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avia (chef) n.m. abrév.  de aviateurarg.  ARG. AVIATEURS - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1976 - «avia (chef) : à bord d'un porte-avion, l'officier responsable de l'aviation embarquée [...]» Lexique Dernière, numéros 13 et 14, 2 - K.G.
bon d'état loc. nom. m. FIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Bons d'état : Papiers très connus dans l'ancien régime, et qui ont à présent une valeur telle quelle.» Mr de L'EpithèteDict. national et anecdotique (Paris) - LTP
cause (en tout état de -) loc. adv. DR. - FEW (12, 249b), DHR, Rousseau ; TLF, 1835, Acad. ; GLLF, DEL, ø d.
1529 - «[...] audit chastelet les parties peuvent faire interroger l'une l'autre en tout estat de cause [...]» Edit, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 336 (Plon) - P.E.
changement d'état loc. nom. m. PHYS. "dans les corps solides" - TLF, GR[85], ø d.
1803 - «Des effets du Calorique, pour produire dans les Corps un changement d'état R.-J. HaüyTraité élémentaire de physique, t.1, 106, titre (Delance et Lesueur) - P.P.
chef d'attaque loc. nom. m. MUS. - FEW (2, 342b), 1845, Besch. ; TLF, 19e.
1825 - «Chef d'attaque ne désigne pas l'homme qui, dans les occasions périlleuses, monte le premier à l'assaut, mais le chanteur qui, le premier, ouvre la bouche : cela s'appelle attaquer la note. C'est un des termes de l'argot des coulisses.» Le Masque de fer, I, 130 - P.E.
chef d'escadron loc. nom. m. MILIT. - L, DG, R, GLLF, Lex.[75], TLF, ø d.
• cap d'esquadre
 - Hu (-s), Des Autels cap d'escadre : FEW (2, 342a), Hu, Rab.
1534 - «Semblablement y aura en chacune bande de mille hommes, quarante caps d'esquadre qui auront chacun dix livres par mois.» Edit, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 391 - P.E.
chef d'oeuvral loc. adj. VALEUR "qui a la valeur d'un chef d'oeuvre" - DDL 24 (Rép.), 1974 ; absent TLF.
1886 - «[...] je rêve d'en faire une longue histoire très innocente pour le livre d'étrennes que je voudrais "chef d'oeuvral".» VerlaineCorresp., vol. 2, 58 (éd. A. van Bever, Messein, 1922-29) - K.G.
chef d'orchestre loc. nom. m. MUS. - FEW (2, 342b), ND3, 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Lalo, 1899 ; GLLF, PR[73], ø d.
Add.DDL
*1834 - «CHEF D'ORCHESTRE. Nom qu'on donne au musicien qui dirige l'exécution d'une réunion d'instrumentistes et quelquefois de chanteurs. A l'opéra de Paris on donne le nom de chefs du chant à des musiciens qui sont chargés de diriger l'exécution des choeurs.» F.J. FétisLa Musique mise à la portée de tout le monde, 313 ; cf. 230 (Paulin) - P.E.
chef d'orchestre loc. nom. m. MUS. - DDL 12, 1834, Fétis ; FEW (2, 342b), ND4, 1835, Acad. ; L, ø d ; TLF, cit. Lalo, 1899 ; DG, ø d ; R, PR[77], cit. Montherlant ; GLLF, Lex.[75], ø d.
Add.DDL :
*1813 - «SCENE I. Le chef d'orchestre dit à diverses reprises d'une voix forte. La camargo ....... le moulinet ....... en avant quatre ....... un cavalier seul ....... la queue du chat ....... (la contredanse finit.)» AudeM. de la Giraudière, 29 (Masson) - P.E.
*1821 - «CHEF D'ORCHESTRE. (Voyez MAITRE DE MUSIQUE.)» Castil-BlazeDict. de musique mod., I, 104 (Au Magasin de mus. de la Lyre mod.) - P.E.
chef d'orchestre loc. nom. m. MUS. - DDL 21, 1813, Aude [repris in GR] ; FEW (2, 342b), 1835, Acad. ; TLF, cit. Lalo, 1899 ; L, GLLF, ø d.
• chef de l'orchestre
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1758 - «Le chef de l'orchestre sera à l'avenir responsable de toutte la Musique appartenant aux Comediens, dont on luy donnera tous les ans vn état [...]» Document, in J. BonnassiesLa Comédie-Française, hist. administrative, 357 (Didier) - P.E.
chef d'orchestre loc. nom. m. MUS. - DDL 21, 1813, Aude [repris in GR] ; FEW (2, 342b), 1835, Acad. ; TLF, cit. Lalo, 1899 ; L, GLLF, ø d.
1785 - «S'adresser, pour la musique de l'ouvrage, à M. BAUDRON, chef d'orchestre du théâtre français.» BeaumarchaisLa Folle journée, ou le Mariage de Figaro, 199 (Ruault) - P.E.
chef d'équipe loc. nom. m. CYCL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1955 - «[...] leur réputation de chefs d'équipe entreprenants.» Les Sports, 8 juill. - Lapaille, 6.
chef de caravane loc. nom. m. ALP. - [RSp. : s.v. caravane, in cit., 1970, La Montagne] ; absent TLF.
1902 - «Alpinisme en famille, mais que peu de papas seraient capable de mettre en pratique et qui nécessite de la part du chef de caravane une grande expérience de la montagne.» Echo des Alpes, numéro 3, 118 - C.T.
1929 - «[...] quelques flocons de neige tourbillonnent et dans cette pénombre le chef de caravane [...] trouve tout juste les deux cabanes.» La Montagne, numéro 2, mars, 70 - C.T.
chef de clinique loc. nom. m. MÉD. "médecin qui assure l'enseignement dans un service de clinique" - GLLF, DHR, ø d ; absent TLF.
1829 - «L'infirmier appelle le chef de clinique ; M. Miquel accourt à l'instant, il reconnaît, au premier coup, les symptômes de l'asphyxie [...].» La Lancette française, n° 76, 25 avr., 301a - P.E.
chef de comptoir loc. nom. m. COMM.  MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «[...] au fur et à mesure que les clientes viennent, les marchandises sont sorties, dépliées, étalées de tous côtés. Alors, au milieu de ce désordre, quand un employé est libre, le chef de comptoir lui dit : 'Faites le déplié', c'est-à-dire, rangez les étoffes dépliées. - Mais il arrive, les jours de grande foule, qu'on n'a pas le temps de faire le déplié, et tout s'encombre alors, c'est un écroulement de marchandises jusqu'au soir. - Alors, dès six heures, quand la foule s'en va, on se met à ranger, et les employés ne partent que lorsque tout est en ordre dans le rayon [...]» Enquête de Zola au Bon Marché, ms. B.N. 10278, folios 45-46, in ZolaLes Rougon-Macquart, t. III, 1717 (Pléiade) - M.C.E.
1882 - «[...] après avoir passé par tous les grades, vendeur, puis second, puis chef de comptoir à la soie [...]» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. II, in Gil Blas, 21 déc., 1, col. 2 - M.C.E.
chef de cordée loc. nom. m. ALP. - RSp., 1934, Man. du CAF ; GR[85], ø d ; absent TLF.
• chef de la cordée
 - absent TLF.
