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anti-tabac n.m. TABACS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.adj. : DMC, 1960
1830-31 - In titre : P. Clament-Zuntz, Plus de Tabac !!! Avertissement aux Français et à tous les peuples de l'Europe sur l'usage dangereux de cette plante vénéneuse [...] Indication des végétaux [...] avec lesquels chacun peut composer chez soi une poudre qui, pour ses vertus, peut être appelée anti-tabac, présentant tout ce que le règne végétal offre de plus favorable au cerveau, à l'estomac, et ayant la couleur du tabac de la Havane ... (L'auteur), in Bibliographie de la France, 479, 29 janv - J.Hé.
1831 - «Aujourd'hui, quelle énorme différence ! Grâce à l'anti-tabac, vous paraîtrez, fumeurs ; vous serez accueillis volontiers [...] de ce sexe enchanteur qui naguère encore vous poursuivait de ses dédains et de ses mépris. Cette réunion de parfums exquis et agréables qui s'exhaleront de vos tubes élégants, vous rapprocheront de ce sexe aimable dont vous flatterez l'odorat et charmerez les esprits. La fumée de l'anti-tabac, douce et aromatique, réveille les sens, et agit sans irritations sur tous les organes.» C. C*****, Vive l'anti-tabac !!! ou Analyse des végétaux que leurs vertus salutaires et bienfaisantes rendent propres à remplacer le tabac [...] Nouvel anti-tabac de Paris, 26-27 (Lyon, A. Brunet) - J.Hé.
1832 - In titre : P. Clament-Zuntz, Plus de tabac. Opinions de célèbres médecins chimistes et naturalistes sur cette plante vénéneuse. Note historique sur l'anti-tabac (3e éd., Renouard) - TGLF
1833 - «... je t'ai dit, à la fin de 1830 : Sois avare du produit de ton pénible travail [...] ne le partage pas avec la régie des tabacs [...] Je te disais en même temps que [...] on pouvait adopter l'usage de l'anti-tabac pour ménager à la fois la bourse et la santé.» In titre : P. Clament-Zuntz, Journ. de l'anti-tabac, publié par la fabrique de l'anti-tabac, numéro 2, juin, n.p.2e p. - J.Hé.
1852 - «ANTITABAC, s.m. Plante préparée pour faire concurrence au tabac.» La Châtre, Dict.
brun-tabac adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1941 - «Ses enfants [...] étaient pétris d'une argile claire et variée, l'un blanc comme la chair des bananes, un autre brun-tabac, une autre rosée comme la terre cuite.» Colette, Journ. à rebours, 91 (Fayard, 1960) - A.Ré.
café adj. COULEUR - FEW (19, 79a), 1732, Trév. ; L, GLLF, ø d ; absent TLF.
1689 - «J'ai acheté une jolie robe de chambre pour Bretagne, café et or.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 23 mars, III, 396 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
1721 - «Couleur de Caffé. C'est la couleur, non pas de la fève, ou rôtie ou non rôtie ; mais celle de cette fève rôtie & réduite en poudre, ou de l'eau dans laquelle elle a bouilli ; c'est-à-dire, un châtain foncé.» Dict. univ. de Trévoux
café n.m. d'apr. ar. BOISSON - L (cit.), GLLF, TLF, PR[82], 1665, Mme de Sév. ; FEW (19, 78a), 1671.
• cahua - absent TLF. maison de Cahua : Mat., 1667 ; cahoa, n.m. : Mat., FEW (19, 79b), R, PR[82], 1611
1656 - «Cahua Cane, sont des tavernes où on prend du tabac et de l'eau noire [...] Auec le tabac ils boiuent de la Cahua ou de l'eau noire, qu'ils font d'vne sorte de fruict, qui leur vient d'Egypte [...]» A. de Wicquefort, trad. : A. Olearius, Relation du voy. de Moscovie, Tartarie et de Perse, 385 (Clouzier) - J.S.
café n.m. HÔTELL. "lieu public où l'on va prendre le café" - Mat., FEW (19, 79a), GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], 1694 ; L, cit. St Simon ; DG, ø d.
1611(?) - Voy. de M. de Saucy ... escrit par M. Lefevre, l'un de ses Secretaires, Arch. des Affaires étrangères, Mémoires et Documents, copie de 1642, Turquie, VI, 11 bis, recto - R. L. rom., 50, 236.
café (c'est fort de -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "c'est difficile à admettre" - BEI, cit. Marmontelle, v. 1770 ; TLF et DHR ((c'est un peu) fort de café), cit. Balzac, 1848 ; FEW (19, 79a), 1867, Lar. ; DEL, mil. 19e ; GLLF, ø d.
