| ![]() ![]() ![]() ![]()
blanc-casse n.m. abrév. de [vin] blanc cassisarg. ARG. CAFÉS - GR[92], ø d ; absent TLF.
• blanc-cass' - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
mil. 20e - «[Blanc-cass' [...] (verre de) vin blanc additionné d'un peu de cassis [...] cafés milieu XXe s.] [...]» In Dict. permanent du fr. en liberté, vol. 1, t. 3, fasc. 13-14, 193 (1978) - K.G.
bête comme ses pieds loc. adj. non conv. INTELL. - FEW (8, 295b), GLLF, DELF, 1867, Delv. ; TLF, cit. Bousquet, 1935-36 ; R (- un pied), Lex.[79], PR[82], ø d.
• Berthe-comme-ses-pieds - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «C'était le bon temps alors, le temps où florissait [sic] Maria l'anguille et Berthe-comme-ses-pieds, enivrantes créatures !» C. Monselet, Les Deux reporters, in La Vie pop., 6 août, 373 - R.R.
casse (donner de la -) loc. verb. MILIT. - TLF, 1640, Oudin ; DG, 1642, Oudin ; L, cit. Leroux.
1623 - «Le plus rogue menteur sera creu, par le Chef / Qui luy reprochera d'auoir quitté sa place, / Et s'il veut repartir luy don'ra de la casse, / Sous le meschant raport d'vn poltron sans vertu, / Mais bien apparenté et richement vestu.» Satyre ou crève-coeur du vieux soldat, 5 (s.l.) - P.E.
Casse-croûte n.pr. WW- "instrument" : FEW (2, 1432a), GLLF, TLF, PR[77], 1803, Boiste ; L, ø d ; "repas sommaire" : Lex.[75], 1803 [sic] ; GLLF, TLF, 1898 ; DFNC, fin 19e ; BW6, 1907 ; FEW, 1922, Lar. ; Lex.[75], cit. Duhamel ; R, PR[77], ø d.
1756 - «ACTEURS. CASSANDRE. ISABELLE. CASSECROUTE. PICOTIN. GILLES.» La confiance des cocus, in Théâtre des boulevards, I, 24 (A Mahon) - P.E.
1757 - «JEROSME. Eh bien, pere casse croute, commencez-vous a vous faire avec nous ? n'es-ce pas que j' mettons not monde sur un bon pied ?» Taconet, L'Ombre de Vadé, in Nouv. choix de pièces, ou Théâtre comique de province, 16 (Cuissart) - P.E.
1790 - «PERSONNAGES. [...] Mère BAHU, Mère CASSECROUTE, Vieilles.» Beffroy de Reigny, Nicodême dans la lune, 3 (Chez l'auteur) - P.E.
casse-croûte n.m. HÔTELL. "bar-restaurant" - GR[85] (au Québec), mil. 20e bar casse-croûte : TLF, cit. Roy, 1945
• casse-croûtes - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1900 - «Le légionnaire de garnison, pour un franc, peut se faire servir sur la table dix bouteilles de vin, et pour cinquante centimes dix absinthes. Ces trop nombreux 'casse-croûtes' qu'on pourrait aussi bien appeler 'casse-coeurs' ont presque toujours comme patrons d'avides Espagnols qui spéculent sans remords sur le misérable sou du légionnaire [...] Lorsqu'il l'entend gratter dans l'intérieur de sa tête [le cafard], d'une tempe à l'autre, sans bruit, l'homme de la Légion repousse son verre vide, sort en titubant du 'casse-croûtes' et va colleter un Espagnol dans la nuit. Alors, gare.» G. d'Esparbès, cité in R. de psychiatrie, sept., n° 9, 272 (1900) - M.C.
casse-cul n.m. non conv. ACTION "travail, peine" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «Je me crois fondé, z'en qualité de Gilles, à devenir z'Auteur ; je me donne assez de casse cul dans un courant de l'année, pour me placer parmi nos Poëtes de prose [...]» Théâtre des boulevards, I, V (A Mahon) - P.E.
v. 1762 - «CASSANDRE. Tu vois mon amy Gilles j' travaille depuis trente ans comme un serpent, je me donne un casse cul terrible tout le long de l'anée et z'au bout ça [...]» Beaumarchais, Léandre marchand d'agnus, in Beaumarchais, Parades, 146 (SEDES) - P.E.