1896 - «Un vivat du chef de la cordée annonce du nouveau.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1895, 100 (Paris) - C.T.
chef de cordée loc. nom. m. ALP. - RSp., 1934, Man. du CAF ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1908 - «Heureux du succès, on remercie chaleureusement les chefs de cordées La Montagne, numéro 6, juin, 151 - C.T.
1912 - «Quoiqu'il en soit, notre chef de cordée commence à être découragé et prie un des légers d'essayer.» Echo des Alpes, numéro 6, 197 - C.T.
chef de course loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «Il y a quelques années encore, cette commission [des courses collectives] était composée d'un membre unique et suffisant, de celui que familièrement nous appelions 'le patron', le cher et si regretté collègue, l'organisateur parfait, le chef de course plein de verve et d'entrain qui savait suffire à tout.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1900, 5 (Paris) - C.T.
1902 - «[...] temps remarquablement sûr [...] Aussi le vaillant chef de course bat-il énergiquement le rappel et le samedi 29 janvier, six clubistes se trouvent avec lui à la gare [...]» Echo des Alpes, numéro 3, 83 - C.T.
1913 - «Le chef de course doit être obéi et les compagnons éviteront de discuter ses décisions, même si elles ne paraissent pas excellentes.» CasellaL'Alpinisme, 347 (Genève, Slatkine) - C.T.
chef de division loc. nom. m. ADMIN.  MÉTIER - L, GLLF, TLF, GR[85], ø d.
Add.DDL :
*1833 - «M. Gravier [...] est, comme vous le savez, Chef de division à la Préfecture.» BalzacLe Médecin de campagne, 8, 351 (Pléiade) - P.W.
*1852 - «DIVISION, s.f. [...] En t. d'administration, se dit d'une certaine quantité de bureaux placés sous la direction d'un commis principal, nommé chef de division La ChâtreDict. - TGLF
chef de division loc. nom. m. ADMIN.  MÉTIER - DDL 34, 1833, Balzac ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1815 - «Il fut condamné à la déportation au 18 brumaire, et rappelé ensuite par Lucien, qui le nomma chef de division au ministère de l'intérieur, qui était alors une véritable ménagerie.» [Lingay]Hist. du cabinet des Tuileries, 74-75 (Chanson) - P.E.
1816 - «Entretien ave M. Lescarènes, chef de division, sur une grande affaire relative à l'entrepreneur des travaux de Paris.» Maine de BiranJourn., t. 1, 234 - FXT
1824 - «[...] or, quand nous avons été chez M. De Grandmaison, le chef de division, avez-vous remarqué que Mademoiselle Angélique, sa fille, a fait enlever les abeilles qui entroient dans cette ruche d'acajou, dont le dessus lui sert de pelotte, et dont l'intérieur forme une boite ?» BalzacAnnette et le criminel, 38 - FXT
chef de file loc. nom. m. non conv.  FAMILLE  "père" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1843 - «Bonjour, papa ! - Eh ben !... t'embrasses pas ton chef de file Dupeuty et CormonLes Cuisines parisiennes, I, vii - B.W.
chef de file loc. nom. m. CYCL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1919 - «[...] il n'y a rien d'impossible à ce que, au cours de l'une ou l'autre bataille, notre champion parvienne à décrocher, avec le maillot jaune réservé au chef de file, la première place [...]» Vélo-Sport, 21 juill. - Lapaille, 8.
1939 - «Je n'aurai garde de désigner de chef de file avant le départ [...]» Les Sports, 10 juill. - Lapaille, 6.
1955 - «[...] y jouer les 'lieutenants' de chef de file [...]» Les Sports, 7 juill. - Lapaille, 6.
chef de file loc. nom. m. ALP.  "chef de cordée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «[...] je fus tout à fait renseigné sur la structure de la montagne et la solidité de la roche. En effet, avec un accord touchant, les deux prises de mes mains cassèrent net et me firent juger de l'utilité d'une corde solide et d'un chef de file confortablement assis au-dessus de moi.» R. alpine, numéro 10, oct., 296 - C.T.
1911 - «L'emplacement, recouvert de neige, n'est pas exigu ; il est même confortable, ce qui permet aux deux derniers ascensionnistes de se grouper pour former un socle vivant, assez solide ; ceux du bas devant viser surtout, dans leur rôle passif, à rester inébranlables afin de faciliter l'action du chef de file Echo des Alpes, numéro 8, 353 - C.T.
chef de mouvement loc. nom. m. CH. DE FER  MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «L'abordage de front, nous l'avons vu, est très rare ; mais on ne saurait malheureusement en dire autant des collisions par derrière entre les trains qui se poursuivent. On s'efforce de les éviter par l'habile combinaison du mouvement des trains. Comme il serait impossible, sans des calculs infinis, de déterminer leurs distances respectives, le chef de mouvement y supplée par un curieux tracé graphique : c'est une sorte de tableau synoptique de la marche des trains représentés par des lignes d'inclinaison correspondant à la vitesse [...] Le plus grand danger de rencontre est dû aux trains dits extraordinaires, qu'on n'a pas l'habitude d'attendre, comme les estafettes, les trains de plaisir, etc. Un signal particulier les annonce sur la voie. Ces trains ne circulent d'ailleurs que sur l'ordre direct du chef de mouvement, qui a fait leur part dans l'organisation primitive du service. [...]» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.51, 15 juin, 954 et 956 - M.C.
chef de musique loc. nom. m. MUS.  MÉTIER "chef d'une harmonie ou fanfare civile ou militaire" - TLF, 1860, Goncourt ; GLLF, 1963, Lar. ; GR[85], ø d.
1821 - «Un chef de musique croirait son honneur compromis, s'il ne donnait du sien et toujours du sien. Ses musiciens ne peuvent suffire à jouer les trivialités qu'il leur fournit [...]. D'où vient que les corps de musique des régimens allemands aient été si fort applaudis dans nos provinces qu'ils ont traversées ? C'est que les ouvrages qu'ils jouent sont bien faits, et que l'harmonie, écrite avec correction est d'une admirable clarté.» Castil-BlazeDict. de musique mod., t. 2, 76 (s.v. musique militaire) - J.Hé.
1853 - «M. Ducrocq, le chef de musique du collège, était à la tête [...].» ChampfleuryLes Souffrances du professeur Delteil, 193 - FXT
chef de rayon loc. nom. m. COMM.  MÉTIER - DG, R, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1882 - «Evidemment, ce devait être un chef de rayon, car tous les commis le saluaient. [...] la facture, signée par le chef de rayon, devait être montée à la caisse centrale. [...] jamais d'habitude il [le directeur] n'intervenait dans cet embauchage des employés, les chefs de rayon avaient la responsabilité de leur personnel.» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. II, in Gil Blas , 21 déc., col. 1 et 22 déc., 1, col. 5 et 25 déc., 1, col. 4 - M.C.E.
1892 - «Employé qui dirige un rayon dans un magasin de nouveautés. - 'Au Bon-Marché, le chef de rayon est un véritable maître de maison.' (H. Sérignan.)» GuérinDict. des Dict. - M.C.E.
chef de section loc. nom. m. CH. DE FER  MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «Pendant la réparation et tant que la voie remaniée n'a pas subi l'épreuve du passage des trains, on maintient un signal qui oblige le mécanicien à redoubler d'attention. Ce n'est pas assez des cantonniers circulant à pied ; après eux viennent les inspecteurs et les chefs de section, montés sur les locomotives pour constater si la voie garde son assise sous la charge et si les cantonniers sont à leur poste.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.51, 15 juin, 950 - M.C.
