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béret-calotte n.m. CHAPELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1874 - «Béret-calotte pour homme.» La Mode illustrée, 154 - A.Ré.
calotte n.f. CHAPELL. - TLF, cit. Mallarmé, 1874.la date de 1394, dans GLLF, est erronée
1844 - «Les passes sont toujours petites et un peu allongées ; les calottes un peu plus larges et assez arrondies.» Le Moniteur de la mode, 20 oct., 153a - M.C.E.
1846 - «L'honneur de la France vestimentale sera sauvé le jour où les chapeaux gris à calottes rondes coûteront cent francs !» Balzac, Les Comédiens sans le savoir, in Balzac, La Comédie humaine, t. XII, 170 (Furne, Dubochet et Hetzel) - M.C.E.
1846 - «La calotte [d'une capote] était garnie par un point d'Alençon, qui coquillait très gracieusement tout autour et qui entourait également le bavolet [...]» Le Moniteur de la mode, 10 oct., 147a - M.C.E.
1849 - «Toquet [...] à calotte ronde très plate [...]» Le Moniteur de la mode, 1er numéro de déc., 196a - M.C.E.
calotte n.f. GLACIOL.  NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1796 - «[...] j'avois cru pouvoir affirmer que les calottes qui recouvrent le Mont-Blanc et les sommités voisines, sont en entier de neige et non point de glace.» H.B. de Saussure, Voy. dans les Alpes, t. 4, 163 (Neuchâtel) - C.T.
calotte n.f. ACT. OBJET "par méton. : gifle" - DHR, 1808 (arg.) ; TLF, cit. Flaubert, 1869 ; FEW (17, 80a ; rég.), ø d.
1756 - «L'inoculation de la petite vérole que M. le duc d'Orléans a fait faire à M. le duc de Chartres par le sieur Tronchin, fameux médecin de Genève et fort expérimenté en cette partie, a eu tout le succès qu'on pouvait désirer. Le prince a eu vingt ou vingt-cinq boutons que l'on regarde comme grains de petite vérole. Il se porte bien et la princesse aussi [...]. Ce M. Tronchin gagne ici des sommes considérables pour des consultations à un louis pièce, sur toutes sortes de maladies, par hommes et femmes. Il donne même de plaisants remèdes. Aux uns de se frotter le ventre avec de la serge, aux autres de frotter leurs appartements ou de scier une voie de bois pour prendre des exercices violents. Cela mériterait bien une bonne calotte pour notre nation.» E.J.F. Barbier, Journ. d'un bourgeois de Paris sous le règne de Louis XV, avr., 266 (Coll. 10/18, 1963) - R.R.
calotte (faire -) loc. verb. DÉPLAC.  "tomber" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1740 - «Je ne sais si cela a été fait par malice pour effrayer les passants qui croient qu'elle [la tour] va leur faire calotte.» Ch. de Brosses, Let. familières sur l'Italie, ch. 20, in Voltaire, Corresp., vol. 4, 1385 (Pléiade, 1980) - J.S.
calotte (faire -) loc. verb. MAR.  "chavirer" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1755 - «J'ai perdu ma part sur un vaisseau espagnol nommé mal à propos le Superbe, qui s'est avisé de faire calotte.» Voltaire, let. à J.-R. Tronchin, 15 oct., in Voltaire, Corresp., vol. 4, 584 (Pléiade, 1980) - J.S.
calotte (à bas la - !) loc. interj. non conv. HIST. RÉVOL. - L, DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1790 - «[...] cette femme lui donna un coup dessus, en lui disant qu'elle n'était pas f... pour baiser la patte d'un chien ; que cet abbé s'est retiré ; que les femmes se récrièrent toutes : A bas la calotte ; c'est tout le clergé qui fait notre mal.» Déposition de Stanislas Maillard, 4 mars, in Procédure criminelle, instruite au Châtelet de Paris, 129 (Baudoin) - P.E.
1815 - «Buonaparte parut extrêmement vexé lorsque Bertrand lui apprit que deux insignes scélérats (Charles Dautun et Lamothe), en allant au supplice, le 28 mars, n'avaient cessé de crier, au milieu d'une foule muette, vive l'Empereur ! à bas la calotte ! Hommage bien digne de celui qui en était l'objet !» [J. Lingay], Hist. du cabinet des Tuileries, 89 (Chanson) - P.E.