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bonne (elle est bien - !) loc. phrast. non conv. EXPRESS. VALEUR "pour une situation, une histoire drôle" - DELF, cit. Proust ; Rs, Lex.[75], ø d ; absent TLF.
• celle-là est bonne - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1614 - «Ie pense que ce drolle est sourd ou muet, ou possible l'vn et l'autre tout ensemble. Car il ne bransle ny ne brait, non plus que le Ieusneur. Ha, ha, ha ! par ma foy, ie suis plaisant : ie prenois l'ombre des calçons estendus sur ceste corde pour le garçon de ce Capitaine iaune, dont ie parlois. Celle la est bonne.» La Nouv. lune de Maistre Guillaume, 5 (s.l.) - P.E.
bonne (elle est bien - !) loc. phrast. non conv. EXPRESS. VALEUR "pour une situation, une histoire drôle" - DELF, cit. Proust ; Rs, Lex.[75], ø d ; absent TLF.
• elle est bonne celle-là ! - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Add.DDL :
*1832 - «PRUDHOMME. De quoi je me plains ? ... quand les jurés de Châlons-sur-Marne m'attendent les bras croisés, et que vous vous emparez de moi, pour me jeter sans pudeur dans le département de la Saône ! TOUS, riant. Par exemple, elle est bonne celle-là !» Rougemont, Courcy, Dupeuty, Le Courrier de la malle, 40 (Barba) - P.E.
bonne (elle est bien - !) loc. phrast. non conv. EXPRESS. VALEUR "pour une situation, une histoire drôle" - DELF, cit. Proust ; Lex.[79], GR[85], ø d ; absent TLF.
• elle est bonne celle-là - DDL 19, 1832 ; absent TLF.
1801 - «ELLE EST BONNE CELLE-LA.» Titre d'une anecdote, in Porte-feuille fr. pour l'an X, 116 (Capelle) - P.E.
boulet de canon (comme un -) loc. adv. non conv. CARACT. "fig." - TLF, DEL et GR[85] (arriver...), ø d comme un boulet : TLF, cit. Courteline, 1893 ; GLLF, GR[85], ø d
1835 - «THEODORE [...] à moins qu'un verre de vin... Oh ! ça, un verre de vin sous les cheveux, ça me change à mon avantage... hardi comme un boulet de canon !...» Rougemont et de Courville, Mon ami Polyte, 3a (Magasin théâtral) - P.E.
canon n.m. OPT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1923 - «Dans la lanterne à projections dite 'canon' le cône porte-objectif, est raccordé, après la coulisse passe-vues, à une partie cylindrique contenant une lampe électrique.»H. de Graffigny, Cours de cinématographie, 15 - IGLF
canon n.m. MÉTÉOROL. "souffle accompagné de détonation" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Ces exhalaisons sonores, selon l'expression de M. Van den Broeck (qui a précisé les circonstances favorables à leur perception) ressemblent en effet à des séries de décharges d'artillerie. - Les marins français de la mer du Nord et de la Manche les connaissent aussi sous le nom bombes, canons ou hoquets de mer, etc. ; et les Anglais les nomment parfois paperbag (sac de papier).» E.-A. Martel, L'Evolution souterraine, 11-12 (Flammarion) - C.T.
canon n.m. MODE VÊT. "ornement qui couvrait la partie de la jambe allant de la culotte aux chausses" - Hu, Mat., TLF, GR[85], 1578, Est. ; FEW (2, 200b), 1644 ; GLLF, cit. La Bruyère.
"/par comparaison/" 1563 - «Qui faict les chausses gros, bouffant, enflées ? / C'est le coton et estouppes meslées, / C'est mousse verte, et des chevaux la crine, / Qui la desguise en forme de marine, / Et, qui plus est, d'une nouvelle ruse, / Pour mieux enfler d'une seringue on use ; / Et puis, au bout, en forme de canon / La decoupure à la brusque façon, / Le taffetas tout autour du genou [...].» N. Margues, in Fleuret et Perceau, Les Satires françaises du XVIe siècle, I, 99 (Garnier, 1923) - P.E.
canon d'alarme loc. nom. m. MILIT. - DG (tirer le canon d'alarme), ø d ; absent TLF.
1801 - «Canon d'alarme : Il était placé sur la petite place du grand éperon du Pont-Neuf. Comme il était à la disposition de la Commune, elle s'en servait à son gré, pour un oui, pour un non, selon ses intérêts et ses projets toujours perfides et toujours sanguinaires. Mais elle en abusa tellement que le Corps législatif finit par s'en alarmer tout de bon.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
canon-mitrailleuse n.m. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «[...] ces voitures [...] portaient un canon-mitrailleuse placé dans un réduit cuirassé protégeant d'une façon absolue le chauffeur et les artilleurs.» La Vie au grand air, 16 févr., 122a - G.S.
choké (canon -) loc. nom. m. ARME - DA[82], 1972 ; absent TLF. canon choke : DAH, 1899, Alm. des sports
• canon chocké - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Il a ses deux fusils en bandoulière ; Ulalie le suit avec son fusil à elle : non pas une carabine de dame, mais un bon gros 'deux canons', 'chocké' des deux côtés.» Giono, Colline, 71 (Grasset) - TGLF
compagnie (la - vous plaît-elle ?) loc. phrast. JEUX ENFANTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1606 - «Les pages de la chambre du Roy arrivent, se mettent a jouer a "la compagnie vous plaist-elle", puis a "bis cum bis", etc. [...] Amusé ; les pages de la chambre du Roy y viennent, le font jouer aux cloches d'yvoire et le moine dessoubs, puis aux piliers où l'on demande "la compagnie vous plaist-il ?", jeu d'enfants de douze et quinze ans. Il y jouoit, entendoit le jeu.» J. Héroard, Journ. , 1, 1098 (Fayard) - P.R.