1868 - «Chef de section, Employé chargé, sous les ordres des ingénieurs, de surveiller les travaux neufs, les grosses réparations, l'entretien, la conservation et la police des voies ferrées [...]» Lar. GDU , (s.v. chef) - TGLPF
chef-d'oeuvrer v.intr. ARTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Je me suis remis aussi à écrire, [...] c'est devenu un vice. Là ... Landouzy, je vous affirme que c'était pas de la fraise des bois à la crème pour chef-d'oeuvrer au jour le jour.» A. BoudardL'Hôpital, 340 (La Table Ronde) - K.G.
chef-d'oeuvré p./adj. ARTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «Marcelle Ferron, une amie canadienne, raconte ses travaux sur verre, elle raconte le Front de Libération du Québec, elle raconte les 'objets chefs-d'oeuvrés' d'un paysan du Québec.» O. ToddL'Année du crabe, 169 (Laffont) - AFC
chef-mec n.m. abrév.  de chef-mécanicienarg.  ARG. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1979 - Télé-7-Jours, 8 sept., in Dico-Plus, numéro 11, 9 - K.G.
chef-opérateur n.m. CIN.  MÉTIER - Rs (s.v. opérateur), 1958 ; absent TLF.
1952 - «Se place derrière la caméra seulement pour vérifier son angle, et son rôle est de composer l'éclairage selon les nécessités de l'action et les désirs du réalisateur pour obtenir une certaine qualité de photo [...]» O. Uren, Le Vocabulaire du cinéma fr., in Fr. mod., 20, 204-5 - IGLF
co-rédacteur en chef loc. nom. m. JOURN.  MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1879 - «Vous me connaissez assez pour savoir que je tiendrai compte, autant que faire se devra, des observations, instructions et critiques du co-rédacteur en chef en exil. Ma loyauté doit vous en être une suffisante caution.» E. Gautier, let. à Vallès, 30 déc., 313 (Delfau) - J.Q.
femme-chef n.f. ETHNOGR.  MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1721 - «Le Grand Chef des Natchez porte toujours le nom de Soleil, et c'est toujours, comme parmi les Hurons, le Fils de sa plus proche Parente, qui lui succède. On donne à cette Femme la qualité de Femme-Chef [...] Lorsque le Chef ou la Femme Chef meurent, tous leurs Allouez sont obligés de les suivre en l'autre monde, mais ils ne sont pas les seuls, qui ont cet honneur : car c'en est, et qui est fort recherché.» CharlevoixJourn. d'un voy. fait par ordre du roi dans l'Amérique septentrionale, let. XXX, t.VI, 177-8 (Giffart, 1744) - J.Hé.
guide-chef n.m. ALP. - absent TLF.
Add.DDL :
Corr. et compl.RSp. (s.v. porteur, in cit., 1875, Ann. du CAF [publié en 1876])
*1876 - «Alexandre Tournier fut nommé, à l'unanimité, guide-chef : Simond Léon resta attaché à M. de Castelnau, et Simond François à moi.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1875, 313 (Paris) - C.T.
guide-chef n.m. ALP. "celui qui conduit une course en montagne" - RSp., 1875 [sic] ; DDL 27, 1876, Ann. du Club alpin fr. ; absent TLF.
1865 - «Vainement nous attendions que le temps se remît : nos hommes paraissaient inquiets, et vers trois heures de l'après-midi le guide-chef Mugnier nous déclara que la neige s'accumulait (il en était tombé 66 centimètres depuis la veille), que déjà les traces de trois de nos porteurs qui étaient redescendus le matin ne se voyaient plus, et que le lendemain la descente serait peut-être impossible.» R. des deux mondes, 35e année, 396 - C.T.
général en chef loc. nom. m. CYCL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1919 - «Où est le temps où chaque équipe entrait sous les ordres de son général en chef [...]» Vélo-Sport, 18 juill. - Lapaille, 5.
homme d'État loc. nom. m. POLIT. "celui qui participe à la direction d'un État" - FEW (12, 250a), GLLF, DHR, 1640, Oudin ; TLF, ø d.
1593 - «Le cardinal de Lorreine, l'un des plus grands hommes d'Estat de nostre France [...].» R. de LucingeDialogue du Français et du Savoysien, 44 (Genève, Droz, 1963) - P.E.
homme-chef n.m. ALP. "premier de cordée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «L'homme-chef progresse toujours, lentement, par secousses spasmodiques. Je ne le vois pas, mais j'entends ses souliers cloutés qui raclent durement la roche.» Echo des Alpes, n° 4, avr., 115 - C.T.
machi-chef n.m. arg.  ARG. MILIT.  MILIT.  "maréchal des logis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.marchis-chef : E, 1881.
1854 - «Il avait une mauvaise rosse que le machi-chef* du 2e escadron a choisie [...] /Note/ *Maréchal-des-logis-chef.» H. MonnierLes Bourgeois de Paris, 249 (Charpentier) - P.E.
moniteur-chef n.m. MÉTIER  SPORTS - RSp., 1942 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
SKI 
1934 - «Il importe qu'on arrive à donner au diplôme de moniteur de la F.F.S., ou plutôt à un diplôme de moniteur-chef à créer, une valeur comparable à celle, par exemple, du diplôme d'Etat autrichien de professeur de ski. Ce n'est qu'en partant de cette base qu'on parviendra à réglementer convenablement l'enseignement du ski en France.» La R. du ski, n° 9, nov., 382 - C.T.
naissant (état -) loc. nom. m. CHIM. - FEW (7, 19a), PR[72], 1855 ; L, ø d ; TLF, cit. Frühling, 1966.
1852 - «[...] il n'a rien été innové jusqu'ici [...] pour la décomposition de l'eau par le charbon et la carburation du gaz àl'état naissant par les hydrocabures /sic / [...]» Le Journ. de l'éclairage au gaz, 15 juin, 43 - E.W.
papa-état n.m. non conv. PSYCHOSOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] avoir peur, c'est être dans la morale bourgeoise [...] avoir peur, c'est avoir besoin de papa-papa, papa-état, papa-flic [...]» V. ThérameLa Dame au bidule, 184 (Ed. des Femmes) - K.G.
rédac-chef n.m. abrév.  de rédacteurarg.  ARG. JOURN.  MÉTIER  "rédacteur en chef" - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1901 - «Les journalistes se désignent d'après leurs fonctions : le rédacteur en chef, le rédac-chef [...]» BruantL'Arg. au XXe siècle , (s.v. journaliste) - K.G.
1981 - «J'ai pensé à autre chose, en passant devant la rédaction locale de Ouest-France, où on commençait à s'agiter en songeant au bouclage des premières éditions [...] mais à l'heure où les rédac-chefs aboient, je me sentais pas d'attaque.» MarcelleTerrain lourd, 15 (Fayard) - K.G.
rédacteur en chef loc. nom. m. JOURN.  MÉTIER - TLF, DHR, 1825, Delécluze ; GLLF, 1830, Stendhal ; FEW (10, 178b), 1835, Acad.
