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cathédrale n.f. LUTHERIE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1825 - «De ta nacre et de ta beauté, / De ta superbe cathédrale*, / Ne tire plus de vanité ! [...] *On appeloit ainsi autrefois le trou rond qui se trouve sur la table de la guitare, lorsqu'il étoit décoré en dedans de petits ornemens au milieu desquels se trouvoit une espèce de pyramide. - (Note de l'Auteur.)» Mme de Genlis, Mém., t. 7, 166 (Londres, Colburn) - R.R.
cathédrale n.f. ÊTRE "par ext. : ce qui évoque une cathédrale par ses dimensions, sa magnificence" - GR[85], cit. Mauriac, 1922 ; TLF, cit. Céline, 1932.
1848 - «Qui fit tout cela sinon nous-mêmes ? Qui bâtit aujourd'hui les cathédrales du temps, dans la science et la vie ?» Michelet, Journ. 1828-1848, t.1, 596 (Gallimard, 1959) - G.M.-D.
1856 - «[...] s'élançait un cèdre énorme, vraie cathédrale végétale.» Michelet, L'Oiseau, XXXV (Hachette, 1857) - G.M.-D.
1860 - «Qu'est-ce que le code civil, sinon une cathédrale de justice ?» Michelet, Journ. 1849-1860, t.2, 63 (Gallimard, 1962) - G.M.-D.
1878 - «[...] il a eu la fantaisie d'avoir pour bouteilles et carafes des cathédrales de cristal, qu'il faudrait un porteur d'eau pour soulever.» E. et J. de Goncourt, Journ., t.2, 407 (Flammarion, 1959) - G.M.-D.
1883 - «Pourquoi sanglote et râle la forêt, monstrueuse et fauve cathédrale, où le vent sonne le tocsin.» Hugo, La Légende des siècles, t.3, 211 (Hachette, 1927) - G.M.-D.
1883 - «Ne risquait-on pas une catastrophe certaine à vouloir élargir ainsi hors de toute mesure le commerce des nouveautés [...] - Sans doute, l'idée peut séduire, disait-il. Seulement, elle est d'un poète... Où prendriez-vous la clientèle pour emplir pareille cathédrale ?» Zola, Au Bonheur des Dames, in Zola, Les Rougon-Macquart, t.3, 457 (Fasquelle-Gallimard, 1966) - G.M.-D.
1886 - «[...] et il demeura surpris lorsque, en se retournant, il aperçut à l'autre bord de la chaussée, l'hôtel royal d'Irma Bécot [...] - Hein ? cette Irma, dit Fagerolles, avec une nuance de respect, elle en a une cathédrale !» Zola, L'Oeuvre, in Zola, Les Rougon-Macquart, t.4, 262 (Fasquelle-Gallimard, 1966) - G.M.-D.
marche de cathédrale loc. nom. f. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «Devouassoux se détache et nous taille des marches de cathédrale [...]» R. alpine, numéro 2, févr., 39 - C.T.
1932 - «J'attends, confortablement installé sur une 'marche de cathédrale'.» La Montagne, numéro 237, févr., 74 - C.T.