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auto-cuisine n.f. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1916 - «[...] l'auto-cuisine système Harmand [...]» Ch. Merki, c.r. : L'Exposition des petits fabricants, in Mercure de France, 117, 561 - M.C.
batterie de cuisine loc. nom. f. non conv. ARG. MILIT.  TITRE "médailles nombreuses sur la poitrine [d'un militaire]" - DArg., 1912, Villatte ; GLLF, GR[85], DEL, ø d ; absent TLF.
1901 - «DÉCORATIONS. Batterie de cuisine A. BruantL'Argot au XXe siècle, 145 - Ch.Be.
av. 1907 - «"Si on l'appelait le Quincaillier, c'était à cause de la ferblanterie qui dansait au côté gauche de sa tunique. Une vraie batterie de cuisine, ramassée un peu partout, dans toutes les cuisines où on avait cassé des oeufs pour faire des omelettes."» La Vie militaire, in H. FranceDict. de la langue verte, 125 (Nigel Gauvin) - P.R.
1907 - «FERBLANTERIE. Nom que donnent aux décorations ceux qui n'en portent pas ou ceux qui en ont postulé vainement. Ils les appellent aussi batterie de cuisine.'» H. FranceDict. de la langue verte, 125 (Nigel Gauvin) - P.R.
bicoin, bi-coin n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1971 - «Et des Exclusivités, dont les fameux Bi-Coins DURAL et le casque Joë BROWN, d'importation anglaise.» La Montagne et alpinisme, numéro 81, févr., I, Publ - C.T.
1974 - «Depuis plusieurs années, les Anglais utilisent, au lieu des pitons, des 'nuts' (ou 'clogs', du nom de l'école d'escalade galloise Clogwyn du'r Arddu), que l'on peut traduire en français par boulons ou bicoins (appellation Simond). Ce sont des pyramides ou des prismes hexagonaux d'aluminium, que l'on coince dans les fissures. Le principe utilisé est très différent de celui des pitons. Ceux-ci résistent à l'arrachement soit par friction entre métal et rocher, soit par déformation du métal au fond des fissures. Le bicoin, lui, ne tire pas sa résistance de la force avec laquelle il a été mis en place, mais, au contraire, de celle qui lui est appliquée lors de la chute [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 97, 2, 298 - C.T.
blague dans le coin loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - FEW (15/I, 34b), 1861, Larch. ; GLLF, cit. Zola ; Rs, cit. Queneau ; R, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1859 - «ERNEST. - Je te le secoue, il tombe sous la table en disant : 'J'veux un fiacre. Moi, ça commençait à me fendre l'arche*. Je lui dis : 'Pas de bêtises, mon vieux ! ça ne serait pas à faire ; blague dans le coin, t'es malade, mais paye ta moitié.' /Note/ *Cela m'ennuyait.» MonseletLe Musée secret de Paris, 80 (M. Lévy) - P.E.
bloc-cuisine n.m. ÉCON. DOM. - GLLF, mil. 20e ; Lex.[79], v.1950 ; DMC, cit. 1969 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
Add.DDL
*1958 - «Pratique et moderne, voici le bloc-cuisine fonctionnel [...]» Science et vie, avr., 119a-b - M.H.
*1960 - «BLOC-CUISINE n.m. Eléments préfabriqués permettant l'installation rapide d'une cuisine.» Grand Lar. encycl. - TGLF
bloc-cuisine n.m. ÉCON. DOM. - Lex.[79], v.1950 ; DDL 28, 1958 ; GLLF, mil. 20e ; DMC, cit. L'Autojourn., 1969 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1952 - «Les blocs-cuisine COMERA sont en bois super-émaillé au DUCO [...] On peut encastrer dans un bloc-cuisine un réfrigérateur [...]» Annonce, in Arts ménagers , numéro 27, mars, 32 et 59 - P.E.
1955 - «De belle apparence, cette cuisinière à gaz trouvera sa place dans un bloc-cuisine Science et vie, numéro spécial : Les Arts ménagers, 7 - P.E.
coin n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «Cette recommandation [monter à pied en traînant ses skis sur neige très dure] se légitime même si les skis sont munis d'anti-dérapants, peaux de phoques, filets, coins, etc.» H. Faes et P.-L. MercantonLe Man. du skieur, 35 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
coin n.m. HABITAT "[suivi d'un subst. apposé], partie d'une pièce aménagée en vue d'une utilisation spécifique" - DDL 24 (Rép.) (coin-jeux), 1965 ; DDL 37 (coin-évier), 1965, Sarrazin ; DMC (coin-bureau, coin-couture), cit. Femme pratique, 1970 ; TLF (coin-bureau, coin-cuisine, coin-salon), GR[85] (coin-cuisine), ø d.