1802 - «Le rédacteur en chef de cette feuille, doit prévenir le public, que l'article inséré [...] n'est point de sa composition [...]» Courier de Londres, 28 mai, in RHL, janv.-mars 1961, 22 - P.E.
1806 - «Aucun de ces aimables Epicuriens, dont le public accueille les productions avec un égal plaisir, ne vise au titre distinctif de Rédacteur en chef [...]» Journ. des gourmands et des belles, II, 47 - P.E.
1807 - «Cette jolie plaisanterie, qu'il falloit laisser au rédacteur en chef de ce journal, a été rimée par nos deux auteurs [...]» Les Quatre saisons du Parnasse, automne, 322-3 - P.E.
sous-chef n.m. VIE PROF. - GR[85], 1771 [sic] ; TLF (d'administration), 1791, Réimpression de l'anc. moniteur ; FEW (2, 342b), GLLF, fin 18e ; L, ø d.
Compl.PR (même date, ø réf.)
1791 - «Mad. MIRGON. Vous n'avez donc pas fait attention à ce que nous disoit tout à l'heure le sous chef [S. Leu]L'Elève d'Alfort et le chirurgien de vaisseau, 25 (s.l.) - P.E.
sous-chef-d'oeuvre n.m. péjor.  VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1891 - «Une nouvelle presque très bien, quelque chose comme un sous-chef-d'oeuvre J. RenardJourn., 78 (Gallimard) - P.E.
sous-secrétaire d'État loc. nom. m. DR.  MÉTIER  POLIT. "membre du gouvernement à délégation de pouvoir restreinte et n'exerçant pas le contreseing" - GLLF, TLF, DHR, 1816, Ordonnance ; FEW (11, 374b), 1836, Acad., Suppl.
1767 - «Le Sr. David Hume, ci-devant Secrétaire d'Ambassade à la cour de France, vient d'être nommé Sous-Secrétaire d'Etat au Département du Nord.» Journal politique, mars, I, 65 (Bouillon) - P.E.
stationnaire (état -) loc. nom. m. MÉD.  "état pendant lequel les symptômes de la maladie ne varient guère" - FEW (12, 245b-246a), 1907, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1833 - «On constate la réalité des symptômes énoncés ; la poitrine est partout sonore, le bruit respiratoire naturel, la respiration calme dans l'état de repos. Faiblesse, insomnie, diarrhée depuis deux jours, suite d'un émétique ; soixante-huit pulsations. Après quelques jours d'état stationnaire, on commence les fumigations de chlorure avec l'appareil de M. Richard.»Transactions médicales, XII, avr., 67 - C.H.
*1854 - «Quelques-unes de ces affections, qui restaient dans un état stationnaire, malgré un traitement général approprié [...], prirent rapidement une autre allure, et marchèrent assez vite vers la guérison.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, XXV, 31 - C.H.
super-état n.m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Vers le super-Etat [...]» J. Arnavon, in R. des vivants, n° 6, juin, 928 - P.E.
1937 - «Parasites des super-Etats ! Unissez-vous !» CélineBagatelles pour un massacre, 140 (Denoël) - P.E.
sur-état n.m. POLIT. "état au-dessus des états" - TLF, cit. P. Lafue, 1921 (même texte).
1921 - «Les doctrines subissent ainsi les déformations du milieu. La IIIe Internationale est un sur-Etat ou bien une confrérie militaire destinée à établir des 'marches' en territoire ennemi. Mais c'est aussi une féerie orientale. Elle s'inspire des Mille et une Nuits autant que des chevaliers teutoniques.»P. Lafue, Scènes et acteurs de la révolution russe, in R. critique des idées et des livres, 10 févr., 279-80 - J.S.
sur-état n.m. POLIT. "état au-dessus des états" - DDL 7, 1921, P. Lafue [repris in TLF].
• Surétat latin
  loc. nom. m. GÉOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1918 - «Pour cette Société des nations latines à laquelle il serait juste de joindre un jour la Roumanie, Papini a trouvé le nom de Surétat latin (Superstato latino).» Apollinaire, in L'Europe nouvelle, 21 sept., in ApollinaireOeuvres en prose complètes, II, 1477 (Pléiade, 1991) - J.S.
vaisseau (le - de l'État) loc. nom. m. SOCIOL. "/par métaph./" - L, cit. La Pérouse [av. 1788] ; FEW (14, 192a), GLLF, DHR, 1789, d'apr. Brunot ; TLF, cit. Stendhal, 1836.
v. 1622 - «[...] ceux qui ont remply l'Eglise de schimes, les consciences d'erreurs, l'Estat de diuisions, la Police de desordre, le peuple de miseres, bref qui ont causé mille maladies au vaisseau de l'Estat [...].» Le Passe par-tout des favorits, in Recueil des pièces les plus curieuses qui ont esté faites pendant le règne du connestable M. de Luyne, 162 (s. l., 1628) - P.E.
vamp chef loc. nom. f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «L'histoire aurait très bien pu se passer dans un camp d'extermination. Les bourreaux qui se chamaillent, la vamp chef qui commande, la victime qui ne cède pas. 'Salomé', arrachée aux afféteries de l'époque 1900, devient le symbole de l'ère concentrationnaire [...]» D. Fernandez, in Le Nouv. Observateur, 16 mai, 118 - K.G.
état (en bon -) loc. adv. SANTÉ  "en bonne santé" - R, ø d ; absent TLF.
1625 - «[...] les medicaments qu'on m'appliqua hier au soir ne me firent aulcune douleur Dieu mercy, et n'ont pas laissé de comporter que je me sois levé aujourd'hui en fort bon estat. Et neantmoins j'en sents du soulagement apparant.» PeirescLet., VI, 281 (Impr. nat.) - P.E.
état (former un - dans l'état) loc. verb. SOCIOPOLIT. - DEL, TLF, GR[85], ø d.
1793 - «Voudrions-nous former, au sein de ce sénat, / Une caste orgueilleuse, un état dans l'état F. PagèsLa France républicaine, 17 (Impr. Grand) - P.E.
état affectif loc. nom. m. PSYCHOL. - TLF, cit. Foulq.-St-Jean, 1962 ; GR[85] (au pl.), ø d.
1921 - «Comme l'a montré Ribot, le caractère fondamental du symbolisme mystique est l'intensité de l'état affectif faisant découvrir une idée cachée dans tout phénomène.» Dr P. Guiraud, in Annales médico-psychol., I, 407-8 - M.C.
état amorphe loc. nom. m. CHIM. - TLF, 19e, Lar. ; GR[85], ø d.
1856 - «C'est ce qu'on appelle du soufre mou, il est alors dans un état amorphe M. PouilletElémens de phys. expér. et de météorol., t.1, 272 (7e éd., Hachette) - P.P.
état aériforme loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1789 - «Notre atmosphère est formée de toutes les substances susceptibles de demeurer dans l'état aériforme au degré habituel de température & de pression que nous éprouvons.» D'Arcet et Bertholet, Registres de l'Acad. des Sciences, 4 févr., in LavoisierTraité élémentaire de chimie, 299 (Cuchet) - P.P.