Var. développée : 1829 - «- Oh ! mais, c'est un peu fort de café, sans compter le marc [...].» Vidocq, Mém., 3, 173 (Tenon) - P.R.
café au lait loc. adj. COULEUR - FEW (19, 78b), 1867, Lar. ; TLF, cit. Malègue, 1933 ; L, DG, R, GLLF, PR[77], ø d.
Add.DDL
*1835 - «MADAME BERGERET. Moi, ce n'est pas encore tant Charles X que je méprisais que son frère Louis XVIII. Ah ! par exemple, celui-là ... de tout mon coeur. Je n'ai jamais pu lui passer, et je ne lui passerai jamais le massacre des chevaux café au lait de l'Empereur.» H. Monnier, Scènes populaires, II, 177 (Dumont) - P.E.
café au lait loc. adj. COULEUR - DDL 22, 1835, Monnier ; GR[85], cit. Delacroix, 1854 ; L, ø d ; FEW (19, 78b), 1867, Lar. ; DG, ø d ; TLF, cit. Malègue, 1933 ; GLLF, ø d.
1793 - J.-J. Paulet, Traité des champignons, II, 299 (Paris) - Z. rom. P., 96, 312.
1802 - Levaillant, Hist. nat. des oiseaux d'Afrique, III, 93 (Paris) - Z. rom. P., 96, 312.
café au lait loc. nom. m. non conv. SEXE ET ÂGE "enfant issu d'un mariage franco-allemand" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1909 - «[...] les petits Krauss [...] qui sont des café au lait, ils parlent mieux le français que l'allemand.» M. Barrès, Colette Baudoche. Hist. d'une jeune fille de Metz, 177 (Juven) - F.N.
café chantant loc. nom. m. SPECT. - FEW (19, 79a), 1867, Lar. ; TLF, 1869, Flaubert ; Ls, DG, GLLF, ø d.
1850 - «Un des cafés chantants aux Champs Elysées.» Légende d'illustration, in Almanach du Magasin pittoresque pour 1851 , 47 - P.E.
café crème loc. nom. m. BOISSON - PR[67], TLF, ø d.
Add.DDL
*1898 - «Garçon, un café crème !» G. de Téramond, La Petite Zaza, I, i - B.T.
café crème loc. nom. m. BOISSON - DDL 2, 1898 ; R, GLLF, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
• café à la crème - TLF, ø d.
*1822 - «GRAND-JEAN, essuyant des tasses. Allons, les enfants de la jubilation !... Le café z'a la'crême double, à trois sous la tasse.» Francis, Simonin, Dartois, Les Cris de Paris, 4 (Huet) - P.E.
café crème loc. nom. m. BOISSON - DDL 2, GR[85], 1898 ; TLF, cit. Dabit, 1929 ; GLLF, Lex.[79], ø d.
• café à la crème - DDL 21, 1822 ; TLF, cit. Courier, 1825 ; GLLF, 1866, Lar.
Add.DDL :
*1790 - «J'ai été voir M. Martini, avec Mlle La Gironde, Mme Chulaire, et M. La Gironde fils. C'est un Italien, fameux graveur. Nous avons déjeuné chez lui avec du café à la crème.» H.P. Panon Desbassayns, Voy. à Paris pendant la Révolution, 36 (Perrin) - P.E.
*1804 - «Le lendemain, elle a le bonheur tant désiré de voir Voltaire après son café à la crême, le moment, dit-on, où il était le plus aimable [...]» Geoffroy, Cours de littérature dramatique, VI, 301 (Blanchard) - P.E.
*1820 - «Mais un journal de tous les matins était tellement approprié au goût des Français et à la vie de Paris, qu'on ne faisait plus de déjeuner où celui-là ne fût à côté du chocolat ou du café à la crême.» Garat, Mém. historiques sur le XVIIIe siècle, II, 298 (Philippe) - P.E.
café crème loc. nom. m. BOISSON "café additionné de crème ou de lait" - DDL 2, 1898, G. de Téramond [repris in GR] ; TLF, cit. Dabit, 1929.
• café à la crème - DDL 30, 1790, Panon Desbassayns ; GR[85], 1822 [d'apr. DDL 21] ; TLF, cit. Courier, 1825 ; GLLF, 1866, Lar.
