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anti-choc adj. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «[...] la plupart des médications réputées - à tort ou à raison anti-choc [...] sont, en réalité, de simples pratiques empiriques dont quelques unes d'ailleurs ne sont pas sans valeur.»Dr Saint-Cène, in A. Martinet, Thérapeutique clinique, 1443 - C.H.
brigadier de choc loc. nom. m. d'apr. russe oudarnikHIST. POLIT. U.R.S.S."membre d'une brigade de travailleurs" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1936 - «Le niveau des brigadiers de choc baissait rapidement, ils dégénéraient en simples carriéristes [...].» H. Iswolsky, L'Homme 1936 en Russie soviétique, 57 (Desclée de Brouwer) - J.S.
chic-choc (faire -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "trinquer" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1789 - «Mais les meilleurs ravisemens venant après coup, je ne pouvons nous quitter sans faire chic-choc en l'honneur de nos bons grands pères [...]» Les Trois poissardes, 20 (s.l.n.d.) - P.E.
choc affectif loc. nom. m. PSYCHOL. - TLF, ø d ; in Porot [1952].
1923 - «Survient un choc affectif qui donne l'occasion à notre sujet déjà hypersensibilisé dans sa physiologie intime, d'interpréter faussement les modifications de sa cénesthésie.» H. Claude, A. Borel et G. Robin, in Annales médico-psychol., II, 228 - M.C.
choc en retour loc. nom. m. PHYS. - FEW (17, 50a-b), ND4, PR[77], 1845, Besch. ; L, DG, R, GLLF, TLF, ø d.
1842 - «Des personnes ont été tuées, des objets foudroyés sans qu'on ait vu d'éclair ni entendu de coup de tonnerre rapprochés. C'est l'effet du choc en retour.» Un Million de faits, 377 (Dubochet) - P.E.
choc psychique loc. nom. m. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Ce mécanisme [scotomisation-compensation], bien connu chez l'adulte qui veut se distraire pour oublier un choc psychique pénible, a des conséquences funestes quand il a lieu chez un enfant [...]» R. Laforgue, Schizophrénie et schizonoïa, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 13 (1927) - M.C.
choc émotif loc. nom. m. PSYCHOL. - GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d ; in Piéron [1963].
Add.DDL :
*1916 - In titre : G. Ballet et J. Rogues de Fursac, Les psychoses commotionnelles (psychoses par commotion nerveuse ou choc émotif), in Paris médical, janv., cité in Journ. de psychol., 12e année, 302 (1915-17) - M.C.
*1926 - «Qu'un choc émotif apparaisse, qu'une toxi-infection déclenche des perturbations mentales, apparaîtront alors, sur ce terrain particulier (schizoïde), les manifestations 'schizomaniaques'.» Laignel-Lavastine et P. Kahn, Psychose de compensation chez une schizoïde, Soc. médico-psychol., 26 janv., in Annales médico-psychol., I, 159 - M.C.
Cf. émotion-choc, DDL 29.
choc émotif loc. nom. m. PSYCHOL. - DDL 29, 1916 ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1900 - «[...] les excitations du milieu ambiant, chocs émotifs, traumatismes moraux [...] C'est d'abord l'influence si souvent constatée des chocs émotifs et de certains traumatismes psychiques sur la dissociation mentale, d'où la naissance d'états hypnoïdes [...]» Th. Flournoy, Des Indes à la planète Mars, 255 et 413 (Alcan) - P.E.
choc émotionnel loc. nom. m. PSYCHOL. - TLF, ø d ; in Lafon [1963].
Add.DDL :
*1913 - «Parmi les psychoses qui peuvent survenir à la suite d'un choc émotionnel, il en est qu'aucun psychiatre n'hésite à rattacher à l'émotion comme à une cause directe : ce sont celles qui réalisent le tableau clinique de la confusion mentale [...] L'évolution de ces confusions mentales post-émotives est loin d'être aussi satisfaisante.» J. Séglas et L. Barat, Le rôle de l'émotion dans l'étiologie des maladies mentales, in Journ. de psychol., 10e année, 98-99 - M.C.
*1926 - In titre : Pascal et Davesne, Chocs émotionnels pathogènes et thérapeutiques, in Journ. de psychol., 23e année, 483 - M.C.
