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alpinisme d'avant-garde loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Nous nous proposons de réunir des montagnards et surtout des montagnards convaincus, c'est-à-dire des hommes qui aiment la montagne quelle que soit la forme ou la voie de cet amour, action ou contemplation, alpinisme moyen ou alpinisme d'avant-garde, ski de piste ou ski de montagne, connaissance scientifique.» La Montagne et alpinisme, numéro 22, avr., 37 - C.T.
alpiniste d'avant-garde loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «[...] il faut admettre l'esprit individuel de compétition chez les meilleurs, chez les alpinistes d'avant-garde [...]» BessièreL'Alpinisme, 85 (P.U.F.) - C.T.
anneau de garde loc. nom. m. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «ANNEAU s.m. [...] Phys. Anneau de garde Lar. GDU, Suppl. 2 - TGLPF
1897 - «La plaque A est plus petite que la plaque B, en outre elle est environnée d'une autre plaque aa, comparable à l'anneau de garde de l'électromètre absolu [...]» H. Armagnat, in L'Eclairage électrique, t.11, n° 17, 17 avr., 164 - P.P.
avant-garde (à l'-) loc. adv. ORGANISATION/RELATION  "fig." - TLF, 1806, Courier ; ND3, 19e ; GLLF, PR[73], ø d.
1794 - «Achevez, citoyens, achevez vos sublimes destinées. Vous nous avez placés à l'avant-garde pour soutenir le premier effort des ennemis de la liberté.» RobespierreOeuvres, 26 mai, X, 477 (P.U.F.) - LTP
cent n.m. d'apr. angl.-amér. MONNAIE "centième partie du dollar aux États-Unis" - DAH, 1798-99, La Rochefoucauld-Liancourt ; FEW (18, 41a), DA[82], GR[85], 1835, Acad. ; GLLF, déb. 19e ; L, ø d ; absent TLF.
1798 - «Il y a maintenant un Bureau de Poste etabli dans chaque partie des Etats Unis. [...] La Poste part de Robinstown tous les Mercredis. Ce qui suit est le taux du port Américain sur les lettres simples : Aucune distance n'excédant point 30 milles ... 6 Cents [...]. Les papiers nouvelles pour aucune distance n'excédant point 100 milles, un cent chaque.» La Gazette de Québec, 12 avr., [2] [texte traduit de l'anglais] (Québec) - TLFQ
cent (je vous le donne en -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour mettre qqn au défi" - L, DG, GLLF, Lex.[79], DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1791 - «Qu'est-ce que c'étoit ? je vous le donne en cent. Quatre évêques, foutre ! envoyés par les jacobins, pour complimenter l'évêque de Paris, qu'ils croyoient trouver chez le petit ; mais ils se foutoient une blouse : car il étoit à la Courtille.» Grand étonnement du père Duchesne sur les anti-chambres républicaines, in Le Véritable P. Duchesne f., 6 - P.E.
cent (je vous le donne en -) loc. phrast. non conv. RELAT. "pour mettre qqn au défi" - DDL 32, 1791 ; L, GLLF, DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.
• le donner en cent coups
  loc. verb. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1647 - «D'un Prince qui vous égalle en cervelle ; / La pauvre France, où le trouvera-t'elle ? / En bonne foy, je lui donne en cent coups / A me donner un Prince égal à vous [...]» ScarronPoésies diverses, I, 305 (Didier, STFM) - P.E.
cent cinquantenaire loc. nom. m. CHRONOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - «Ce furent ensuite deux beaux timbres de propagande en faveur de la natalité [...] puis encore des commémorations : un cent cinquantenaire de la Révolution française, un cinquième centenaire de la flèche de la Cathédrale de Strasbourg [...]» R.-J. Beaudoin, Chronique de Paris et d'ailleurs, in Echo de la timbrologie, 31 déc., 1003 - R.R.
1942 - «Voici d'une part la reproduction des deux timbres commémoratifs du cent cinquantenaire du musée de Stockholm [...]» Echo de la timbrologie, 31 août, 169 - R.R.
1943 - «Sous prétexte d'un cinquantenaire ou d'un cent-cinquantenaire on nous 'sort' un illustre inconnu, alors que tant de célèbres Français n'ont jamais eu les honneurs de la philatélie.» Echo de la timbrologie, 31 mars, 37 - R.R.
1954 - «La célébration du cent-cinquantenaire de George Sand [...]» A. Billy, in Le Figaro littéraire, 3 juill., in GrevisseLe Bon usage, part. 3, ch. 3, sect. 420, 343 (1961) - R.R.
1956 - «On a repris récemment, en 1952, à l'occasion du cent cinquantenaire de la naissance de Hugo, la pièce fameuse /Hernani/.» F. GreghL'Age de fer, 90 - R.R.
cent mètres loc. nom. m. ATHLÉT. - TLF, cit. Céline, 1936 ; R, PR[77], ø d.