1781 - «Mademoiselle Césarine aujourd'hui si fière, me faisoit placer à table à côté d'elle, m'invitoit chaque matin à partager avec elle le café à la crème préparé par ses mains [...].» [Mme de Genlis], Théâtre de société, II, 373 (Lambert) - P.E.
café de nuit loc. nom. m. HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1877 - «Je vais aujourd'hui probablement commencer l'intérieur de ce café où je loge, le soir, au gaz. C'est ce qu'on appelle un café de nuit [...] il reste ouvert toute la nuit, les rôdeurs peuvent y trouver un asile.» Van Gogh, Let. à Théodore, in Mercure de France, 252 (1894) - RL.W.
café laité loc. nom. m. BOISSON "café au lait" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1690 - «Nous avons ici de bon lait et de bonnes vaches ; nous sommes en fantaisie de faire bien écrémer de ce bon lait, et de le mêler avec du sucre et de bon café : [...] et c'est, en un mot, ce lait cafeté ou ce café laité de notre ami Aliot.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 29 janv., III, 664 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
café society, café-society n.f. d'apr. angl. HIST. MOEURS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «[...] milliardaires, intellectuels, jolies filles, café-society.» Elle, 18 févr., 47 - M.Sc.
1966 - «Aujourd'hui, à trente-huit ans, Roger Vadim symbolise toujours une certaine image de la vie aisée. Dans un cadre de magazine doré sur tranche, il figure sur les pages de garde du livre d'or de la 'café society'.» H. Bostel, in Paris Match, 2 juill., 70 - AFC
1970 - «Le petit ouvrage de Fernand Legros fournira aux psychiatres de quoi discuter à perte de vue sur la paranoïa et la schizophrénie, car c'est un texte assez délirant où rien ne nous est épargné des rapports humains avec les petits amis ou les gens célèbres de cette 'cafe society' où l'auteur évolua avant de couler des jours paisibles en Suisse.» J. Bouret, in Les Let. fr., 15 juill., 28 - AFC
café society, café-society n.m. d'apr. angl. HIST. MOEURS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Les amis de Brigitte [Bardot] ont des goûts modestes : le vin rouge, la guitare, le soleil, les crudités. Ceux de Gunther [Sachs] appartiennent à ce monde doré sur tranche qu'on nomme le Café Society. Ils s'appellent Bob Kennedy, Victor-Emmanuel, Rainier de Monaco, Volpi. Ils volent en jet d'un palace à l'autre. Ils luttent avec acharnement contre leur ennemi le plus naturel : l'ennui. Comme ils ne regardent pas à la dépense, ils se tirent assez bien de cet épuisant combat.» M. Clerc, in Marie-Claire, 1er févr., 93 - AFC
café society, café-society n.f. d'apr. angl. HIST. MOEURS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• café-société - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «L'ensemble [du livre 'Gold Gotha'] dégage une odeur de parfums coûteux et de consciences béantes qu'enveloppe une vapeur de spiritueux. C'est la 'café-société', dont l'auteur [J.-L. de Vilallonga] décrit avec amusement les fastes et les tares, en soulignant qu'il n'en fait pas partie, mais qu'il y est reçu.» Q. Blaisy, in Valeurs actuelles, 8 mai, 63 - AFC
café-bateau n.m. HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1880 - «Ce café-bateau, couvert seulement d'un toit, n'ayant aucune cloison qui le séparât du dehors [...]» Maupassant, Contes et nouv., La Femme de Paul, I, 1227 (A. Michel) - TLF
café-calva n.m. arg. ARG. CAFÉS "café arrosé de calvados" - GR[92] (café calva), ø d ; absent TLF.
1976 - «[...] les autres ouvriers font écho, mollement, maugréant, somnolant devant leur café-calva [...]» Thérame, La Dame au bidule, 297 (Ed. des Femmes) - K.G.
café-concert n.m. SPECT. - PR[77], v. 1860 ; Mat. I, GLLF, Lex.[75], ND4, 1865, Vallès ; Ls, 1867, Texier ; FEW (19, 79a), 1867, Lar. ; TLF, cit. Zola, 1899 ; DG, ø d ; R, cit. Loti /1906/.
1852 - «Vers onze heures, les ouvrières sortent et font place à des personnes qui sortent des théâtres, des cafés-concerts et de plusieurs établissements publics.» Nerval, Les Nuits d'octobre, in Nerval, Oeuvres, I, 411 (Garnier) - P.E.