1806 - «On appelle les trois états d'agrégation des corps, la solidité, la liquidité et l'état aériforme J.-B. Biot, trad. : E.G. FischerPhys. mécan., 8 (Bernard) - P.P.
état cristallin loc. nom. m. CHIM. - L, TLF, ø d.
1829 - «Entre ces deux extrêmes il est vrai de dire en général que le corps solide prend en se précipitant toutes les nuances de structure que l'on peut imaginer depuis l'état pulvérulent le plus informe jusqu'à l'état cristallin le plus parfait.» M. PouilletElémens de phys. expér. et de météorol., t.2, 1ère part., 55 (Béchet) - P.P.
1856 - «Il résulte donc de là que les différences observées quant au sens du courant, et les changements que ce sens éprouve souvent, tiennent dans le bismuth et l'antimoine à leur état cristallin et à la position des plans de clivage de l'échantillon soumis à l'expérience par rapport au point de contact du métal chaud et du métal froid.» A. De La RiveTraité d'électricité théorique et appliquée, t.2, 492 (Baillière) - P.P.
état crépusculaire loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], cit. Barthes, 1977 ; in Dabout (- épileptique) [1924].
Add.DDL :
*1900 - «Etats crépusculaires (Dammerzustände) avec trouble plus ou moins accusé de la conscience [...]» P. Sérieux, Nouvelle classification des maladies mentales du Professeur Kraepelin, in R. de psychiatrie, avr., numéro 4, 124 - M.C.
*1904 - In titre : Trad. : Dr Klink, Etat crépusculaire avec amnésie après une légère commotion cérébrale (in Neurologisches Centralblatt, mars 1900), cité in Annales médico-psychol., II, 116 - M.C.
*1907 - «C'est la perte du sentiment de reconnaissance, normalement lié à toute perception, qui explique chez certains épileptiques ou hystériques ces états crépusculaires dans lesquels l'entourage leur paraît étranger, sans qu'on puisse observer des signes d'anesthésie ou de paresthésie psycho-sensorielle.» Dr A. Adam, c.r. : Dr A. Pick, in Annales médico-psychol., II, 108 - M.C.
*1908 - «Pour Kraepelin, tous les troubles mentaux hystériques sont des états crépusculaires ; Ziehen, au contraire, distingue les états crépusculaires hystériques des délires, tout en admettant entre eux toutes les formes de transition [...] L'état crépusculaire n'est pas une entité morbide ; il est comme une décharge au cours d'une maladie de longue durée.» M. Laruelle, in L'Encéphale, numéro 12, déc., 609 - M.C.
*1908 - «[...] j'estime qu'il faut éliminer de l'hystérie les états crépusculaires et délirants ordinairement rattachés à elle, mais indépendants, dans leur origine et leur mécanisme, de la suggestion : ces psychoses subaiguës et temporaires peuvent être 'psychogènes' mais elles sont produites par le choc moral de l'émotion et non par l'insinuation parasitaire d'une idée erronée.» E. Dupré, in L'Encéphale, nov., numéro 11, 614 - M.C.
état crépusculaire loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - DDL 29, 1900 ; TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], cit. Barthes, 1977.
1845 - J. Moreau (de Tours)Du Hachisch et de l'aliénation mentale. Etudes psychologiques, 190, 227 (De Fortin, Masson) - Fr. mod., oct. 1988, n° 3/4, 285.
état d'ébullition loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1775 - «Une chose remarquable c'est que l'eau glacée augmente d'un quatorzième, et que l'eau dans l'état d'ébullition, c'est-à-dire dans l'etat de plus grande chaleur, augmente précisément de la même quantité.» Abbé RozierObservations sur la phys., sur l'hist. nat. et sur les arts, t.6, part.2, oct. (Chez Ruault) - P.P.
état de dilatation loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1776 - «(a) Je sais que quelques Chimistes prétendent que les métaux rendus fluides par le feu, ont plus de pesanteur spécifique que quand ils sont solides ; mais j'ai de la peine à le croire ; car il s'ensuivrait que leur état de dilatation où cette pesanteur spécifique est moindre ne seroit pas le premier degré de leur état de fusion, ce qui néanmoins paroît indubitable.» BuffonHist. nat. gén. et particulière, servant de suite à la théorie de la terre, et d'introd. à l'hist. des minéraux, Suppl., t.3, 4, note (Impr. Royale) - P.P.
état de fluide élastique loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1801 - «C'est pourquoi les métaux qui ne se vaporisent qu'à leur surface ne peuvent bouillir, à moins qu'on n'y enfonce une matière capable de passer à l'état de fluide élastique P. JacototCours de phys. expér. et de chim., 120 (Richard Caille et Ravier ; Dijon, Coquet, an IX) - P.P.
1803 - «Les molécules d'un corps que nous supposons à l'état de solidité, sont réunies par la force d'affinité, qui produit leur adhérence mutuelle [...] mais l'action de cette dernière force n'est sensible que dans le passage d'un corps de l'état de liquide à celui de fluide élastique R.-J. HaüyTraité élémentaire de physique, t.1, 106 (Delance et Lesueur) - P.P.
état de fluidité loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «FLUIDITÉ, s.f. en Physique [...] Ajoûtons à cela qu'aucun corps solide ne peut être mis dans un état de fluidité, sans l'intervention de quelque corps en mouvement, ou disposé à se mouvoir, comme le feu l'air ou l'eau.» Encycl. - TGLPF
1774 - «La congélation est le passage de l'état de fluidité de l'eau à l'état de solidité.» Le Père CotteTraité de météorol., 53 (Impr. Royale) - P.P.
état de fluidité ignée loc. nom. m. GÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1847 - «Du reste, dans le verre de presque toutes les roches, on observe généralement des bulles ; ces bulles peuvent être attribuées soit au bouillonnement duquel il vient d'être question, soit plutôt à ce que dans certaines roches difficilement fusibles, telles que les roches granitoïdes, la matière ayant été amenée à l'état pâteux, toutes ses parties ne se sont pas réunies d'une manière parfaite, soit enfin dans le cas le plus général, à un refroidissement de la surface du bain plus rapide que le refroidissement de la masse intérieure ; il résulte en effet des observations de M. Bischoff, que quand une roche passe de l'état de fluidité ignée à l'état solide, elle diminue de volume [...]» A. Delesse, in Mém. de la Soc. d'émulation du Doubs, 3e vol., t.1, 38-39 - P.P.
état de fusion loc. nom. m. PHYS. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1776 - «(a) Je sais que quelques Chimistes prétendent que les métaux rendus fluides par le feu, ont plus de pesanteur spécifique que quand ils sont solides ; mais j'ai de la peine à le croire ; car il s'ensuivrait que leur état de dilatation où cette pesanteur spécifique est moindre ne seroit pas le premier degré de leur état de fusion, ce qui néanmoins paroît indubitable.» BuffonHist. nat. gén. et particulière, servant de suite à la théorie de la terre, et d'introd. à l'hist. des minéraux, Suppl., t.3, 4, note (Impr. Royale) - P.P.
