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article de fond loc. nom. m. JOURN. - FEW (3, 873a), 1866, Lar. ; DG, PR[73], GLLF, ø d ; absent TLF.
1839 - «Qui de vous veut faire dans mon nouveau journal un article de fond sur Nathan ? [...] ce que nous appelons l'article de fonds [...]»BalzacLes Illusions perdues , 391 et 406 (Adam) - P.W.
1840-42 - Le Prisme, 108 - Matoré, 106.
avalanche de fond loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - TLF, ø d.
1908 - «Avalanche de fond. - L'hiver est passé ; le vent du midi a ramené le dégel, la pluie durcit les couches de neige et les pénètre jusqu'au sol qu'elle détrempe ; ou bien (l'effet est le même), le soleil darde ses rayons sur les pentes exposées au midi, fait fondre la surface et amollit les couches inférieures jusqu'à la terre. La masse neigeuse repose donc sur un fond instable et glissant, prête à couler au premier moment. Une portion se met en mouvement, avançant comme un coin qui va grandissant sous la poussée, puis la masse entière s'anime et roule avec le grondement d'un fleuve dévastateur. Une marche torrentueuse, sans tourbillons de poussière, une neige lourde et agglomérée, qui étant arrêtée peut rapidement se congeler de nouveau, caractérisent l'avalanche de fond qui est le type de l'avalanche de printemps.» L. Arnaud, trad. : Hoek et RichardsonLe Ski, 136 (Grenoble) - C.T.
1911 - «Il est regrettable que nos premiers descripteurs de la montagne, qui ont contribué à franciser des mots locaux comme vire, piolet, n'aient pas adopté aussi les vocables dont se servent nos montagnards pour désigner les avalanches ; arein, avalanche poudreuse, du latin arena, et lavanche, avalanche de fond. Ils ont préféré traduire littéralement les mots allemands : Staublavine et Grundlavine, ce qui nous donne des expressions lourdes et disgracieuses.» L'Echo des Alpes, n° 6, 232 - C.T.
1926 - «Les expressions, avalanche froide, avalanche chaude, correspondent d'ailleurs à des désignations familières aux montagnards : l'italien parle d'avalanga fredda, avalanga calda, le ladin de lavina da fraid, lavina da chod. L'avalanche froide rassemble presque toutes les avalanches de poussière, l'avalanche chaude presque toutes les avalanches de fond que distinguait la classification ancienne de GOAZ.» La Montagne, n° 193, juin, 188 - C.T.
bourse (voir le fond de sa -) loc. verb. non conv.  ARGENT  "ne plus avoir d'argent" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1567 - «Ie voyoy' le fons de ma bourse : / Mais ie rencontre vne ressource [...]» BaïfEuvres, Le Brave, III, 292 (Lemerre) - P.E.
1633 - «[...] de là a peu de temps il vit le fond de sa bourse (car il auoit accoustumé de ioüer depuis le matin iusques au soir.)» Suitte de l'inventaire et hist. gén. des larrons, III, 2 (Hollant) - P.E.
bâton double loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Les uns et les autres ont le bâton double, dont l'emploi paraît avoir leur préférence.» La Montagne, n° 2, févr., 79 - C.T.
1908 - «La marche en plaine avec le secours efficace du bâton double est un art à part.» L. Arnaud, trad. : Hoek et RichardsonLe Ski, 12 (Grenoble) - C.T.
chasse-neige double loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Le chasseneige double est un terme générique comprenant la marche en chasseneige double et aussi le virage en chasseneige pur vers l'aval.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 89 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
chasse-neige double loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• double chasseneige
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Le double chasseneige s'apprend le mieux sur une pente douce de neige dure.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 89 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
combiné fond-saut loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «combiné fond-saut [...]» La R. du ski, n° 2, févr., XXIV - C.T.
conscience (double -) loc. nom. f. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - In titre : Trad. : J. Munroe, Double conscience chez un enfant (in Pedag. Semin., III, oct. 1894, p. 182), cité in L'Année psychol. 1894, 1ère année, 595 - M.C.