1855 - «Les Lacédémoniens avaient tort de proscrire de chez eux la musique [...] mais ce n'est pas, il est vrai, la musique des cafés-concerts.» F. Mornand, La Vie de Paris, 113 (Libr. nouv.) - P.E.
1859 - «ERNEST. [...] Pourquoi qu'elle va au café-concert ? UGENE. - Si elle aime la musique, c'te femme !» Monselet, Le Musée secret de Paris, 77 (M. Lévy) - P.E.
café-restaurant n.m. HÔTELL. - FEW (19, 213a), 1877 ; DG, GLLF, TLF, PR[77], ø d.
Add.DDL
*1890 - «Le bateau à vapeur café-restaurant, le TOURISTE, a repris ses charmantes excursions de Paris à Saint-Germain [...]» Le Journ. amusant, 10 mai, 7b - G.S.
*1892 - «Le bateau à vapeur, café restaurant, Le Touriste, reprendra ses charmantes excursions [...]» Le Journ. amusant, 7 mai, 7a - G.S.
café-restaurant n.m. HÔTELL. - FEW (19, 213a), 1877 ; DDL 17, 1890 ; DG, R, GLLF, TLF, PR[77], ø d.
1828 - «Les cafés-restaurans se sont beaucoup multipliés depuis quelque tems, parce que l'habitude de déjeuner à la fourchette a gagné tout le monde [...]» [J. Pain et C. de Beauregard], Nouv. tableaux de Paris, I, 53 (Pillet) - P.E.
1828 - «Le Café-Restaurant Biron, qui jouit à tant de titres de la faveur, est à vendre en ce moment [...] Nous recommandons au public le café-restaurant de M. Minot, rue de Bondy, n. 32 [...]» Figaro , numéro 242, 30 août, 3 et numéro 246, 3 sept., 4 - P.E.
1839 - «A vendre à Lausanne, sur la place de St.-François, un bel établissement de café-restaurant, connu sous le nom de café de la poste, ayant une grande terrasse qui jouit d'une très-belle vue [...]» Gazette de Lausanne, numéro 99, 10 déc., 4 - P.E.
1843 - «ACTE TROISIEME. Premier Tableau. Un riche salon de café-restaurant.» D'Ennery et Grangé, Les Bohémiens de Paris, 19 (Magasin théâtral) - P.E.
1852 - «Le théâtre représente le jardin du Château-Rouge. - Au fond, le bâtiment du château, dont on voit, au travers des fenêtres, les salons richement éclairés. - A droite, premier plan, café-restaurant avec large porte. - Au dessus de cette porte, une croisée avec balcon praticable.» Delaporte et de Montheau, Les Reines des bals publics, 1 (Impr. Dondey-Dupré) - P.E.
1855 - «[...] au nombre de ces amphibies agréables qu'on nomme cafés-restaurants. [...] le café Desmares, [...] revenu de ses rêves politiques, se contente d'être un excellent café-restaurant où les chefs supérieurs des ministères voisins coudoient les vétérans du droit divin, et où tous sont accueillis à merveille, sans distinction d'opinion.» F. Mornand, La Vie de Paris , 21 et 23 (Libr. nouv.) - P.E.
café-restaurant n.m. HÔTELL. - FEW (19, 213a), 1877 ; DDL 17, 1890 ; DG, R, GLLF, TLF, PR[77], ø d.
• restaurant-café - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1838 - «[...] nous avons d'abord, le joli café des Concerts-Musard, le café du Régent, le café Cardinal, le nouveau café Pierron, le superbe restaurant-café Pétron, le Café-Spectacle, et mille autres cafés enfin.» Clairville et De la Tour, Les Mines de blagues, 8 (Michaud) - P.E.
café-spectacle n.m. HÔTELL. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1829 - «Le café-spectacle [à Amsterdam, sur l'Amstel] le lieu où nous étions, tout à la fois café, estaminet, guinguette et comédie, est un rendez-vous de délassement pour de petits bourgeois et de petits marchands, qui amènent avec eux leurs femmes et leurs filles assister aux divertissements des grisettes et de leurs adorateurs.» [Lepeintre-Desroches], Quatre mois dans les Pays-Bas, II, 257 - J.Hé.
