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ferraille n.f. péjor.  ALP.  "matériel d'escalade" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - «Si la fissure nous eût paru n'avoir été vaincue que 'par un coup de veine', nous nous serions abstenu plutôt que d'y poser des pitons. Nous espérons que ceux que ce chemin pourrait tenter agiront de même et réserveront leur ferraille pour des roches moins respectables.» La Montagne, numéro 310, oct., 228 - C.T.
1947 - «Bardé de ferraille, Francis Aubert prit tout de suite la tête ; je le suivais.» La Montagne, numéro 337, juill.-sept., 56 - C.T.
1949 - «Le piton permettant de gravir, avec de la patience, du temps, beaucoup de ferraille, parfois des machines à percer des trous et du ciment rapide, à peu près n'importe quel escarpement, si rébarbatif, si monstrueux soit-il, le grimpeur ne considère plus que l'exploit à accomplir, le plaisir naïf d'utiliser une technique raffinée et les sensations fortes qu'elle procure. Dans les Calanques de Marseille, on a assisté à ce phénomème, à cette épidémie de 'pitonnite' aiguë.» La Montagne, numéro 343, janv.-mars, 12 - C.T.