état de fusion ignée loc. nom. m. GÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.fusion ignée : L, ø d ; TLF, 1959, Du Val ; GR[85], cit. E. Haug
1842 - «D'après cette progression, on est fondé à croire que les couches centrales du globe se trouvent à l'état de fusion ignée, et que son écorce solide n'a que quelques myriamètres d'épaisseur, ce qui s'accorde fort bien avec l'ensemble des phénomènes géologiques.» A. Cournot, in Let. de M. Euler à une princesse d'Allemagne, t.1, 66, note (Ed. A. Cournot, Hachette) - P.P.
1847 - «Si au lieu d'être à l'état de verre solide, non cristallin, comme je viens de le supposer, les roches étaient à l'état de fusion ignée, il résulte d'expériences de M.G. Bischoff, que l'augmentation de volume serait par conséquent de 4,026m [...]» A. Delesse, in Mém. de la Soc. d'émulation du Doubs, t.3, 49 - P.P.
état de liquéfaction loc. nom. m. PHYS. - absent TLF.
Compl.L (même texte, ø d)
1776 - «[...] il résulte qu'en tout, il faudroit environ cent mille ans pour refroidir au point de la température actuelle, un globe de fer gros comme la Terre, sans compter la durée du premier état de liquéfaction ce qui recule encore les limites du temps, qui semble fuir et s'étendre à mesure que nous cherchons à le saisir [...]» BuffonHist. nat. gén., t.3, Suppl., 50-51 (Impr. Royale) - P.P.
état de mal loc. nom. m. MÉD.  "série de crises survenant immédiatement les unes après les autres" - FEW (12, 248a), 1930, Lar. ; absent TLF.
1896 - «L'attaque peut être constituée par un accès seulement. Au contraire les accès peuvent se grouper en séries continues et constituer ce qu'on appelle l'état de malR. Wurtz, in G.-M. Debove et Ch. AchardMan. de méd., IV, 520 - C.H.
état de verre loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1847 - «Si au lieu d'être à l'état de verre solide, non cristallin, comme je viens de le supposer, les roches étaient à l'état de fusion ignée, il résulte d'expériences de M.G. Bischoff, que l'augmentation de volume serait par conséquent de 4,026m [...]» A. Delesse, in Mém. de la Soc. d'émulation du Doubs, t.3, 49 - P.P.
état de vitrification loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1774-75 - «Je pensai que cette masse n'étoit pas entièrement passée à l' état de vitrification, puisque l'on y distinguoit en quelques endroits le brillant métallique du fer.» De La FollieObservations sur la phys., janv., t.3, 97 - P.P.
état dépressif loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Quillet méd., 1965 ; Lex.[79], GR[85], ø d ; in Porot [1952].
1900 - «Le ton émotif peut d'abord être considéré dans sa continuité, ce qui permet de répartir les maladies en deux groupes généraux, ceux où il existe des variations périodiques (états dépressifs et expansifs alternants ou Folies circulaires) et ceux où il n'existe pas de variations, c'est-à-dire toutes les autres formes. [...] Un état dépressif sera, s'il y a de l'incohérence, une dépression mélancolique simple, et s'il y a de la cohérence, un délire, le délire dépressif, dont la tendance peut être l'auto-accusation (Délire mélancolique) ou l'allo-accusation (Délire de persécution).» Ed. Toulouse, Classification des maladies mentales, in R. de psychiatrie, févr., numéro 2, 44 et 45 - M.C.
1900 - «Le docteur Fronda rapporte une observation nouvelle, à l'appui de la thèse soutenue par Huchard. Elle a trait à une hystéroneurasthénique de quarante-deux ans, qui, sous l'influence de chagrins, est tombée, par deux fois déjà, dans un état dépressif avec substratum hypocondriaque [...]» Dr Nicoulau, c.r., in Annales médico-psychol., I, 280 - M.C.
1910 - «Cette notion [états mixtes] semble actuellement bien assise ; elle signifie, somme toute, qu'on doit admettre, à côté des états 'maniaques' et 'dépressifs' francs, des états 'pseudo-maniaques' et 'pseudo-dépressifs'.» J. Halberstadt, Sur un état mixte pseudo-circulaire, in L'Encéphale, II, 452 - M.C.
état dévitrifié loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1875 - «[...] chez les corps où l'état vitreux est caractérisé par une transparence semblable à celle du verre, l'état dévitrifié est au contraire caractérisé par une opacité comparable à celle de la porcelaine.» Ch. Drion et E. FernetTraité de phys. élémentaire, 223 (5e éd., Masson) - P.P.
état excito-dépressif loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Mais l'évolution d'un état excito-dépressif sur un fond délirant, si elle est théoriquement admise, est moins richement illustrée d'exemples. Il faut en effet soigneusement rechercher le délire chez ces malades qui n'ont aucun désir spontané de l'extérioriser.» M. Dide et G. Carras, Psychose périodique complexe, in Annales médico-psychol., I, 260 - M.C.
état gazeux loc. nom. m. PHYS. - L, GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1803 - «[...] mais le passage à l'état gazeux détermine, dans tous les corps qui l'ont subi, une vertu élastique si marquée et si générale, qu'ils en ont reçu le nom de fluides élastiques R.-J. HaüyTraité élémentaire de physique, t.1, 25 (Delance et Lesueur) - P.P.
état liquide loc. nom. m. PHYS. - TLF, 1695, Journ. de Trév. ; L, GLLF, 1864 ; GR[85], ø d.
*1781 - «Lorsque nous avons annoncé à l'Académie à sa séance du 6 Mars dernier, que les corps, en passant de l'état de solides ou de liquides à celui de vapeurs, &, réciproquement en revenant de l'état de vapeurs à l'état liquide ou solide, donnoient des signes non équivoques d'électricité négative ou positive, nous nous proposions d'attendre, pour l'entretenir particulièrement de cet objet, que notre travail fût entièrement complet [...]» Lavoisier et de Laplace, Mém. sur l'électricité qui absorbe les corps qui se réduisent en Vapeurs, in Hist. de l'Acad. Royale des Sciences. Année 1781, 292 (Impr. Royale, 1784) - P.P.
état maniaque loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Lafon [1963].
1910 - «Cette notion [états mixtes] semble actuellement bien assise ; elle signifie, somme toute, qu'on doit admettre, à côté des états 'maniaques' et 'dépressifs' francs, des états 'pseudo-maniaques' et 'pseudodépressifs'.» J. Halberstadt, Sur un état mixte pseudo-circulaire, in L'Encéphale, II, 452 - M.C.
état mixte loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; in Porot [1952].
1900 - «Etats mixtes. (Mischzustande). Ces états sont caractérisés par l'association de manifestations maniaques et dépressives se produisant simultanément [...]» P. Sérieux, Nouvelle classification des maladies mentales du Professeur Kraepelin, in R. de psychiatrie, avr., numéro 4, 121 - M.C.
1902 - «états émotionnels ou hallucinatoires oniriques prolongés, états émotionnels ou hallucinatoires post-oniriques, états transitoires de croyance onirique, états mixtesTh. Taty, c.r., in Annales médico-psychol., I, 323 - M.C.
1907 - «La théorie des états mixtes aurait peine à expliquer l'entrée en scène de quelques-uns des symptômes que l'on ne rencontre guère que dans la démence précoce, tels que : [...] l'incohérence du langage sans ideenflucht associée à un état d'esprit plus ou moins trouble, les néologismes [...]» P. Keraval, La valeur des symptômes cardinaux de la démence précoce, in L'Encéphale, 25 oct., numéro 10, 410 - M.C.
