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abattre le chien loc. verb. ARME - TLF, cit. Chateaub., 1848 ; FEW (24, 17b ; abattu), 1866, Lar. ; DG, ø d.
1585 - «Et les armes on prend pour la vieille querelle. / Le cartoche est bourré, le pulverin est fin, / Le chien est abattu, le reste est au destin, : / Si bien qu'au declicquer, tant est fine la pouldre, / Le plomb, du feu poussé, devancera le fouldre.» H.-Ph. de Villiers, in Fleuret et PerceauLes Satires fr. du XVIe siècle, II, 125 (Garnier) - P.E.
1595 - «[...] soudain coururent à nous les dicts six guetteurs, chascun la pistole en main et le chien abattu Nouv. des régions de la lune, in Satyre Ménippée, 311 (Charpentier) - P.E.
atteyner un chien sur qqn loc. verb. ACT. OBJET - FEW (17, 292a), 1611, Cotgr. ; absent TLF.
1606 - «Haler aussi se prend pour atteyner vn chien sur et contre quelque personne, Canem in quempiam inclamatione irritare.» NicotThresor, 328a-b (Picard) - P.E.
bander comme un chien loc. verb. non conv. ÉROT. "avoir une forte érection" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1732 - «VALENTIN [...] Fais-moi la foutre, je t'en prie. Elle me fait bander comme un chien A.-C. de Caylus (?)Le Bordel, 46 (Pauvert et Terrain vague) - P.R.
chien n.m. ARME - Lex.[75], 1580 (?) ; ND4, 16e ; FEW (2, 195a), fin 16e ; TLF, av. 1630, D'Aub. ; L, DG, R, GLLF, PR[77], ø d.
1585 - «Et les armes on prend pour la vieille querelle. / Le cartoche est bourré, le pulverin est fin, / Le chien est abattu, le reste est au destin, : / Si bien qu'au declicquer, tant est fine la pouldre, / Le plomb, du feu poussé, devancera le fouldre.» H.-Ph. de Villiers, in Fleuret et PerceauLes Satires fr. du XVIe siècle, II, 125 (Garnier) - P.E.
1591 - «[...] ils vous commencerent à mettre les deux pousses du marchant l'vn apres l'autre, sous le chien de leurs pistolets, pour par iceluy moyen le contraindre et prouoquer à leur bailler rançon [...]» J. de la MotheLe Réveil matin et mot du guet des bons catholiques, 136 (Bourcier) - P.E.
1595 - «[...] soudain coururent à nous les dicts six guetteurs, chascun la pistole en main et le chien abattu.» Nouv. des régions de la lune, in Satyre Ménippée, 311 (Charpentier) - P.E.
chien n.m. arg. , péjor. COUTURE  MÉTIER "apprenti tailleur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1858 - «[...] une autre salle de danse qui vient d'être démolie. Elle était située presque au coin de la place du Palais-Royal ; on la désignait vulgairement sous le nom de bal des Chiens. Dans l'argot moderne, chien est un terme de mépris qui veut dire apprenti tailleur.» C. Monselet, Notice, in E. OurliacLes Garnaches, 5 (Libr. nouv.) - P.E.
chien n.m. ÊTRE "talent brillant, en parlant d'un artiste" - TLF, cit. Zola, 1880.
1863 - «On s'est mis à faire un Murger légendaire [...] On a parlé non seulement de son talent, mais aussi de ses vertus, de son coeur, de son chien [...] Allons l'homme n'avait pas plus de délicatesse que l'homme de lettres.» E. et J. de GoncourtJourn., t.1, 672 (Flammarion, 1959) - G.M.-D.
chien adj. non conv. CARACT. "âpre, avare, dur en affaires" - FEW (2, 193b), 1869, Lar. ; TLF, cit. Zola, 1874 ; GR[85], cit. Zola, 1877.
1829 - «[...] il avait l'air d'un grigou [...] et il était chien avec nous [...].» VidocqMém., 4, 190 (Tenon) - P.R.
chien (apprendre à qqn que son - n'est qu'une bête) loc. verb. non conv. RELAT. "démontrer son ignorance" - ø t. lex. réf. ; absent TLF faire voir - cheval - : L, cit. Hauteroche [1673] ; DELF, ø d
1790 - «Mille foutre ! promettons-nous de mettre enfin ordre à tant d'abus par notre prudence et notre union. Il est tems que tous les coquins d'aristocrates ne se foutent plus de nous, et que nous leur apprenions que leur chien n'est qu'une bête [Hébert]Grande découverte du père Duchesne, ou Favras sauvé par les aristocrates, 8 (Impr. du père Duchesne) - P.E.
chien (avoir un mal de -) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.