casse-gueule n.m. non conv. ACT. OBJET "correction" - ø t. lex. réf. ; absent TLF."entreprise hasardeuse" : Lex.[75], PR[77], 1808, D'Hautel ; GLLF, cit. Croisset ; R, TLF, ød ; "lieu obscur et dangereux" : FEW (2, 1431a), GLLF, TLF, 1808, D'Hautel
1791 - «[...] il foutrait par-ci par-là des casse-gueule à droite et à à [sic] gauche, aux mâtins d'aristocrates.» [Robin], Je suis le véritable père Duchêne, moi, foutre, numéro 3, 7 (Impr. de Henry IV) - P.E.
casse-jambes n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «[...] on explore surtout les éboulis de Salanfe, pleins de casse-jambes dangereux.» Echo des Alpes, numéro 4, 135-6 - C.T.
casse-lunettes n.m. BOT. "euphrasia officinalis" - TLF, GR[85], 1766, Papillon ; FEW (2, 1432a), 1803, Boiste ; L, DG, ø d.
1764 - «BLUET, cyanus. Cette plante est connue aussi sous les noms d'aubifoin, blavéole, péroole, barbeau et casse-lunette.» Valmont de Bomare, Dict. raisonné univ. d'hist. nat., I, 605 - M.B.
casse-noisette n.m. arg. ARG. CAFÉS "verre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1843 - «Une fois pour toutes, on saura que dans le vocabulaire lyrique des goguetiers, une coupe signifie un verre à boire de la forme la plus primitive, et vulgairement nommé casse-noisette. La bouteille prend également le nom de flacon [...]» M. Fournier, in Paris chantant, 16 (Lavigne) - P.E.
casse-pattes adj. non conv. PROPRIÉTÉS ET ÉTATS "dangereux" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Il est casse-pattes, ton escalier. Les clients le montent ?» J.-P. Manchette, Morgue pleine, 11 (Gallimard) - F.N.
casse-poitrine n.m. non conv. BOISSON DISTILL. "eau-de-vie" - Mat. ("vin"), 1844, Vidocq [repris in GLLF] ; L, FEW (2, 1431b), 1863 ; TLF, cit. Zola, 1877.
1814 - «Le fin gigot et le casse poitrine satisfirent l'appétit et humectèrent les gosiers [...]» E.F. Bazot, Nouv. paris., III, 16 (Deterville) - P.E.
1843 - «BAGNOLET. Il ne se nourrit que d'eau-de-vie... pour déjeuner, de l'eau-de-vie ; pour dîner, de l'eau-de-vie ; pour souper, de l'eau-de-vie. CHALUMEAU. Toujours du casse-poitrine ! en v'là une nourriture !» D'Ennery et Grangé, Les Bohémiens de Paris, 2b (Magasin théâtral) - P.E.
casse-tête n.m. JEUX - FEW (2, 1431a), TLF, PR[77], 1829, Boiste ; L, R, ø d. casse-tête chinois : PR[77], 1829 ; TLF, 1833, Balzac ; FEW (2, 1431a), GLLF, 1834, Landais ; L, F. Wey ; DG, R, lex., ø d.
1818 - «[...] pour servir également de clé aux nombreux possesseurs de casse-têtes russes, chinois, français, etc. [...] Il paraît qu'il faudra s'abonner à l'apparition d'un Casse-tête, comme à celle d'un Plan de finances, tous les matins.» Petite chronique de Paris, année 1818 , 33, 9 févr. et 62, 2 mars (Eymery et Corréard) - P.E.
casse-tête n.m. ARME "massue" - FEW (2, 1431a), GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], 1762, Acad. ; L, cit. Volt. ; DG, ø d.
Add.DDL :
*1756 - «[...] une petite hache qu'on nomme casse-tête [...] Le prisonnier [des Indiens du Canada], attaché à un arbre, se laisse assommer à coups de casse tête, sans sourciller.» Journ. étranger, mars, 141 - P.E.
casse-tête n.m. ARME "massue" - DDL 31, 1756, Journ. étr. ; FEW (2, 1431a), GLLF, DHR, 1762, Acad. ; TLF, cit. Verne, 1868.
1732 - «Tu te trompes, lui répondit le sauvage : ce n'est point la mort qui m'afflige et m'empêche de chanter. Je suis plus brave que toi. Regarde mon casse-tête 1 ; tu y verras les marques de cinquante-cinq ennemis que j'ai tués [...] [Note : 1. Espèce de massue recourbée par le bout, et un peu coupante dans sa convexité].» A.R. Lesage, Les Aventures de Beauchesne capitaine de flibustiers, 23 (Phébus, 1991) - P.E.
casse-tête n.m. ARME "massue" - DDL 31, 1756, Journ. étr. ; FEW (2, 1431a), GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], 1762, Acad. ; L, cit. Volt. ; DG, ø d.