1910 - «On sait que la folie maniaque-dépressive peut donner lieu à des tableaux cliniques dénommés par l'école de Kraepelin 'états mixtes'. Cette notion semble actuellement bien assise [...]» J. Halberstadt, Sur un état mixte pseudo-circulaire, in L'Encéphale, II, 452 - M.C.
1914 - In titre : Dr P. Courbon, Contribution au diagnostic des états mixtes de psychose maniaque dépressive, in Annales médico-psychol., I, 401 - M.C.
1926 - «La psychose maniaque dépressive donne lieu à des reploiements sur soi-même de l'individu (cas des désabusés temporaires qui se replongent ensuite dans la vie sociale) et surtout à ces états mixtes décrits par Kraepelin où il y a pseudo-discordance par inhibition inégale des activités motrice, intellectuelle et affective.» P. Courbon, in Annales médico-psychol., II, 263 - M.C.
état métallique loc. nom. m. PHYS. - L, ø d ; absent TLF.
1788 - «Cet aimant de première formation a communiqué sa vertu aux matières ferrugineuses qui l'environnoient ; il a même formé de nouveaux aimans, par le mélange de ces débris avec d'autres matières, et ces aimans de seconde formation ne sont aussi que des mineraux ferrugineux, provenans des détrimens du fer en état métallique, et qui sont devenus magnétiques par la seule exposition à l'action de l'électricité générale.» BuffonHist. nat. des minéraux, t.9, Traité de l'Aimant et de ses usages, 111 (Impr. des Bât. du Roi) - P.P.
état obsédant n.m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «[...] c'est évidemment l'émotion qui doit servir de base à la classification des états obsédants (p.18). L'anxiété pouvant se manifester plus spécialement par une crainte ou par une idée, les états obsédants se répartiront en deux groupes principaux : états obsédants phobiques, états obsédants idéatifs. La précision, la systématisation de la phobie ou de l'idée donnent lieu à des subdivisions dans les groupes principaux.» F.-L. Arnaud, c.r. : Pitres et Régis, in Annales médico-psychol., I, 307 - M.C.
1908 - «L'organisation neuro-psychique congénitale, ayant le rapport le plus proche avec les états obsédants, apparaît très répandue ; et la plus légère manifestation de cette constitution, c'est le caractère scrupulo-inquiet ; les individus qui s'y rapportent souffrent d'une indécision exagérée, mais qui n'est pas d'une intensité égale chez un seul et même sujet.» E. Soukhanoff, c.r. : S. Soukhanoff, in Journ. de psychol., 5e année, 379 - M.C.
1921 - «Il semble que les modifications du sympathique pelvien aient été la cause occasionnelle provocatrice de l'état obsédant avec angoisse [...]» Annales médico-psychol., II, 373 - M.C.
état politique loc. nom. m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1781 - «Etat politique : Nous entendons par cette expression, l'étendue du pays qu'une société civile occupe, et le nombre des membres de ce même corps soumis au même chef.» RobinetDict. univ. (Londres) - LTP
état post-délirant loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «Puis, quand des délires éclatent, il arrive à certains de s'affaiblir lentement, de s'éclipser, de redevenir latents et de constituer (psychologiquement parlant) des états post-délirants Dr Legrain, Les Folies à éclipses, 27-28 (Bloud), cité in Journ. de psychol., 7e année, 379 (1910) - M.C.
état pseudo-dépressif loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «Cette notion [états mixtes] semble actuellement bien assise ; elle signifie, somme toute, qu'on doit admettre, à côté des états 'maniaques' et 'dépressifs' francs, des états 'pseudo-maniaques' et 'pseudo-dépressifs'.» J. Halberstadt, Sur un état mixte pseudo-circulaire, in L'Encéphale, II, 452 - M.C.
état pseudo-maniaque loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «Cette notion [états mixtes] semble actuellement bien assise ; elle signifie, somme toute, qu'on doit admettre, à côté des états 'maniaques' et 'dépressifs' francs, des états 'pseudo-maniaques' et 'pseudo-dépressifs'.» J. Halberstadt, Sur un état mixte pseudo-circulaire, in L'Encéphale, II, 452 - M.C.
état pulvérulent loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1829 - «Entre ces deux extrêmes il est vrai de dire en général que le corps solide prend en se précipitant toutes les nuances de structure que l'on peut imaginer depuis l'état pulvérulent le plus informe jusqu'à l'état cristallin le plus parfait.» M. PouilletElémens de phys. expér. et de météorol., t.2, 1ère part., 55 (Béchet) - P.P.
état pâteux loc. nom. m. PHYS. - FEW (7, 747b), 1949, Lar. ; GR[85], cit. Ferry et Chatel ; GLLF, TLF, ø d.
1847 - «Du reste, dans le verre de presque toutes les roches, on observe généralement des bulles ; ces bulles peuvent être attribuées soit au bouillonnement duquel il vient d'être question, soit plutôt à ce que dans certaines roches difficilement fusibles, telles que les roches granitoïdes, la matière ayant été amenée à l'état pâteux, toutes ses parties ne se sont pas réunies d'une manière parfaite, soit enfin dans le cas le plus général, à un refroidissement de la surface du bain plus rapide que le refroidissement de la masse intérieure ; il résulte en effet des observations de M. Bischoff, que quand une roche passe de l'état de fluidité ignée à l'état solide, elle diminue de volume [...]» A. Delesse, in Mém. de la Soc. d'émulation du Doubs, 3e vol., t.1, 38-39 - P.P.
1875 - «On sait, en effet, que lorsqu'on chauffe du verre à la lampe d'émailleur, il commence par se ramollir, et prend l'état pâteux [...]» Ch. Drion et E. FernetTraité de phys. élémentaire, 221 (5e éd., Masson) - P.P.
état sociétaire loc. nom. m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1808 - «[...] dans l' 'Etat Sociétaire' qui est notre destinée [...]» Fourier, Théorie des 4 mouvements, Discours préliminaire (1ère éd.), in Compère Morel et RappoportEncycl. socialiste, Un peu d'histoire, 180 (Quillet) - LTP
état solide loc. nom. m. PHYS. - TLF, cit. Lavoisier, 1789 ; L, GLLF, GR[85], ø d.
1781 - «Lorsque nous avons annoncé à l'Académie à sa séance du 6 Mars dernier, que les corps, en passant de l'état de solides ou de liquides à celui de vapeurs, &, réciproquement en revenant de l'état de vapeurs à l'état liquide ou solide, donnoient des signes non équivoques d'électricité négative ou positive, nous nous proposions d'attendre, pour l'entretenir particulièrement de cet objet, que notre travail fût entièrement complet [...]» Lavoisier et de Laplace, Mém. sur l'électricité qui absorbe les corps qui se réduisent en Vapeurs, in Hist. de l'Acad. Royale des Sciences. Année 1781, 292 (Impr. Royale, 1784) - P.P.
état sphéroïdal loc. nom. m. PHYS. - GR[85], 1858 ; L, TLF, ø d.