1923 - «L'étude des phénomènes hypnotiques nous a habitués à cette conception d'abord étrange que, dans un seul et même individu, il peut y avoir plusieurs groupements psychiques, assez indépendants pour qu'ils ne sachent rien les uns des autres. Des cas de ce genre, que l'on appelle 'double conscience' peuvent, à l'occasion, se présenter spontanément à l'observation. Si, dans un tel dédoublement de la personnalité, la conscience reste constamment liée à l'un des deux états, on nomme cet état : l'état psychique conscient, et l'on appelle inconscient celui qui en est séparé.» Y. Le Lai, trad. : FreudCinq leçons sur la psychanalyse, 50 (Payot) - M.C.
corde (descente à la - double) loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Pour moi, cette erreur dans l'évolution de l'alpinisme réfrène l'enthousiasme instinctif de ceux qui ne demanderaient pas mieux d'aller voir de près les neiges éternelles ; mais qui s'effraient des difficultés et des dangers de l'aventure. On ne leur montre que des descentes à la corde double, des escalades à la Mummery, des acrobaties terrifiantes.» La Montagne, numéro 173, juin, 203 - C.T.
corde (descente à la double -) loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] la descente à la double corde est plus sensationnelle maintenant et plus susceptible d'émouvoir le spectateur bien assis [...]» La Montagne, numéro 10, juill.-août, 217 - C.T.
corde (double -) loc. nom. f. ALP. - [RSp. : s.v. échelle, in cit., 1936, Maduschka] ; absent TLF.
1899 - «La plus grande prudence s'imposait rigoureusement pour éviter une chute et il fallait à chaque pas tâter soigneusement le terrain avec le piolet pour trouver une surface solide et résistante. (Usage forcé de la double corde dans les descentes vertigineuses et verglassées.)» R. alpine, numéro 8, août, 239 - C.T.
1912 - «Le troisième et dernier couloir fut le bon, nous avions rejoint l'itinéraire de Breugel. Pour le gagner cependant, il fallut recourir à la double corde et se dévaler ainsi le long d'une section de roc abrupt.» Echo des Alpes, numéro 9, 347 - C.T.
1930 - «[...] la descente à la double corde est plus sensationnelle maintenant et plus susceptible d'émouvoir le spectateur bien assis [...]» La Montagne, numéro 10, juill.-août, 217 - C.T.
corde (montée à la double -) loc. nom. f. ALP. - RSp., 1943, Pourchier-Frendo ; in Ga [1970] ; absent TLF.
Formule d'approche :
1936 - «La montée à l'aide de la double corde [...]» Maduschka, Technique moderne du rocher, cité in RSp., (s.v. échelle) - C.T.
corde (voir la - et le fond) loc. verb. INTELL.  "fig. : voir clairement" - absent TLF.
Compl.L (Mme de Sév.)
1673 - «[...] j'ai dit que le prétexte étant si petit et si mince, on voyoit la corde et le fond Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 26 janv., I, 602 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
corde double loc. nom. f. ALP. - [RSp. : s.v. rappel, in cit., 1913, Casella].
1880 - «Voici comment je procédais. Si une saillie du rocher me permettait d'y passer ma corde double je lançais à mes deux compagnons les deux bouts, qu'ils devaient avoir en mains avant que je commençasse à descendre ; puis, quand j'étais averti qu'ils avaient en mains ces deux bouts, je me laissais glisser doucement le long du rocher, tenant solidement la corde des deux mains, et j'étais reçu à la fin de cette descente par mes deux compagnons, qui devaient m'avertir que j'étais arrivé à eux, car il ne m'était pas toujours possible de voir au-dessous de moi.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1879, 127 (Paris) - C.T.
corde en double loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Anex qui en a tâté, reprend pied et passe par-dessus l'obstacle au moyen de la corde en double. Enfin, encore un dernier rétablissement et nous sommes sur le Grand Diable, un des sommets de la chaîne.» Echo des Alpes, numéro 1, 13 - C.T.
coureur de fond loc. nom. m. SKI - RSp., ø d ; absent TLF.
1930 - «Grâce à la prévenance du capitaine Oestgaard [...] et à l'amabilité de deux jeunes Norvégiens [...] qui, à son instigation, voulurent bien me piloter le long du parcours des 17 kilomètres, j'eus l'occasion exceptionnelle d'étudier en pleine action les plus grands coureurs de fond du monde. [...] les coureurs de fond auraient tort de se moquer des carres métalliques pour skis de slalom, à moins qu'ils ne soient eux-mêmes prêts à abandonner leurs propres skis de saut spéciaux, ou à pratiquer le fond avec des skis de tourisme.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 5 et 161 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1935 - «La course de fond exige véritablement des qualités de fond, du sérieux, de la réflexion, quelque chose de grave, de posé que l'on ne voit pas toujours chez des sauteurs ou des descendeurs, mais que l'on sent et que l'on admire dans le caractère des meilleurs coureurs de fond qui ont nom : Berthet, Secrétan, Crétin, Lacroix, Gindre, Buffard, Ruffet, Tournier, Jamet, Letoublon, Kreyenbuhl, etc...» La R. du ski, n° 2, févr., 33 - C.T.