• coin-repas
  - DMC, cit. Vie du rail, 1977 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1955 - «Le buffet passe-plats, avec portes sur les deux faces et tiroir coulissant dans les deux sens supprime toutes les allées et venues entre la cuisine et le coin-repas Science et vie, n° spécial : Les Arts ménagers, 60 - P.E.
coin (... du -) loc. adv. ESPACE/LIEU/FORME  "le plus proche" - TLF, cit. G. Roy, 1945.
1747 - «Allons, Maître Martin, on ne fait point d'affaire / Qu'au moins au Cabaret ensemble on n'aille boire. / Nous allâmes ensuite au petit Broc du coin, / Où d'appaiser sa soif mon Maître eut un grand soin [...]» La Misère des apprentifs relieurs, 7 (Impr. Bullot) - P.E.
1816 - «[...] faut z'aller boire / Z'un canon sur l' compoir [sic] du coin Le Chansonnier de la mère Radis, 16 (Locard et Davi) - P.E.
1832 - «FRANCOIS. [...] faut croire qu'il sera monté à la division du départ, ou bien qu'il est au café du coin Rougemont, Courcy, DupeutyLe Courrier de la malle, 3 (Barba) - P.E.
1841 - «[...] ces bourgeois qui s'en vont quotidiennement au café du coin prendre leurs idées en même temps que leur tasse [...]» R. TöpfferMélanges, 239-40 (Cherbuliez) - P.E.
coin (faire le -) loc. verb. ESPACE/LIEU/FORME "/pour indiquer qu'une maison ou un commerce se trouve à l'angle formé par l'intersection de deux rues/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.- de : GLLF, cit. Hugo
1832 - «BABET. Je viens de le voir... il descendait de la diligence, comme je sortais de chez notre boucher, qui fait le coin près des Messageries.» Carmouche et De CourcyLes Deux Grivet, 5 (Marchant) - P.E.
coin (être frappé au - de) loc. verb. ÊTRE "fig. : être remarquable par" - BEI (marqué -), 17e ; TLF, cit. Las Cases, 1823 ; L, GLLF, 1865 ; GR[85], DEL, ø d - au bon coin : BEI (marqué -), 1690, Fur. ; TLF, av.1772, Piron ; FEW (3, 762b), 1835, Acad. ; L, ø d
1587 - «[...] je gageroie [...] que vous pensez que celles qu'on tient honnestes et dames d'honneur ne soient frappées au coin de la caquetoire !» Cholières, Les Après-dînées, in CholièresOeuvres, II, 214 (Jouaust) - P.E.
coin biais (en -) loc. adj. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «La voie du Nez est haute de 900 m, mais avec la perte d'altitude due aux rappels pendulaires, c'est plus de 1 000 m que les grimpeurs doivent gravir dans une paroi sud souvent torride, faite d'un granit compact et poli, coupée de fissures verticales en coin biais, depuis les plus étroites où ne pénètrent que les pitons en lame de rasoir sur quelques millimètres (pitons Rurp - 'à la limite du réel'), jusqu'aux plus larges qui exigent des coins de duralumin en forme d'U de 4 à 18 cm de large.» La Montagne et alpinisme, numéro 65, déc., 157 - C.T.
coin de feu loc. nom. m. VÊT. - FEW (2, 1534b), 1869, Lar. ; Ls, 1875, prospectus ; absent TLF.
• coin du feu
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1846 - «[...] il y a une charmante nouveauté [...] : c'est une frileuse ayant les attributions du coin du feu, mais en différant par la forme. La frileuse se met dans l'appartement et au théâtre pour remplacer la palatine d'hermine, qui a perdu de sa distinction par l'imitation qu'on en a faite. Elle a donc la coupe d'une pèlerine et se fait en satin piqué et ouaté ; vers le bas, la piqûre simule, avec une entente régulière et originale, des feuillages de broderie ou des arabesques.» Le Moniteur de la mode, 20 déc., 202a et b - M.C.E.