Cf. émotion-choc, DDL 29.
choc émotionnel loc. nom. m. PSYCHOL. - DDL 29, 1913 ; TLF, ø d.
1900 - «On reconnaît là l'influence des chocs émotionnels sur la désagrégation mentale, le développement des états hypnoïdes et la naissance des automatismes.» Th. Flournoy, Des Indes à la planète Mars, 49 (Alcan) - P.E.
choc-boum n.m. onomat. PERCEP. "(pour évoquer un accident d'automobile)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] c'est comme tous les accidents-incidents de rue... boulevard désert, choc-boum, vingt, cinquante hommes sortent d'on ne sait où pour voir le carnage [...]» V. Thérame, La Dame au bidule, 252 (Ed. des Femmes) - K.G.
contre-choc n.m. MÉD. - GLLF, 20e ; absent TLF.
1950 - «V. syndrome d'adaptation.» Garnier et Delamare, Dict. des termes techniques de méd. (15e éd., Maloine) - J.Gh.
entre nous loc. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Mol., 1664 ; TLF, cit. Flaubert, 1860 ; GLLF, GR[85], ø d.
1587 - «Vous avez Aristote, lequel, au 3. liv. de son Histoire des Animaux, chap. II, nous apprend qu'en Carie celles qui se meslent des choses sacrées et de divination sont barbues. Et, entre nous, il y en a tant qui portent barbe. Toutesfois, afin qu'un chacun entende ce que je veus dire (il pourra peut estre plus faire que je ne fais), je vous mets icy en veue des barbes viriles [...]» Cholières, Les Après-dînées, in Cholières, Oeuvres, II, 231 (Jouaust) - P.E.
1666 - «MARIN [...] Et puis, vous m'avez dit, si je m'en souviens bien, / Qu'il cherche dès long-tems quelque Magicien, / Pour s'éclaircir l'esprit sur une fantaisie / Que l'on peut, entre nous, appeller jalousie.» Brécourt, Le Jaloux invisible, in Théâtre fr., VIII, 518 (Gandouin) - P.E.
entre nous loc. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Mol., 1664 ; TLF, cit. Flaubert, 1860 ; GLLF, GR[85], ø d.
• entre deux amis - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1682 - «GRAPIGNAN. Entre deux amis, Monsieur Coquiniere, combien vôtre Etude me vaudra-t-elle par an ? là, de bonne foy ?» [Fatouville], La Matrone d'Ephèse, in Gherardi, Le Théâtre ital., I, 29 (Braakman) - P.E.
entre nous (demeurer -) loc. verb. non conv. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.rester - : R, GLLF, PR[77], ø d
1635 - «Au reste il fault que je vous dise encores une petite chosette qui demeurera, s'il vous plaict, entre nous [...]» Peiresc, Let., IV, 136 (Impr. nat.) - P.E.
entre nous (soit dit -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, DG, R, GLLF, TLF, PR[77], DELF, ø d.
1750 - «[...] mon neveu m'a écrit faites luy en mes remerciments, je voudrois (soit dit entre nous) qu'il s'accoutuma a un stile plus simple et plus naturel, dite luy (sans me citer) qu'il faut ecrire comme l'on parle, et qu'une letre doit estre rempli des mesmes mots, et des mesmes phrases que la conversation [...]» Mme du Deffand, let., in RHL, numéro 3-4, 547 (1968) - P.E.
entre nous deux loc. adv. non conv. RELAT. - L, cit. Mme de Sév. ; absent TLF.
1633 - «[...] il a bien eu des affaires sur les bras, et il avoit mené d'icy des gens dont il ne fut pas marry de se descharger, si je ne me trompe, ce que je dis à vous confidament, et vous prie que ce ne soit qu'entre nous deux pour vous monstrer seulement la franchise de mon naturel.» Peiresc, Let., IV, 89 (Impr. nat.) - P.E.
entre nous soit dit loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - BEI, 1789 ; GLLF, TLF, GR[85], DEL, ø d soit dit entre nous : DDL 19, 1750, Mme du Deffand [repris in GR] ; L, TLF, DEL, ø d ; ceci soit dit entre nous deux : L, cit. Mme de Sév.