1944-45 - «Nous voulons développer ces qualités par l'entraînement, et révéler à qui les ignore les joies profondes qu'éprouve le coureur de fond La Montagne, n° 329, juill.-sept., 14 - C.T.
course de fond loc. nom. f. SKI "forme de ski" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «[...] deux bâtons de bambou léger avec des plateaux en osier [...] sont tout à fait à recommander, pour des excursions à la moyenne montagne et pour des courses de fond, à des coureurs qui peuvent se passer d'un freinage énergique.» F. Achard, trad. : PaulckeMan. de ski, 63 (Berger-Levrault) - M.J.
1908 - «Nous conseillons un profil renforcé. Pour la course de fond, tout au contraire, le ski doublé, plus léger, est indiqué ; sa longueur doit être appropriée au terrain et proportionnée à la personne ; il doit être souple, 'vite', plus étroit que le ski d'excursion, avec profil normal.» L. Arnaud, trad. : Hoek et RichardsonLe Ski, 36 (Grenoble) - C.T.
1910 - «Ces concours ont révélé à Samoëns des pistes meilleures pour courses de fond, de vitesse et un emplacement choisi, à la porte de Samoëns, pour concours de sauts.» R. alpine, 95-96 - M.J.
1930 - «Le Congrès international tenu à Oslo en février 1930 a vu la course de descente prendre la place qui lui était due. Jusqu'alors les Championnats Internationaux ne comprenaient que les courses de fond et le saut. La course de descente est restée la Cendrillon du ski de concours jusqu'à ce que la longue campagne entreprise par les skieurs britanniques se vit couronner de succès à Oslo.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, Préf., V (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
course de fond loc. nom. f. SKI "forme de compétition" - RSp., 1939, Gredig ; absent TLF.
1930 - «LA COURSE DU KILOMETRE LANCE Une course d'un intérêt prodigieux et nouveau a été organisée le 14 janvier dernier à St-Moritz par le Ski-Club Académique Suisse et le Ski-Club Alpina de St-Moritz. A côté des compétitions habituelles, courses de fond, concours de saut, etc., une course d'un genre tout nouveau a retenu l'attention des spectateurs et du monde des skieurs entier. Il s'agissait, en effet, pour la première fois, de savoir quelle vitesse on peut atteindre sur des lattes et on ne s'attendait certes pas à enregistrer des résultats aussi fantastiques que ceux qui ont été obtenus. La course du kilomètre lancé fut un réel succès sportif et il faut savoir gré aux organisateurs de leur audace et de leur courage devant une telle épreuve, qui, pourtant, a pu sembler dangereuse au possible.» La R. du ski, n° 2, févr., 54 - C.T.
course de grand fond loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Il est admis que seules, des personnalités expérimentées et très au courant de la question puissent être chargées de l'organisation des courses de grand fond et des concours de sauts.» A. Couttet, A. Lunn, E. PetersenL'Enchantement du ski, 82 (Ed. Alpina) - C.T.
crème double loc. nom. f. FROMAGE "crème riche en matière grasse" - GR[85], ø d ; absent TLF.
1807 - «[...] très-supérieur en tous points au Lait de Paris, il [un lait en conserve] a presque la consistance de ce que l'on y vend sous le nom de crême double Almanach des gourmands, 5, 293 - P.R.
demi-fond n.m. SKI - RSp., ø d ; absent TLF.
1920 - «Les diverses épreuves, demi-fond, saut, gymkhana, réunirent un lot de concurrents nombreux.» La Montagne, n° 141, mars-mai, 60 - C.T.
demi-fond (course de -) loc. nom. f. ATHLÉT. - GLLF, PR[77], TLF, 1907, Lar.
1897 - «[...] mais les succès de ce coureur, d'aspect plutôt malingre sont une nouvelle preuve de ce que peut donner un entraînement rationnel en vue des courses de fond ou de demi-fond L'Illustration, 26 juin, Suppl., 2b - M.H.
double zieux ! loc. interj. non conv. JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Est-ce nous, double zieux, qui nous serions laissé enlever le roi sans qu'on nous eût exterminés tous jusqu'au dernier ?» [Lemaire]105e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 4 - P.E.