1868 - «CAFE s.m. [...] Au moment où nous écrivons ces lignes (avril 1867) une grosse question s'agite autour des cafés-concerts, qui voudraient bien devenir cafés-spectacles, c'est-à-dire exhiber des artistes costumés et jouer quelques bouts d'opérettes.» Lar. GDU
café-spectacle n.m. HÔTELL. SPECT. - absent TLF.
Add.DDL 22 (1829)
*1838 - «[...] nous avons d'abord, le joli café des Concerts-Musard [...] le Café-Spectacle, et mille autres cafés enfin.» Clairville et De la Tour, Les Mines de blagues, 8 (Michaud) - P.E.
garçon de café loc. nom. m. MÉTIER HÔTELL. "employé chargé de servir la clientèle dans un café" - FEW (17, 615a), 1845, Besch. ; GLLF, GR[85], TLF, ø d garçon : DDL 22, 1613, S. Bernard ; garson : TLF, 1750, Vadé
1729 - In titre : Cl. P.G. du C. de G. [J. du Mas d'Aigueberre], Lettre d'un garçon de café au souffleur de la Comédie de Rouen sur la pièce des "Trois Spectacles" - J.Hé.
1830 - «En province, un garçon de café prend intérêt à vous, s'il vous arrive un accident en entrant dans son café [...].» Stendhal, Le Rouge et le Noir, 263 - FXT
1835 - «Les trois Roller, Murcé et Goëllo, que le garçon de café trouva à dix pas de là, faisant une poule au billard, furent bientôt rassemblés dans le bel hôtel de M. De Sanréal [...].» Stendhal, Lucien Leuwen, t. 2, 197 - J.Hé.
garçon de café loc. nom. m. MÉTIER HÔTELL. "employé chargé de servir la clientèle dans un café" - FEW (17, 615a), 1845, Besch. ; GLLF, GR[85], TLF, ø d garçon : DDL 22, 1613, S. Bernard ; garson : TLF, 1750, Vadé
• garçon du café - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1760 - «[...] au garçon du café. [...] Freeport, Monrose, paraissent dans le café avec la femme de Fabrice, la servante, les garçons du café, qui mettent tout en ordre [...].» Voltaire, L'Écossaise, acte 2, sc. 5, 662 et acte 3, sc. 3, 668 - FXT
1791 - «[...] nous en étions là, lorsqu'un garçon du café nous fit passer le porteur d'eau.» J.-P. Marat, Les Charlatans modernes, in J.-P. Marat, Les Pamphlets, 286 - FXT
Gingé (tabac -) loc. nom. m. TABACS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791-98 - «Après m'avoir donné à dîner en famille, où ses mets à l'ail m'ont brûlé l'âme, il me fit présent de douze boutargues (4) et de deux livres de tabac Gingé (5) exquis. [...] (5) TABAC GINGE : Tabac parfumé avec des ginges (abrus precatorius).» Casanova, Hist. de ma vie , t. 1, ch. 7, 139 et 298, note de l'éditeur (1960-62) - R.R.
passage à tabac loc. nom. m. non conv. ACT. OBJET - FEW (13/I, 8a), GLLF, DELF, 1888, Villatte ; TLF, cit. Ambrière, 1946 ; DFNC, GR[85], ø d.
1879 - «[...] i se passe de drôles de choses à la Préfectance ! Le ligottement, le passage à tabac [...]» Le Père Duchêne illustré, numéro 9, 13 pluviôse an 87, 3 - P.E.
pipe de tabac (ne pas valoir une -) loc. verb. non conv. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1792 - «[...] le meilleur roi ne vaut pas une pipe de tabac.» Hébert, Le Père Duchesne, n° 111, 4 (EDHIS) - P.E.
1793 - «[...] un misérable ivrogne et une infâme guenon qui ne valoient pas une pipe de tabac [...]» Hébert, Le Père Duchesne, n° 328, 2 - P.E.
1807 - «Il ne vaut pas une pipe de tabac. Se dit d'une personne médiocre en toutes choses, et pour laquelle on n'a aucune espèce de considération.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 235 (Slatkine) - P.E.
pousse-café n.m. BOISSON - TLF, 1833, Vidal, Delmart ; Lex.[79], GR[85], 1842 ; GLLF, av. 1854, Nerval ; FEW (9, 555b), 1859, Mozin ; L, ø d.
*1840 - «Enfin il a humé le café, le pousse-café...» Les Français peints par eux-mêmes, II, 149 - M.B.
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