| ![]() ![]() ![]() ![]()
défranciser v.tr. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1955 - «Un certain pédantisme radiophonique grandissant, s'il devient épidémique, tend à défranciser des noms propres étrangers qui ont, depuis des siècles, un état-civil en français : on entend Niou-Orlinz (pour la Nouvelle-Orléans) et Axfeûd (pour Oxford). Nos speakers suranglicisent pour démontrer qu'ils savent l'anglais : j'ai entendu la Radio parler de Mme Kiouri (Curie).»G. Mounin, Les Belles infidèles, 118 (Ed. des Cahiers du Sud) - J.S.
défranciser v.tr. HIST. Belgique- FEW (3, 751a), 1794 ; absent TLF.
Aux 19e et 20e- L, ø d ; Lex.[79], v.1900 ; absent TLF. -é, adj. : DDL 28, 1865 1838 - «[...] préoccupé de l'idée de changer les codes français et de défranciser la Belgique, l'obstiné monarque [Guillaume de Nassau] fit mille tentatives à peu près semblables à celles que son allié, l'empereur Nicolas, pratique aujourd'hui en Pologne pour la dénationaliser.» J. Milleret, La France depuis 1830, 67 (Dufour) - P.E.
défranciser v.tr. SOCIOPOLIT. - FEW (3, 751a), 1794 ; L, ø d ; absent TLF.
Au 20e : 1900 - «DEFRANCISER [...] v.a. [...] Dépouiller des habitudes ou des sentiments de Français.» Nouv. Lar. illustré - TGLF
1911 - «[...] mais je ne puis m'empêcher d'y voir quand même ce parti pris de défranciser la nation, comme le mot d'ordre fut, en 92, de la 'débourbonnailler'.» La Mode illustrée, 539 - A.Ré.
|