• ci dit entre nous - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1566 - «ELIAS. Mes freres, pour certain c'est un estrange cas. / Et (ci dit entre nous) merveille ce n'est pas / Que de telle frayeur s'estonne et debilite / Du grand jusqu'au petit, l'armee Israelite.» L. Des Masures, Tragédies saintes, 37 (Cornély, STFM) - P.E.
entre nous soit dit loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - BEI, 1789 ; GLLF, TLF, GR[85], DEL, ø d soit dit entre nous : DDL 19, 1750, Mme du Deffand [repris in GR] ; L, TLF, DEL, ø d ; ceci soit dit entre nous deux : L, cit. Mme de Sév.
v. 1734 - «EUTRAPEL. Vous avez auprès d'elle employé quelques soins. / C'est le bruit de la Ville. ORGOLIOUS. Assez peu. La Mignonne / N'est, entre nous soit dit, Tigresse ni Lionne.» J.B. Rousseau, L'Hypocondre, in J.B. Rousseau, Portefeuille, I, 348 (Rey) - P.E.
entre vous et moi loc. adv. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Regnard ; GLLF, Lex.[75], ø d ; absent TLF.
1639 - «Il sera fini pour la mi-Caresme : il contient, sans le paisage, trente sis ou quarante figures, et est, entre vous et moy, un tableau de cinq cents escus comme de sinq cents testons.» Poussin, Corresp., 13 (Schemit) - P.E.
1646 - «Il ne rencontre point d'affaire difficile, / Et passe pour devot, mais sa devotion / Est, entre vous et moy, sujette à caution.» J. Du Lorens, in Fleuret et Perceau, Les Satires fr. du XVIIe siècle, I, 280 (Garnier) - P.E.
entre-ailer v.tr. littér. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1859 - «Quelle cloche de fête / Fit bondir le sommeil attardé sur ma tête ; / Quelle rapide étreinte attacha notre sort, / Pour entre-ailer nos jours d'un fraternel essor !» M. Desbordes-Valmore, Oeuvres poétiques 2, in M. Desbordes-Valmore, Oeuvres complètes, t.2, 14 (Lemerre, 1886) - TGLF
entre-chagriner (s'-) v.pron. AFFECT. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1831 - «Les candidats sont encore assez considérables pour s'entre-chagriner.» Balzac, Oeuvres diverses, 2, 326 (Conard) - P.W.
entre-chien-et-loup n.m. TEMPS - GR[85], 1675, Mme de Sév.
Aux 19e et 20e - TLF, cit. Cocteau, 1940. 1886 - «l'entre-chien-et-loup des fins d'après-midi de la belle saison est vraiment redoutable aux organisations tant soit peu délicates : tout s'efface, s'estompe, semble se désoler, vous laisser seul entre quatre murs d'ombre à tout instant épaissie.» Verlaine, Louise Leclerc, in Verlaine, Oeuvres en prose complètes, 14 (Pléiade) - M.C.
entre-deux adj. INTELL. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «[...] cependant, sur le terrain religieux et pratique, il [Pascal] abomine la position entre-deux.» Ch. Du Bos, Journ. 1921-1923, juin, vol. 1, 299 (Corrêa, 1946) - J.S.
entre-deux-guerres n.m. invar. TEMPS - TLF, 1915, L. Daudet ; PR[72], Rs, GLLF, v. 1945.
1915 - L. Daudet, L'Entre-deux-guerres (Nouv. libr.) - CRTLF
*1924 - «Tous ces corps, en effet, ne l'oublions pas, sont de l'entre-deux-guerres.» Montherlant, Les Olympiques, in Montherlant, Romans et oeuvres de fiction non théâtrales, 253 (Gallimard) - CRTLF
*1940-44 - «[...] les plus grands succès de librairie de l'entre-deux-guerres [...]» Mauriac, Journ. du temps de l'occupation, in Mauriac, Oeuvres complètes, 316 (Fayard) - CRTLF
*1946 - «[...] aux jours paisibles de l'entre-deux-guerres.» Ambrière, Les Grandes vacances (1939-1945), 156 (Ed. de la Nouv. France) - CRTLF
entre-deux-guerres n.m. invar. TEMPS - DDL 5, TLF, Lex.[75], PR[77], 1945, L. Daudet ; Rs, GLLF, v. 1945.