• casse[-]teste - ø t. lex. réf. ; absent TLF
v. 1682 - «Cependant vingt de ces Sauvages armez de fusils, de haches, d'arcs, de flesches et d'une espèce de massue qu'on appelle casse-teste, s'approchèrent du lieu ou estoit le sieur de La Salle [...].» In P. Margry (éd.), Découvertes et établissements des Français dans l'ouest et dans le sud de l'Amérique septentrionale, t. 1, 453-4 (Paris, Maisonneuve, 1879) - TLFQ
1689 - «[...] [le dénommé Gros-Vin] prit querelle avec un au'e sauvage Auquel Il donna un coup de Casse teste par la temple de Loeuil Avec L'equel Il Lestendit a demy mort dans La place.» In R. L. Séguin, La vie libertine en Nouvelle-France au XVIIe siècle, vol. 1, 88 (2e éd., Montréal, Fides, 1972) - TLFQ
casse-tête n.m. ARME "massue" - DDL 31, 1756, Journ. étr. ; FEW (2, 1431a), GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], 1762, Acad. ; L, cit. Volt. ; DG, ø d.
• casseteste - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1691 - «Comme l'on avoit envoyé à la découverte, un Sauvage de nos alliez rapporta qu'il avoit trouvé l'armé & que s'estant glissé adroitement il [un Sauvage] avoit jetté trois cassetestes dans leur Camp [...].» Chr. Le Clercq, Etablissement de la foy dans la Nouvelle France, t. 2, 412 (Paris, Amable Auroy) - TLFQ
casse-tête n.m. ARME "massue" - DDL 31, 1756, Journ. étr. ; FEW (2, 1431a), GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], 1762, Acad. ; L, cit. Volt. ; DG, ø d.
• cassetête - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1703 - «Ecoute, Onnontio, nos femmes avoient pris les Cassetêtes, nos enfans & nos viellards portoient l'arc & la fléche à ton Camp, si nos Guerriers ne les eussent retenus & désarmez lorsque ton Ambassadeur Akouessan parut à mon Village [...].» Nouveaux voyages de Mr. le baron de Lahontan, t. 1, 52 (La Haye, Frères L'Honoré) - TLFQ
1745 - «Pour La batisse d'une Cabane d'hivernement 1°... 2. grosses haches... 2°... 2. cassetêtes... 3° une Tille... 4° une Pioche... 5° un Couteau-croche 6° un Tarriere... 7° une grosse vrille, et une petite... 8 Q.[uelques] clous.» P. Potier, in P.W. Halford (éd.), Le français des Canadiens à la veille de la Conquête, 86 (Les Presses de l'Université d'Ottawa, 1994) - P.H.
casse-tête n.m. ARME "massue" - DDL 31, 1756, Journ. étr. ; FEW (2, 1431a), GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], 1762, Acad. ; L, cit. Volt. ; DG, ø d.
Add.DDL 47 (1732, Lesage)
*1738 - «Ces Barbares, autrefois au lieu de hache, se servoient de leur massuë ou Casse-tête. Cette masse d'armes étoit faite d'une racine d'arme ou d'un autre bois fort dur, de la longueur de deux pieds ou de deux pieds-&-demi tout au plus, équarri sur les côtés & élargi ou arrondi à son extrémité, qui étoit courbe & de la grosseur du poing.» Cl. Le Beau, Avantures du Sr. C. Le Beau, vol. 1, 295-6 (Amsterdam, Chez Herman Uytwerf) - TLFQ
casse-tête (filet de -) n.m. MAR. "filet" - FEW (23, 97b), 1933, Lar. ; absent TLF.casse-tête : FEW (2, 1431b), 1834, Landais ; L, DG, ø d.
1833 - «C'était un bien bon navire que le vieux vaisseau l'Aquilon, mouillé depuis de longues années dans la rade de Brest, où il pourrissait fièrement avec ses mâts de perroquets à flèche, son ourse et ses filets de casse-tête !» E. Corbière, La Mer et les marins, part. V, ch. 9, 283 - R.R.
1929 - Lar. 20e - R.R.
casse-tête chinois loc. nom. m. JEUX - PR[77], 1829 ; TLF, 1833, Balzac ; FEW (2, 1431a), GLLF, 1834, Landais ; L, F. Wey ; DG, R, lex., ø d.
1818 - «Le Casse-tête chinois vient de fournir à l'infatigable Martinet un sujet assez plaisant de caricature.» Petite chronique de Paris, année 1818, 6, 5 janv. (Eymery et Corréard) - P.E.
