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emboire v.tr. COUTURE - FEW (4, 568a ; rég.), ø d ; absent TLF.
1826 - «[...] vous ferez bien de baguer souvent vos coutures, de quels [sic] genres qu'elles soient, crainte d'emboire, c'est-à-dire d'employer insensiblement plus d'étoffe du côté où vous cousez, que de l'autre : cela arrive malgré soi, faute de cette précaution, principalement quand les morceaux d'étoffe sont taillés en biais.» Mme Celnart, Man. des demoiselles ou Arts et métiers qui leur conviennent, 10 (Roret) - M.C.E.
1827 - «[...] vous coudrez du côté du pouce [du gant], en faisant une égale attention à ne pas le resserrer ni l'emboire [...]» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 232 (Roret) - M.C.E.
1833 - «Pour faire le gousset [du pantalon], on doit commencer par coudre la pate [sic] sur la ceinture ; on fait ensuite l'ouverture ; sans cette précaution, on risque de la faire emboire [...]» M. Vandael, Man. théorique et pratique du tailleur, 147 (Roret) - M.C.E.
1841 - «Il arrive cependant [...] qu'on est obligé, en bordant le corsage, d'emboire, c'est-à-dire de resserrer doucement l'étoffe sans y laisser apercevoir de plis.» Mme Celnart, L'Art de faire les robes, à l'usage des femmes du monde, 101 (Bruxelles, Seghers) - M.C.E.
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