1915 - In titre : L'Entre deux-guerres. Souvenirs des milieux littéraires [...] de 1880 à 1905. 3e série (Nouv. libr. nat.) - F.N.
entre-deux-livres n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Circonscrire le territoire qu'il faudra lentement découvrir lorsqu'on aura commencé d'écrire [...] c'est à cela qu'est voué le temps de l'entre-deux-livres où s'élabore un sujet. De ce territoire, tout juste sait-on alors ce qu'il ne doit pas être. Et parce qu'on ignore presque tout et des voies qui permettent de l'atteindre et des paysages qu'on y découvrira, l'entre-deux-livres est un temps d'extrême disponibilité et d'extrême attention à tous les signaux propres à vous orienter.» La Quinzaine littéraire, n° 459, 16 mars, 26 - K.G.
entre-dire n.m. didact. EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Sade appelle donc régime révolutionnaire le temps pur où l'histoire suspendue fait époque, ce temps de l'entre-temps où entre les anciennes lois et les nouvelles règne le silence de l'absence des lois, cet intervalle qui correspond précisément à l'entre-dire où tout cesse et tout s'arrête, y compris l'éternelle pulsion parlante, parce qu'il n'est plus alors d'interdit.» M. Blanchot, L'Inconvenance majeure, in Sade, Français, encore un effort, 39 (Pauvert) - J.S.
entre-doigt n.m. GANT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1827 - «Prenez ensuite un petit morceau de peau, coupez-le en losange, et placez ce losange, une pointe dans le haut du V, l'autre vis-à-vis, à l'angle de la paume du gant, et les deux autres à droite et à gauche des languettes de côté ; ce losange s'appelle l'entre-doigt [...]» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 233 (Roret) - M.C.E.
entre-déchirement n.m. ACT. OBJET - Lex.[79], v.1900 ; GLLF, 20e ; absent TLF.
1896 - «Seul l'Oisans reste en partie couvert, et ce n'est que par intervalles que dans l'entre-déchirement des nuages apparaissent comme en un splendide décor : la Meije, les Ecrins et le massif du Pelvoux.» R. alpine, numéro 10, oct., 285-6 - C.T.
entre-détruire (s'-) v.pron. MATH. "s'annuler" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1823 - «[...] pour x, on a -k-p-q...-q-p-k, quantité dont les termes s'entre-détruisent deux à deux, et qui se réduit par conséquence à zéro.» Francoeur, in Courtin, Encycl. mod., I, 10 - P.E.
entre-dévorer (s'-) v.pron. RELAT. "fig." - TLF, cit. Colette, 1949 ; PR[67], A. France ; FEW, ø d.
1783 - «On ne voit que rimailleurs qui s'entre dévorent pour des hémistiches.» Mercier, Tableau de Paris, VIII, 287 - F.R.-R.S.
1848 - «s'entre-dévorer, se ruiner, se faire du mal l'un l'autre, les uns les autres [...]» Bescherelle, Dict.
entre-flairer (s'-) v.pron. non conv. RELAT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] jamais de problème avec les zouzous de banlieue, les blousonneux de cuir, tous ceux qui affichent une méchante figure, normal eux et moi, on s'entre-flaire, du même monde, travail-usine» V. Thérame, La Dame au bidule, 224 (Ed. des Femmes) - K.G.
entre-fusiller (s'-) v.pron. ACT. OBJET - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1918 - «On annonçait, hier, que la discorde s'était mise parmi eux ; ils s'étaient tant soit peu entre-fusillés et, finalement, s'étaient séparés en deux bandes, l'une d'elles devant opérer sa jonction, dans le nord de la province, avec les groupes dénommés "ceux à la peau épaisse". Ces "peau épaisse" sont, paraît-il, des bandits qui s'exercent nus s'entre-lançant des briques pour se tanner le cuir. Ils n'ont pas d'armes à feu, mais seulement de longs sabres. Croirait-on vivre au XXe siècle !» A. David-Néel, Journ. de voy., 2 avr., 23 (Plon, 1976) - M.C.
entre-heurt n.m. PERCEP. - FEW (16, 273b), 1611, Cotgr. ; absent TLF.