1820 - «C'est-à-dire [...] que si, par exemple, vous parlez au peuple de la déclaration solennelle d'un jeune ex-ministre, touchant la proposition de M. B....y, le peuple songera d'abord au temps du mobile Kaléidoscope ; que si vous lui rappelez les mystères de Mme Manson, il reviendra à l'époque du casse-tête chinois ; ou enfin, que si vous l'entretenez du grand secret de M. B...n, il se souviendra premièrement des jongleries de Cornélius-Zakayonta.» Hugo, in Le Conservateur litt., t. 1, part. 2, 71-72 (Hachette) - P.E.
1825 - «Amélie est venu [sic] se mettre assez près de moi ; elle a pris un jeu chinois (casse-tête) et, après l'avoir essayé, elle me l'a remis entre les mains en m'engageant à débrouiller l'énigme qu'il présente.» E.-J. Delécluze, Journ., 239 (Grasset) - P.E.
casser : je t'en casse loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - FEW, 1752, Leroux ; L, ø d ; absent TLF.
1749 - «[...] j' crois que j' vous vois en rêvant, et tout d' suite je m' réveille pour vous saluer, craque, j' t'en casse !» Vadé, Let. de la Grenouillère, 85 (Garnier, 1875) - IGLF
1752 - «Daphnis, Babet : Hé ! faite-nous grace. / Matamor : Oui da, je t'en casse !» Vadé, La Fileuse, xi, 24-5 (Genève, 1757) - IGLF
*1830 - «Il les appelle ses amis !... Je t'en casse, des amis !» Balzac, Le Garçon de bureau, XXVI, 342 (SEB) - J.H.-P.W.
changement de pied, changement de pieds loc. nom. m. ALP. - RSp., 1967, Bessière ; in Ga [1970] ; absent TLF.
1907 - «[...] se hissant entièrement sur l'épaule d'Hippolyte, il lui faut exécuter un changement de pied ; cette effrayante manoeuvre accomplie, il se dresse presque à la force des poignets au-dessus de la bosse.» La Montagne, numéro 6, juin, 259 - C.T.
1934 - «Dans un ordre d'idées plus élémentaire, une éventualité qu'il importe de prévoir est celle des changements de pied et des changements de main. Opérations parfois aisées, parfois délicates au contraire, ou même impossibles, il ne faut pas se mettre dans le cas d'avoir à les effectuer là où elles pourraient être évitées.» Man. d'alpinisme, 117 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1958 - «Le style d'escalade utilise au maximum le gratonnage et, comme à Fontainebleau, les mouvements essentiels utilisés y sont : les changements et retournements de pied, les balanciers, croisements et bascules du genou.» La Montagne et alpinisme, numéro 16, févr., 185 - C.T.
1959 - «[...] la traversée Livanos à l'aiguille Dibona : subtil mais classique pas de deux mètres, où un changement de pied sur bordure déversée s'enchaîne avec une bascule du genou combinée à une opposition sur cannelures et suivie d'un lancer derrière une arête.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 90 - C.T.
chauffer les pieds de qqn loc. verb. ACT. OBJET "le torturer" arg. : TLF, cit. Balzac, 1829 ; L, ø d ; chauffer un paysan : DArg., 1795
1574 - «Le Sabmedi 6 dudit mois, un soldat nommé Rival (autrement la Pomme) ayant esté convaincu d'avoir avec d'autres rançonné et pillé par les villages contre les defenses, mesmes avoir chaufé les pieds à une femme du bourg de Menetreol pour avoir de l'argent d'elle, fut pendu et estranglé [...]» J. de Léry, in G. Nakam, Au lendemain de la Saint-Barthélémy, 236 (Anthropos) - P.E.
coup de pied (il y a des coups de pieds au cul qui se perdent) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour exprimer sa réprobation devant un comportement" - BEI, mil. 20e ; DArg., ø d ; absent TLF.
1944 - «Louis-Léon Martin, dans le journal de Luchaire, a le toupet de parler de gens qui se sont planqués pendant l'autre guerre... Comme disait le Canard, il y a des coups de pied au cul qui se perdent.» J. Galtier-Boissière, Mon Journ. pendant l'occupation, 67 (La Jeune Parque) - P.R.
croisement de pieds loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Ne nous attardons pas sur les enjambées simples effectuées bien sûr quand on progresse en équilibre sur une vire étroite ou un feuillet détaché, ou à flanc de paroi sur des prises nombreuses ; et bornons-nous à noter la possibilité de faire des croisements de pieds pour gagner du terrain et éviter le cas échéant la bousculade sur le même gratton ; ex. : traversée de la dalle des Minets (Malesherbes).» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 89 - C.T.
feu (faire - des deux pieds de devant) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Ah bah ! vous pouvez des fois rencontrer des petites actrices gentilles, des jeunes lapins ferrés sur la chose du mélodrame, qui feront feu des deux pieds de devant et qui mèneront la voiture au pas de course... hop !» Rochefort et Carmouche, La Mère Saint-Martin, ii, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
feu (faire - des quatre pieds) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - FEW, 1829, Boiste ; L, DG, ø d ; absent TLF.
