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dévorer v.tr. LOISIRS "lire avec rapidité et avidité (un livre, un auteur)" - GLLF, TLF, GR[85], 1662, Mol.
1549 - «Immitant les meilleurs aucteurs Grecz, se transformant en eux, les devorant, & apres les avoir bien digerez, les convertissant en sang & nourriture [...].» J. Du Bellay, La Deffence et illustration de la langue française, 42 (Didier, STFM, 1948) - P.E.
1572 - «[...] il vint aussi pour estudier à Paris, & succeder à mon lieu, & mon troisiéme Frere apres, nommé Paschal. Qui (estanz néz aux lettres) en peu de temps (comme Caton) devorerent les livres, & donnerent telle attente de leur esprit, & sçavoir, qu'ils estoient pour surpasser tous ceux de leur aage.» J. de La Taille, Les Corrivaus, appendice, 41 (Didier, STFM, 1974) - P.E.
dévorer de baisers loc. verb. ACT. OBJET AFFECT. "couvrir de baisers" - TLF, cit. Montherlant, 1929 ; GR[85], ø d.
1744 - «Il m'a dit mille galanterie hier et m'a devoré la main de baiser.» Mme de Graffigny, 8 mai, in C.A. Helvétius, Correspondance générale, I, 68 (University of Toronto Press, 1981) - P.E.
entre-dévorer (s'-) v.pron. RELAT. "fig." - TLF, cit. Colette, 1949 ; PR[67], A. France ; FEW, ø d.
1783 - «On ne voit que rimailleurs qui s'entre dévorent pour des hémistiches.» Mercier, Tableau de Paris, VIII, 287 - F.R.-R.S.
1848 - «s'entre-dévorer, se ruiner, se faire du mal l'un l'autre, les uns les autres [...]» Bescherelle, Dict.
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