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amazone (plume -) loc. nom. f. ACCESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «Chapeau de feutre biche, garni de velours et d'une belle plume amazone.» Journ. des dames et des demoiselles, 2e numéro de déc., 41, numéro 127, ill. (Bruxelles) - M.C.E.
essuie-lorgnon n.m. ACCESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1899 - «Cet essuie-lorgnon se compose d'un étui en cuir léger garni de deux morceaux de peau de chamois pour essuyer les verres des lorgnons ou des lunettes [...]» La Mode illustrée, 506 - A.Ré.
essuie-main, essuie-mains n.m. ÉCON. DOM. - TLF, BW6, 1610, P. Coton ; DG, FEW (3, 323a), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1611, Cotgr. ; L, ø d.
1555 - «Chemises ouurées d'or et de soye, Cuïssinets brodés de perles et parfumes, Essuy-mains porfilés de soye, Mouchoers deliés, Patins de drap et satin [...]» H. Philippe de Villiers, trad. : I. Rhinghier, Cinquante jeus divers d'honnête entretien, 57 (Pesnot) - P.E.
essuie-meubles n.m. ÉCON. DOM. "chiffon à poussière" - Lex.[75], v. 1900 ; GLLF, déb. 20e ; PR[77], 1948 ; R, TLF, ø d.
Add.DDL
*1909 - «COMPOSITION DE NOTRE TROUSSEAU DE 1.000 FRANCS [...] 1 douzaine essuie-mains ; 1 douzaine essuie-verres ; 1/2 douzaine essuie-meubles ; 6 tabliers cuisine toile [...]» L'Illustration, 13 nov., Annonces 3 - P.E.
essuie-meubles n.m. ÉCON. DOM. - Lex.[79], v.1900 ; DDL 15, GR[85], 1909 ; GLLF, déb. 20e ; absent TLF.
1887 - «Essuie-meubles en flanelle de coton.» L'Echo de Paris, 30 janv., 4b - M.B.
essuie-plume n.m. ÉQUIP. BUR. - FEW (3, 322b), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1870, Lar. ; DG (néol.), ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1858 - «ESSUIE-PLUMES m. (Petit morceau de drap pour essuyer les plumes) [...]» Peschier, Suppl. au dict. de Mozin, 121 - P.E.
essuie-tout n.m. ÉCON. DOM. "papier absorbant et résistant, à multiples usages, surtout domestiques" - GR[85], 1979 ; absent TLF.
1970 - «Essuie-tout kleenex 4 pour 1.00» Le Nouvelliste, 21 oct., 12, annonce (Trois-Rivières) - TLFQ
essuie-verres n.m. ÉCON. DOM. "torchon pour essuyer les verres" - PR[77], 1948 ; Lex.[75], v. 1950 ; GLLF, mil. 20e ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1909 - «COMPOSITION DE NOTRE TROUSSEAU DE 1.000 FRANCS [...] 1 douzaine essuie-mains ; 1 douzaine essuie-verres ; 1/2 douzaine essuie-meubles ; 6 tabliers cuisine toile [...]» L'Illustration, 13 nov., Annonces 3 - P.E.
essuie-verres n.m. ÉCON. DOM. - TLF, 1909, L'Illustration.
Add.DDL 15 (1909, L'Illustration)
*1920 - «Et c'est tout de même bien curieux que je laisse à Emérancie ving-huit essuie-verres et que j'en retrouve vingt-deux.» Colette, Chéri, 171 (Fayard) - M.C.E.
folette (plume -) n.f. ACCESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1821 - «Cheveux en mèches plates ; plume folette blanche à grains de muguet ; une rose tremière rouge et un bouton sans feuilles, posés au pied du plumet du côté gauche [...]» Journ. des dames et des modes, numéro 45, 15 août, 360 - P.E.
homme-plume n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF
av. 1880 - «On trouve dans Flaubert des âmes-cyprès, un homme-parole, un homme-plume. Bourget emploie un millionnaire manoeuvre (Voyageuses, p. 68), un homme-dollar (ib., p. 299) [...]» P. Bourget, in Nyrop, Grammaire hist. de la langue fr., III, 263 - P.E.
lèche-plume n.m. péjor. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «J'attends d'atroces vengeances de lèche-plumes exaspérés : maussaderies rancunières, mises à l'index, vieilles dents, passe-droits, excommunications majeures et mineures, et toutes les vilaines suites d'un conflit, même momentané, entre gens de plume et de pinceau.» Ecrits de James Ensor, Le Salon des écrivains-peintres, 31 (Bruxelles, éd. Sélection, 1921) - P.A.
plume (gens de -) loc. nom. m. pl. LITT. MÉTIER "personnes qui font profession d'écrire" - FEW (9, 89b), GLLF, TLF, DHR, 1690, Fur. ; DEL, fin 17e.
1532 - «Comment, ung jour qu'il estoit à Paris, il joua aux detz avecque les clercs de la Cour, qui le pipèrent. CHAPITRE X. Pour quelque affaire ung jour fut à Paris, / Mais il advint, dont il ne fist pas ris, / Qu'il ce trouva avec des gens de plume, / Qui bien soubdain luy oustèrent sa plume.» Ch. de Bourdigné, La Légende joyeuse, I, 52 (Willem) - P.E.
plume (mettre la main à la -) loc. verb. EXPRESS. "se mettre à écrire" - TLF, DHR, 1616, D'Aub. ; GLLF, D'Aub. ; DEL, 17e et cit. Sorel [1623].