Add.DDL
*1819 - «[...] employer tous les moyens de succès.» Boiste, Dict. , (s.v. feu.)
*1840 - «Crac ! le chemin de fer d'Orléans me tombe comme une tuile... Je veux faire feu des quatre pieds.» Bayard et Dumanoir, Les Guêpes, iv, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
feu (faire - des quatre pieds) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - DDL 3, 1819, Boiste ; FEW (3, 655b), 1829, Boiste ; TLF, cit. Mérimée, 1870 ; L, DG, ø d ; GLLF, 1935, Acad. ; R, Lex.[75] (-fers), ø d.
1793 - Hébert, Le Père Duchesne, n° 325, 2, in G. Walter, Hébert et le Père Duchesne, Lexique de la langue d'Hébert (Janin) - P.E.
1815 - «Cirque olympique. - Les directeurs de ce théatre font feu des quatre pieds pour appeler le public.» Le Nain jaune, n° 30, 155 - P.E.
feu (faire - des quatre pieds) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - DDL 3, 1819, Boiste ; FEW (3, 655b), 1829, Boiste ; TLF, cit. Mérimée, 1870 ; L, DG, ø d ; GLLF, 1935, Acad. ; R, Lex.[75] (-fers), ø d.
• faire feu des quatre pattes - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1805 - «Est-ce qu'on vient faire feu des quattre pattes chez un homme dont la femme est sur la paille ?» Le Père Lantimèche, 41 (Basset et Martin) - P.E.
froid (avoir - aux pieds) loc. verb. non conv. AFFECT. "être jaloux" - absent TLF.
Corr. et compl.Gc (1572, Des Périers), L, FEW (8, 294b), Hu (Des Périers)
1558 - «Or le mary sachant que c'estoit de vivre, ne se monstroit point avoir de froit aux piedz : mesmement à la nouveauté ne se deffiant pas grandement d'une si grande jeunesse qui estoit en sa femme [...]» B. Des Périers, Nouv. récréations et joyeux devis, 84 (Champion) - P.E.
gare la casse !, gare à la casse ! loc. interj. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Gare la casse !» P. Veber, Loute, II, xvii - E.S.
gratte-pieds n.m. ÉCON. DOM. - FEW (16, 375a), GLLF, Lex.[79], 1930, Lar. ; GR[85], 20e ; absent TLF.
1755 - «Ratissoire, c'est une bande de fer plat recourbé par les deux bouts, qu'on scelle dans le mur à côté des portes des jardins, pour détacher des souliers le sable, la boue ou la terre qui reste sous la ratissoire, et qu'on n'emporte pas dans les appartements. On appelle cet instrument gratte-+F pié ou décrotoir.» Encycl., t.13, 828b - M.B.
1895 - «GRATTE-PIEDS. s.m. Décrottoir.» Guérin, Dict. des Dict., Suppl - TGLF
1926 - «C'est une simple lame de fer horizontale, fixée au mur extérieur par un ou deux scellements (gratte-pieds) ...» Lar. ménager, Dict. illustré de la vie domestique, 479a - M.B.
joueur de clarinette de cinq pieds loc. nom. m. non conv. MILIT. "main, poing" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1833 - «La garde ! elle est venue pour me poursuivre dans une allée où il y avait une trappe. J'ai t'élevé la trappe, et mes joueurs de clarinette de cinq pieds ont descendu la garde dans la calle, que j'ai t'entrebâillée [...]» E. Corbière, La Mer et les marins, part. 4, ch. 9, 183 - R.R.
mouche (prendre ombrages sur des pieds de -) loc. verb. non conv. RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.disputer sur un pied de mouche : FEW (6/III, 248b), 1694, Acad. ; L, ø d ; faire querelle sur un pied de mouche : FEW, 1690, Fur. ; TLF, cit. D'Hautel, 1808 ; L, ø d
1634 - «[...] pour rien au monde je ne voudrois avoir esté cause qu'il vous en arrivast du deplaisir, comme cez gens là [les Tunisiens] ne prennent que trop facilement des ombrages sur des piedz de mouche, ne cherchent que des pretextes à tort ou travers pour rançonner ou mesfaire à un Chrestien.» Peiresc, Let., VII, 118 (Impr. nat.) - P.E.
mêlé-casse (voix de -) loc. nom. f. VOIX "voix rauque" - TLF, cit. Saint-Marcet, 1924 (même texte) ; GLLF, 1936, Aragon ; PR[77], ø d mêlé-cas(se) : ND4, PR[77], 1876 ; GLLF, 1878, Lar.