Au 19e : 1882 - «[...] tout le vaste espace était joyeux à cause de la belle aurore, et du vent qui dispersait les buées, et de l'entre-heurt retentissant des maïs murs et des grandes volées de chardonnerets, là-haut, qui secouent un éparpillement de grêles bruits clairs, comme s'ils remuaient de petites cliquettes d'or dans le ciel !» Jean qui passe, Le Baiser promis, in La Vie pop., 23 juill., 338 - R.R.
entre-jambe n.f. SELLERIE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «Entre-jambe, f. (sell.) ; Mitte der Sattelklappe ; Centre of the flap of french saddles.» Tolhausen, Dict. technologique fr.-all.-angl., 350 (Tauchnitz) - P.E.
entre-jambe n.m. VÊT. "d'un pantalon" - TLF, cit. Pourrat, 1925 ; GLLF, ND4 (ø indic. gramm.), PR[77], 20e.
1917 - «[...] innere Beinlänge [...]» Sachs-Villatte, Enzyklopädisches französisch-deutsches und deutsch-französisches Wörterbuch (Berlin-Schöneberg) - B.K.
entre-jambes n.m. CORPS "partie du corps" - TLF, cit. Giono, 1931.
Compl.Gc, L (B. de Verville)
1610 - «[...] vous qui, entre les galans, savez mieux votre cour. J'ai pensé dire comme nos Docteurs, votre entregent ; mais il me sembleroit dire entre-jambes, tant cela est fat. Mais oyez : Bipes facit danum, l'animal à deux pieds fait dommage. Onan en mourut célestement puni.» Béroalde de Verville, Le Moyen de parvenir, Dessein, I, 15 (Delarue) - P.E.
entre-lancer (s'-) v.pron. ACT. OBJET - FEW (5, 154b), 1213 ; G, a.fr. ; Hu, J. de Champs-Repus ; absent TLF.
Au 20e : 1918 - «On annonçait, hier, que la discorde s'était mise parmi eux ; ils s'étaient tant soit peu entre-fusillés et, finalement, s'étaient séparés en deux bandes, l'une d'elles devant opérer sa jonction, dans le nord de la province, avec les groupes dénommés "ceux à la peau épaisse". Ces "peau épaisse" sont, paraît-il, des bandits qui s'exercent nus s'entre-lançant des briques pour se tanner le cuir. Ils n'ont pas d'armes à feu, mais seulement de longs sabres. Croirait-on vivre au XXe siècle !» A. David-Néel, Journ. de voy., 2 avr., 23 (Plon, 1976) - M.C.
entre-lecture n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Elle embraye un fascinant mouvement d'entrelacement de textes, d'entre-lectures qui trace, chez chacun, des lignes de prolongement distinctes.» La Quinzaine littéraire, n° 470, 16 sept., 6 - K.G.
entre-lorgner (s'-) v.pron. RELAT. - L, cit. Scarron ; absent TLF.
Au 19e : 1892 - «Elle est d'ailleurs si charmante, cette salle de la rue Saint-Honoré, si bien faite pour les réunions de high life ! On s'y rendrait pour le simple plaisir de s'entre-lorgner.» Le Journ. amusant, 8 oct., 2c - G.S.
entre-sort n.m. COMM. "baraque foraine" - FEW, 1866 ; TLF, 1869, Malot ; E, 1882, Vallès.
1864 - «Je vendis le tout pour acheter un petit fonds de phénomènes, las que j'étais du métier en plein vent, et je traitai d'un entre-sort.» Vallès, Les Réfractaires, in Le Figaro, 31 juill., 215 (Ed. fr. réunis, 1955) - B.N.
entre-tabasser (s'-) v.pron. non conv. ACT. OBJET - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] les voyageurs sont d'une lenteur consternante pour monter dans un taxi [...] ou complètement sanguinaires comme certains soirs de grosses rentrées, ils te tombent dessus par toutes les portières, ils s'entre-tabassent au-dessus de ta tête, le dernier survivant aura le taxi [...]» V. Thérame, La Dame au bidule, 35 (Ed. des Femmes) - K.G.
entre-tromper (s'-) v.pron. RELAT. - Ls, Hu, FEW (17, 379a), 16e, Pasquier ; DG, 17e, Pascal ; absent TLF.