1791 - «[...] mais, double zieux, ce sera nous tous les premiers [...]» [Lemaire]117e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
double-filet n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - «6 broches coniques - 4 'double-filet'. Il est inutile de se surcharger par une grande diversité ; la glace, trop dure en hiver, ne se prête qu'à ces deux variétés, encore que les 'double-filet' ne pénètrent que dans un avant-trou fait à la conique.» La Montagne et alpinisme, numéro 101, 3, 125 - C.T.
dérapé double loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «La possibilité du dérapé double en ligne droite n'expliquerait-elle pas le nouveau christiania, dit christiania 'coulé' ? Telle est la question que se pose M. René David.» La R. du ski, n° 7, sept., 214 - C.T.
employer à fond (s'-) loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «[...] la cheminée terminale [fut] remontée sans avoir à s'employer à fond La Montagne, numéro 211, avr., 149 - C.T.
encorder (s'- à/en double) loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1946 - «A cinq heures nous démarrons, pleins de confiance et d'entrain, encordés en double avec une mince corde de 50 mètres.» Alpinisme, sept., 56 - C.T.
1946 - «Je m'encorde à double et remonte à nouveau notre fissure.» La Montagne, numéro 334, oct.-déc., 76 - C.T.
fond n.m. SKI "sport" - RSp., 1909 et 1939 ; GLLF, GR[85], ø d ; absent TLF.
*1930 - «[...] les coureurs de fond auraient tort de se moquer des carres métalliques pour skis de slalom, à moins qu'ils ne soient eux-mêmes prêts à abandonner leurs propres skis de saut spéciaux, ou à pratiquer le fond avec des skis de tourisme.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 161 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
fond n.m. MESURE "profondeur (de l'eau)" - GR[85], cit. Hugo, 1866 ; TLF, cit. Mille, 1908 12e, in FEW (3, 872a) et GLLF, est douteux
1531 - «BOLIS bolidis, f.g. Cest vng pois de plomb ou de pierre, attaché au bout dune corde, que on iette dedens la mer pour sauoir combien il y a de fond R. EstienneDictionarium, 68 v° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
fond (aller au -) loc. verb. DÉPLAC. "se cacher" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «Les femmes 'vont au fond', se cachent dans des retraites, surtout les mères et leurs filles, chaque fois qu'il y a des invasions, des guerres ou des recensements.» L. Lamoure, trad. : GheorghiuLa Maison de Petrodava, 97 (Plon, Livre de poche) - J.C.
fond (grand -) loc. nom. m. SKI - TLF, GR[85], ø d.
1925 - «Maurice Mandrillon, qui continue, néanmoins l'épreuve de grand fond, et achève le parcours en 5 h.8'58'', n'est classé que 5me malgré une belle course et tout le courage mis en oeuvre, suivant de près le 1er Français classé [...]» La Montagne, n° 182, mai, 146 - C.T.
1947 - «Le Ruban Blanc, disputé annuellement avant-guerre, est une grande épreuve de descente-slalom, mais cette saison les Suisses y ajoutèrent le Grand Fond, le Fond 18 km., le Saut, Spécial et Combiné, et, par conséquent, le Combiné Nordique.» La Montagne, n° 338, oct.-déc., 81 - C.T.
fond (ni - ni rive) loc. MESURE "fig. : sans limite" - Hu, L'Hospital ; FEW (10, 411a), Voiture ; GLLF, 1690, Fur. ; absent TLF. "d'une affaire embrouillée" : BEI, fin 17e, Fur.
• ni rive ni fond
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1618 - «Je hais ces masses infectees, / Tousjours d'un esgout humectees, / Où tout ce qu'on jette se fond ; / Je hais ces baveuses cloacques, / Où les gros bourdons de S. Jacques / Ne trouvent ny rive ny fond SigogneLes Oeuvres satyriques, 161 (Bibl. des curieux) - P.E.
fond d'artichaut loc. nom. m. CUIS. - FEW (3, 870a), GLLF, 1700 ; L (fond d'un -), DG, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1655 - N. de BonnefonsLes Delices de la campagne, 134 (Amsterdam) - Z. rom. P., 94, 282.
fond de bateau loc. nom. m. GÉOL. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1908 - «Ces siphons peuvent avoir une origine tectonique, quand ils sont dus à des plissements locaux de couches ou à de longues inflexions de strates en fond de bateau ; dans ces cas, l'eau, suivant le pendage général, remonte forcément par un vase communicant [...]» E.-A. MartelL'Evolution souterraine, 72 (Flammarion) - C.T.
gratte-fond, gratte-fonds n.m. CONSTR.  TECHNOL. "grattoir à dents de fer utilisé pour le ravalement des façades" - FEW (16, 375a), GLLF, GR[85], 1907, Lar. ; absent TLF.
