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droitier n.m. POLIT. - Ls, FEW (3, 90a), TLF, GLLF, Lex.[75], 1877 ; PR[77], ø d.
*av. 1918 - «Malvy et Sarraut sont allés devant le groupe radical-socialiste pour s'excuser d'avoir songé un instant à accepter comme collègues un progressiste et un droitier.» L. Marcellin, Politique et politiciens pendant la guerre, 81 (La Renaissance du livre) - G.S.
droitier adj. POLIT. - TLF, cit., 1939 n.m. : FEW (3,90a), GLLF, TLF, 1877, Littré ; DDL 17, av.1918 [repris in DHR]
1872 - «Elle [la droite] croit ainsi écraser le parti démocratique, et elle y réussira peut-être. Mais ce qu'elle ne voit pas, c'est que la victoire ne sera pas pour elle. La France est monarchique, elle n'est pas droitière. Aucun militaire n'est en mesure d'exercer la dictature pour son compte, en son nom ; aucun ne se souciera de l'exercer pour l'Assemblée [...]» E. Renan, Corresp., II, let. au Prince Napoléon, 6 déc., 30 (Calmann-Lévy, 1928) - M.C.
extrême-droitier n.m. POLIT. "partisan de l'extrême-droite" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «[...] congrès [1904] où les majoritaires sont en minorité, fractionnements des fractions, bolchéviks de droite, menchéviks de gauche, unitaires, conciliateurs, extrême-droitiers, ultra-gauchistes [...].» B. Souvarine, Staline, 63 (Plon) - J.S.
rive-droitier n.m. N. PEUPLE "à Paris" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1891 - «Disons encore qu'en ma qualité de rive-droitier j'opérais mes excursions rives-gauchères en compagnie, le plus souvent, de François Coppée [...]» Verlaine, Oeuvres en prose complètes, 291 (Pléiade) - D.P.
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