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biais (de -) loc. adj. rég. Velay CARACT. "habile" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «Une petite bouffa-fioc, c'est pas méchant et c'est plus de biais.» A. Giron, La Béate, 6 (Blériot) - J.C.
biais (par quel - prendre qqch.) loc. verb. ACTION - R, PR[77], ø d ; absent TLF.
• de quel biais prendre qqch. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1614 - «[...] il pris congé de leurs Seigneuries, et laissa tellement toute l'assemblee sur Guillau le songeur, qu'ils ne sçauoient de quel bies prendre ceste harangue.» Réplique de Jacques Bon-Homme paysan de Beauvoisis à son compère le crocheteur, 9 (Brunet) - P.E.
biais (prendre qqch. de bon -) loc. verb. ACTION - L et DG (prendre le bon biais), cit. Molière ; absent TLF.
1612 - «Les mattois mercurialistes taschoient à broüiller les affaires pour pescher à ce que l'on dit en eau trouble, Mars et Saturne parent de Iupiter prenant les affaires en main de bon biais, firent retourner chacun en sa chacuniere selon l'ordre des maisons [...]» Le Voy. de Me Guillaume en l'autre monde vers Henry le Grand, 16 (Paris) - P.E.
1640 - «Prendre vne affaire de bon biais .i. comme il faut.» Oudin, Curiositez fr., 42 (Slatkine) - P.E.
biais (prendre qqch. de/d'un -) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - DDL 19, 1614 ; GR[85], cit. Mol., 1660 ; DEL, 17e ; absent TLF.
1593 - «Mais j'oseroy dire qu'il a pris les choses d'un biays qu'il rompra plustost de ce costé-là, qu'il ne conduira pas l'affaire à la fin prétendue sur ce sujet icy.» R. de Lucinge, Dialogue du Français et du Savoysien, 229 (Droz) - P.E.
1604 - «Or espluchons vn peu ce bel epithete de Pline nommant Moyse magicien, de quel biais il le veut prendre, si c'est à cause de la Caballe des Iuifs [...]» L. Quattrehomme, Discours en forme de comparaison, sur les vies de Moyse et d'Homère, 256 (Gesselin) - P.E.
coin biais (en -) loc. adj. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «La voie du Nez est haute de 900 m, mais avec la perte d'altitude due aux rappels pendulaires, c'est plus de 1 000 m que les grimpeurs doivent gravir dans une paroi sud souvent torride, faite d'un granit compact et poli, coupée de fissures verticales en coin biais, depuis les plus étroites où ne pénètrent que les pitons en lame de rasoir sur quelques millimètres (pitons Rurp - 'à la limite du réel'), jusqu'aux plus larges qui exigent des coins de duralumin en forme d'U de 4 à 18 cm de large.» La Montagne et alpinisme, numéro 65, déc., 157 - C.T.
dérapage en biais loc. nom. m. SKI - RSp., 1969, Gautrat ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1938 - «Dérapage en biais : Dérapage en oblique par rapport à la pente.» La R. du ski, Noël, 230 - C.T.
1947 - «Le dérapage en biais sert d'intermédiaire entre le dérapage latéral et les christianias.» E. Allais, Méthode fr. de ski, 49 (Flèche) - M.J.
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