1895 - «GRATTE-FONDS. s.m. Outil de fer employé pour le ravalement des façades en pierres de taille.» P. GuérinDictionnaire des Dictionnaires, Suppl. - P.E.
marche en chasse-neige (double) loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Dans cette circonstance, le freinage du ski a fait défaut, c'est-à-dire la connaissance de la marche en charrue ou en chasse-neige, comme l'appellent les Norvégiens, ou de la marche freinée, comme l'a baptisée plus clairement Zdarsky.» R. Auscher, trad. : FendrichLes Sports de la neige, 88 (Hachette) - M.J.
1930 - «Le chasseneige double est un terme générique comprenant la marche en chasseneige double et aussi le virage en chasseneige pur vers l'aval.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 89 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
pianotage (double -) loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Le 'pianotage' consiste à accompagner un mouvement pénible et lent par des poussées répétées d'un pied en adhérence. Cette technique utilisable surtout en espadrilles est parfois nécessaire à Fontainebleau ; ex. : le Miroir-Sprint (Malesherbes) : double pianotage. [...] Quand une traversée artificielle est interrompue par une courte section lisse, on s'assoit sur le dernier échelon d'une chaîne d'étriers et l'on pendule par pianotage jusqu'à ce qu'on puisse se bloquer en opposition d'une main et pitonner de l'autre, ex. : traversée de la face nord de la Cima Ovest." » La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 90 et 93 - C.T.
piste de fond loc. nom. f. SKI - TLF, ø d ; in Ga [1969].
1963 - «Le skieur-randonneur est plutôt un fondeur - très lent ! - mais recherchant des pentes beaucoup plus raides que des pistes de fond, des pistes où le plaisir de descendre est parfois égal à celui des pistards invétérés. Il ne jouit pourtant de sa descente qu'après l'avoir méritée autrement qu'en se laissant hisser par une mécanique, donc avec une satisfaction supplémentaire.» Ski fr., n° 134, janv., 15 - C.T.
quitte (jouer à - ou double) loc. verb. ÉVÉN. "fig." - TLF, 1461-62, J. de Bueil ; BEI, 15e ; L, GLLF, 1869.
*1798 - «QUITTE, se prend adverbialement dans la phrase suivante. Jouer à quitte ou double. Jouons quitte ou double ; ou absolument, Quitte ou double. On dit figurément, Jouer à quitte ou double, à quitte ou à double, pour dire, Risquer, hasarder tout, pour se tirer d'une mauvaise affaire.» Dict. de l'Acad. fr., II, 402c (Smits) - P.E.
quitte (jouer à - ou double) loc. verb. ÉVÉN. "fig." - TLF, 1461-62, J. de Bueil ; BEI, 15e ; L, GLLF, 1869.
• jouer quitte ou double
  - GLLF, GR[85] (cit.), 1842, Balzac ; L, ø d ; absent TLF.
1798 - «QUITTE, se prend adverbialement dans la phrase suivante. Jouer à quitte ou double. Jouons quitte ou double ; ou absolument, Quitte ou double. On dit figurément, Jouer à quitte ou double, à quitte ou à double, pour dire, Risquer, hasarder tout, pour se tirer d'une mauvaise affaire.» Dict. de l'Acad. fr., II, 402c (Smits) - P.E.
reptiles (fond des -) loc. nom. m. HIST.  Allemagne- GLLF, 1888, Lar. ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1874 - «Tous leurs journaux retentissent du 'fond des reptiles'. Cette dénomination comprend les fonds secrets [...] qui servent à payer les louanges de la politique prussienne. [...] Notre gouvernement a sans doute aussi son fond des reptiles ; mais vu la faiblesse de ses ressources, il ne saurait entretenir les magnifiques serpents qui sifflent en Allemagne.» L'Univers, 30 janv., I - J.Hé.
réfraction (double -) loc. nom. f. OPT. - L (cit.), FEW (10, 194b), GR[85] (cit.), Buffon ; GLLF, TLF, ø d.