1924 - «M. de Montherlant, comparant le résultat des prix littéraires à celui d'un cent mètres, remarque avec amertume, mais avec pleine raison, qu'ici c'est le meilleur coureur, ou du moins le coureur en meilleure condition, qui l'emporte, tandis que là...» A. Thibaudet, in NRF, n° 125, févr., 208 - P.E.
cent pour cent loc. adv. MESURE  "entièrement" - TLF, cit. Lhote, 1942 ; PR[73], Montherlant ; GLLF, ø d.
1929 - « 'L'Enfant de l'amour', premier film français 'cent pour cent' parlant comme on dit.» Le Monde, 21 déc., 8 - Giraud.
1932 - «Radio L. L., fidélité 100 % [...]» Le Populaire, 21 déc. - Galliot, 125.
1933 - «[...] la perfection 100 % L'Ami du peuple, 6 mars - Galliot, 125.
cent pour cent (à -) loc. adv. MESURE "fig." - DA[82], DEL, GR[85], 1924 ; TLF, cit. Thérive.
1633 - «LIDIAS. Allons tout de ce pas trouver le docteur Thesaurus, mon frère. Il ne vous connoist non plus que le grand Sophy de Perse. Il vous croira à cent pour cent dès la première parole que vous jetterez en avant touchant la baye que nous luy voulons donner. Allons ! qui m'aime me suive !» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 224a (Laplace, Sanchez) - P.E.
cent pour cent de bénéfice loc. adv. MESURE  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1812 - «FLORVILLE. Songe bien à ce que je te dis : deux cents louis ou cent coups de bâton. LABRANCHE, riant. Ah ! monsieur, l'un vous serait plus facile à donner que l'autre. Mais soyez tranquille sur vos intérêts, puisque je vois 100 pour 100 de bénéfice Brazier et MerleLe Ci-devant jeune homme, 6 (Masson) - P.E.
1824 - «HARDY. [...] il y aura encore plus de gain à se laisser prendre pour un perturbateur que pour un voleur. BAPTISTE. Il y a cent pour cent de bénéfice Ferdinand et SimonninLe Porteur d'eau, 41 (Bézou) - P.E.
cloche garde-mets loc. nom. f. ÉCON. DOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «Pose-sangsues métallique. - M. Roudet a imaginé, il y a quelques temps, ce petit appareil. On en aura une idée exacte en se figurant une cloche garde-mets de très-petite dimension.» DorvaultL'Officine, 790-1 (Labé) - P.E.
Comité militaire de la Garde nationale républicaine loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Comité militaire de la Garde nationale républicaine : Lorsqu'on voulut organiser les tristes-à-pates [sic] nationaux parisiens, des gens désoeuvrés, sans aveu, des mouchards, qui avaient cabalé dans leur district s'emparèrent d'une des salles de l'Hotel de Ville et s'intitulèrent Comité militaire ; ils firent un règlement tel quel ; fixèrent le nombre de places d'officiers de l'armée ainsi que les appointements ; se nommèrent eux-mêmes aux meilleures, donnèrent les autres à leurs complices, prirent des épaulettes et commandèrent l'armée.» Petit dict. des grands hommes (Paris) - LTP
coups (avoir/donner cent -) loc. verb. ACT. OBJET "bastonner" 
• avoir cent coups
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1532-50 - «Rifflart. Dictes une pie, je vous prie. La femme. Non feray, par saincte Marie, / Mais ung coqu. Rifflart. Vous en aurés / Plus de cent coups, n'en doubtés mye. / Cuidés-vous que ce soit mocquerie ?» L'Obstination des femmes, in A. TissierLa Farce en France de 1450 à 1550, II, t.1, 31 (SEDES) - P.E.
coups (avoir/donner cent -) loc. verb. ACT. OBJET "bastonner" 
• donner cent coups
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1655 - «LELIE [...] Il me prendroit envie, en ce juste courroux, / De me battre moy-mesme, et me donner cent coups Molière, L'Estourdy, in MolièreThéâtre, I, 110 (Les Belles lettres) - P.E.
1661 - «ISABELLE [...] Ie ne plaindray plus, mais si plus il m'outrage, / Et s'il me prend iamais pour autre que pour sage, / Si pour m'oster l'honneur il fait aucun effort, / Ie luy fera donner cent coups après sa mort.» DorimondLa Femme industrieuse, 47 (Quinet) - P.E.
1661 - «DON GVILLOT [...] Si par malheur ie suis pris pour ce que ie suis, / Qu'on me donne cent coups, à vous trois mil ennuis ; / Que ferons-nous tous deux ?» DorimondLa Rosélie, 18 (Quinet) - P.E.