1924 - «Des ouvrages de dame ? J'en ai soupé ! laisse tomber d'une voix de mêlé-cass la marquise Adelaïde.» Saint-Marcet, Elodéa ou la roue de la fortune, 39 (Le Divan) - J.Hé.
pantalon à pieds loc. nom. m. VÊT. - TLF, cit. France, 1879 ; L, ø d ; GLLF, av. 1924, France.
1846 - «Le comte Octave, vêtu d'un pantalon à pieds et d'une redingote de molleton gris [...]» Balzac, Honorine, 2, 257 (Pléiade) - P.W.
1854 - «PANTALON, s.m. [...] Pantalon à pieds. Pantalon qui a des pieds comme les bas ; espèce de caleçon qui est tout d'une pièce avec les bas.» La Châtre, Dict. - TGLF
pieds (faire des - et des mains) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - GR[85], cit. J. Romains, 1932 ; GLLF, 1934, J. Romains ; BEI, déb.20e ; TLF, cit. Capelle, 1966 ; DEL, 20e.
Add.DDL :
*1860 - «Enfin celle qui arrive en faisant sa tête, c'est Ernestine, autre femme dans l'aisance. - Elle a été longue à faire fortune ; mais elle a tellement fait des pieds et des mains, qu'aujourd'hui elle ne se ferait pas couper une mèche de cheveux pour dix mille francs.» Mém. de Rigolboche, 87 (Chez tous les libraires) - P.E.
1871 - «Mme PRIEURE. - Où est-ce déjà que j'en étais restée ? MANETTE. - A son médecin à mame Beaujency. Mme PRIEURE. - Quand nous avons éhu le malheur de le perdre, ce bon papa Reposoir, mon mari a fait des pieds et des mains pour me le faire prendre, ce médecin-là. MANETTE. - Et vous, pas bête, vous avez pas voulu ?» H. Monnier, Les Etrennes, in Almanach comique [...] pour 1871-1872, 32 (Pagnerre) - P.E.
pieds (faire des - et des mains) loc. verb. ACTION "faire tous ses efforts" - GR[85], cit. J. Romains, 1932 ; GLLF, 1934, J. Romains ; BEI, déb. 20e ; TLF, cit. Capelle, 1966.
1854 - «[...] Pierce le président et Douglas, un sénateur aspirant à la présidence [...] ont tant fait des pieds et des mains qu'ils sont parvenus à faire passer dans le Sénat et la Chambre un bill qui permet aux Slaveholders de s'établir dans tous les Territoires de l'Union avec leurs esclaves.» Th. Bost, in Ch.M. Bost (éd.), Les Derniers puritains pionniers d'Amérique, 35-36 (Paris, Hachette, 1977) - P.R.
pieds (ne pas se laisser marcher sur les -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - DG (--le -), ø d ; TLF, cit. Fargue, 1939 ; GLLF, ø d.
1791 - «LOUIS XVI [sic : XIV] qui étoit un malin bougre, et qui ne se laissoit, foutre, pas marcher impunément sur le pied [...]» [Lemaire], 243e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
pieds (ne plus remettre les - quelque part) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "fig." - L, cit. Picard ; DELF, cit. Zola [1883] ; GLLF, déb. 20e ; GR[85], TLF, ø d.
• ne plus remettre le pied - GR[85], ø d ; absent TLF.
1795 - «JEAN-GILLES. Oui, c'est ben dit ; j'y suis piqué et décidé. J'y remets pus le pied... D'ailleurs, a me l'a défendu, Madame ; Est-ce qu'a ne vient pas de me renvoyer ? URSULE. Ah ! mais comme ça, dis donc ; i' me paraît que son parti est tout pris, à elle.» Dorvigny, Jocrisse changé de condition, 32 (Cailleau) - P.E.
pieds en bois loc. nom. m. pl. plais. SKI "skis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Rien de si amusant que nos courses d'hiver, où les deux tiers des clubistes pataugent dans la neige avec leurs souliers ferrés et applaudissent aux exploits et aux ... culbutes de ceux qui font les malins sur leurs longs pieds en bois.» L'Echo des Alpes, 192 - M.J.
pieds et poings liés loc. adv. ÉVÉN. "fig." - FEW (9, 514b), GLLF, 1690, Fur. ; L, cit. Rollin ; TLF, cit. Pourrat, 1931 ; GR[85], ø d.
