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bec de corbin (canne à -) loc. nom. f. ACCESS. - L, TLF, ø d canne à bec-à-corbin : DDL 16, 1841, Balzac
1743 - «BEC. s.m. [...] BEC de corbin, se dit encore des pommes des cannes qui imitent le bec d'un corbeau [...] On dit, une canne à bec de corbin. On appelle aussi bec de corbin la canne même toute montée, où il y a une pomme de cette espèce.» Dict. univ. de Trévoux
bâton à sabre loc. nom. m. MILIT. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Dans les exercices militaires de ski, les officiers et la troupe sont particulièrement embarassés par l'épée ou le sabre, ainsi que la carabine [...] L'auteur a fait établir pour ces motifs un bâton à sabre, auquel on peut attacher le sabre, ou l'épée.» F. Achard, trad. : Paulcke, Man. de ski, 64 (Berger-Levrault) - M.J.
canne n.f. non conv. SKI - RSp., 1947, Le Monde ; GR[85], cit., 1979 ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1903 - «Il faut se laisser glisser sans peur en faisant, au besoin, frein avec la canne, du côté où l'on tend à obliquer. On peut aussi modifier légèrement sa direction en appuyant sur la tranche du ski du même côté.» R. alpine, n° 3, mars, 76 - M.J.-C.T.
1909 - «Sur les pentes légères, la marche s'exécute comme en terrain plat et l'usage des deux cannes devient particulièrement avantageux.» La Montagne, n° 5, mai, 282 - C.T.
1910 - «Au point de vue du sport proprement dit, l'auteur traite son sujet avec beaucoup de compétence ; l'usage de la canne, les différents exercices en plaine et en montagne, la façon de faire les virages, la marche en escaliers, en oblique, les sauts divers, etc., etc. font l'objet d'un chapitre très documenté [...]» L'Echo des Alpes, 143 - M.J.
1928 - «Souvent il est avantageux de réunir les deux bâtons en faisceau et de les tenir ensemble des deux mains. Il faut alors que l'emplacement où l'on évolue soit bien piétiné et tassé, sinon on risque d'avoir une surprise désagréable au moment où l'on change la position des cannes.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. Barblan, L'Art du ski, 108 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
canne n.f. COIFF. "sorte de bigoudi (?)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1605 - «A neuf heures, achevé de coiffer et de frizer a bastons rompus. Sa nourrice le frisait avec des petites canes qu'elle avoit apporté de Fontainebleau.» J. Héroard, Journ., 1, 743 (Fayard) - P.R.
canne (de hockey) n.f. HOCKEY - RSp., 1931, L'Auto ; absent TLF.
1928 - «[...] avec un si bel attirail sportif, des skis d'acajou vernis, des cannes de hockey impressionnantes, des chandails couleur d'aurore [...]» Robert-Robert, Le Gourmand vagabond, 113 (Grasset) - M.C.
canne à dard loc. nom. f. non conv. ACCESS. ARME "canne-épée" - E, 1806 (rég.) ; TLF, 1830, Constant (?) ; DG, ø d.
1791 - «On les voit tous les jours armés d'un fort gourdin, ou d'une canne à dard, ou d'un bâton plombé, toujours disposés à assommer les gens.» [Lemaire], 146e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 7-8 - P.E.
canne à ski loc. nom. f. non conv. SKI - GR[85] (canne de ski), cit. 1979 ; absent TLF. canne : RSp., 1947, Le Monde ; GR[85], cit., 1979 ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1910 - «Ne vous encombrez donc jamais ici en cette saison, de cordes, de piolet, ni de souliers ferrés, les courtes cannes à ski en bambou ou en riz sont parfaitement appropriées à ce terrain, mais ayez du fart et des cordelettes.» L'Echo des Alpes, 352 - M.J.
canne-griffe n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1878 - «Bientôt commence une série de petits surplombements partiels ; les fissures sont toutes verticales et ne prêtent aucun appui ni aux mains ni à la canne-griffe ; toujours de la glace dans les moindres aspérités.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1877, 576 (Paris) - C.T.
piolet-canne n.m. ALP. - [RSp. : s.v. piolet, in déf.], GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1967 - «La méthode française s'ordonne autour du cramponnage : progression exécutée en légère oblique avec tenue à deux mains du piolet, en piolet-ancre (en passant par les modes intermédiaires de cette tenue par rapport à la pente et à la qualité du terrain : piolet-canne, piolet-ramasse, piolet-appui, etc.). [...] Le piolet-ancre permet au grimpeur cramponnant bien, grâce à l'ancrage du pic du piolet tenu à deux mains, d'affermir son équilibre. Le piolet-ancre est l'une des figures les plus utiles à l'alpiniste. Il lui permet, sans fatigue ni difficulté, de gagner de la distance sur les pentes les plus raides.» La Montagne et alpinisme , numéro 62, avr., 46 et 48 - C.T.
1967 - «En terrain facile on s'en sert [du piolet] côté amont comme d'une canne. Ce procédé, appelé 'piolet-canne', s'emploie sur des pentes faibles ne dépassant pas 30 à 35 degrés. Sur un glacier enneigé, cette canne permet de sonder la solidité du terrain en avant du premier de cordée : en enfonçant le manche il peut déceler la crevasse cachée par un pont de neige molle.» Bessière, L'Alpinisme, 49 (P.U.F.) - C.T.
pomme de canne loc. nom. f. péjor. CORPS "figure grotesque" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1843 - «Ah !... l'horreur ! - Oh ! c'te pomme de canne !»Dupeuty et Cormon, Les Cuisines parisiennes, II, xi - B.W.
1881 - «Tête ridicule comme celle qu'on sculpte sur les pommeaux de certaines cannes.»Larchey, Dict.
1883 - Delvau, Dict. de la langue verte - B.W.
sucre de canne loc. nom. m. SUCR. - L, ø d ; GLLF, 1876, Lar. ; R, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1808 - «Enfin le sucre de bette-rave, celui même de raisin, ne sont pas parfaitement identiques avec le sucre de canne. Et comment le seraient-ils, lorsque le sucre de canne diffère autant de lui-même dans ses divers états ?» A.-A. Cadet de Vaux, Mém. sur la matière sucrée de la pomme, 40 (Colas) - P.E.
1842 - «Le sucre de fécule diffère chimiquement du sucre de canne ou de betterave [...]» Un Million de faits, 773 (Dubochet) - P.E.
traîne-sabre n.m. MILIT. - GR[85] cit. Queneau, 1933 ; absent TLF.traîneur de sabre : TLF, 1805, Courier ; DHR, déb. 19e ; FEW (17, 1a), 1875, Lar.
1894 - «A l'invitation du traîne-sabre, les gas entonnèrent la Carmagnole ; le pas se releva, le galonnard semblait boire du lait [...] mais aussitôt arrivés [à la caserne], on en foutit une douzaine au bloc [...].» Almanach du Père Peinard, 40 (Papyrus éd.) - P.R.
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