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débaptiser (se -) v.pron. non conv. EXPRESS. "blasphémer" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Oui, il y a de quoi se débaptiser. Jamais on ne s'est foutu du peuple de cette force-là [...] Peut-on, sans se débaptiser songer qu'un exécrable scélérat comme Lambesq n'a pas cessé un seul instant de toucher toutes les graces qu'il avoit avant la révolution ?» Hébert,  Le Père Duchesne , n° 91, 3 et n° 95, 2 (EDHIS) - P.E.
1792 - «Je crus que le pauvre bougre se débatiseroit tant il étoit en colere. [...] Je me débaptise, moi, quand je songe aux coups de chien qu'on nous prépare [...]» Le Père Duchesne , n° 105, 6 et n° 109, 6 - P.E.
1793 - «Je me suis tué à vous dire que tous les bougres qui vous ont gouverné depuis le 10 Août, vous foutoient dedans comme les frippons qu'ils ont remplacé. Je n'ai cessé de jurer et de me débaptiser [...] Tu as beau jurer et te débaptiser, vieux marchand de fourneaux, dit-elle [...]» Le Père Duchesne , n° 221, 2 et n° 287, 7 - P.E.
débaptiser : ça me débaptise loc. phrast. non conv. AFFECT. "ça me fait hurler" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Pour moi, quand je vois pareille chose, ça me débaptise.» Hébert, Le Père Duchesne, n° 97, 2 (EDHIS) - P.E.