1683 - «M. GROGNARD [...] Et toi, je te devrois faire donner cent coups, / Pour te récompenser de cette belle affaire.» Poisson, Les Fous divertissans, in PoissonLes Oeuvres, II, 235 (Compagnie des libraires) - P.E.
coups (cent -) loc. nom. m. non conv.  ACTION  CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.coups (faire les cent -) : FEW (2, 867a), 1808, D'Hautel ; GLLF, cit. Daudet ; R, TLF, ø d.
1827 - «2e SOLDAT. [...] ça nous fera vingt francs. 1er SOLDAT. Alors nous découcherons. 2e SOLDAT. Oui, les cent coups, quoi ! Tant pis pour la salle de police. Quand j'ai de l'argent, le colonel n'est pas mon chef.» [Cavé et Dittmer]Les Soirées de Neuilly, I, 237 (Moutardier) - P.E.
coups (faire les cent -) loc. verb. non conv.  ACTION  CARACT. - FEW (2, 867a), 1808, D'Hautel ; GLLF, cit. Daudet ; R, TLF, ø d.
1808 - «Dans c'te pièce gn' a z'un père / Qui d'abord, d'un air en d'sous, / Vient nous dire qu'à la guerre / Son garçon fait les cent coups DésaugiersChansons et poésies diverses, I, 167 (Capelle et Renand) - P.E.
coups (faire les cent dix-neuf -) loc. verb. non conv.  ACTION CARACT. - FEW (2, 589b), 1904 ; DELF, cit. Proust ; TLF, ø d.
1839 - «LA MERE THOMAS. [...] ein vieux sans foi ni loi, qu'avont été pillé à trois lieues d'ici dans les châtiaux et dans l'z' églises, à la première révolution ; qu'avont fé les cent dix-neuf coups..., ein vieux sans culotte, ein vieux chouan [...]» H. MonnierScènes populaires, III, 51 (Dumont) - P.E.
coups (faire les cent dix-neuf -) loc. verb. non conv. CRIMES - DDL 19, 1839, Monnier [repris in DEL] ; FEW (2, 589b), 1904 ; GR[85], cit. Proust ; TLF, ø d.
1833 - «FALAMPIN [...] C'est encore un tour de ce brigand de loup-garou ; il a mis nos malheureux adjoints dans l'état où vous les voyez. TOUS. Si c'est possible !... FALAMPIN. Il leur faisait les cent dix-neuf coups. Heureusement que je suis arrivé, sans ça ils étaient dévorés. TOUS. Oh !» Vanderburch, Leuven et De ForgesLes Baigneuses, 33 (Barba) - P.E.
coups (faire les quatre cent dix-neuf -) loc. verb. non conv. ACTION CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «MARIE. - La v'là partie !... SAINT-GERMAIN. Amour de baronne !... elle va gigoter jusqu'à l'aurore... nous avons le temps de faire les quatre cent dix-neuf coups !...» Labiche, La Fille bien gardée, in LabicheThéâtre, II, 38 (Garnier-Flammarion) - P.E.
coups (foutre cent -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Allez, jeunes Camarades ! [...] allez mériter le titre de citoyens françois : allez foutre cent coups à nos ennemis... revenez vainqueurs [...]» La Rage du père Duchêne contre Don Carlos, in [Fouilhoux]Je suis le véritable père Duchêne, ci-devant rue du vieux colombier, 4 - P.E.
coups (être aux cent -) loc. verb. non conv. AFFECT. - BEI, déb.19e ; FEW (2, 589b), 1867, Lar. ; DEL, mil.19e ; Ls, GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1825 - «CHATELLERAUT. Voilà un mariage qui marche joliment, j'espère ! le futur qu'est au [sic] cent coups, les femmes qui piaillent, la pluie qui tombe [...]» Désaugiers, Lafontaine, VanderburchLe Marchand de parapluies, 32 (Brunet) - P.E.
descendre la garde loc. verb. non conv. SANTÉ "mourir" - TLF, cit. Balzac, 1842 ; L, DG, GR[85], ø d.
1799 - «Ah ça, mais, j'espère bien qu'on va lui faire descendre la garde, à ce beau muguet-là.» La Grande visite du père Duchêne à Barras, in [R.F. Lebois]Le Père Duchêne, [numéro 3], 6 - P.E.
Corr.FEW (17, 516a), GLLF (1808, D'Hautel)
1807 - «Descendre la garde. Expression plaisante et figurée, qui signifie, parmi le peuple, tomber d'un lieu élevé ; s'en aller dans l'autre monde ; laisser ses os dans une affaire, dans une batterie quelconque.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 292 (Slatkine) - P.E.
garde n.f. BOXE - TLF, 1936, R. des sports (même texte) ; PR[72], GLLF, ø d.
Add.DDL
*1936 - «La garde anglaise, excellente pour la défense et surtout pour un amateur... nous lui préférons la garde américaine.»R. des sports - IGLF
garde n.f. BOXE - DDL 6, 1936 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. LinvilleLa Boxe, I - R. L. rom., 40, 231.
garde (fausse -) loc. nom. f. BOXE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. LinvilleLa Boxe, 5 - R. L. rom., 40, 231.
garde (la vieille -) loc. nom. f. CYCL.  "ensemble des vieux coureurs" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1939 - Les Sports, 8 juill. - Lapaille, 50.
garde (vin de -) loc. nom. m. OENOL. - TLF, 1798, Acad.