1561 - «[...] lesquelz par vostre moyen peuuent estre chatiez, tant par voz escrits que autres procedures : estant bien asseuré, que quand il vous plaire mettre la main à la plume, trop mieux que moy contenterez les lecteurs & gens de bon esprit [...].» P. Franco, Traité des hernies, folio 3 r° (Cercle du livre précieux, 1964) - P.E.
plume (passer la - par le bec) loc. verb. non conv. RELAT. "fig. : berner, frustrer" - FEW (9, 84a), 1608 ; Hu, DEL, Régnier ; GLLF, déb.17e ; L, cit. Mol. ; BEI, 1690, Fur. ; TLF, cit. Rolland, 1813.
• passer le bec par la plume plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «LEANDRE. Non, Mamselle, je ne veux point que vous soyez Madame Cassandre. Je veux moi même faire votre fortune, & il ne sera pas dit que l'on m'aura passé le bec par la plume.» Théâtre des boulevards, I, 4 (A Mahon) - P.E.
plume (passer la - par le bec) loc. verb. non conv. RELAT. "fig. : berner, frustrer" - FEW (9, 84a), 1608 ; Hu, DEL, Régnier ; GLLF, déb.17e ; L, cit. Mol. ; BEI, 1690, Fur. ; TLF, cit. Rolland, 1813.
• passer la plume dans le bec - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «[...] la matoise des Tuileries, qui, depuis la révolution, fait la bougresse et la mijaurée, ne nous passera pas davantage la plume dans le bec [...]» Calendrier du Père Duchesne, 54 (Paris) - P.E.
plume de 15 pieds loc. nom. f. arg. MAR. "fig. : rame de galérien" - E, v.1600 ; DEL, BEI, 1640, Oudin ; FEW (9, 84a), 1656, Oudin ; absent TLF.
• plume de 18 pieds - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1562 - «Mais quelz esclaues ? non pas pour sen seruir sus terre, mais sus mer, en vne bone galee, pour y seruir de secretaires, maniant chascun de eux vne plume de xviij piedz.» F. Bonivard, Advis et devis de l'ancienne et nouvelle police de Genève, suivis des Advis et devis de noblesse, 237 (Impr. Fick) - P.E.
plume de fer loc. nom. f. PAPET. - R, cit. Flaubert [1869] ; DG, ø d ; absent TLF.
1844 - «Malheureusement pour ceux que leurs parents ont négligé de faire naître avec accompagnement de rentes, il faut bientôt abandonner la poésie ; les dures nécessités arrivent la main pleine de clous d'airain ; la prose vous envahit malgré vous, et le plectrum d'ivoire est remplacé par la plume, - souvent, hélas, par la plume de fer ; - car, en se servant de cet horrible stylet métallique qui coupe le papier, on gagne quelques minutes, qui se traduisent par quelques lignes, c'est-à-dire par quelques francs de plus !» Th. Gautier, Hist. de l'art dramatique en France, 3, 262 - P.W.
1854 - «PLUME, s.f. [...] C'est à un mécanicien nommé Arnaux, du XVIIIe siècle, qu'est due l'invention des plumes métalliques ou plumes de fer.» La Châtre, Dict.
av. 1868 - «Pour être pamphlétaire, il suffit de posséder une PLUME de fer un peu effilée par le bout [...] et trente francs pour solder une feuille de composition.» L. de Cormenin, in Lar. GDU (1875)
porte-plume réservoir loc. nom. m. ÉQUIP. BUR. "stylo" - GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1912 - «Porte-plume réservoir, modèle de sûreté, pouvant se porter sans crainte de taches dans toutes les positions...» Tarif-album de la Manufacture de Saint-Etienne, 644 - H.C.
porte-porte-plume n.m. ÉQUIP. BUR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Perplexités inconsolables des porte-porte-plumes ; embarras des circonlocutionnaires ; avachissement des périphrastiques ; tourbillonnement des mouches ; détresses ; comment faire pour ne pas nommer ce qui est, ce qui est ; quelles imaginations, pour ne pas nommer un traître, un traître [...]» Péguy, Oeuvres complètes, XII, 384 (Gallimard) - P.E.
saule-pleureur (plume en -) loc. nom. f. ACCESS. - TLF, cit. Balzac, 1846.
1827 - «Beaucoup d'élégantes portent même à ces promenades des toilettes d'assemblée : plumes blanches en saule pleureur, robes de satin, velours, etc., mais je ne pense pas que cela doive être imité [...] Plumes en saule-pleureur. - On nomme ainsi ces grandes belles plumes blanches d'autruche dont on embellit les plus riches toques et chapeaux. Elles sont ordinairement au nombre de trois, et se placent, à droite, l'une sur l'autre : La première placée doit avoir au moins un tiers de longueur de plus que les autres, car elle est destinée à retomber jusque sur l'épaule. On ne mêle aucun ornement étranger à cette opulente parure [...]» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette , 160 et 333-4 (Roret) - M.C.E.
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