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embarras (ce n'est pas l'-) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Mme de Genlis [1825] ; DG, ø d ; absent TLF.
1790 - «[...] quelle route il a choisie. C'est bien à-peu-près la même pour tous ces Messieurs-là ; ce n'est pas l'embarras : mais les uns ont plus ou moins de facultés morales, d'adresse ; les autres plus ou moins d'ambition, d'ardeur [...]» Le Rat du Châtelet, 25 (s.l.) - P.E.
1791 - «Justement, foutre, on m'avoit foutu tout exprès au poste le plus près du viédace ; ce n'est pas l'embarras, mille dieu, j'aurois bien répondu que pendant que j'étois-là, foutre, un chat n'auroit pas passé sans permission [...]» Hébert, Le Père Duchesne, n° 61, 2 (EDHIS) - P.E.
1800 - «MERELUCHE, riant. Laissez-donc grimper c'te soupe au lait !... Mais j' dis... à tout âge on fait des sottises... et dieu me le pardonne, t'en as fait plus d'une dans ta vie... T'es riche, et ben, si t'en as plus queu nous, tu n'as qu'à dîner deux fois... Ce n'est pas l'embarras, on peut bien dire qu' t'es la première d' la halle ; car t'as une maison hors des murailles.» Maillot, Le Repentir de madame Angot, 39 (Marchand) - P.E.
1801 - «FUMERON. Diable ! faut prendre garde à ça. C'est pas l'embarras, Pommadin s'roit ben son fait ! Il a z'une jolie boutique [...]» Martainville, L'Intrigue de carrefour, 8 (Barba) - P.E.
1803 - «Je te plains bien sincèrement, mon ami. - Oh ! ç' n'est pas l'embarras, tout l' monde me plaint, monseigneur.» Piquant-Lenoir, Madame Botte, I, 24 (Libr. des Dames) - P.E.
1805 - «BENJAMIN. Sur moi par exempe. C'est pas l'embarras, si alle s'en tenait aux gestes, je n' dirais rien. Une giffe est bentôt passée, mais friper ma garde-robe de c'te force là, faura voir.» Servière et Duval, Jeanneton colère, 10 (Masson) - P.E.
1806 - «Comment ça va-t-il ? [...] C'n'est pas l'embarras, tout est perdu.» Dieulafoy, Francis, Désaugiers, Dupaty, Une Matinée du Pont-Neuf, 15 (Barba) - P.E.
1807 - «Ce n'est pas l'embarras. Locution adverbiale très-usitée parmi le peuple de Paris, qui l'employe à tort et à travers dans une multitude d'acceptions souvent fort contradictoires.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, I, 336 (Slatkine) - P.E.
1808 - «GRIPPARD. Ce n'est pas l'embarras, je croirais assez que monsieur n'a pas tout ce qu'il faut pour bien juger...» Bosquier-Gavaudan, Claudinet, 17 (Cavanagh) - P.E.
1811 - «FRANCOIS, seul. Je ne puis m'accoutumer à sa manière de parler... Ce n'est pas l'embarras, c'est ronflant... Quoique çà j'aime mieux le genre de Monsieur Taconnet.» Martainville, Taconnet, 18 (Barba) - P.E.
1812 - «COURTCHEMIN (buvant). Bon, c'est du casse-poitrine ça ; il faut que le père Rataplan n'ait pas goûté ce vin avant de l'acheter. LAVALEUR. Tais-toi donc ; c'est qu'il en avait trop flûté au contraire, le vieux cantinier ! COURTCHEMIN. Ce n'est pas l'embarras, pour un invalide, il va joliment.» Merle et Ourry, Une Journée de garnison, 5 (Masson) - P.E.
1815 - «BUONAPARTE. Ma majesté est dans le ravissement. Je suis enchanté de la canaille de Lyon : ce n'est pas l'embarras, la canaille m'aime partout.» [Martainville], Buonaparte, 47 (Dentu) - P.E.
embarras (ce n'est pas l'-) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Mme de Genlis [1825] ; DG, ø d ; absent TLF.
• ce n'est pas là l'embarras - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «MILLE BOMBES ! ce n'est pas là l'embarras.» Jean Bart, n° 120, 4 - P.E.
1794 - «CANGE, vivement. Eh, en ce cas, prenez donc, prenez donc bien vîte, dépêchez-vous d'en faire usage. NORTHEL, hésitant. Oh, ce n'est pas là l'embarras ; mais...» J. Candeille, Le Commissionnaire, 16 (Maradan) - P.E.
1800 - «Ce n'est pas là l'embarras, il n'y a pas que les fournisseurs qui nous font de ces bamboches là, je dis que nous avons eu de certains commissaires qui en ont mangé ; mais cela ne sera plus, ou je dis ... suffit. Adieu donc, bon soir les voisins.» Le Grand départ du père Duchêne, pour aller à Dijon, comme premier aide-de-camp du brave Bonaparte, in [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 10], 3 - P.E.
embarras (ce n'est pas l'-) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Mme de Genlis [1825] ; DG, ø d ; absent TLF.
• c'est pas l'embarras - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1793 - «Manon la Rousse. [...] j' l'ons vu zarriver dans le tems qu'elle étoit dauphine ; alle vous faisoit sa bonne chienne de sainte mitouche. C'est pas l'embarras, alle payoit parfois le rogome à tout chacun, mais c'étoit ben l' diable qui pissoit dans l' benitier pour changer l'eau en tisanne expectative.» Grande motion des citoyennes de divers marchés, 5-6 (Impr. des citoyennes du marché Saint-Jean) - P.E.
1807 - «NICETTE. Oui ; mais comment sortirons-nous de là ? JAVOTTE. Ah ! c'est pas l'embarras [...]» Moreau et Francis, Une Journée chez Bancelin, 11 (Barba) - P.E.
1814 - «JOUFFLU [...] ah ! ben, c'est pas l'embarras, ça vous change du tout au tout.» Sewrin, Rustaut, 29 (Masson) - P.E.
1834 - «CRINET. Allons... allons... je crois qu'ils m'oublient, voilà quinze jours que cet imbécile de conseil m'a condamné à huit jours de prison, et je n'en entends plus parler... c'est pas l'embarras, j'ai fait dire que j'étais malade, et c'était adroit.» E. Sue, M. Crinet, in E. Sue, Comédies sociales, 244 (Paulin) - P.E.
embarras (ce n'est pas l'-) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, cit. Mme de Genlis [1825] ; DG, ø d ; absent TLF.
• ce n'est l'embarras - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1794 - «Corbleu ! ce n'est l'embarras... à présent, on ne se soucie pas trop de femmes dans une armée.» L.M. Henriquez, Les Aventures de Jérôme Lecocq, 60 (Impr. Célère) - P.E.
embarras (ce n'est pas là l'-) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - DDL 32, 1790 ; L, cit. Mme de Genlis ; absent TLF.
1779 - «DUPRE. Oh ! oui comme tu dis, des prétextes... Oh ! je n'en manquerai pas... Ce n'est pas là l'embarras, j'en trouverai bien... Je lui dirai... Je lui ferai accroire... par supposition... Vlà le diable ! car c'est-là le difficile, vois-tu ; je lui dirai bien, mais... elle sera piquée !» Dorvigny, L'Avocat chansonnier, 194 (s.l.n.d.) - P.E.
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