• se donner un mal de chien
  - BEI, 19e ; absent TLF.
1805 - «Et M. l'Enflé, donc ! il se donne un mal de chien... quoique un peu berlu des yeux, et qu'il marche en disant tout est à moi, comme les boiteux... Il vous at un mérite d'affût ; ... il n'y a tant seulement qu'à le voir dans le Cidre de Voltaire, ou ben dans Sérimamis de Racine.» [L.M. Henriquez]Le Père Lantimèche, 48 (Basset et Martin) - P.E.
chien (comme - et chat), chiens (comme - et chats) loc. adv. non conv.  RELAT. - L, Chron. du siège d'Orléans ; FEW (2, 515a), TLF, 1690, Fur. ; DG, ø d ; R, cit. Loti ; GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
*1649 - «Parens de parens enuieux / S'entremangent le blanc des yeux ; / Le Beau-pere frotte son Gendre, / Qui le voudroit auoir vu pendre ; / Les Freres toûjours en debats / S'accordent comme chiens et chats ; / Le Fils au Pere fait la guerre, / Et le veut voir cent pieds sous terre [...]» [L. Richer]L'Ovide bouffon, I, 17 (Quinet) - P.E.
chien (garder à qqn un - de sa chienne) loc. verb. non conv. RELAT. - TLF, 1828-29, Vidocq ; FEW (17, 515a), 1865 ; L, DG, GLLF, Lex.[79], DELF, GR[85], ø d.
1792 - «Elle me l'avoit bien dit, la bougresse, qu'elle me gardoit un chien de sa chienne. Oui, pour n'avoir pas accepté les offres de la femelle VETO j'ai manqué d'être dans la casse au verjus.» HébertLe Père Duchesne, n° 116, 1-2 (EDHIS) - P.E.
chien (jamais à un bon - il ne vient un bon os) loc. prov. CARACT.  ÉVÉN.  PROVERBE - TLF, 1835, Acad. ; L, ø d.
• jamais à un bon chien ne tombe quelque bon os
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1561 - «MARIE. Nous fuyons tousjours nostre bien, / Jamais, jamais à un bon chien / Ne tombera quelque bon os : / Après qu'ils ont tourné le dos, / Ils font les meilleures risées / De celles qu'ils ont abusées.» J. Grévin, La Trésorière, in J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 65 (Garnier) - P.E.
chien (jamais à un bon - il ne vient un bon os) loc. prov. CARACT.  ÉVÉN.  PROVERBE - TLF, 1835, Acad. ; L, ø d.
• jamais à un bon chien il n'arrive un bon os
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1640 - «à vn bon Chien, il n'arriue iamais vn bon os .i. vn honneste ou habile homme rencontre peu souuent vne bonne fortune, au contraire on la voit fauoriser les meschans ou ignorans. vulg.» OudinCuriositez fr., 99 (Slatkine) - P.E.
chien (ne pas attacher son - avec des saucisses) loc. verb. non conv.  CARACT.  "fig. : être avare" - L, FEW (11, 107b), GLLF, 1870 ; DG, ø d ; TLF, cit. Bernanos, 1936 ; R, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1643 - «[...] il y a plus (proche d'eux) de quoy apprendre que de quoy prendre, car sur ma foy ils ne donnent rien, et à ce que je voy on n'attache pas dans Paris les Chiens avec des Saucisses comme l'on m'avait fait accroire.» A. GantezL'Entretien des musiciens, 141 (Claudin) - P.E.
1819 - «LA DAME. Il n'attache pas les chiens avec des saucisses, monsieur Mardochée ; mais c'est un brave homme quoique ça [...]» E. GosseProverbes dramatiques, I, 315 (Ladvocat) - P.E.
chien (ne pas mettre un - dehors) loc. verb. NATURE "à propos du temps" - DEL, 1775, Voisenon ; BEI, fin 18e ; L, ø d ; TLF, cit. Goncourt, 1890 ; GLLF, GR[85], ø d.
