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cochon (c'est / ce n'est pas -) loc. phrast. non conv. VALEUR "par antiphrase : bon, appréciable" - GLLF, 20e ; TLF, GR[85], ø d.
1907 - «Ce n'est pas trop cochon, ce n'est pas trop mauvais. C'est pas cochon du tout, c'est très bien.» H. FranceDict. de la langue verte, 57 (Nigel Gauvin) - Ch.Bu.
cochon (crier comme un - qu'on égorge) loc. verb. non conv.  EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1722 - «Je criys saisi d'effroi / Comme un cochon qu'en [sic] égorge, / A moi, mes amis, à moi, / La maison d'asprits regorge [...]» Le Fantosme villageois, in Recueil de chansons, 56 (B.N., Ye 10661) - P.E.
cochon de payant loc. nom. m.  arg. , non conv.  SPECT.  "les spectateurs ordinaires, par oppos. à ceux pour qui l'entrée est gratuite" - GLLF, déb. 20e ; TLF, cit. L. Daudet, 1940 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1926 - «C'est un continuel sujet d'étonnement pour un Français de constater avec quelle obéissance le 'cochon de payant' allemand se plie aux règlements de la salle.» Le Miroir des sports, 7 déc., 409c - G.S.
cochon de payant loc. nom. m. arg. , non conv. SPECT. "les spectateurs ordinaires, par oppos. à ceux pour qui l'entrée est gratuite" - DDL 17, 1926, Miroir des sports [repris in GR] ; TLF, cit. L. Daudet, 1940 ; GLLF, déb. 20e ; BEI, mil. 20e ; DEL, ø d.
av. 1907 - «COCHON DE PAYANT. Nom que donnent les auteurs et les artistes au public qui paie. Au sujet d'une pièce qu'il préparait pour le Gymnase, M. Alphonse Daudet s'est exprimé ainsi [...] : "Ce que je ne puis sentir, c'est le public lui-même, ce cochon de payant, comme on l'appelle en argot de coulisses."» H. FranceDict. de la langue verte, 57 (Nigel Gauvin) - Ch.Bu.
fromage de cochon loc. nom. m. CHARCUT. - FEW (3, 718b), GR[85], 1835, Acad. ; L, ø d ; TLF, cit. Zola, 1885 ; GLLF, ø d.
1808 - «[...] ce fromage de cochon, s'il arrive en droiture de Troyes, par le canal de M. Corcellet [...]» Grimod de la ReynièreMan. des amphitryons, 185 (Métailié) - P.E.
gomme de cochon loc. nom. f. BOT. - FEW, 1723, Savary des Bruslons ; absent TLF.
1686 - «Il y a une sorte d'arbre que les Boucaniers François nomment Gommier, et la gomme, qu'il jette, gomme de cochon Hist. des aventuriers, I, 102 - Arveiller.
1721 - Dict. univ. de Trévoux - Arveiller.
gueuler comme un cochon qu'on saigne loc. verb. non conv.  EXPRESS. 
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1885 - «Scrongnieugnieu, qu' c'est qu' ça ? fit-il en s'adressant à l'infirmier. C'qu'il a donc, c'lui qui s'permet d'geuuler [sic] comme un cochon qu'on saigne G. FrisonLes Aventures du colonel Ronchonot, 614 (s.l.n.d.) - G.S.
lard (ne pas savoir si c'est du - ou du cochon) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - TLF, GR[85], cit. Giono, 1951 ; DELF, cit. G. Gil ; GLLF, ø d.
1791 - «Vous n'aurez foutre ! pas fait la chose deux fois, que les bougres ne sauront si c'est du lard ou du cochon ; et puis, foutre ! vous les verrez s'en aller à leurs jacobins, comme des corneilles que le vent fout en giboulée, et dire, queus-ce que c'est ? queus-ce que c'est, foutre ?» Conseil pacifique du père Duchesne, in Le Véritable P. Duchesne f., 5 - P.E.
1791 - «[...] il étoit là comme un pauvre petit pénitent, le petit bougre, qui ne savoit si c'étoit du lard ou du cochon [...]» Foutre, le père Duchesne n'entend pas raillerie aujourd'hui, in Le Véritable P. Duchesne f., 5 - P.E.
1798 - «CADET. [...] au lieu de cidre ou de bierre dont on se sert dans les empoisonnemens, ils avaient rempli la fiole de vinaigre, de sorte que je fis une grimace de possédé, et que la princesse ne savait si c'était du lard ou du cochon : et puis, vous savez bien que dans Matapan, la violence de la poison me fait tomber dans le trou du souffleur ! Eh bien, un jour, je me suis donné une entorce [...]» AudeCadet Roussel barbier à la fontaine des Innocens, 16 (Barba) - P.E.
1807 - «Il ne savait pas si c'étoit du lard ou du cochon. Manière basse et triviale de dire qu'un homme a été surpris pas quelqu' événement fâcheux ; qu'il en est resté interdit et stupéfait.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 214-5 (Slatkine) - P.E.
mille pétards d'foutu cochon d'empaillé d'cosaque ! loc. interj. non conv.  JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1884 - «Tonnerre de scrongnieugnieu ! Mille pétards d'foutu cochon d'empaillé d'cosaque ! En jurant ainsi, le colonel vient de bondir [...]» G. FrisonLes Aventures du colonel Ronchonot, 151 (s.l.n.d.) - G.S.
sacré mille millions de millasse de N. d. D. d'cochon de jeanfoutre ! loc. interj. non conv.  JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Scré [sic] mille millions de millasse de N. d. D. d'cochon de jeanfoutre, c'est pas hontable d'voir un vieux salopiot d'troupier comme ça qu' n'est pas rentré à 9 heures du matin.» G. FrisonLes Aventures du colonel Ronchonot, 673 (s.l.n.d.) - G.S.