1539 - «Ces vins la sont de garde, Vetustate serunt vina illa.» R. EstienneDict. Francois-latin, 517 (Paris)aussi dans : Nicot, 1606 ; Richelet, 1680, etc. - TGLPF
1728 - «Vins de garde [...]» Mr. ArnouxDissertation sur la situation de Bourgogne, 42, titre de chapitre (Londres, Impr. S. Jallasson) - M.C.
1770 - «[...] le Vin [des jeunes plantes] en est bien plus mauvais, & d'une garde moins sûre, & c'est là la vraie cause qui fait abandonner les Vignes sur côteaux, & qui fait tomber les Vins de France en discrédit, tandis qu'il seroit possible de conserver les vieilles Vignes au même point de fertilité que les jeunes, si leur culture étoit bien entendue. [...] pour obtenir le Vin le plus spiritueux & de la meilleure garde E. BéguilletOenologie , 109 et 275 (Dijon, chez Capel et Bidault) - M.C.
garde bourgeoise loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - L, ø d ; absent TLF.
1789 - «Déjà Versailles, Saint-Germain, et d'autres villes ont établi des gardes bourgeoises, à l'instar de Paris ; nous espérons que toute la France adoptera cette institution nécessaire.» Robespierre, let. à Buissart, 23 juill., in RobespierreCorresp., 46 (Alcan) - LTP
1789 - «Hâtez-vous de vous occuper des moyens de reprendre votre garde bourgeoise N. de Bonneville, 10 juill., in HLF, IX, 2, 786 - LTP
garde champêtre n.m. ADMIN.  MÉTIER - TLF, 1819-20, Courier ; FEW (17, 517b), GLLF, GR[85], 1829, Boiste ; L, ø d.
1790 - «Les gardes champêtres ont été substitués aux gardes messiers et bangards Loi, 22 avr., in M. FournelLes Lois rurales en France, t.1, 277 (3e éd., Paris) - A.Ré.
garde du corps loc. nom. m. CYCL.  "ironique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - Le Soir, 22 juill. - Lapaille, 51.
garde du sceau loc. nom. m. MÉTIER  POLIT. - TLF (garde du seaul), 1297.
Au 18e :
1791 - «Garde du sceau : Ministre du roi, ainsi nommé, parce que sa principale fonction est d'avoir la 'garde du sceau' de l'état. Avant l'abolition des provinces et de leurs privilèges [...] quelques-unes, le Dauphiné entre autres, avaient un sceau particulier dont ce ministre était aussi le gardien. C'est pourquoi il s'appeloit alors 'garde des sceaux' [...] Mais le garde du sceau remplit des fonctions plus importantes, celles dont était autrefois chargé le chancelier de France. Il est ministre de la justice.» GautierDict. de la Constitution, 224 (Paris) - LTP
garde messier n.m. ADMIN.  MÉTIER "garde champêtre" - GLLF, 1872, Lar. ; absent TLF.
Compl.FEW (6/II, 51a) (1790)
1790 - «Les gardes champêtres ont été substitués aux gardes messiers et bangards Loi, 22 avr., in M. FournelLes Lois rurales en France, t.1, 277 (3e éd., Paris) - A.Ré.
garde poitrine loc. nom. m. ARCHIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1550 - «[...] y avoit un appuyement ou garde poictrine, avec ung large chemin pour alentour circuyr.»S. SerlioDes Antiquits. Le troisiesme livre translaté d'ital. en franchois, 31 v° (Anvers) - Cah. Lex., 19, 95.
garde soldée loc. nom. f. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «garde soldée : On a reproché à cette légion d'être assez mal composée, ce reproche est assez généralement fondé, mais on peut dire, à sa louange, qu'elle se purifie tous les jours et qu'après avoir été employée à la malheureuse expédition du 14 juillet, du 5 et 6 octobre, elle purifie sa source en faisant une contre-révolution [...]» Petit dict. des grands hommes (Paris) - LTP
1791 - «Les fonctions [...] seront remplies pareillement par les gardes soldées dans les villes où il y en aura.» In Duvergier, Collection complète des lois, décrets, III, 141, in HLF, IX, 2, 1066 - LTP
garde à droite loc. nom. f. BOXE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. LinvilleLa Boxe, 5 - R. L. rom., 40, 231.
garde à gauche loc. nom. f. BOXE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - J. Mortane et A. LinvilleLa Boxe, 5 - R. L. rom., 40, 231.
garde-boeuf n.m. ORNITH. - FEW (17, 520a), GLLF, 1845, Besch. ; TLF (héron -), cit. Michelet, 1856 ; PR[72], 1866 ; L, ø d.