1759 - «Le ciel se fond en eau [...] je ne sçais que faire. Sortir ? On ne mettroit pas un chien dehors DiderotCorresp., 18 oct., II, 287 (Ed. de Minuit) - P.E.
chien (ne pas valoir les quatre fers d'un -) loc. verb. non conv. VALEUR - GLLF, TLF, Lex.[79], cit. Maupassant, 1883 ; DELF, cit. Bruant ; L, DG, GR[85], ø d.
1791 - «[...] la daronne qui, comme on sait, ne vaut pas les quatre fers d'un chien HébertLe Père Duchesne, n° 50, 6 (EDHIS) - P.E.
1791 - «[...] tu sais parbleu bien, Lambert, et tout Paris le sait, que M. Brissot de Varville est un des plus grands enragés du club Jacobin, et que lui et l'abbé Grégoire, ne valent pas les quattre fers d'un chien Entretiens naïfs du jardinier Hubert, 104 (s.l.) - P.E.
1791 - «[...] ceux que le P. Duchêne renient ne valent pas les quatre fers d'un chien [Le Père Duchêne de la place Saint-Michel]Grand étonnement du père Duchêne, 3 - P.E.
chien (oui, mon -) loc. phrast. POLITESSE "à un enfant malpoli" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. merci, mon chien : DEL, Balzac ; BEI, 19e ; GR[85], ø d.
1841 - «LE PETIT BONHOMME. Oui. DESIREE. Oui, notre chien ? LE PETIT BONHOMME. Oui, ma bonne...» H. MonnierScènes de la ville et de la campagne, II, 135 (Dumont) - P.E.
chien (sacré -) loc. nom. m. arg. , non conv. BOISSON DISTILL.  "eau-de-vie" - E, 1772 ; Ls, cit. Père Duchêne ; TLF, cit. Brillat-Savarin, 1825 ; FEW (2, 195a), 1869, Lar. ; DFNC, ø d.
• chien
  - TLF, ø d.
1877 - «Et il proposait aux deux camarades d'aller au Petit bonhomme qui tousse, une mine à poivre où l'on buvait du chien tout pur.» Zola, L'Assommoir, in ZolaLes Rougon-Macquart, t.2, 412 (Fasquelle-Gallimard, 1961) - G.M.-D.
chien (tourner en jeu de -) loc. verb. rég.  Ouest et Québec RELAT. "dégénérer en violences (de taquineries)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1748 - «[...] ces badineries tournent ordinairement en jeu de chien : on se fache a la fin.» P. Potier, in P.W. Halford (éd.)Le français des Canadiens à la veille de la Conquête, 115 (Les Presses de l'Université d'Ottawa, 1994) - P.H.
chien (un - regarde bien un évêque) loc. prov. PROVERBE - FEW (2, 192a), DEL, BEI, 1690, Fur. ; TLF, cit. Musset, 1840 ; L, GLLF, GR[85], ø d.
v. 1610 - «Pourquoy non ? Un chien abaye bien à la lune, et une chevre regarde bien un ministre, et un chien un evesque, dont moult il s'esbahit.» Béroalde de VervilleLe Moyen de parvenir, 124 (CMMC) - P.E.
chien (être coiffée en -) loc. verb. COIFF. "avoir les cheveux ébourriffés et tombant sur le front" - ø t. lex. réf. ; absent TLFà la chien : Ls, cit. A. Daudet [1874] ; GR[85], 1883 ; DEL, cit. Colette [1922] ; GLLF, ø d
• être coiffée en chien fou
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1741 - «L'Eveillée étoit habillée de plumes de perroquet et coëffée en chien fou A.-C. de CaylusFéeries nouvelles, 514 - FXT
chien (être coiffée en -) loc. verb. COIFF. "avoir les cheveux ébourriffés et tombant sur le front" - ø t. lex. réf. ; absent TLFà la chien : Ls, cit. A. Daudet [1874] ; GR[85], 1883 ; DEL, cit. Colette [1922] ; GLLF, ø d
1829 - «[...] les femmes sont coiffées en chien, c'est-à-dire les cheveux à volonté [...].» VidocqMém., 3, 79 (Tenon) - P.R.
chien (être content comme un - qui trouve un clou) loc. verb. non conv. AFFECT. "être très mécontent, très déçu" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1875 - «Je commence à être en colère, je lui tourne les talons. [...] j'étais content comme un chien qui trouve un clou J.-A. PérayLe Chapelier pirate, 325 (Seghers) - P.R.