1849 - «Pendant cette fin d'automne le pardessus l'emporte sur le mantelet, et sa forme tient beaucoup du casaweïka, ou du paletot coin du feu, mais cet hiver il se portera plus long et plus ample.» Le Moniteur de la mode, 1er numéro de nov., 170a - M.C.E.
1849 - « "Je bénis tous les jours l'invention du kasaweck, qui est la fantaisie de toutes les femmes. Il a été baptisé sous plusieurs noms ; on l'appelle aussi coin-du-feu, casaque, pardessus, etc. Les uns sont justes, les autres ne dessinent point la taille. Ces derniers sont plus négligés. [...]La folie du jour, c'est le pardessus qu'on appelle veste, kazaveck, coin du feu, paletot, etc.» Journ. des demoiselles, mars, 85b et déc., 373a (Bruxelles) - M.C.E.
coin de feu loc. nom. m. VÊT. - FEW (2, 1534b), 1869, Lar. ; Ls, 1875, prospectus ; absent TLF.
1849 - «Les coins de feu, moins élégants, mais plus commodes que les kazawecks, vont faire fureur. Le coin de feu est une camisole assez ample pour dissimuler la taille ; il est commode avec la robe de chambre, et remplacera la pèlerine du matin, avec un peignoir de flanelle ou de mérinos ; fait en velours ou en soie, on peut le conserver chez soi aussi bien que le kazaweck.» Journ. des demoiselles, janv., 26a (Bruxelles) - M.C.E.
coin de feu loc. nom. m. CHAUSS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Nous commencerons notre description par les deux modèles d'intérieur. L'un est une douillette ou coin de feu en beau drap loutre ; la doublure matelassée est en soie ou flanelle marron clair qui, partant de l'intérieur, vient se rabattre à l'extérieur de la chaussure, où elle forme une large bordure. Ce genre, porté depuis bien longtemps, est toujours en faveur ; car en ornant la pantoufle cette bordure a aussi la faculté de garantir le bas de la jambe en relevant le rabattage extérieur.» Le Moniteur de la cordonnerie, 3 nov., 920b - M.C.E.
coin de feu loc. nom. m. VÊT. - FEW (2, 1534b), 1869, Lar. ; Ls, cit., 1875 ; absent TLF.
• coin-du-feu
  - absent TLF.
Add.DDL 16 (1846)
*1894 - «Le même costume, ou le coin-du-feu en drap amazone ouaté, remplacent maintenant, pour le lever, l'antique robe de chambre, exclusivement réservée aux malades et, tout au plus, aux convalescents.» La Mode illustrée, 375 - A.Ré.
coin dural loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «J'arrive à loger quelques coins dural de 15 cm et ... c'est la chute, la deuxième ... 12 m.» La Montagne et alpinisme, numéro 65, déc., 159 - C.T.
coin sans i loc. nom. m. non conv. INJURE "con [par jeu de mots graphique]" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1901 - «BÊTE [...] Coin sans i [...].» A. BruantL'Argot au XXe siècle, 53 - Ch.Be.
1911 - «Pour sûr qu'elle me prenait pour un ahuri de Chaillot, un coin sans i comme la lune !» N. CasanovaLe Journ. à Nénesse, 191 (Ollendorff) - P.R.
coin-coin interj. onomat. PERCEP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.n.m. "cri du canard" : TLF, 1887, P. Arène ; GLLF, 20e ; R, PR[77], ø d.
1748 - «On dit que l'Esthomac, s'il avoit un langage / Crieroit coin coin coin en termes exprès [...]» Fontenelle, in RHL, mai-juin, 457 (1970) - P.E.
coin-du-feu adj. CARACT.  "casanier" - TLF (coin-de-feu), cit. Colette, 1910.
*1926 - «En aviation aussi, nous sommes casaniers et coin-du-feu Le Miroir des sports, 10 févr., 92a - G.S.
coin-repas n.m. HABITAT - DMC, cit. Vie du rail, 1977 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
• coin de repas
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1955 - «Le porte-revues. Il sera fixé à la tête du lit, près du coin de repas ou de la cheminée.» Elle, 7 nov., 31 - M.B.
coin-évier n.m. HABITAT - DDL 24 (coin-jeux), 1965 ; DMC (coin-bureau), cit. Femme pratique, 1970. ; absent TLF.
1965 - «[...] je me lève et me dirige vers le coin-évier, où Maria empile les bols du breakfast.» A. SarrazinLa Cavale, 117 (Pauvert, Livre de poche) - K.G.
cuisine n.f. arg.  ARG. POLICE  "interrogatoire" - E, 1950 ; absent TLF.
