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décocté n.m. PHARM. "produit d'une décoction" - GLLF, GR[85], 1863, Littré ; absent TLF.
1833 - «DÉCOCTÉ DIURÉTIQUE ALCALIN. [...] DÉCOCTÉ DE SEIGLE ERGOTÉ.» C.-L. Cadet de GassicourtFormulaire magistral, 100 et 407 (8e éd., Bruxelles, Dumont) - M.C.E.
1837 - «DÉCOCTÉ d'ellebore [sic] noir.» E. SoubeiranNouv. traité de pharm. théorique et pratique, 560a (Nouv. éd., Bruxelles, Hauman et Cattoir) - M.C.E.
1838 - «Il nous reste à faire une observation sur le mot latin decoctum, qui est souvent employé pour exprimer le produit de la décoction, et sur les analogues maceratum, digestum, infusum, solutum, dissolutum, qui répondent à la macération, à la digestion, etc. Nous pensons avec M. Chéreau, que ces mots doivent être rejetés de l'idiome français, et qu'il convient de les remplacer par ceux de macéré, digesté, infusé, décocté, soluté, dissoluté, etc.» N.-E. Henry et G. GuibourtPharmacopée raisonnée, 40a (2e éd., Bruxelles, Hauman) - M.C.E.
1840 - «Décoction ou décocté de Pollini (hydrolé de salsepareille ou de brou de noix composé). [...] MM. Henry et Guibourt (Pharmacopée raisonnée) ont appelé hydroliques les médicaments par mixtion qui ont l'eau pour excipient. Ceux qui sont préparés simplement par solution sont nommés hydrolés ; ils ont appelé hydrolats ceux qu'on n'obtient qu'au moyen de la distillation [...]. Ces deux mots, hydrolat et hydrolé [...] avaient été proposés précédemment par M. Chéreau.» NystenDict. de méd., de chir., de pharm., 438a et 276a (8e éd., Bruxelles, Wahlen) - M.C.E.
1845 - «DÉCOCTÉ, s.m. Produit d'une décoction. Un décocté. Les auteurs de matière médicale ont ainsi francisé le mot latin decoctum, que l'on avait proposé dans le principe. [...] On appelle aussi très-souvent Décoction, le produit de cette opération ; c'est à tort. Tous les auteurs de matière médicale ont senti le besoin de réserver le mot décoction pour l'opération pharmaceutique elle-même, et de créer un mot spécial pour désigner le produit de cette opération. V. DÉCOCTÉ BescherelleDict. , s.v. décocté et décoction - M.C.E.
1855 - «L'action de faire bouillir un corps dans un liquide se nomme décoction. C'est donc à tort que l'on applique ce nom au produit qui doit être nommé décoctum, et mieux encore, décocté F. DorvaultL'Officine, 614b (4e éd., Labé) - M.C.E.