chien (être content comme un - qui va à vêpres) loc. verb. non conv. AFFECT. "être très mécontent, rechigner" - ø t. lex. réf. ; absent TLFtrotter de côté comme un chien qui vient de vespres [à cause des coups de fouet que les bedeaux distribuaient aux chiens voulant suivre leurs maîtres à l'église] : L, cit. Béroalde de Verville, 1610
1875 - «Je suis content comme un chien qui va à vêpres. Mon patron, pour me consoler, me dit que, si on ne lui réclame pas son cheval, il le vendra et me donnera la moitié du produit de la vente.» J.-A. PérayLe Chapelier pirate, 105 (Seghers) - P.R.
chien couchant loc. nom. m. CHASSE ET VÉN. - Hu, TLF, v. 1610, B. de Verville ; FEW (2, 194a), 1611, Cotgr. ; GLLF, déb. 17e ; L, DG, cit. Molière ; R, cit. Chateaub. ; PR[77], ø d.
1605 - «[...] c'est Espagnol, d'autre costé, faict du chien couchant pour enlasser la perdrix de la France [...]» L'Anti-Thersite, 31 (s.l.) - P.E.
chien de bras loc. nom. m. ZOOTECHN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1606 - «[...] faire deuenir camus par force de retrousser le bout du nez, et enfoncer le tuyau d'iceluy. Comme on fait aux chiens de bras, et giron esleués pour delices.» NicotThresor, 99a (Picard) - P.E.
chien de fusil (en -) loc. adv. MÉD.  "en repliant les jambes" - FEW (2/I, 195a), 1929, Lar. ; PR[72], GLLF, ø d ; absent TLF.
1845 - «Chez l'enfant âgé de plus de deux ou trois ans, le décubitus latéral se rencontre fréquemment ; quand il s'y joint la flexion des membres abdominaux et le rapprochement des membres thoraciques au-devant de la poitrine, cette position prend le nom de décubitus en chien de fusil, fréquent dans les affections cérébrales.»F. BarrierTraité pratique des maladies de l'enfance, I, 68 (2e éd.) - C.H.
chien de giron loc. nom. m. ZOOTECHN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1606 - «[...] faire deuenir camus par force de retrousser le bout du nez, et enfoncer le tuyau d'iceluy. Comme on fait aux chiens de bras, et giron esleués pour delices.» NicotThresor, 99a (Picard) - P.E.
chien de voirie loc. nom. m. INJURE "homme méprisable" - FEW (14, 407a ; chienne -), 1690, Fur. ; absent TLF.
1661 - «COLINETTE. He bien donc beau blondin, diable chien de voirie, / Apres m'auoir rauy les beaux iours de ma vie, / Après auoir ozé me rauir mon honneur, / Tu me quittes ainsi gueble de suborneur. [...] Mais ce temps est passé perfide malheureux, / C'est pourquoy ie te fuis, maudit chien de voirie DorimondL'Inconstance punie , 45 et 46 (Quinet) - P.E.
1662 - «CRISPIN. Mais encor un coup, laisse-moy ! CATIN. Mais qu'as-tu donc, chien de voirie ? CRISPIN. Mais rentre chez toy, je te prie.» R. PoissonLe Baron de la Crasse et L'Après-soupé des auberges, 99 (Nizet, STFM) - P.E.
chien policier loc. nom. m. POLICE - R, TLF, PR[77], ø d.
1911 - «[...] les concours de chiens policiers se sont faits assez fréquents [...]» Le Plein air, 19 sept., 807a - G.S.
chien volant loc. nom. m. MAMM. - FEW (2, 194a), 1803, Boiste ; L (s.v. galéopithèque), cit. Legoarant ; DG, ø d ; absent TLF.
1770 - Duchesne et MacquerMan. du naturaliste, 464b (s.v. rougette) - R. b. Phil., 48, 785.
1775 - «CHIEN VOLANT. On est fort incertain si cet animal n'est pas l'andiraguachu, espece de chauve-souris d'une grosseur extraordinaire.» Valmont de BomareDict. raisonné univ. d'hist. nat.
chien-chien n.m. non conv.  NATURE - FEW (2, 192a), Lex.[75], 1929 ; TLF, cit. Montherlant, 1936 ; PR[77], ø d.