14e - A. Chartier, Le Curial, in A. Chartier, Oeuvres, 399 (1617) - RHL, 11, 509.
entre-tuerie n.f. ACT. OBJET - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Au surplus, nous touchons là pourquoi les nations semblent par définition, comme tous les vouloir-vivre, vouées à 1' entre-tuerie : l'attachement à des biens qui ne peuvent pas se partager.» J. Benda, Un Régulier dans le siècle, 181 (Gallimard) - J.S.
entrer : ça ne lui entre pas loc. verb. non conv. ÉVÉN. "cela ne lui convient pas" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1897 - «Ça ne lui entrait pas, qu'il y ait antagonisme entre les gouvernants et les gouvernés - de même qu'il y a antagonisme entre les capitalos et les ouvriers, les galonnards et les simples troufions.» E. Pouget, Le Père Peinard, 18 juill., 48 (Galilée) - P.E.
entrevoie, entre-voie n.m. CH. DE FER - FEW (14, 371b), R, GLLF, PR[77], 1845, Besch. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Haton de la Goupillière, 1905 ; Lex.[75], ø d.
1837 - «L'espace entre les deux voies ou l'entre-voie [...]» Kermaingant, Mém. sur le projet d'un chemin de fer de Lyon à Marseille, 36 - P.W.
fers (entre deux -) loc. adv. non conv. ÉVÉN. "fig." - L, Hu, cit. De Bèze ; absent TLF.
*1633 - «Les Crabbates se voyants entre deux fers prennent l'espouuante, et peu apres la fuite, et se sauvent du mieux qu'ils peurent.» Le Soldat suédois, 81 (Albert) - P.E.
*1640 - «entre deux Fers .i. entre deux dangers.» Oudin, Curiositez fr., 218 (Slatkine) - P.E.
guichets (épouser entre les deux -) loc. verb. FAMILLE "par contrainte" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1773 - «Ni la protection du magistrat, ni toutes les démarches du commissaire ne purent empêcher cette affaire de suivre le cours de la justice ; mais comme la fille et ses parens étaient mal famés, je n' épousai pas entre les deux guichets. On me condamna à une amende considérable, aux frais de gésine, et à pourvoir à la subsistance et à l'éducation d'un enfant provenu des faits et gestes de mon ami le chevalier de Saint-Ouen, dont il était le portrait en miniature.» Diderot, Jacques le fataliste, t. 2, 293-4 (1796) - R.R.
j'entre-en-goût n.m. non conv. POUVOIR "celui qui veut expérimenter avant de se prononcer"
• jentre en goust - absent TLF
Compl.FEW (4, 342b) (1644)
1644 - «[...] et de bran ! Parlé hau, monsieur de trique et nique, parlé ! Parlé, parlé, monsieur de Trelique-Brelique ! A ga ce monsieur faict à la haste, ce monsieu si tu l'est, ce degouté, ce jentre en goust ! Parlé, Jean de tout ce qui se mesle et rien ne vient à bout !» Nouv. compliments de la place Maubert, in VHL, IX, 235 (Jannet) - P.E.
oeil : entre quatre z'yeux loc. adv. non conv. RELAT. - DELF (entre quatre-z-yeux), cit. Giono ; Lex.[75] (entre quat' z' yeux), PR[77] (entre quatre-z-yeux), ø d entre quatre yeux : FEW (7, 313a), GLLF, TLF, 1690, Fur. ; L, DG, R, ø d ; entre quatres yeux : FEW, GLLF, DELF, 1798, Acad
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1740 - «Je ne lui en donnais que pour son argent, par l'inutilité qu'il y aurait eu de le pousser à un certain point entre quatre-z-yeux, mais demain qu'il y aura grande compagnie, je l'attends.» Piron, Oeuvres posthumes, 77 (Dentu) - P.E.
*1795 - «JOCRISSE [...] j' voudrions avoir avec vous une séance entre quatre z'yeux pour parler d'affaires.» Gouffé, Les Deux Jocrisses, 8 (Barba) - P.E.
pare-choc n.m. AUTOM. - FEW (7, 631b), GLLF, DHR, 1925 ; TLF, cit. T'Serstevens, 1963.
• pare-à-choc CH. DE FER - FEW (7, 634b ; parachoc), 1874, Lar. ; absent TLF.
