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anti-chronique n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «La petite chronique palermitaine qui raconte le crime et l'exécution de Don Alonso Giron est une anti-chronique italienne : chez Sciascia, la transgression, le meurtre ne font pas resplendir les passions [...]» La Quinzaine littéraire, n° 466, 1er juill., 5 - K.G.
chronique scandaleuse loc. nom. f. VIE SOC. "ensemble des nouvelles qui se débitent sur les personnes" - FEW (2, 657a), GLLF, TLF, GR[85], 1690, Fur. ; L, cit. Chateaub.
1668 - In titre : Cl. Le Petit, La Chronique scandaleuse ou Paris ridicule (Cologne) - F.N.
défrayer la chronique loc. verb. VIE SOC. - TLF, cit. De Voguë, 1899 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1892 - «[...] l'élégant ponte dont les exploits dans un cercle parisien viennent de défrayer la chronique .» Le Journ. amusant, 21 mai, 3b - G.S.
délirant chronique loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - TLF, ø d.
1900 - «[...] le dégénéré était déjà, avant son délire, un dépravé. Mais le délirant chronique nous fournit un exemple bien plus probant. Car il ressemblait avant le délire aux autres hommes. Chez lui, comme chez tous les hommes, la raison, l'intérêt bien entendu, la contagion de l'exemple, la discipline sociale tenaient en bride 'l'autophilie' exclusive.» M. Ducasse et A. Vigouroux, Du délire systématisé, in R. de psychiatrie, févr., numéro 2, 56 - M.C.
1900 - «Pour lui [Kraepelin], la paranoia est caractérisée par l'apparition lente d'un système d'idées délirantes bien organisé, qui persiste longtemps sans modifications notables et n'aboutit pas à la démence. Ainsi se trouvent exclus du cadre de la paranoia tous les délirants et hallucinés chroniques qui plus ou moins rapidement finissent par tomber dans la démence. Ceux-là forment un groupe à part, la démence paranoïde, que l'auteur rattache à la démence précoce.» Dr J. Séglas, La démence paranoïde, in Annales médico-psychol., II, 233 sqq - M.C.
halluciné chronique loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «Pour lui [Kraepelin], la paranoia est caractérisée par l'apparition lente d'un système d'idées délirantes bien organisé, qui persiste longtemps sans modifications notables et n'aboutit pas à la démence. Ainsi se trouvent exclus du cadre de la paranoia tous les délirants et hallucinés chroniques qui plus ou moins rapidement finissent par tomber dans la démence. Ceux-là forment un groupe à part, la démence paranoïde, que l'auteur rattache à la démence précoce.» Dr J. Séglas, La démence paranoïde, in Annales médico-psychol., II, 233 sqq - M.C.
para-chronique adj. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Para- et ana-chronisme du langage [...] Les actions et réactions
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persécuté chronique loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1896 - «Le but de M. Sandberg [Zur Psychopathologie der chronischen Paranoia, Allg. Zeitschrift für Psychiatrie, t. LII, 3 H. 1895, p. 619] est de rechercher le mécanisme suivant lequel se développent les idées délirantes du persécuté chronique. Les explications qu'on a données avant lui peuvent, dit-il, se réduire à deux, bien différentes l'une de l'autre. La première, qui s'appuie sur l'ancienne et célèbre communication de Westphal, peut s'énoncer ainsi : le paranoiaque (J'emploie ce terme peu français, mais qui correspond au persécuté et au fou atteint de délire de grandeurs) perçoit la modification pathologique de son cerveau comme une modification indéterminée de sa propre personnalité.» Ph. Chaslin, c.r. : R. Sandberg, in L'Année psychol. 1895, 2e année, 893 - M.C.
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