1607 - «[...] il vous eust mené pieds & poings liés ces canes-petieres qui ont tousiours le cul en l'eau, dans le Chasteau sainct Ange [...]» Advis de maistre Guillaume à sa saincteté, 5 (s.l.) - P.E.
Pieds humides loc. nom. m. arg. ARG. FIN. BOURSE "agioteurs véreux" - ø t. lex. réf. ; absent TLF."marché des valeurs non cotées, tenu en plein air devant la Bourse" : E, 1882 ; FEW (8, 295a), mention isolée en 1949, Lar.
1890 - «Il pénétra par l'angle de droite, sous les arbres qui font face à la rue de la Banque, et tout de suite il tomba sur la petite bourse des valeurs déclassées, les 'Pieds humides', comme on appelle avec un ironique mépris ces joueurs de la brocante qui cotent en plein vent dans la boue des jours pluvieux, les titres des compagnies mortes. [...] Il savait que, fatalement, allaient tomber là les titres déclassés, les actions des sociétés mises en faillite, sur lesquelles les Pieds humides agiotent encore, des actions de cinq cents francs qu'ils se disputent à vingt sous, dans le vague espoir d'un relèvement improbable, ou plus pratiquement comme une marchandise scélérate, qu'ils cèdent avec bénéfice aux banqueroutiers désireux de gonfler leur passif. [...]Une de ses grosses affaires [à Busch] était bien le trafic sur les valeurs dépréciées ; il les centralisait, il servait d'intermédiaire entre la petite Bourse des 'Pieds humides' et les banqueroutiers qui ont des trous à combler dans leur bilan» Zola, L'Argent, ch. I, in Gil Blas , 1er déc., 1, col. 5, 2 déc., 1, col. 1-2 et 3 déc., 2, col. 2 - M.C.E.
pieds joints (sauter qqch. à -) loc. adv. ACTION "fig. : ne pas être arrêté par, ne pas tenir compte de" - FEW (11, 112b), L (cit.), 1767, Rousseau ; TLF, cit. Las Cases, 1823 ; GR[85], ø d.
1743-44 - «Sauter une chose à Pieds-joints : en venir facilement a bout... il Saute les plus grandes dificultés à Pieds-joints.» P. Potier, in P.W. Halford (éd.), Le français des Canadiens à la veille de la Conquête, 45 (Les Presses de l'Université d'Ottawa, 1994) - P.H.
pieds nickelés loc. nom. m. non conv. ACTION - TLF (pieds niclés), 1894, d'apr. Esn.
Add.DDL
*1899 - «Les pieds étaient ceux de mon pauvre Ernest ! Ils étaient nickelés !!!» Le Sourire, 4 nov, 3a - M.H.
*1900 - «Je veux chanter / Les pieds poilus, les pieds nicklés, / Les pieds truffés !» Le Sourire, 21 juill., 11a - M.H.
pieds nickelés loc. nom. m. non conv. ACTION - TLF (pieds niclés), 1894, d'apr. Esnault ; DDL 4, 1899, Le Sourire avoir les pieds nickelés : E, GLLF, 1894 ; DDL 4, 1898, G. de Téramond [repris in TLF] ; FEW (16, 600a), ND3, PR[73], 1912
1898 - «Pieds vernis pour les pas de quatre, / Pieds réservés de diplomates, / Pieds nickelés !...» Franc-Nohain, Flûtes, 4 (Ed. de la Revue blanche) - P.E.
pieds nickelés (avoir les -) loc. verb. non conv. ACTION - FEW (16, 600a), PR[67], ND2, 1912.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1898 - «- Et il se dessèche d'amour pour toi ! - J'ai les pieds nickelés.» G. de Téramond, La Petite Zaza, I, i - B.T.
pieds pourris loc. nom. m. pl. MAR. "sobriquet, marins-pêcheurs" - FEW (8, 295a ; "hommes qui ont toujours les pieds dans l'eau"), 1685, Fur. ; BEI, 1690, Fur. ; absent TLF.
1668 - «A sa gauche estoit la marmaille / Des Ras d'Eau rangez en croissant / Sous leur General RAVISSANT ; / Mais d'autant que cette Milice / Paroissoit estre vn peu Nouice, / Gens de Marine & pieds pourris, / Par consequent mal aguerris, / Dans les combats de terre ferme, / Il leur fut dit de faire ferme / Derriere les Ras du Clergé [...]» Guerre comique, 41 (Barbin) - P.E.
pieds à plat, pieds-à-plat loc. adj. ALP. - RSp., 1970, La Montagne ; absent TLF.