Add.DDL
*1817 - «Nom que les Européens établis en Egypte donnent à un oiseau qu'on soupçonne être le HERON GARZETTE.»Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - M.L.
1828 - LaveauxDict.aussi dans : Boiste, 1829, Suppl. ; Landais, 1836 ; Complément Acad., 1842.
garde-boeuf n.m. ORNITH. - DDL 6, 1817, Nouv. dict. d'hist. nat. ; FEW (17, 520a), GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Michelet, 1856 ; PR[73], 1866 ; L, ø d.
1809 - «On rencontre le Héron garde-boeuf dans toute l'Afrique ; il est très-commun en Egypte et au Sénégal : les Européens établis dans ce premier pays lui ont donné le nom sous lequel il est décrit ici [...]» V. Audouin, Explication sommaire des Planches d'oiseaux, 299, in Description de l'Egypte, Hist. nat., I (Paris) - R. L. rom., 37, 498.
garde-boue n.m. TECHNOL. "bande de métal épousant le dessus d'une roue, destinée à empêcher les projections de boue" - TLF, 1869, Brevet 85478 ; PR[67], ND2, 1895 ; FEW, 1907, Lar.
Add.DDL :
*1869 - Brevet 85478, 15 janv. - Jeanes, 154.
garde-boue n.m. TECHNOL. - DDL 3, 1869 [repris in TLF] ; GLLF, 1907.
*1886 - «Le Garde-Boue Le Sport vélocipédique, 27 août, 288 - E.W.
garde-boue n.m. TECHNOL. "bande de métal épousant le dessus d'une roue, destinée à empêcher les projections de boue" - DDL 3, 1869, Brevet [repris in TLF et GR] ; FEW (17, 522a), GLLF, 1907, Lar.
1788 - «Du même temps avoir Regarni le garde boue et Recousu Les corrois d'une caléche [...].» Québec, Archives du Séminaire, Séminaire 120, n° 267, 4 avr - TLFQ
garde-boutique n.m. ORNITH. - FEW (17, 520a), GLLF, 1642, Oudin ; absent TLF.
Au 19e- L, DG, ø d ; FEW, 1878, Acad.
1817 - «On appelle vulgairement ainsi le martin-pêcheur, parce qu'on croit qu'il préserve des teignes les étoffes de laine.» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - M.L.
1828 - LaveauxDict.aussi dans : Complément Acad., 1842 ; Landais, 1853.
garde-cendre n.m. ÉCON. DOM. - TLF, cit. Balzac, 1846 ; L, R, 1866 ; DG (néol.), ø d.
Corr. et compl.FEW (17, 521a), GLLF, Lex.[75], (1831, Balzac)
1830 - «Oh ! avoir les pieds sur la barre polie qui réunit les deux griffons d'un garde-cendre, et penser à ses amours quand on se lève et qu'on est en robe de chambre !...» [Balzac], Etude de femme, in La Mode, 1er mars, 313 - M.C.E.
garde-cendre[s] n.m. ÉCON. DOM. "petite barrière métallique placée devant le foyer d'une cheminée pour contenir les cendres" - DDL 16, 1830, Balzac ; FEW (17, 521a), GLLF, GR[85], 1831, Balzac ; TLF, cit. Balzac, 1846 ; L, ø d.
• garde sendre
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1703 - «Deux vieux moyens chenets de fer avec un garde sendre et une méchante petite pelle a feu cassée [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Louis Chambalon, 27 janv., 51 - TLFQ
garde-cendre[s] n.m. ÉCON. DOM. "petite barrière métallique placée devant le foyer d'une cheminée pour contenir les cendres" - DDL 16, 1830, Balzac ; FEW (17, 521a), GLLF, GR[85], 1831, Balzac ; TLF, cit. Balzac, 1846 ; L, ø d.
• garde cendre
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1710 - «Item un Garde Cendre de taulle Estimé a quarente Sols [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Pierre Rivet, 30 mai, dans doc. du 21 mai 1710, [76] - TLFQ
garde-charrue n.m. ORNITH. - FEW (17, 520a), 1845, Besch. ; L, ø d ; absent TLF.
Add.DDL
*1817 - «Nom du MOTTEUX en Sologne.»Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - M.L.
1842 - Complément Acad.
garde-charrue n.m. ORNITH. - DDL 6, 1817, Nouv. dict. d'hist. nat. ; FEW (17, 520a), 1845, Besch. ; L, Legoarant ; absent TLF.
1767 - «/on appelle le cul-blanc/ en Sologne Traîne-Charrue, Garde-Charrue [...]» F. SalerneL'Hist. nat. éclaircie, 223 (Paris) - R. L. rom., 37, 498.
garde-chiourme n.m. JUST.  MÉTIER - FEW (17, 519b), 18e.