1690 - «C'était que ce cristal a une double réfraction, aussi bien que celui d'Islande, quoique moins évidente.» Ch. HuygensTraité de la lumière, 74 (Gauthier-Villars, 1920) - P.P.
sens (double -) loc. nom. m. LING. - FEW (11, 463b), GLLF, TLF, 1636, Monet ; L, ø d ; GR[85], cit. Alain, 1921.
1634 - «à grand peine deux mots se peuvent eschapper / Sans quelque double sens afin de nous tromper [...]» CorneilleLa Veuve, 78 (Droz, 1954) - P.E.
ski de fond loc. nom. m. SKI "patin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Skis de saut et skis de fond. - Les uns et les autres de ces skis doivent, cela va sans dire, être de bons appareils, réunissant les conditions générales indiquées ; mais ce n'est pas tout. Pour le saut, il faut choisir un bois plus résistant, plus lourd, plus uni, plus serré, et n'adopter en aucun cas le ski doublé, c'est-à-dire en deux bois.» L. Arnaud, trad. : Hoek et RichardsonLe Ski, 36 (Grenoble) - C.T.
1930 - «Je crains que le skieur de l'avenir n'ait à se rendre à un concours important avec quatre paires de skis de types différents, skis de saut, skis de fond, skis à carres d'acier pour les slaloms, skis larges et lourds pour les courses de descente.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 161 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1935 - «Le débutant, le skieur touriste et l'alpiniste ne doivent pas employer le ski étroit (dit ski de fond) destiné aux courses dans les tracés et sur les pistes.» P. SchnaidtLa Technique du ski, 9 (Genève, Sonor) - C.T.
1944-45 - «Que fais-je ici ? Je vais rentrer comme eux, par cette route bien lisse, bien plate. Dimanche prochain, j'irai à Rochebrune. Je dirai adieu à mes skis de fond et ils feront un joli bruit dans la cheminée qui les dévorera. Le marchand m'avait dit : 'on ne fait rien de plus léger'. Il a menti. Ces skis pèsent au moins dix kilos chacun. Ils sont bons pour le kilomètre lancé.» La Montagne, n° 329, 18 - C.T.
1946 - «LES ARETES ARTIFICIELLES. On ne conçoit plus, de nos jours, une paire de skis sans arêtes artificielles. On les a même adoptées pour certains skis spéciaux, comme les skis de fond [...]» La Montagne, n° 334, oct.-déc., 86 - C.T.
ski de fond loc. nom. m. SKI "sport" - GLLF, mil.20e ; TLF, cit. L'Express, 1977 ; RSp., GR[85], ø d.
1930 - «Le ski de fond consiste à suivre une trace, en général dure et glacée, qui ne change pas de coefficient de frottement. La vitesse en elle-même n'est pas particulièrement difficile, c'est la variation de vitesse qui est le hic.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 6 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1944-45 - «SKI DE FOND par le Dr Michel Latarjet.» La Montagne, n° 329, 12 - C.T.
skieur de fond loc. nom. m. SKI - TLF, RSp., GR[85], ø d.
1930 - «Il est infiniment plus facile à un bon skieur de fond d'acquérir la technique de descente que vice-versa. Les skieurs de descente alpins auront fort à faire pour empêcher leurs titres de champions de sortir des Alpes. [...] Pour égaliser les chances du skieur de descente et du skieur de fond, il faut rapprocher non les distances de montée et de descente, mais les temps mis à les parcourir respectivement. Cela revient pratiquement à dire que, pour cent mètres de montée, il doit y avoir au minimum mille mètres de descente.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 18 et 186 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
virage (double -) loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «[...] la descente en chasse-neige est préférable sur les pentes raides, tandis que le double virage (christiania ou Telemark) trouve ses applications principales sur des pentes peu rapides parcourues à vive allure.» F. Achard, trad. : PaulckeMan. de ski, 69 (2e éd., Berger-Levrault) - C.T.
virage sauté à double bâton loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «LE VIRAGE SAUTE A DOUBLE BATON Si l'on est lourdement chargé ou fatigué, on plantera les deux bâtons du côté où l'on désire sauter. La technique du virage sauté à double bâton ne diffère pas par ailleurs de celle du virage sauté normal. N'importe qui trouvera cette méthode beaucoup moins fatigante que la méthode ordinaire.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 143 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.