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enseigne n.m. MILIT. "porte-enseigne" - FEW (4, 715a), GLLF, PR[73], TLF, 1573, Du Puys ; Gc, Montluc ; ND3, 16e ; BW5, v. 16e ; L, ø d.
1515 - «Et ce fait, sera de ladicte taxe baillé un double signé aux capitaines, et semblablement envoyé en chacune ville de sondit gouvernement, et par les officiers d'icelle sera fait département sur chacun village, y appelé ledit capitaine, son lieutenant, ou enseigne, de ce qu'il conviendra estre fourny en leur ville pour la garnison qui y sera [...]» Réglement, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 4 - P.E,
enseigne (être logé à la même -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - FEW (4, 715a), GLLF, DELF, 1787, Féraud ; L, ø d ; TLF, cit. Zola, 1877 ; R, cit. Martin du Gard ; DG, Lex.[79], PR[82], ø d.
1773 - «Eh pardieu, mon Ami, dit en ricanant Mr. Sotentout, nous étions donc logés à la même enseigne !» Restif de La Bretonne, Le Ménage parisien, part. 1, ch. VI, 76 (Coll. 10/18, 1978) - R.R.
logé (être - à la même enseigne) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - DDL 25, 1773, Restif de La Bretonne ; FEW (4, 715a), GLLF, DELF, GR[85], 1787, Féraud ; L, ø d ; TLF, cit. Zola, 1877 ; DG, ø d ; Lex.[79], cit. Adamov.
• être logé au même numéro - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1806 - «J'ai lu dans maint in-folio, / Que tôt ou tard nous devons être / Logés au même numéro.» Lafortelle, in Le Chansonnier du Vaudeville, II, 39-40 (Collin) - P.E.
porte-enseigne n.m. MILIT. - TLF, 1534 [d'apr. DDL 18] ; FEW (9, 211b), GLLF, PR[73], 1564 ; L, ø d.
• port-enseigne - TLF (port enseigne), 1529, J. et R. Parmentier. - port'enseigne : DG, FEW, GLLF, 1529, Parmentier ; Gc, Parmentier ; portenseigne : Gc, H. Est. ; Hu, Rab.
*1534 - «En chacune bande de mille hommes y aura deux port-enseignes, qui auront semblablement aussi de gages par mois, quinze livres.» Edit pour la levée de sept légions d'infanterie, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 391 - P.E.
porte-enseigne n.m. MILIT. - TLF, 1534 [d'apr. DDL 18] ; FEW (9, 211b), GLLF, PR[73], 1564 ; L, ø d.
*1552 - «CONFALLONNIER, porte-enseigne. Tuscan.» Rabelais, Oeuvres complètes, Briefve déclaration, 742 (Gallimard) - P.E.
porte-enseigne n.m. MILIT. - DDL 12, 1552, Rab. ; FEW (9, 211b), GLLF, Lex.[75], PR[77], 1564 ; L, DG, R, ø d.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1534 - «En chacune bende de mil hommes y aura deux porte-enseignes qui auront semblablement aussi de gaiges par moys quinze livres tourn.» Ordonnances nouv. faictes par le Roy nostre sire touchant les legyons de gens de pied par luy ordonnez, Ordonnance de François Ier, B.N., ms lat. 10010, folio 34 verso (Gaillot du Pré, 1535 n.s.) - J.Hé.
porte-enseigne n.m. MILIT. - TLF, 1534 ; DDL 12, 1552, Rab. ; FEW (9, 211b), GLLF, Lex.[75], PR[77], 1564 ; L, DG, R, ø d.
• porteur d'enseigne - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1534 - «Item que les compaignons seront obeissans à leurs sergens, porteurs d'enseignes ou aultres ayans charge d'iceulx ...» Ordonnances des rois de France, règne de François Ier, Ordonnance de François Ier créant sept légions d'infanterie, B.N., ms lat. 10010, folio 37 verso, VII, 145 (Impr. nat.) - J.Hé.
1535 - «Item ledict seigneur [...] a ordonne et ordonne que nulz desd. coulonnelz, cappitaines, lieuxtenans, porteurs d'enseignes, centeniers, caps desquadre [...] n'auront ung seul varlet ne homme passe es monstres qui se feront desd. bendes.» Ordonnances nouv. faictes par le Roy nostre sire touchant les legyons de gens de pied par lui ordonnez (anc. style), non paginé, correspond à folio 35 verso de la copie ms (qui a : porte enseignes) (Gaillot du Pré) - J.Hé.
porte-enseigne n.m. MILIT. - DDL 18, 1534, Ordonnances [repris in TLF] ; FEW (9, 211b), GLLF, GR[85], 1564, Indice Bible port'enseigne : Gc, FEW, GLLF, GR[85], TLF, 1529, Parmentier ; portenseigne : Hu, Rab. ; G, 1583, Est.
1531 - «ANTESIGNANVS antesignani, m.g. Porte-enseingne, qui porte le guidon en la guerre.» R. Estienne, Dictionarium, 35 v° - P.E.
vitrine-enseigne n.f. COMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «Mademoiselle [...] a appris avec une naïve stupéfaction, en contemplant la vitrine-enseigne d'un dentiste, qu'on vendait des fausses canines, des fausses incisives et des fausses molaires.» Le Journ. amusant, 29 mars, 6a - G.S.
étrille (à (l'enseigne de) l'-) loc. adv. non conv. ARGENT "où l'on paye trop cher" - FEW (12, 302b ; logé à l'estrille), 1640, Oudin ; absent TLF.
1627 - «Où estes vous d'advis que nous logions ceste nuict, cocher ? menés nous en bon lieu où nous soyons bien traictés, et à bon marché ; vous nous avez aujourd'huy fait disner à l'enseigne de la fourche et de l'estrille tout ensemble, car nous avons esté mal et cherement traictez.» D. Martin, Les Colloques françois et allemands, 122 (Strasbourg, Faculté des Lettres, 1929) - P.E.
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