1607 - «Va en sa chambre. Joue a plusieurs jeux comme a "la compagnie vous plaist-elle ?" et semblables jusques a neuf heures et ung quart.» J. Héroard, Journ., 1329 - P.R.
dire : ... ou qu'il / elle dise pourquoi loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour exprimer sa volonté de venir à bout d'une résistance" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1829 - «à présent il n'y a plus d'obstacles, il faudra bien qu'elle [une clé] ouvre ou qu'elle dise pourquoi [...].» Vidocq, Mém., 4, 259 (Tenon) - P.R.
déculassé (triple canon - !) loc. interj. JURON - absent TLF.
Add.DDL
*1793-94 - «Parlé : Et je lui dirions : 'Triple canon déculassé, vilain mul'tier, si tu jases, j'allons fout' toute ta sacré' baraque à l'envers'.» Anthologie patriotique (Paris, Pougin, an II), in P. Barbier et F. Vernillat, Hist. de la France par les chansons, IV, II, 148 (1957) - R.R.
déculassé (triple canon - !) loc. interj. JURON - DDL 9, 1793-94 ; absent TLF.
1790 - «Triple canon déculassé ! vous me refoutez quand je pense à votre conduite [...]» [Lemaire], 1e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
elle est morte, Adèle loc. phrast. plais. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «Préparez pour elle / La pâle Asphodèle ; / Demain, hélas ! les funèbres échos / Répéteront ces tristes mots / Dont gémiront les blanches tourterelles : / (Parlé) Adèle ?... / - Elle est morte, Adèle !» Franc-Nohain, Flûtes, 114 (Ed. de la Revue blanche) - P.E.
femme-canon n.f. SPECT. - TLF (s.v. canon), 1954, Colette ; GLLF, 20e.
1875 - «LA FEMME-CANON.» Le Journ. amusant, 5 juin, 1, Légende - G.S.
goulache canon loc. nom. m. arg. ARG. PRISONS CUIS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1918 - «Nous ne nous habituons pas à la faim. Notre misère physique s'aggrave. A midi, la cuisine roulante, "le goulache canon" nous est chaque fois une déception : depuis plusieurs jours, c'est toujours de la "flotte."» R. des deux mondes, 1er mars, 168 - M.C.
gros comme lui / elle loc. adv. non conv. MESURE "beaucoup" - TLF, 1882, Maupassant ; GLLF, av. 1890, Maupassant.
1829 - «- Laisse faire seulement qu'elle ait l'âge d'une pièce de quinze sols [prix d'une passe], je suis bien sûre qu'elle gagnera à sa mère de l'argent gros comme elle.» Vidocq, Mém., 3, 182 (Tenon) - P.R.
micro canon loc. nom. m. AUDIOV. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1985 - «Grâce aux 'micro canons' (micros très longs) de la quatrième chaîne, le téléspectateur entend tout : congratulations ou engueulades, recommandations pour la seconde mi-temps [...]» Le Monde aujourd'hui, 17-18 nov., XII - K.G.
nom d'un canon ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «Nom d'un canon, mon ami, ton régiment se déshonore.» Journ. du Diable, n° 33, 6 - P.E.
1800 - «nom d'un canon, je ne veux pas le quitter [Bonaparte], non f..tre pas, le père Duchêne est trop bon zigue pour çà.» Le Grand départ du père Duchêne, pour aller à Dijon, comme premier aide-de-camp du brave Bonaparte, in [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 10], 2 - P.E.
1812 - «RATAPLAN. Ah ! nom d'un canon ; v'là ta noce qui s'avance, mon garçon [...]» Merle et Ourry, Une Journée de garnison, 10 (Masson) - P.E.
porte-canon adj. MILIT. - ø t. lex. réf.n.m. : GLLF, 1907, Lar. ; TLF, cit. Alvin, 1908.
1898 - «[...] nous ne sommes pas tombés dans les exagérations de certain voisin qui construit des quadricycles porte-canons et essaye même sérieusement de petites mitrailleuses automobiles [...]» La Vie au grand air, 1er oct., 149a - G.S.
rata (canon à -) loc. nom. m. arg. ARG. MILIT. "cuisine roulante" - absent TLF, GR[92].
1918 - Dauzat, L'Arg. de la guerre, Vocab. gén. - K.G.
service-canon n.m. TENNIS - E (canon), 1920 ; absent TLF.
1934 - «[...] le grand tchécoslovaque boucle le set sur un service-canon [...]» Tennis et golf, 1er août - IGLF
tourangeau, -elle adj. GÉOPOLIT. "de Touraine" - GLLF, GR[85], 16e ; absent TLF.
1532 - «[...] quatre cens cinquante mille putains, belles comme déesses... - Voylà pour moy, dist Panurge. - Dont les aulcunes sont Amazones, les aultres Lyonnoyses, les aultres Parisiennes, Tourangelles, Angevines, Poictevines, Normandes, Allemandes [...]» Rabelais, Pantagruel, 137 (Droz) - P.E.
1550 - «Car tant s'en faut que je refuze les vocables Picards, Angevins, Tourangeaus, Mansseaus, lors qu'ils expriment un mot qui defaut en nostre François [...]» Ronsard, Oeuvres poétiques, I, 57 (Hachette, STFM) - P.E.
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