1967 - «Ce matériel nouveau oblige son utilisateur à souvent progresser à l'aide des pointes antérieures des crampons. Mais sa moindre adhérence dans les pentes très raides, en glace, rocher verglacé et enneigé, contraint le grimpeur à abandonner cette technique 'deux pointes', pour celle moins fatigante, dite 'pieds à plats'.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
plume de 15 pieds loc. nom. f. arg. MAR. "fig. : rame de galérien" - E, v.1600 ; DEL, BEI, 1640, Oudin ; FEW (9, 84a), 1656, Oudin ; absent TLF.
• plume de 18 pieds - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1562 - «Mais quelz esclaues ? non pas pour sen seruir sus terre, mais sus mer, en vne bone galee, pour y seruir de secretaires, maniant chascun de eux vne plume de xviij piedz.» F. Bonivard, Advis et devis de l'ancienne et nouvelle police de Genève, suivis des Advis et devis de noblesse, 237 (Impr. Fick) - P.E.
rage (faire - avec/de ses pieds tortus) loc. verb. non conv. ACTION "fig. : ne faire rien qui vaille" - FEW (8, 295a), BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
1596 - «M. L'autre est : Que plusieurs Peres Iesuites (dont ils font rage des pieds tortus, comme de gens d'un autre monde) soubz le manteau d'un passeport, et autrement se callent dans leur terroir. Et voy-là le pot aux roses de par-bieu, c'est icy (mon coeur) ou gist le lieure [...]» R. Mortier, Le "Hochepot ou Salmigondi des folz", 110 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
remettre qqn sur pied, remettre qqn sur pieds loc. verb. MÉD. "fig. : le guérir" - FEW (8, 296a ; "rétablir dans ses affaires"), GLLF, GR[85] (cit.), 1668, Mol. ; L, DEL, ø d ; absent TLF.
1584 - «[...] vn malade [...] cerche soigneusement des sages medecins & bien experimentez, pour se faire penser : lesquels luy ordonnans les medecines propres à son mal, & lui faisans garder vn bon regime, le guerissent incontinent & remettent sur pieds [...]» J. Des Caurres, Oeuvres morales, 386 r° (De La Noue) - P.E.
rouleau à pieds de mouton loc. nom. m. TECHNOL. - GLLF, 1964, Lar. ; TLF, cit. Métro, 1975.
1951 - «Schafsfusswalze. Roller, sheep's-foot. Rodillo de pata de cabra. Rouleau à pieds de mouton.» Vejteknisk Ordbog i 6 Sprog [...] Dict. technique routier en 6 langues, 228-9 (Via Vita) - P.E.
technique (des) pieds à plat loc. nom. f. ALP. - RSp., 1970, La Montagne ; absent TLF.
1967 - «Ce matériel nouveau oblige son utilisateur à souvent progresser à l'aide des pointes antérieures des crampons. Mais sa moindre adhérence dans les pentes très raides, en glace, rocher verglacé et enneigé, contraint le grimpeur à abandonner cette technique 'deux pointes', pour celle moins fatigante, dite 'pieds à plats'.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 48 - C.T.
1969 - «Même s'il y a quelques alpinistes qui emploient - en raison de conditions anatomiques particulières - la technique des pieds à plat, dite encore technique Eckenstein, consistant à maintenir avec la surface de la glace la totalité des pointes de crampons et exigeant une forte torsion des chevilles, dans la glace raide avec la même efficacité qu'en utilisant la technique des pointes avant, ceux-ci constituent une exception et c'est à notre avis une erreur de recommander - ou même d'imposer - à la grande masse des alpinistes une technique peu naturelle, plus difficile et moins efficace.» La Montagne et alpinisme, numéro 73, juin, 105 - C.T.
terre (vouloir voir qqn cent pieds sous -) loc. verb. AFFECT. - DELF, cit. Balzac ; L, ø d ; absent TLF.
1649 - «Parens de parens enuieux / S'entremangent le blanc des yeux ; / Le Beau-pere frotte son Gendre, / Qui le voudroit auoir vu pendre ; / Les Freres toûjours en debats / S'accordent comme chiens et chats ; / Le Fils au Pere fait la guerre, / Et le veut voir cent pieds sous terre [...]» [L. Richer], L'Ovide bouffon, I, 17 (Quinet) - P.E.
terre (vouloir être à cent pieds sous -) loc. verb. AFFECT. - FEW (8, 298b), GLLF, 1685, Fur. ; DELF, 1690, Fur. ; L, cit. Volt. ; TLF, 1808, D'Hautel ; DG, PR[77], ø d.
1573 - «PHILADELFE. Hé Dieu ! seroit-ce bien la mon pere, qui est venu de Mets icy ? Ha, las ! je voudrois maintenant estre cent pieds sous terre.» J. de La Taille, Les Corrivaux, 145 (Didier) - P.E.
|