Au 19e- GLLF, ND3, PR[73], 1828, Vidocq ; BW5, 1829 ; L, DG (néol.), ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1814 - «La même disposition est applicable aux conscrits maritimes, aux ouvriers d'artillerie, aux ouvriers militaires, aux apprentis-canonniers, aux militaires provenant des régimens d'artillerie de la marine, aux gardes-chiourmes, et généralement à tous les déserteurs du département de la marine.» Ordonnance, 5 août, in Annales maritimes et coloniales, t. 2, 129 (1818) - P.E.
garde-côte n.m. MAR. "navire chargé de surveiller les côtes" - FEW (17, 520a), GLLF, DHR, 1690, Fur. ; absent TLF.gallere garde-coste : TLF, 1599
av. 1627 - «[...] nous rencontrâmes trois navires de Hollande, autrement appelés gardes-côtes [...].» Un Flibustier, 44 (Seghers) - P.R.
garde-fanion n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Si ceux qui veulent lancer les courses slalom ont la volonté d'y consacrer les efforts nécessaires, cette belle forme de course ne se verra pas discréditer uniquement parce que ni l'organisateur ni les garde-fanions ne connaissent leur métier.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 194 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1931 - «Miss Caroll [...] parcourut quelques distances en descendant la pente avant qu'elle fut rappelée par le garde-fanion La R. du ski, n° 4, avr., 120 - C.T.
garde-femme n. MILIT.  Dahomey- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1865 - «Une simple palissade, - infranchissable de par la loi, - sépare les deux cours où manoeuvrent l'armée des hommes et celle des femmes. A l'entrée de la seconde cour, on rencontre la khatungan (1), capitaine des gardes du roi Gezo, gardes-femmes qui passent encore aujourd'hui pour les "enfants perdus" de la seconde armée dahomienne. Le casque de cette guerrière émérite "rappelle par sa forme le bonnet d'une cuisinière française" [...] (1) C'est le grade de l'armée féminine correspondant à celui de meu dans l'armée de l'autre sexe.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.56, 1er mars, 89-90 - M.C.
garde-frein n.m. CH. DE FER - PR[73], 1857 ; FEW (17, 520a), GLLF, ND3, 1872, Lar. ; TLF (s.v. garde -), ø d.
1857 - «Ce nouveau système paraît de nature à inspirer toute sécurité, puisqu'il permet au mécanicien de se rendre maître de la vitesse de son convoi, sans avoir recours aux employés nommés garde-freins, dont le service n'est pas toujours fait avec la promptitude et l'énergie désirables dans les cas ordinaires, et avec sang-froid dans les cas d'accident.» L. FiguierL'Année scientifique et industrielle, I, 95 (Hachette) - P.E.
garde-lait n.m. ÉCON. DOM. - FEW (17, 520a), GLLF, GR[85], 1872, Lar. ; absent TLF.
1850 - «Casserole garde-lait ... Ebulophile, autre garde-lait en fer blanc ...» L.-E. A[udot]La Cuisinière de la campagne et de la ville, 54-55 (30e éd.) - M.B.
garde-lait n.m. ÉCON. DOM. "récipient pour conserver le lait (?)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF."anti-monte-lait" : DDL 28, 1850, L.-E. A[udot] ; FEW (17, 520a), GLLF, GR[85], 1872, Lar. ; absent TLF
• garde lait
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1786 - «[...] un espesse de garde lait [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Jacques Colin, 26 avr., [Kamouraska] - TLFQ
garde-maison n.m. ARME "fig. : fusil" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1788-89 - «Il est donc plus avantageux que tous habitants de campagne, du moins ceux qui possèdent des maisons et des terres, aient chez eux un fusil ou garde-maison [...]» In P. Goubert et M. DenisLes Français ont la parole. Cahiers des Etats Généraux, 77 (Julliard, 1964) - A.Ré.
garde-malade n. MÉD.  MÉTIER - BW5, FEW (17, 519b), GLLF, PR[73], TLF, 1754, Journ. méd., chir. et pharm. ; ND3, mil. 18e ; L, Rousseau ; DG, 1835, Acad.
• garde de malade
 
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1684 - «Garde de malade, Ein krancken-warter - AE groti custos.» Nouv. dict. du voyageur, fr.-all.-lat, 463 (Chouët) - P.E.
garde-marine n.m. MAR.  MÉTIER "élève officier" - TLF, GR[85], 1718, Acad. ; FEW (17, 519b), GLLF, 1740, Acad.
• garde de marine
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1670 - «Sur les advis que j'ay qu'en differents endroits [...] on en brusle beaucoup [du bois propre à la marine] [...], je demande au Roy douze casaques de garde de Marine [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Archives des colonies, Correspondance générale (Canada), vol. 3, f° 78 - TLFQ
garde-marine n.m. MAR.  MÉTIER "élève officier" - TLF, GR[85], 1718, Acad. ; FEW (17, 519b), GLLF, 1740, Acad.