1863 - «On comprend donc qu'avec l'accélération des vitesses l'on rende plus difficile le prompt arrêt d'un train, soit aux stations, soit à la vue d'un obstacle souvent atteint en même temps qu'aperçu. Prenez mon pare-à-choc ou mon frein instantané ! s'écrieront bien des inventeurs. Ces appareils résolvent-ils la question ? Nullement. En effet, quelle est-elle ? La nature a mis en jeu une force mécanique immense qu'il faut absorber sur un parcours ou dans un temps donné, qu'aucun mécanisme ne peut diminuer, sous peine de causer un choc terrible.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.46, 15 juill., 449 - M.C.
soutenir le choc loc. verb. CARACT. "fig. : résister" - TLF, cit. Daniel-Rops, 1934.
1587 - «[...] s'il vous plaist m'accommoder vn peu de vos aureilles, vous trouuerez que i'ay l'halaine assez forte pour soustenir plusieurs chocs.» Cholières, Les Après-disnées, 2 recto (Richer) - P.E.
soutenir le choc loc. verb. CARACT. "fig. : résister" - TLF, cit. Daniel-Rops, 1934.
Au 19e- L, ø d ; PR[77], cit. Madelin ; GLLF, ø d. 1821 - «EUSTACHE. [...] Elles ont des mines d'une longueur ! Elles auront eu vent de queuqu' chose. MADAME FRAICHE-MAREE. C'est bon ! je vas soutenir le choc. EUSTACHE (à part). Y aura du grabuge, c'est sûr !» Francis et Dartois, La Marchande de goujons, 21 (Delaunay) - P.E.
1834 - «Permettez-moi maintenant de m'informer des nouvelles de votre santé. Comment avez-vous soutenu tant de chocs ? La fermeté de l'esprit et du coeur ne fait pas toujours celle de notre pauvre et frêle machine.» Béranger, let., in Le Portefeuille de Lamennais, 164 (Renaissance du livre) - P.E.
superchoc, super-choc n.m. d'apr. russe SOCIOPOLIT. U.R.S.S."(ouvrier au) rendement exceptionnel" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «[...] le "Svirstroï" a été déclaré section de "superchoc". Ainsi pouvons-nous espérer que les vêtements seront à peu près convenables. [...] Solonievitch, Georges, huit heures de travail, 135 % du plan. Ce qui se traduit en langage clair : 1.100 grammes de pain et un dîner de "super-choc".» P. Brégy et P.-A. Cousteau, adapt. du russe : I. Soloniévitch, Barbelés rouges, 58 et 162 (Les éd. de France) - J.S.
émotion-choc n.f. PSYCHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], ø d ; in Dabout [1924].
Add.DDL :
*1911 - «Il [le malade] a été soumis dans sa vie à plusieurs violentes émotions ; c'est ainsi qu'il ressentit à la mort de son père une intense émotion-choc, suivie d'une douleur vive et persistante ; or, il n'a présenté à ce moment aucun symptôme morbide.» Dr Hesnard, Un cas d'aphasie de nature émotive, in Journ. de psychol., 8e année, 37 - M.C.
*1912 - «Le refoulement d'une idée, d'un événement (émotion choc) a pour conséquence une amnésie. Il est aisé à comprendre que ces amnésies puissent être supprimées par la psychanalyse puisqu'elle cherche à éliminer le refoulement ; c'est le cas des amnésies hystériques et de quelquesamnésies épileptiques.» A. Maeder, Sur le mouvement psychanalytique, in L'Année psychol., 18e année, 409 - M.C.
*1912 - «L'émotion choc qui amène une désintégration mentale brutale, joue, dans la genèse de l'hystérie et de ses accidents, un rôle prépondérant [...]» Dr R. Dupouy, Les manifestations fonctionnelles des psychonévroses, in Annales médico-psychol., I, 56 - M.C.
Cf. choc, émotif, choc émotionnel, DDL 29.
émotion-choc n.f. PSYCHOL. - DDL 29, 1911, Journ. psychol. ; TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], ø d.
1904 - «C'est par là que l'émotion-choc et l'émotion surprise sont les plus puissants agents de désagrégation mentale [...]» Journ. de psychol., 9e année, 536 - E.M.
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