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ennemi (autant de pris sur l'-) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, TLF, cit. Béranger, 1829 ; DG, GLLF, Lex.[79], DELF, GR[85], ø d.
Add.DDL :
*1793 - «[...] je me fous sur la conscience une bouteille du plus chenu, c'est autant de pris sur l'ennemi.» Hébert, Le Père Duchesne, n° 216, 7 (EDHIS) - P.E.
*1807 - «C'est autant de pris sur l'ennemi. Se dit quand on a pris à la dérobée quelque plaisir, quelque divertissement défendus ; ou lorsqu'on a surpris quelque chose à un débiteur infidèle qui conteste ce qu'il doit.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 349 (Slatkine) - P.E.
ennemi (autant de pris sur l'-) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1793, Hébert ; L, TLF, cit. Béranger, 1829 ; GLLF, DEL, GR[85], ø d.
1690 - Furetière, Dict. - R. L. rom., 53, 551.
ennemi de l'ordre public loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1792 - «[...] ils ont mesuré toutes leurs démarches avec le compas constitutionnel, pour trouver le prétexte de travestir les missionnaires de la révolution en incendiaires et en ennemis de l'ordre public.» Robespierre, Oeuvres, 5 nov., IX, 89 (P.U.F.) - LTP
ennemi du peuple loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - TLF, ø d.
1792 - «A peine les circonstances qui avaient enchaîné les ennemis du peuple ont-elles cessé, ces mêmes corps administratifs [...] sont venus les calomnier devant la Convention nationale elle-même.» Robespierre, Oeuvres, 5 nov., IX, 89 (P.U.F.) - LTP
mot-ennemi n.m. AFFECT. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1977 - «Ce sont les mots qui servent de véhicule, qui conduisent vers des mots-frères [...] des mots-miroirs, des mots-ennemis. Ces mots en fait deviennent des mots clefs [...]» M. Cardinal, Autrement dit, 62 (Grasset, Livre de poche) - K.G.
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