• garde marine
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1698 - «[...] pour s'estre battu contre un garde marine [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Pièces judiciaires et notariales, n° 268, 25 juin - TLFQ
garde-montagnes n.m. plais. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Un correspondant de la Züricher Post prétend supprimer (et non pas seulement diminuer) les accidents de montagnes. Le moyen ? interdire les sommets dangereux... Vous représentez-vous la Pierre Cabotz, la Meije, le Teufelsgrat, le Requin, entourés de garde-montagnes galonnés ?!! Pendant que quelques alpinistes passeraient entre les doigts de ces policiers d'un nouveau genre, des innocents seraient en train de se tuer bien tranquillement au Môle, à l'Arpille, aux Voirons, au Mont-Tendre...» Echo des Alpes, numéro 4, 136 - C.T.
garde-nationalisé p./adj. plais.  HIST. FR.  "enrôlé dans la garde nationale" - FEW (17, 524b ; -er), Journ. Goncourt [1851-78] ; absent TLF.
*1892 - «Ceci me rappelle que Picard, voyant mon frère garde-nationalisé, lui disait : - 'Ah çà ! est-ce que vous y croyez, vous, à cette défense d'opéra-comique ?'» Baron de PlancySouv. et indiscrétions d'un disparu (1815-1891), 288 (Ollendorf) - J.Hé.
garde-navire n.m. MAR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1862 - «Les matelots désignés pour la chasse sont remplacés à leur poste par les ship-keepers ou garde-navires [...]» E.D. ForguesGens de bohême et têtes fêlées, 227 (Hetzel) - P.E.
garde-place adj. CH. DE FER - R (ticket -), ø d ; absent TLF. n.m. : FEW (17, 521a), GLLF, Lex.[75], 1907, Lar. ; R, PR[77], 20e
1902 - «[...] aucun autre mode de marquer les places ne sera admis dans les voitures des trains 1 et 2 munies des appareils garde-places R. mensuelle Touring-Club de France, mai, 225b-6a - G.S.
garde-robe hydraulique loc. nom. f. HYG. "lieux d'aisance" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1807 - «Du même côté, vis-à-vis la rue Verte, garde-robes hydrauliques, fixes, portatives et sans odeur, de M. Leignadier, serrurier-mécanicien. Depuis quelques années, l'industrie a fait, dans cette capitale, de grands progrès : dans le monde des inventions précieuses on doit remarquer celles des garde-robes hydrauliques (water clausets). Cette invention est due aux Anglais, et perfectionnée par M. Leignadier.» L.-M. PrudhommeMiroir hist., polit. et critique de l'anc. et du nouv. Paris..., t. 5, 30-31 (Prudhomme fils) - P.R.
garde-troupeau, garde-troupeaux n.m. AGRIC.  MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1779 - «[...] fait défenses aux propriétaires et fermiers, et à tous bergers, gardes-troupeaux et autres personnes, d'envoyer ou mener paître leurs vaches, chevaux, moutons et autres animaux [...]» Arrêt du parlement, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XXVI, 93 - P.E.
garde-étalon n.m. plais. HIPPOL.  MÉTIER - FEW (17, 210b), GLLF, 1700, Liger ; L, ø d ; absent TLF.
• garde talon
  plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1788-89 - «[...] on avet de bons produits et a prezant les gardes talons fount prezant seux prezant aux commissaires (?) pour leur leser avec leurs mauves equipages [...]» In P. Goubert et M. DenisLes Français ont la parole. Cahiers des Etats Généraux, 215 (Julliard, 1964) - A.Ré.
grimpeur de garde loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Nous appellerons grimpeur de garde celui qui assure la corde d'un compagnon - soit d'en haut, soit d'en bas. [...] deux importantes manoeuvres de corde qui reposent sur l'emploi des pitons. Ce sont : 1. La traction latérale [...] 2. La traction directe ou vers le haut, avec contre-appui des pieds et traction antagoniste du grimpeur de garde. » Man. d'alpinisme, 83 et 168 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
jours (les cent -) loc. nom. pl. HIST. FR. "dernière période du règne de Napoléon Ier, pendant laquelle il tenta une restauration de l'Empire" - L [1866], GR[85], ø d ; absent TLF.
1824 - «[...] l'on prétend que notre procureur du roi va être destitué, et c'est une nouvelle ça ! Car il s'étoit vanté de rester en place, malgré sa conduite pendant les cent jours ! ... Charles parut comme frappé d'une lumière soudaine en entendant cette phrase de sa mère, et il tomba dans un profond silence.» H. de BalzacAnnette et le criminel, 155-6 - FXT
1828 - «[...] les cent jours, pâle contre-épreuve des saturnales révolutionnaires [...].» EcksteinLe Catholique, n° 26, févr., 269 - P.E.
lieues (être à cent - de + infinitif) loc. verb. non conv. PHRASÉOL. - BEI, 17e (?) ; TLF, cit. Leroux, 1908 ; DEL, Leroux ; GLLF, GR[85], ø d.
