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anti-choc adj. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «[...] la plupart des médications réputées - à tort ou à raison anti-choc [...] sont, en réalité, de simples pratiques empiriques dont quelques unes d'ailleurs ne sont pas sans valeur.»Dr Saint-Cène, in A. MartinetThérapeutique clinique, 1443 - C.H.
bilio-nerveux n.m. PSYCHOL. 
Corr.TLF (1896, Verlaine, Oeuvres posthumes)
1865 - «[...] l'homme moderne, avec ses sens aiguisés et vibrants, son esprit douloureusement subtil, son cerveau saturé de tabac, son sang brûlé d'alcool, en un mot, le bilio-nerveux par excellence, comme dirait H. Taine [...]» VerlaineOeuvres en prose complètes, 600 (Pléiade) - D.P.
borbonico-nerveux adj. plais.  WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1815 - «Une dame [...], apprenant les derniers événements de Bordeaux, eut une crise borbonico-nerveuse, qui nécessita l'assistance du docteur M....» Le Nain jaune, n° XXV, 15 avr., 46 - P.E.
brigadier de choc loc. nom. m. d'apr. russe  oudarnikHIST.  POLIT.  U.R.S.S."membre d'une brigade de travailleurs" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1936 - «Le niveau des brigadiers de choc baissait rapidement, ils dégénéraient en simples carriéristes [...].» H. IswolskyL'Homme 1936 en Russie soviétique, 57 (Desclée de Brouwer) - J.S.
chic-choc (faire -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "trinquer" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1789 - «Mais les meilleurs ravisemens venant après coup, je ne pouvons nous quitter sans faire chic-choc en l'honneur de nos bons grands pères [...]» Les Trois poissardes, 20 (s.l.n.d.) - P.E.
choc affectif loc. nom. m. PSYCHOL. - TLF, ø d ; in Porot [1952].
1923 - «Survient un choc affectif qui donne l'occasion à notre sujet déjà hypersensibilisé dans sa physiologie intime, d'interpréter faussement les modifications de sa cénesthésie.» H. Claude, A. Borel et G. Robin, in Annales médico-psychol., II, 228 - M.C.
choc en retour loc. nom. m. PHYS. - FEW (17, 50a-b), ND4, PR[77], 1845, Besch. ; L, DG, R, GLLF, TLF, ø d.
1842 - «Des personnes ont été tuées, des objets foudroyés sans qu'on ait vu d'éclair ni entendu de coup de tonnerre rapprochés. C'est l'effet du choc en retour Un Million de faits, 377 (Dubochet) - P.E.
choc psychique loc. nom. m. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Ce mécanisme [scotomisation-compensation], bien connu chez l'adulte qui veut se distraire pour oublier un choc psychique pénible, a des conséquences funestes quand il a lieu chez un enfant [...]» R. Laforgue, Schizophrénie et schizonoïa, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 13 (1927) - M.C.
choc émotif loc. nom. m. PSYCHOL. - GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d ; in Piéron [1963].
Add.DDL :
*1916 - In titre : G. Ballet et J. Rogues de Fursac, Les psychoses commotionnelles (psychoses par commotion nerveuse ou choc émotif), in Paris médical, janv., cité in Journ. de psychol., 12e année, 302 (1915-17) - M.C.
*1926 - «Qu'un choc émotif apparaisse, qu'une toxi-infection déclenche des perturbations mentales, apparaîtront alors, sur ce terrain particulier (schizoïde), les manifestations 'schizomaniaques'.» Laignel-Lavastine et P. Kahn, Psychose de compensation chez une schizoïde, Soc. médico-psychol., 26 janv., in Annales médico-psychol., I, 159 - M.C.
Cf. émotion-choc, DDL 29.
choc émotif loc. nom. m. PSYCHOL. - DDL 29, 1916 ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1900 - «[...] les excitations du milieu ambiant, chocs émotifs, traumatismes moraux [...] C'est d'abord l'influence si souvent constatée des chocs émotifs et de certains traumatismes psychiques sur la dissociation mentale, d'où la naissance d'états hypnoïdes [...]» Th. FlournoyDes Indes à la planète Mars, 255 et 413 (Alcan) - P.E.
choc émotionnel loc. nom. m. PSYCHOL. - TLF, ø d ; in Lafon [1963].
Add.DDL :
*1913 - «Parmi les psychoses qui peuvent survenir à la suite d'un choc émotionnel, il en est qu'aucun psychiatre n'hésite à rattacher à l'émotion comme à une cause directe : ce sont celles qui réalisent le tableau clinique de la confusion mentale [...] L'évolution de ces confusions mentales post-émotives est loin d'être aussi satisfaisante.» J. Séglas et L. Barat, Le rôle de l'émotion dans l'étiologie des maladies mentales, in Journ. de psychol., 10e année, 98-99 - M.C.