1843 - «En effet, le premier qui fit chauffer un silex, un morceau de granit, un métal quelconque, et qui y projeta quelques gouttes d'eau, dut la voir passer à l'état sphéroïdal (1) [...] [Note] (1) J'appelle état sphéroïdal le phénomène que présentent les corps projetés sur des surfaces chaudes ; mais ces deux mots ne sont employés ici et dans le cours de ce Mémoire, que pour éviter l'emploi des circonlocutions, et ils n'ont, quant à présent, aucune signification théorique.» Boutigny, in Annales de chim. et de phys., t.9, 350 - P.P.
1853 - «Enfin, si la capsule se refroidit, il vient un moment où elle n'est plus assez chaude pour maintenir l'eau à l'état sphéroïdal A. GanotTraité élémentaire de physique théorique et appliquée, 278 (2e éd.) - P.P.
état vibratoire loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1838 - «Récemment M. Laurent a trouvé que les acides sulfurique, nitrique, hydro-chlorique et tartrique, la potasse, l'ammoniaque, l'hydrochlorate d'ammoniaque, le sel marin et l'alun, etc., en dissolution dans l'eau, produisent les mêmes phénomènes que l'eau ; et que les gouttes liquides sur le métal incandescent étaient dans un état vibratoire qui leur donnait la forme d'une étoile à un nombre pair, mais variable, de rayons, et enfin que la température des gouttes d'eau était celle de leur ébullition.» E. PécletTraité élémentaire de physique, t.1, 495 (3e éd., Hachette) - P.P.
1896 - «On appelle onde une surface dont tous les points sont à une même époque dans le même état vibratoire, c'est-à-dire, comme nous l'avons vu, où l'élongation est maximum, nulle ou minimum pour tous les points à la fois.» H. PellatPolarisation et optique cristalline, 4 (G. Carré) - P.P.
état vitreux loc. nom. m. PHYS. - TLF, cit. Hist. gén. sc., 1961 ; GLLF, 1964, Lar. ; GR[85], ø d.
1847 - «De l'étude du tableau qui précède, il ressort un fait important : c'est que généralement quand un silicate passe de l'état cristallin à l'état vitreux, il y a diminution de densité [...]» A. Delesse, in Mém. de la Soc. d'émulation du Doubs, 3e vol., t.1, 47 - P.P.
1875 - «[...] chez les corps où l'état vitreux est caractérisé par une transparence semblable à celle du verre, l'état dévitrifié est au contraire caractérisé par une opacité comparable à celle de la porcelaine.» Ch. Drion et E. FernetTraité de phys. élémentaire, 223 (5e éd., Masson) - P.P.
état élastique loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1803 - «Ici, le phénomène qui avoit déjà eu lieu pendant la conversion du solide en liquide, se reproduit avec les mêmes circonstances, c'est-à-dire, que, pendant tout le temps du passage à l'état élastique, les nouvelles quantités de calorique qui arrivent au corps sont uniquement employées à convertir de nouvelles couches en fluide élastique [...]» R.-J. HaüyTraité élémentaire de physique, t.1, 108 (Delance et Lesueur) - P.P.
1872 - «ÉLASTIQUE adj. [...] Phys. [...] Qui a rapport à l'élasticité, qui convient aux corps élastiques : Force ÉLASTIQUE. Etat ÉLASTIQUE Lar. GDU - TGLPF
état émotionnel loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - GR[85], ø d ; absent TLF.
1900 - «(délire avec troubles psycho-sensoriels, états émotionnels, états de confusion secondaire).» Dr G. Gombault, in Annales médico-psychol., I, 246 - M.C.
état-amiral n.m. HIST.  Allemagne- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1865 - «Les esprits en Allemagne commencèrent donc à être puissamment attirés vers l'Eider ; des publicistes ingénieux se demandèrent même si le Danemark n'était pas au fond appelé par la "politique rationnelle" à devenir "l'état-amiral" (Admiralstaat) de la Germanie future, d'une Germanie libre [...] nous ne voyons pas en conscience les raisons philologiques que pourraient faire valoir les Néerlandais pour ne pas subir le sort des Frisons du Slesvig, pour échapper un jour à l'honneur de former, eux aussi, un état-amiral de la grande confédération.» J. Klaczko, in R. des deux mondes , t.56, 1er avr., 733 et 739 - M.C.
état-civil adj. plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Les milliards de grumeaux plus ou moins charpentés / construisent de leurs morts sans cure état-civile [...]» QueneauPetite cosmogonie portative, 80 (Gallimard) - J.S.
état-maj n.m. abrév.  de état-majorarg.  ARG. POLYTECHN. - absent TLF, GR[92].
Compl.E (1894)
1894 - «Le mot état-maj ne désigne plus aujourd'hui que l'état-major de l'Ecole, qui comprend un général commandant, un colonel, un chef d'escadron, six capitaines et huit adjudants.» Lévy et PinetL'Arg. de l'X - K.G.
état-maj n.m. abrév.  de état-majorarg.  ARG. MILIT. - absent TLF, GR[92].
• étamage
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1919 - EsnaultLe Poilu tel qu'il se parle - K.G.
1920 - «[...] par un jeu de mots [...] déformé dans les tranchées en étamage [...]» KjellmanMots abrégés, Vocab. - K.G.
État-monopole n.m. FIN.  POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1919 - «La situation financière de la République des soviets est positivement perdue. Aucun impôt ne rentre, la production est très réduite, les salaires payés par l'Etat-monopole sont énormes.» E. BuissonLes Bolchéviki (1917-1919), 175 (Fischbacher) - J.S.
État-parti n.m. POLIT. - TLF, ø d.
1938 - «L'un et l'autre parti [bolchévique et fasciste] représentent les armées de la guerre civile. Victorieuses, ces armées ont gardé leur caractère militaire pour défendre, si besoin est, l'Etat-parti contre toute tentative contre-révolutionnaire.» M. Beaufils, trad. : R. Coudenhove-KalergiL'Homme et l'Etat totalitaire, 99 (Plon) - J.S.
1956 - «Cet auteur critique avec une égale violence "l'impérialisme" (impérialisme du capital financier et monopoliste) et "l'expansionnisme soviétique" (expansionnisme du monopole étatique et de l'État-Parti), l'accumulation capitaliste et l'accumulation socialiste, l'esprit de libre entreprise du capitalisme et le "soviétisme" passionné d'industrialisation.» G. Balandier (sous la dir. de)Le Tiers monde, 371 - FXT
1961 - «L'État-Parti connaît des résistances concédées à titre précaire, mais nie, par son économie et sa politique, la distinction entre une société civile et une société étatique.» F. PerrouxL'Economie du XXe siècle, 537-8 (P.U.F.) - M.C.
État-syndicat n.m. HIST.  POLIT.  U.R.S.S.- ø t. lex. réf. ; absent TLF
1919 - «La première [phase] consiste dans la prise de possession de l'Etat par les ouvriers, que Lénine expose ainsi [dans L'Etat et la Révolution] : "[...] Tous les citoyens deviennent employés ou ouvriers de cet Etat-Syndicat, constitué par le peuple en son entier. Il importe seulement qu'ils fournissent tous le même travail [...] et reçoivent le même salaire." [...].» E. BuissonLes Bolchéviki (1917-1919), 177 (Fischbacher) - J.S.