1897 - «La cuisine de la Sûreté est l'opération qui consiste à travailler les prévenus, à les cuisiner - le mot en dit plus lui même que toutes les définitions [...] La Cuisine de la Sûreté, c'est, si vous voulez, quelque chose de la torture par persuasion, la dent arrachée sans douleur !» Les Mémoires de M. Goron, 4e part., 82 - J.Hé.
cuisine (français de -) loc. nom. m. péjor. EXPRESS. "fig." - TLF, cit. Gyp, 1891.
1806 - «[...] vous penserez peut-être que ces sortes de sujets, loin d'amener des réflexions piquantes et des traits malins et spirituels, nous exposeront souvent à nous exprimer en français de cuisine [...]» Journ. des gourmands et des belles, I, 10 - P.E.
cuisine (grande -) loc. nom. f. CUIS. - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
• haute cuisine
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1808 - «Le sauté de volaille au suprême, en filets mignons, est l'une des inventions les plus distinguées de l'âge actuel, et il appartient incontestablement à la haute cuisine. Nous en disons presqu'autant du sauté de Perdreaux aux truffes.» Grimod de La ReynièreMan. des Amphitryons, 131 (A.M. Métailié, 1983) - P.R.
cuisine parlementaire loc. nom. f. non conv.  POLIT. - PR[77], 18e ; GLLF, Acad. ; R, TLF, ø d.
*1883 - «Connaissez-vous, en effet, rien de plus répugnant que la cuisine parlementaire telle que la voient confectionner les gens qui, par état ou par curiosité, fréquentent les coulisses du Palais-Bourbon.» Le Triboulet, 28 oct., 2a - G.S.
cuisine-salle à manger loc. nom. f. HABITAT - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Faisant suite à cette pièce, se trouve la cuisine-salle à manger, et, à droite, dans cette seconde pièce, existe une troisième pièce [...]» L. DaudetLa Police politique, 210 (Denoël et Steele) - G.S.
latin de cuisine loc. nom. m. péjor. LING. - FEW (2, 1168a), DEL, 1611, Cotgr. ; GLLF, 1634, Cramail ; TLF, DHR, ø d.
1572 - «[...] une nature libre, et genereuse est plus facile à s'encliner à une science noble et liberale, qu'à une mercenaire, telle qu'on voit aujourd'huy celle des Loix, que je voyois crasseuse et par un Accurse, et Bartole, presques gens Barbares et ignorants, plutost obscurcie (avec leur gros Latin de cuysine) qu'éclaircie.» J. de La TailleLes Corrivaus, appendice, 41 (Didier, STFM) - P.E.
multi coin n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] matériel technique emporté [...] Multi coins et clogs (non utilisés).» La Montagne et alpinisme, numéro 97, 2, 262 - C.T.
oeil (du coin de l'-) loc. adv. PERCEP. - TLF, 1640, Oudin ; FEW (2, 1534b), GLLF, DELF, 1656, Oudin ; L, DG, ø d ; R, cit. Courteline ; PR[77], ø d.
1567 - «PAQVETTE. Mais sans faire semblant de rien, / Guignez-le seulement du coin / De l'oeil, le regardant de loin, / A fin qu'il n'aperçoiue pas / Que nous le voyons.» BaïfEuvres, Le Brave, III, 331 (Lemerre) - P.E.
sel de cuisine loc. nom. m. CUIS. - GR[85], cit. Gautier, 1843 ; FEW (11, 77a), 1907, Lar. ; GLLF, TLF, ø d.
1786 - «Elle avoit eu un grand appétit ; & par goût elle s'étoit livrée à certains mets de difficile digestion, tels que des viandes salées ; elle avoit fait un long abus de café à l'eau, & particulièrement de sel de cuisine Journ. de méd., juill., 41 - P.E.
tente-cuisine n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Au Canada, on explore également et c'est le Club alpin canadien qui s'en charge en instituant, pour ses membres et ses candidats, des excursions dans les Montagnes Rocheuses. Ce sont de vrais villages de tentes qu'il faut dresser pour loger tous les membres de ces expéditions au nombre de 2 à 300 personnes, d'autant plus que les Canadiens ne se refusent aucun confort ; tentes-cuisines, tentes-salles à manger, tentes pour dames, rien n'y manque.» Echo des Alpes, numéro 6, 246 - C.T.