*1926 - In titre : Pascal et Davesne, Chocs émotionnels pathogènes et thérapeutiques, in Journ. de psychol., 23e année, 483 - M.C.
Cf. émotion-choc, DDL 29.
choc émotionnel loc. nom. m. PSYCHOL. - DDL 29, 1913 ; TLF, ø d.
1900 - «On reconnaît là l'influence des chocs émotionnels sur la désagrégation mentale, le développement des états hypnoïdes et la naissance des automatismes.» Th. FlournoyDes Indes à la planète Mars, 49 (Alcan) - P.E.
choc-boum n.m. onomat. PERCEP. "(pour évoquer un accident d'automobile)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] c'est comme tous les accidents-incidents de rue... boulevard désert, choc-boum, vingt, cinquante hommes sortent d'on ne sait où pour voir le carnage [...]» V. ThérameLa Dame au bidule, 252 (Ed. des Femmes) - K.G.
contre-choc n.m. MÉD. - GLLF, 20e ; absent TLF.
1950 - «V. syndrome d'adaptation.» Garnier et DelamareDict. des termes techniques de méd. (15e éd., Maloine) - J.Gh.
nerveux n. PSYCHOL.  "personne nerveuse" - R, PR[77], cit. Proust [1920] ; GLLF, av. 1922, Proust ; FEW (7, 102a), 1935, Acad. ; TLF, cit. Simenon, 1948 ; Lex.[75], ø d.
1901 - «Etes-vous un peu plus calme, maintenant, petite nerveuse WillyClaudine à Paris, 275 (Ollendorff) - M.C.E.
organo-nerveux adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «[...] dans cette théorie des symptômes secondaires, on voit constamment s'affronter les deux tendances de la pathologie mentale : l'explication organo-nerveuse et l'explication psychologique.» P. Guiraud et H. Ey, Remarques critiques sur la schizophrénie de Bleuler, in Annales médico-psychol., I, 363 - M.C.
pare-choc n.m. AUTOM. - FEW (7, 631b), GLLF, DHR, 1925 ; TLF, cit. T'Serstevens, 1963.
• pare-à-choc
  CH. DE FER - FEW (7, 634b ; parachoc), 1874, Lar. ; absent TLF.
1863 - «On comprend donc qu'avec l'accélération des vitesses l'on rende plus difficile le prompt arrêt d'un train, soit aux stations, soit à la vue d'un obstacle souvent atteint en même temps qu'aperçu. Prenez mon pare-à-choc ou mon frein instantané ! s'écrieront bien des inventeurs. Ces appareils résolvent-ils la question ? Nullement. En effet, quelle est-elle ? La nature a mis en jeu une force mécanique immense qu'il faut absorber sur un parcours ou dans un temps donné, qu'aucun mécanisme ne peut diminuer, sous peine de causer un choc terrible.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.46, 15 juill., 449 - M.C.
psychonerveux, psycho-nerveux adj. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «M. Léopold Lévi a exposé que le critérium pour rapporter les troubles psycho-nerveux à leur origine thyroïdienne est dans le traitement. On ne peut conclure au rapport de cause à effet que si l'action thyroïdienne est immédiate, toujours efficace, en particulier dans les rechutes, si elle transforme le malade.» A. Giraud, c.r., in Annales médico-psychol., II, 184 - M.C.
1910 - «Ce sera un devoir de la psychologie clinique que de relever les caractères de troubles fonctionnels psychonerveux, autant qu'ils prennent leur origine dans le centre de la conscience ou dans les centres corticaux.» L. Haskovec, Soc. de neurologie et de psychiatrie, 13 janv., in L'Encéphale, I, 499 - M.C.
1912 - «[...] ils [le frère et la soeur] possèdent tous deux une tournure d'esprit compliquée, un défaut de jugement qui leur rend difficile l'adaptation aux réalités de la vie. Tous deux sont, en vertu de leur constitution psychique, de leur psychasthénie primitive, exposés aux accidents psychonerveux L. Schnyder, Le cas de Renata, contribution à l'étude de l'hystérie, in Arch. de psychol., t. 12, 253 - M.C.
soutenir le choc loc. verb. CARACT.  "fig. : résister" - TLF, cit. Daniel-Rops, 1934.
1587 - «[...] s'il vous plaist m'accommoder vn peu de vos aureilles, vous trouuerez que i'ay l'halaine assez forte pour soustenir plusieurs chocs CholièresLes Après-disnées, 2 recto (Richer) - P.E.
soutenir le choc loc. verb. CARACT.  "fig. : résister" - TLF, cit. Daniel-Rops, 1934.
Au 19e- L, ø d ; PR[77], cit. Madelin ; GLLF, ø d.