1875 - «IL EST DEFENDU [...] d'introduire aucun chien dans les voitures. La même défense ne s'applique point aux gros chien-chiens chéris des dames [...]» Le Journ. amusant, 7 août, 6a - G.S.
chien-chien n.m. non conv. T. AFFECTION "pour une personne" - FEW (2, 192a), 1929, Lar. ; absent TLF.
av. 1861 - «BICHETTE : Mot d'amitié. 'Oui, ma bichette ! oui, mon petit chien-chien.' - DE LEUVEN.» LarcheyLes Excentricités du langage fr., 30 (R. anecdotique) - P.E.
entre-chien-et-loup n.m. TEMPS - GR[85], 1675, Mme de Sév.
Aux 19e et 20e - TLF, cit. Cocteau, 1940.
1886 - «l'entre-chien-et-loup des fins d'après-midi de la belle saison est vraiment redoutable aux organisations tant soit peu délicates : tout s'efface, s'estompe, semble se désoler, vous laisser seul entre quatre murs d'ombre à tout instant épaissie.» Verlaine, Louise Leclerc, in VerlaineOeuvres en prose complètes, 14 (Pléiade) - M.C.
failli-chien n.m. non conv. , rég. "mauvais marin" - TLF, cit. Corbière, 1873.
1832 - «Failli-gas, failli-chien, failli-matelot sont des termes de mépris dont les marins des côtes de Bretagne se servent pour caractériser les hommes sans valeur personnelle.» A. JalScènes de la vie maritime, I, 156 (Gosselin) - P.E.
1834 - «C'est toujours des molasses, des faillis chiens L. Reybaud, in R. maritime, I, 193 - P.E.
failli-chien n.m. MAR. "mauvais marin" - TLF, cit. Corbière, 1873.
• faï-chien
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «Deux faï-chiens, deux carognes...» E. Sue, Le Bonnet de maître Ulrik, in E. SueLa Coucaratcha, I, 8 (Meline) - P.E.
1832 - «[...] dix faï-chiens de Normands [...]» E. Sue, Voy. et aventures sur mer de Narcisse Gelin, in E. SueLa Coucaratcha, 47 - P.E.
1832 - «[...] une frégate commandée par un vrai faï-chien [...]» E. Sue, Le Présage, in E. SueLa Coucaratcha, 104 - P.E.
fers (ne pas valoir les quatre - d'un chien) loc. verb. non conv. VALEUR "être sans intérêt" - DDL 32, 1791, Hébert [repris in DEL] ; GLLF, TLF, cit. Maupassant, 1883 ; GR[85], ø d.
1750 - «"[...] C'était un enjôleur de filles [...] : il s'enivrait fréquemment et devait tout à son voisinage. [...] ma foi, il ne valait pas les quatre fers d'un chien."» L.-Ch. Fougeret de MonbronMargot la ravaudeuse, 700 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
franc chien, franc-chien n.m. rég.  Suisse ARG. SCOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «A droite [au Collège de Genève, en 1852] ce sont les lapins, à gauche les francs-chiens - c'étaient ceux qui étudiaient seulement la langue française et des luttes épiques commençaient [...] A bas les francs-chiens ! A bas les francs-chiens ! Ceux-ci répondaient sur le même air : A bas les lapins ! [...] J'étais lapin dans l'âme.» Milliet, Une famille de républicains fouriéristes. Les Milliet. II. Les adieux, in Cahiers de la quinzaine, 11e série, 14, 16-17 - J.Hé.
homme-chien n.m. TÉRATOL. - TLF, cit. Journ. amusant, 1875 [d'apr. DDL 17] ; GLLF, fin 19e.
*1897 - «Brandt considère l'hypertrichose des hommes-chiens comme résultat de la persistance et du développement ultérieur du lanugo foetal, que ne vient pas chasser / / un système pileux définitif. Elle résulte donc [...] d'une hypotrichose.»Delage et Poirault, La corrélation, in L'Année biol., 240 (1899) - A.R.
homme-chien n.m. TÉRATOL.  "homme au système pileux abondant" - TLF, cit. Journ. amus., 1875 ; GLLF, fin 19e.
