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attrape-crève adj. non conv. SANTÉ - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «Boromet c'est le mec qui, à 70 ans, après 12h de nuit de gardiennage sans le moindre fauteuil confortable et dans les courants d'air attrape-crèves du poste de contrôle, s'en va à travers la ville faire sa vie [...]» V. Thérame, La Dame au bidule, 87 (Ed. des Femmes) - K.G.
crever : il faut que ça pète ou que ça crève loc. phrast. non conv. ÉVÉN. "fig." - DELF, ø d - ou que ça casse : FEW (8, 133b), 1923, Lar. ; GLLF, DELF, TLF, ø d ; - ou que ça craque : DELF, TLF, cit. Giono
1799 - «Nom d'un boulet, il faut que cette décade, çà pette ou çà crève ; aussi non, je ne dis que çà.» [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 2], 8 - P.E.
crève (attraper la -) loc. verb. non conv. SANTÉ "prendre froid" - TLF, cit. Barbusse, 1916 ; PR[67], ø d crève : FEW, 1920
1902 - «Non, c'est plus fort que moi : j'ai horreur de ce pays ! Si j'y restais, j'y attraperais la crève.» P. Veber, Loute, II, xii - E.S.
crève-de-lard n.m. non conv. ARGENT INJURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «Des parents riches, ... des infatués, des méprisants, des crève-de-lard. Mais il ne l'emporterait pas en paradis.» A. Arnoux, Pour solde de tout compte, 238 - P.W.
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