1821 - «EUSTACHE. [...] Elles ont des mines d'une longueur ! Elles auront eu vent de queuqu' chose. MADAME FRAICHE-MAREE. C'est bon ! je vas soutenir le choc. EUSTACHE (à part). Y aura du grabuge, c'est sûr !» Francis et DartoisLa Marchande de goujons, 21 (Delaunay) - P.E.
1834 - «Permettez-moi maintenant de m'informer des nouvelles de votre santé. Comment avez-vous soutenu tant de chocs ? La fermeté de l'esprit et du coeur ne fait pas toujours celle de notre pauvre et frêle machine.» Béranger, let., in Le Portefeuille de Lamennais, 164 (Renaissance du livre) - P.E.
suc nerveux n.m. PHYSIOL. - TLF, 1687, B. Prost ; L, cit. Volt.
1667 - «D'autres considerant la rougeur du sang, n'ont pas pû se persuader qu'il servist de nourriture aux parties blanches, comme sont les nerfs et les os ; mais ont cru qu'outre cette liqueur dont se nourrit la chair, il y a un nouveau suc qu'ils appellent nerveux, pour nourrir ces parties.» Journ. des sçavans, 254 (Amsterdam) - A.Ré.
*1690 - «SUC. subst. masc. [...] Thomas Warton Anglais a établi dans l'Anatomie un suc nerveux, qu'il dit servir aux plus belles fonctions du corps. Ce suc a été inconnu aux Anciens, et est reçu maintenant par tous les Anglais.» FuretièreDict.aussi dans Trévoux, 1704 - TGLF
superchoc, super-choc n.m. d'apr. russe SOCIOPOLIT.  U.R.S.S."(ouvrier au) rendement exceptionnel" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «[...] le "Svirstroï" a été déclaré section de "superchoc". Ainsi pouvons-nous espérer que les vêtements seront à peu près convenables. [...] Solonievitch, Georges, huit heures de travail, 135 % du plan. Ce qui se traduit en langage clair : 1.100 grammes de pain et un dîner de "super-choc".» P. Brégy et P.-A. Cousteau, adapt. du russe : I. SoloniévitchBarbelés rouges, 58 et 162 (Les éd. de France) - J.S.
ultra-nerveux adj. CARACT. - TLF, cit. Le Point, 1977.
1868 - «[...] un côté frappant chez lui [Zola], c'est le côté maladif, souffreteux, ultra-nerveux, vous donnant par moments la sensation pénétrante d'être aux côtés d'une mélancolique et révoltée victime d'une maladie de coeur.» E. et J. de GoncourtJourn., 14 déc., III, 246 (Fasquelle, 1911) - P.E.
1888 - «[...] j'espère te rapporter [...] du moins un ami bronzé et solide à la place du Parisien ultra-nerveux que tu as envoyé se refaire l'esprit et le corps au soleil.» P. ArèneLa Chèvre d'or, 49 - Duché, 120.
ultranerveux, ultra-nerveux adj. CARACT. "excessivement nerveux" - DDL 18 (ultra-nerveux), 1868, Goncourt [repris in GR] ; TLF (ultra-nerveux), cit. Le Point, 1977.
1861 - «Nous nous couchâmes raisonnablement. Elle était ultranerveuse, quoique gaie, mais faible [...].» J. MicheletJournal, III, 56 (Gallimard, 1959-76) - P.E.
émotion-choc n.f. PSYCHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], ø d ; in Dabout [1924].
Add.DDL :
*1911 - «Il [le malade] a été soumis dans sa vie à plusieurs violentes émotions ; c'est ainsi qu'il ressentit à la mort de son père une intense émotion-choc, suivie d'une douleur vive et persistante ; or, il n'a présenté à ce moment aucun symptôme morbide.» Dr Hesnard, Un cas d'aphasie de nature émotive, in Journ. de psychol., 8e année, 37 - M.C.
*1912 - «Le refoulement d'une idée, d'un événement (émotion choc) a pour conséquence une amnésie. Il est aisé à comprendre que ces amnésies puissent être supprimées par la psychanalyse puisqu'elle cherche à éliminer le refoulement ; c'est le cas des amnésies hystériques et de quelquesamnésies épileptiques.» A. Maeder, Sur le mouvement psychanalytique, in L'Année psychol., 18e année, 409 - M.C.
*1912 - «L'émotion choc qui amène une désintégration mentale brutale, joue, dans la genèse de l'hystérie et de ses accidents, un rôle prépondérant [...]» Dr R. Dupouy, Les manifestations fonctionnelles des psychonévroses, in Annales médico-psychol., I, 56 - M.C.
Cf. choc, émotif, choc émotionnel, DDL 29.
émotion-choc n.f. PSYCHOL. - DDL 29, 1911, Journ. psychol. ; TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], ø d.
1904 - «C'est par là que l'émotion-choc et l'émotion surprise sont les plus puissants agents de désagrégation mentale [...]» Journ. de psychol., 9e année, 536 - E.M.