| ![]() ![]() ![]() ![]()
arbre de dragon loc. nom. m. BOT. "dragonnier" - L (- du -), cit. Baillon ; GR[85], ø d ; absent TLF.
• dragon - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1690 - «Amatus Lusitanus, Matthiole et Bisciola rapportent quelque chose de semblable, et disent qu'il y a de grands arbres à Madère, à Porto Santo, aux Canaries, et en Afrique, appellez dragons et draconaries [...]» Furetière, Dict. , (s.v. sang de dragon)aussi dans Trévoux, 1704 - TGLF
1775 - «DRAGON VEGETAL. Arbre des Indes qui porte le sang de dragon.» Valmont de Bomare, Dict. raisonné univ. d'hist. nat. - TGLF
arbre de dragon loc. nom. m. BOT. "dragonnier" - L (- du -), cit. Baillon ; GR[85], ø d ; absent TLF.
• arbre dragon, arbre-dragon - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1784 - «Cet arbre s'appelle vulgairement arbre-dragon : c'est un grand arbre dont les Botanistes distinguent quatre especes.» Mme de Genlis, Les Veillées du château, t.1, part. 2, Alphonse et Dalinde, 307, note 34 (Libr. Associés) - R.R.
1816 - «ARBRE DRAGON. V. DRAGONNIER.» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - TGLF
arbre de dragon loc. nom. m. BOT. "dragonnier" - L (- du -), cit. Baillon ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1852 - «ARBRE, s.m. [...] Arbre de dragon. V. DRAGONNIER.» La Châtre, Dict.aussi dans Lar. GDU, 1866 - TGLF
demi-vertu n.f. non conv. ÉROT. "concubine" - absent TLF.
Add.DDL
*1866 - «Demoiselle qui est devenue dame de son propre chef, sans passer par l'église ni par la mairie : la chrysalide d'une fille.» Delvau, Dict. de la langue verte (2e éd., Paris) - J.S.
*1870 - «Pop. Femme qui, sans être mariée, vit en ménage, et prend le nom de l'homme avec lequel elle cohabite.» Lar. GDU
demi-vertu n.f. non conv. ÉROT. "concubine" - DDL 2, 1866, Delv. ; absent TLF.
Add.DDL :
*1862 - In titre : L. Dépret, Les Demi-vertus (Dentu) - G.S.
demi-vertu n.f. non conv. ÉROT. "concubine" - DDL 14, 1862 ; TLF, cit. Goncourt, 1864.
1844 - «Je vous annonce donc le naufrage de cette demi-vertu.» Balzac, Béatrix, II, 528 (Pléiade) - P.W.
dragon n.m. MATH. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1978 - «Eh bien, les courbes approchées de Peano ont, tout d'abord, l'utilité d'être belles (fig. 2). Plus précisément, celles dues aux mathématiciens de 1900 ne l'étaient pas vraiment, mais parmi celles qu'on invente depuis que J.E. Heightway a mis au monde les courbes qu'il qualifie de 'dragons', il y en a qui ne peuvent manquer de plaire à qui les contemple sans s'inquiéter de leur message. Les illustrations de cet article donnent quelques exemples de ces polygones à très grand nombre de côtés, que nous appellerons téragones.» B. Mandelbrot, in La Recherche, numéro 85, janv., 6, col. 2 - Y.G.
dragon n.m. MILIT. - GLLF, TLF, DHR, DDM, 1594, Satyre Ménippée ; FEW (3, 151a), fin 16e.
1590 - «[...] vostre chair est la viande plus commune qui soit aujourd'huy dans Paris, comme il nous fait entendre là où il dit que, malgré les dragons du roy, la bonne chair s'y trouve à qui y veut employer l'argent [...]» Let. d'un gentil-homme fr. à dame Jacquette Clément, in VHL, X, 57 (Pagnerre) - P.E.
vert dragon, vert-dragon adj. COULEUR - L (n.m.), ø d ; absent TLF.
Au 20e : 1903 - «Celle des verts commence avec les teintes suivantes, d'une sombre profondeur : Tartare, dragon, Bronze d'art, Forêt, Volga ; elle s'éclaircit avec le vert mousse et le vert olive [...] il faut ajouter les verts Osiris, Saulaie, clair de lune (réséda nébuleuse), latania [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
vertu n.f. PHYS. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1647 - «Que le fer peut recevoir cette vertu de l'ayman lors qu'il en est touché ou seulement approché.» Abbé Picot, trad. : Descartes, Les Principes de la philos., 413 (H. Le Gras, Impr. P. Des-Hayes) - P.P.
vertu (de la petite -) loc. adj. VALEUR "de mauvaise qualité" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1833 - «A neuf heures du soir, les deux exécuteurs de la vengeance des jeunes espiègles, se transportent sur la dunette, munis de cinq à six topettes d'encre de la petite-vertu. Ils bouchent la gouttière et répandent à flots le noir liquide dont ils se sont pourvus.» E. Corbière, La Mer et les marins, part. 5, ch. 11, 307-8 (Bréauté) - R.R.
vertu (femme de petite -) loc. nom. f. PROSTIT. "femme de moeurs légères" - TLF (demoiselle de petite vertu), 1909, Martin du Gard ; GLLF, 1964, Rob. ; DEL, DHR, ø d.
• femme de la petite vertu - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1660 - «[...] mesme des femmes de la petite vertu 36 [...] [Note :] 36 Galantes.» A. de Somaize, Les Véritables prétieuses, in Molière, Les Précieuses ridicules, 140 (Genève, DrozMinard, 1973) - P.E.
vertu (prix de -) loc. nom. m. VIE SOC. - GLLF, DHR, 1820, d'ap. Lar. 19e ; TLF, cit. Sue, 1831 prix de la - : L, cit. Mme de Maintenon, 1655
1783 - «De là le prélat est entré dans le récit circonstancié de la fondation du prix extraordinaire et annuel proposé par l'académie françoise, appelé Prix de vertu du peuple, dont on a parlé dans le tems. Il a rempli le premier une des conditions en prononçant un discours sur la belle action de la femme Lespalier.» Mém. secrets, XXIII, 142 (Adamson) - P.E.
vertu magnétique loc. nom. f. PHYS. - L, cit. Buffon ; absent TLF.
1732 - «ARISTE. Vous m'aprendrez l'origine de la vertu Magnétique.» Père Regnault, Les Entretiens phys. d'Ariste et d'Eudoxe, ou Phys. nouv. en dialogues, t.1, 229 (Nouv. éd., Clouzier) - P.P.
vertu polaire loc. nom. f. OPT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1720 - «Et parce que les particules du Crystal d'Islande agissent toutes en un même sens sur les Rayons de Lumiére pour produire la Refraction extraordinaire, ne peut-on pas supposer que dans la formation de ce Crystal non seulement les particules se sont rangées d'une maniére uniforme pour prendre des figures réguliéres en se congelant, mais qu'aussi par une espéce de Vertu polaire, elles ont tourné leurs côtez homogenes du même sens.» Coste, trad. : Newton, Traité d'opt., livre 3, 554-5 (Amsterdam, P. Humbert) - P.P.
vertu électrique loc. nom. f. ÉLECTR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1733 - «Il a aussi remarqué que la vertu électrique du globe se transmettoit par le moyen d'un fil jusqu'à la distance d'une aulne, & que lorsque le globe avoit été rendu électrique par la rotation, & la main appliquée dessus, il conservoit sa vertu pendant plusieurs heures.» Du Fay, Premier mém. sur l'électricité, in Hist. de l'Acad. Royale des Sciences. Année 1733, 25 (Impr. Royale, 1735) - P.P.
|