est conducteur d'une de nos deux cordées." » La Montagne, numéro 239, avr., 152 et 156 - C.T.
conducteur n.m. CH. DE FER  MÉTIER - GR[85], cit. Zola, 1890 ; GLLF, TLF, Lex.[79], ø d.
1837 - «Aucune personne autre que le conducteur de la machine et le chauffeur, ne pourra monter sur la machine locomotive ou sur son allège [...]» Cerclet, Code des chemins de fer, 25 août, par. 27, XXXV - Wexler, 114.
1852 - «CONDUCTEUR, TRICE, s. [...] En général, tout individu chargé de diriger une chose. Le conducteur d'une machine. Le conducteur d'une barque, d'une voiture publique.» La Châtre, Dict. - TGLF
conducteur n.m. ÉLECTR. - FEW (2, 1027b), GLLF, TLF, GR[85], 1771, Trév. ; L, 1775, Volt.
1752 - «L'on a de même découvert que la force de l'électricité est plus grande, lorsque la verge de fer, que l'on nomme le premier conducteur, est plus longue [...]» Dalibard, trad. : B. Franklin, Expériences et observations sur l'électricité, xxxviij (Durand) - P.P.
1753 - «CONDUCTEUR, s.m. [...] (Physiq.) depuis quelque tems se dit aussi, en parlant d'expériences d'électricité, d'un corps isolé, c'est-à-dire soûtenu sur des cordons de soie, sur du verre, etc. considéré comme communiquant ou transmettant à un ou à plusieurs corps la vertu électrique qu'il reçoit d'un autre.» Encycl. - TGLPF
1764 - «Tous les corps qu'on électrise ainsi, se nomment Conducteurs.» Abbé Nollet, Leçons de phys. expér., t.6, 242, note (a) (Guérin-Delatour) - P.P.
conducteur additionnel loc. nom. m. ÉLECTR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1856 - «Quand dans un circuit fermé on réunit deux points de ce circuit par un conducteur additionnel, on opère ce qu'on appelle une dérivation du courant.» A. De La Rive, Traité d'électricité théorique et appliquée, t.2, 27 (Baillière) - P.P.
conducteur téléphériste loc. nom. m. MÉTIER  TRANSP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «Les stages de formation et de documentation POMALIFT, complètent les connaissances techniques des conducteurs téléphéristes.» La Montagne et alpinisme, numéro 49, oct., Publ - C.T.
semi-conducteur adj. ÉLECTR. - TLF, 1897, Prenant (même texte).
Corr. et compl.PR[73] (1899)
1897 - «[...] essence de térébenthine, liquide mauvais conducteur de l'électricité, dans laquelle sont en suspension de très fins cristaux de sulfate de quinine, substance semi-conductrice.» A. Prenant, c.r. : Gallardo, in L'Année biol., 48 (1899) - A.R.
semi-conducteur adj. ÉLECTR. - DDL 9, 1897 [repris in GR[85], TLF].
• demi-conducteur
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1803 - «Voici donc ce que fait le marbre : il laisse un certain jeu au fluide qu'il contient, pour s'y mouvoir, parce qu'il est demi-conducteur [...]» R.-J. Haüy, Traité élémentaire de physique, t.1, 406 (Delance et Lesueur) - P.P.
ski conducteur loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Il y a lieu de distinguer le ski de direction ou ski conducteur et le ski de freinage ou ski chasse-neige ; le premier glissant suivant le grand axe du patin, le second suivant un angle plus ou moins grand par rapport au premier, et de travers.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 90 (Grenoble) - C.T.
1928 - «La rapidité de la conversion, ainsi que la poussée vigoureuse du ski conducteur, soutenues par l'action de tout le corps, ont provoqué un arrêt 'arraché' qui soulève un nuage de neige en poussière.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. Barblan, L'Art du ski, 196 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
électrico-conducteur n.m. ÉLECTR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1775 - «Ces differentes dénominations seroient plus exactes en se servant des expressions, électrico-conducteurs, & conducteurs ou anélectriques.» Detienne, in Abbé Rozier, Observations sur la phys., sur l'hist. nat. et sur les arts, t.6, 294 (Chez Ruault) - P.P.