1873 - «Des affiches illustrées appelaient récemment l'attention des Parisiens sur deux individus à visage velu, désignés pour ce fait par le nom d'hommes-chiens. [...] M. Roulin est venu à l'Académie des sciences apporter son tribut à l'élucidation des questions de tératologie que soulève l'exhibition des hommes-chiensJourn. de méd. et de chir. pratiques, XLIV, 554 - C.H.
homme-chien n.m. TÉRATOL. - TLF, cit. Journ. amusant, 1875 (même texte).
Add.DDL 8 (1873, Journ. de méd.)
*1875 - «En fait de curiosités, nous sommes à la tête de l'homme-éléphant. Nous avions eu déjà l'homme-chien. Espérons qu'on nous donnera incessamment l'homme-rhinocéros, l'homme-cachalot, l'homme-girafe, l'homme-léopard, etc. Sans parler de l'homme-femme de Dumas fils. J'aimerais mieux qu'on s'occupât de multiplier l'homme-homme. C'est, de toutes, l'espèce la plus rare à une époque [...] où la virilité devient une vertu de plus en plus inconnue. [...] Quant à l'homme-éléphant, dont les affiches ont bien voulu annoncer l'arrivée dans notre capitale, c'est tout simplement un cas médical tout à fait repoussant et beaucoup plus fait pour provoquer la nausée que la curiosité.» Le Journ. amusant, 16 janv., 2a-b - G.S.
homme-chien n.m. TÉRATOL. - TLF, 1875 [d'apr. DDL 17].
Add.DDL 8 (1873) et compl. GLLF (cit. A. Daudet)
*1888 - «A ce moment il passait devant la caserne des dragons et fut distrait par l'aspect des faméliques attendant [...] qu'on leur distribue des restes de soupe [...] terreux, sordides, avec des cheveux, des barbes d'hommes-chiens, des loques de naufragés, ils restaient là sans bouger, sans se parler, en troupeau [...]» A. DaudetL'Immortel, 106 - J.Hé.
homme-chien n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1588 - «Hommes-chiens, vous dites qu'il n'est point de Dieu. Et qui vous dit le nom de ce qui n'est point ? S'il n'est point, pourquoy débattez-vous de son estre ?» J. de SpondeMéditations, 14 (Corti, 1954) - P.E.
1591 - Du BartasOeuvres, 1ère journée, 11, in Brunot, II, 195 - Burns, 144.
laitue de chien loc. nom. f. BOT.  "pissenlit" - L, DG, ø d ; FEW (5, 124b ; rég. Suisse), 1921, Schurter ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1817 - Nouv. dict. d'hist. nat., XVII, 247 (Deterville) - R. L. rom., 45, 253.
1822 - Dict. des sciences nat., XXV, 160 - R. L. rom., 45, 253.
1846 - BescherelleDict. - R. L. rom., 45, 253.
1854 - «Laitue de chien. Le pissenlit.» La ChâtreDict. - TGLF
noces de chien loc. nom. f. pl. non conv. ÉROT. - FEW (7, 243b), DEL, BEI, 1640, Oudin ; absent TLF. faire - : L, Hu, FEW, DEL, 1609, Régnier
1567 - «BONTAMS. Baillez luy des femmes de bien ! SABAT. Mais plustost des noces de chien ! PAQUETE. Est-il honteux ? est-il penaud ? SANNOM. Demandez s'il a le cul chaud !» BaïfLe Brave, 229 (Droz) - P.E.
nom d'un chien ! loc. interj. non conv. JURON - FEW (2, 192a), GLLF, GR[85], 1869, Lar. ; BEI, mil.19e ; DEL, cit. Allais ; TLF, cit. Lenormand, 1921.
• ventre-non d'un chien
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1744 - «JOLI-COEUR. S'il veut m'enlever mon bien, / Ventre-non d'un chien, Je vous le tranche.» Favart, L'Ecole des amours grivois, in FavartThéâtre, VII, 10 (Slatkine) - P.E.
typhus du chien loc. nom. m. MÉD. - GLLF, 1964, Lar. ; absent TLF.
• typhus de chien
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1916 - «[...] chien (maladie de). Syn. typhus de chien. Maladie observée en Herzégovine et en Dalmatie et considérée d'abord comme une modification de la fièvre typhoïde par la malaria. Il s'agit très probablement de la fièvre d'été dont elle présente tous les caractères.» Garnier et DelamareDict. des termes techniques de méd., 107 (6e éd., Maloine) - P.E.