1866 - «MADAME BRETON. Je sais qu'ils devaient y aller, il en a été question, mais j'étais à cent lieues de croire que ce fût aujourd'hui.» H. MonnierParis et la province, 14 (Garnier) - P.E.
piques (cent - au-dessus de) loc. nom. f. MESURE - TLF, 1672, Mme de Sév. ; GLLF (être à cent piques de), 1676, Mme de Sév. ; L, Mme de Sév. (autre texte) ; DG, ø d.
*1676 - «Lisez, lisez le P. Le Bossu ; il a fait un petit traité de l'art poétique, que Corbinelli met cent piques au-dessus de celui de Despréaux.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 2 oct., II, 217 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
prenez-y-garde n.m. non conv. EXPRESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1837 - «En y mettant moins de prenez-y-garde, nous ne dirions guère autrement.» Sainte-Beuve, Delille, in Sainte-BeuveOeuvres, 2, 92 (Pléiade) - P.W.
quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent loc. adv. non conv. MESURE "presque toujours" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. - chances sur cent : TLF, cit. Flaubert, 1854
1824 - «Cependant, si je ne la trouve pas bonne, je le dis, et quand je n'ai pas raison, c-à-d quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, j'en suis quitte pour m'entendre répondre, mais très amicalement, que je n'y entends rien [...]» V. JacquemontLetters to Achille Chaper, 33 (The American philosophical Society) - P.E.
tant pour cent loc. nom. m. COMM. - TLF, cit. Zola, 1883.
1882 - «Il [le directeur du grand magasin] intéressait désormais ses vendeurs à la vente de toutes les marchandises, il leur accordait un tant pour cent sur le moindre bout d'étoffe, le moindre objet vendu : mécanisme qui avait bouleversé les nouveautés, qui créait entre les commis une lutte pour l'existence dont les patrons bénéficiaient. [...] La veille, on lui [à Denise] avait dit qu'elle entrait au pair, sans appointements fixes ; elle aurait uniquement le tant pour cent et la guelte sur les ventes qu'elle ferait.» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. II et ch. IV, in Gil Blas , 21 déc., 1, col. 5 et 31 déc., 1, col. 5 - M.C.E.
terre (vouloir voir qqn cent pieds sous -) loc. verb. AFFECT. - DELF, cit. Balzac ; L, ø d ; absent TLF.
1649 - «Parens de parens enuieux / S'entremangent le blanc des yeux ; / Le Beau-pere frotte son Gendre, / Qui le voudroit auoir vu pendre ; / Les Freres toûjours en debats / S'accordent comme chiens et chats ; / Le Fils au Pere fait la guerre, / Et le veut voir cent pieds sous terre [...]» [L. Richer]L'Ovide bouffon, I, 17 (Quinet) - P.E.
terre (vouloir être à cent pieds sous -) loc. verb. AFFECT. - FEW (8, 298b), GLLF, 1685, Fur. ; DELF, 1690, Fur. ; L, cit. Volt. ; TLF, 1808, D'Hautel ; DG, PR[77], ø d.
1573 - «PHILADELFE. Hé Dieu ! seroit-ce bien la mon pere, qui est venu de Mets icy ? Ha, las ! je voudrois maintenant estre cent pieds sous terre J. de La TailleLes Corrivaux, 145 (Didier) - P.E.
tonnerre de cent mille démons ! loc. interj. non conv.  JURON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] les parlemens, qui faisoient un boucan de chien il y a deux ans contre le Roi [...] tonnerre de cent mille démons ! cedez tout, et vous verrez un beau boucan. [...] croyez-vous même, quand je me fous dans la tête de faire du style à quinze, que si j'entendois un boucan simpiternel sous mes fenêtres que je serois content?» [Lemaire]2e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne , 4 et 5 et 7 - P.E.
varangienne (garde -) loc. nom. f. HIST. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «VARANGE ou VARANGIEN, IENNE. adj. et s. (hist.) Il se dit d'Anglo-Danois qui, chassés d'Angleterre par les Normands, vinrent se mettre au service des empereurs de Constantinople [...] Les capitaines des Varanges s'appelaient Acolytes. La garde varange ou varangienne Complément Acad. - TGLF
varangienne (garde -) loc. nom. f. "par ext." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Personne ne déteste plus que moi l'impiété de Mirbeau auteur de quelques livres absolument impardonnables. Cette impiété furieuse, entretenue et exaspérée par une sorte de rage contre le sixième commandement, a pris à son service - en la payant excessivement cher - une milice ou garde varangienne des lieux communs les plus invincibles. L'anticléricalisme le veut ainsi. On ne peut attaquer l'Eglise qu'à quatre pattes et en arborant un groin.» BloyJourn., t.2, 27 mars, 88 (Mercure de France, 1956-63) - TGLF