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bonhomme (aller son petit - de chemin) loc. verb. non conv. ACTION - TLF, GR[85], 1803, Constant ; L, DG, GLLF, Lex.[79], DELF, ø d.
1790 - «Les pauvres bougres que je plains sont ceux qui [...] allaient leur petit bonhomme de chemin, et ne se foutoient de personne.» [Lemaire]4e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 1 - P.E.
1791 - «N'écoutez donc pas ces perfides ; allez votre petit bon-homme de chemin [Lemaire]126e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
Corr.FEW (9, 147a) (1808, D'Hautel)
*1807 - «Il va son petit bonhomme de chemin. Se dit d'un homme prudent et réservé, qui, sans faire des affaires brillantes, ne laisse cependant pas que de se soutenir honorablement.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 187 (Slatkine) - P.E.
chemin de fer hydraulique loc. nom. m. TRANSP. - TLF, ø d.
1863 - «Aurait-on eu en vue le chemin de fer hydraulique de M. Girard ? M. Girard est bien loin de prétendre à ces vitesses que la foudre ne désavouerait pas ; son système est une savante combinaison dont un spécimen en grand fonctionne à Bougival, près Paris, et où la résistance de traction est très réduite. Qu'on se figure, au lieu des rails, deux longrines sur lesquelles glissent des patins mis sous les wagons à la place des roues. Entre la longrine et le patin s'infiltre une nappe d'eau refoulée, en sorte qu'au lieu du frottement accoutumé de fer sur fer, il y a ce glissement si minime d'eau sur eau dont la marche des bateaux fournit l'exemple. Voilà pour la voie. Quant au moteur, il consiste en un jet d'eau lancé mécaniquement avec force sur les aubes courtes d'une sorte de turbine attenant au wagon, et celui-ci est chassé en avant.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.46, 15 juill., 446 - M.C.
chemin de halage loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «Friedli fait déployer le câble le long du chemin de halage et, tous les 6 ou 7 mètres, il dispose des griffes à ressort d'une conception si ingénieuse qu'on peut instantanément les enlever et les reporter un peu plus loin sur le câble.» La Montagne et alpinisme, numéro 16, févr., 169 - C.T.
chemin des écoliers (le -) loc. nom. m. non conv. DÉPLAC. "le chemin le plus long ou détourné" - FEW (11, 303a), 1690, Fur. ; DEL, BEI, fin 17e ; GR[85], cit. Gautier ; L, ø d ; TLF, cit. Vidron, 1945 ; GLLF, ø d.
1627 - «Cl. Pourquoy estce trop ? Monsieur, ne scavés vous pas que Maistre Jean qui partit la semaine passée, en a autant de ceux qu'il meine ? P. C'est bien une autre paire de manches, il faut qu'il prenne le chemin des escoliers, et sejourne trois journées, une à Nancy, une demie à Metz, pour y voir la citadelle, une à Sedan [...]» D. MartinLes Colloques fr. et all., 58 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
faisant-valoir n.m. ÊTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - « - Et puis, vous aimez le faisant-valoir L. Delarue-MardrusGraine au vent, 63 (Ferenczi) - A.Ré.
glissade en petit chemin de fer loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «Quelques bonnes glissades 'en petit chemin de fer', disons-nous, nous rapprochent du col de la Vanoise, que nous atteignons vers 5 heures.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1900, 18 (Paris) - C.T.
glisser en petit chemin de fer loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «A 9 heures et demie, nous atteignions les névés, et déjà enveloppés par la nuit qui venait, nous glissions en 'petit chemin de fer' vers la vallée.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1902, 301 (Paris) - C.T.
mi-chemin de (à -) loc. prép. ESPACE/LIEU/FORME "à la moitié de la distance totale" - TLF, 1836, Stendhal ; GLLF, 1874, Lar. 1587, in GR[85], correspond au sens fig. ; cf. TLF, GLLF ; à mi-chemin : GLLF, TLF, 1690, Fur.
• mi-chemin de
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1496 - «Et de Capoua alla le lendemain à Averse, my-chemyn de Capoua et de Napples, à cinq mil de l'un et de l'autre [...].» Ph. de CommynesMémoires, III, 94 (Champion, 1924-25) - P.E.
ravetons (chemin à -) loc. nom. m. rég.  Vosges SYLVIC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.- FEW (16, 653a ; ravton), ø d ; absent TLF.
1860 - «[...] quand la montagne est trop rapide, le chemin à ravetons ne va que jusqu'aux deux tiers de la distance, et, depuis cet endroit, c'est un sentier escarpé qui sert de chemin [...]» A. Benoit, La Vallée du Blancrupt ou la vie en forêt, in V. Franck, Forestiers et bûcherons, 24 (Ed. J.-P. Kruch, Coll. "Le Temps perdu", Raon-L'Etape, 1977) - C.T.
schlitte (chemin de -) loc. nom. m. rég.  Vosges SYLVIC.  "traîneau" - TLF, cit. Kempf, 1981 ; R, GLLF, PR[77], ø d. n.f. : TLF, 1860, Benoit ; FEW (17, 43a), R, GLLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1864 ; L, ø d.
1860 - «[dans les Vosges] Le transport des bois ne se fait plus que par des voies que l'on appelle chemins de schlitte : l'ouvrier les trace au travers de la forêt, en les faisant serpenter le long de la montagne, de manière à avoir une pente douce, une inclinaison ni trop faible ni trop forte [...]» A. Benoit, La Vallée du Blancrupt ou la vie en forêt, in V. Franck, Forestiers et bûcherons, 23 (Ed. J.-P. Kruch, Coll. "Le Temps perdu", Raon-L'Etape, 1977) - C.T.
tirer chemin loc. verb. non conv. DÉPLAC. "partir" - Gc, Brantôme ; GLLF, 1660, Corn. ; L (cit.), FEW (6/I, 409b), Corn. ; GR[85], ø d ; absent TLF.
• tirer son chemin
  - BEI ("errer, arpenter"), 1467 ; L, 16e ; TLF, cit. France, 1908.
v. 1529 - «Ce ne feray je, dit Tristan, pource que vostre nom me voullez celler, vous ne sçaurez nulles nouvelles. Pourquoy tirez vostre chemin, car j'é affaire aultrepart.» P. SalaTristan, 49 (Droz) - P.E.