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campo-santo n.m. d'apr. ital. COUT. FUN. Italie- TLF, cit. Quinet, 1836.
*1852 - «Nom donné au cimetière de Pise à cause du terrain qui a été construit avec de la terre rapportée de la Judée.» La Châtre, Dict.
*av. 1867 - «Pour briser le sort qui nous brise, / Je voudrais, hâtant le repos, / Au vieux campo-santo de Pise, / Jeter mes os !» L. Colet, in Lar. GDU - R.R.
*1892 - «Nom donné par les Italiens à tout cimetière [...]» Guérin, Dict. des Dict.
*1912 - «Dans les parois mêmes de notre magasin général, nous creuserons de grands espaces réguliers comme les loges d'un campo-santo, où nous rangerons les boîtes de conserves par catégories.» J. Charcot, Autour du Pôle Sud, iii - R.R.
campo-santo n.m. d'apr. ital. COUT. FUN. Italie"cimetière de Pise" - TLF, cit. Quinet, 1836 ; DDL 2, 1852.
1814 - «Je n'ai vu en détail que cette dernière des quatre choses qui ornent la place de Pise ; la raison en est qu'on se trouve à couvert au Campo santo et qu'il y faisait assez clair.» Stendhal, Journ., IV, 291 (Gallimard) - P.E.
1833 - «Mais n'importe ! je t'aime, ô vieux Campo Santo / Je t'aime de l'amour qu'avait pour toi Giotto.» A. Barbier, Iambes et poèmes, Le Campo Santo, 112 (Dentu, 1888) - P.E.
campo-santo n.m. d'apr. ital. COUT. FUN. France"nécropole réservée à de hauts personnages" - TLF, ø d.
1842 - «Dreux, d'abord pieuse et modeste sépulture consacrée par les plus saintes affections, est le Campo-Santo de la dynastie nouvelle.» E. Briffault, Historiettes contemporaines, 8, 13 - P.E.
1856 - «A Paris, [...] s'aviserait-on jamais d'enterrer des peintres, des poëtes, des savants, des musiciens, jusqu'à des comédiens, dans l'auguste Campo-santo des rois ?» F. Wey, Les Anglais chez eux, 119 (Nouv. éd., M. Lévy) - P.E.
campo-santo n.m. d'apr. ital. COUT. FUN. "cimetière, en gén." - DDL 2, TLF, 1892, Guérin.
1787 - «Tout près de ce jardin /à Barcelone/ est le campo santo, où sont enterrés ceux qui moururent dans la dernière peste.» Trad. : H. Swinburne, Voy. en Espagne, 65 (Didot) - P.E.
1884 - «J'allais oublier de mentionner le cimetière qu'on rencontre à mi-côte dans un bosquet sombre : c'est une sorte de reproduction de la rue des Tombeaux à Pompei ou de la voie Appienne au sortir de Rome : des tables de marbre brisées avec des fragments d'inscriptions, des colonnes gisantes, des urnes, des débris de statues et de sculptures, achèvent de donner à ce pittoresque campo santo le caractère antique qu'il convient.» J. Gourdault, Du Nord au Midi, III, 83 - R.R.
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