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cabinet n.m. HABITAT "petite chambre" - FEW, ND2, PR[67], BW5, 1525 ; DG, 1528 ; L, AD, 16e ; Gc, J. d'Auton ; Hu, Amyot.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1491 - «A Mathurin Prunelle, menuysier du roy, pour 3 garde nappes a mectre en la cheminée de la chambre du retraict du cabinet, 15 s. t.» Compte des menus plaisirs du roi, in Gay, Gloss. arch. , (s.v. garde-nappe, 1, 765) - Schofield
cabinet n.m. HABITAT "petite chambre intime" - DDL 2, TLF, 1491 ; BW5, FEW (2, 14b), ND3, PR[73], 1525 ; DG, 1528.
*v. 1515 - «Les petites chappelles sainctes / Sont les amoureux cabinetz, / Aussi les secretz jardinetz / Où l'on s'esbat quant le vert dure.» Marot, L'Adolescence Clémentine, Premier Temple de Cupido, 245 (Colin) - P.E.
cabinet n.m. DR. "ensemble des affaires d'un avocat" - FEW (2, 13-14), DHR (- d'affaires), 1834, Landais ; TLF, cit. Drieu la Rochelle, 1939 ; GLLF, ø d cabinet d'avocat : DDL 11, 1801, Cousin Jacques
1763 - «Car, comme il [M. d'Embleville, avocat] n'avoit d'autre revenu que celui que son cabinet lui procuroit, & qu'il avoit été long-tems hors d'état de s'appliquer, sans vouloir rien diminuer de sa dépense, qui montoit à plus de trente mille livres par an, il se trouva une quantité de dettes qui absorberent toute sa succession.» M.-A. Robert, La Voix de la nature, II, 12 (Amsterdam, 1774) - P.E.
cabinet d'affaires loc. nom. m. POLIT. Belgique- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «L'amiral Canaris et ses collègues persistant à se retirer après ce succès, le roi [de Grèce] a formé ce que nos voisins de Belgique appellent un cabinet d'affaires, composé d'hommes de la nuance conservatrice, sans aucun chef de parti. A sa tête est M. Valvis, de Missolonghi, homme capable et d'une grande honnêteté, qui présidait le ministère au moment où eut lieu l'élection royale.» F. Lenormant, in R. des deux mondes, t.52, 15 juill., 443-4 - M.C.
cabinet d'avocat loc. nom. m. DR. "ensemble des affaires d'un avocat" - TLF, ø d.cabinet : FEW (2, 14a), 1834, Landais ; DG, GLLF, L, PR[73], ø d.
1801 - «Cabinet d'avocat : [...] On voit maintenant à Paris beaucoup de cabinets nouvellement établis par des hommes qui n'ont que trop marqué dans la carrière politique. Ils eussent eu constamment le succès qu'ils ont bien de la peine à obtenir aujourd'hui s'ils fussent restés modestement au sein de leur sphère. Mais tout le monde a voulu sortir de la sienne.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
cabinet de physique loc. nom. m. PHYS. - TLF, 1801, Destutt de Tracy ; DG, L, PR[73], ø d.
1801 - «Cabinet de physique : Jamais on n'en vit tant, et de si riches qu'aujourd'hui. Plusieurs, il faut l'avouer, se sont formés des débris d'anciens Cabinets d'émigrés ou de condamnés, dont les Patriotes du temps ont fait leur profit.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
cabinet de toilette loc. nom. m. HABITAT - TLF, 1740, J. De La Varenne ; GR[85], 1751 ; GLLF (- à -), 1762, Rousseau ; FEW (13/I, 160a), 1765 ; L, DG, Lex.[79], ø d.
*1751 - «MAISONS A LOUER [...] Belle MAISON de campagne très-bien meublée, à Issy près Paris. Composée au rez-de-chaussée d'un vestibule, d'un côté, d'appartement pour les bains, et d'une Chapelle de l'autre ; d'une grande salle à manger, ornée, avec un lavoir en marbre ; d'une salle de billard, d'un beau salon d'été, de deux chambres à coucher, avec cabinet de toilette et garde-robe, d'un grand salon de compagnie pour l'hyver, le tout orné de lambris, glaces, peintures, et tableaux de M. Boucher.» Annonces, affiches et avis divers, numéro 6, 3 juin, 43 - P.E.
*1753 - «Il y a au premier Corps-de-logis, Cuisine et Salle-à-manger par bas ; Anti-chambre, Salle de Compagnie, Chambre-à-coucher, Cabinet de Toilette et Garde-robbe au-dessus ; le tout parqueté, et orné de Glaces, de Chambranles de Marbre et de Dessus-de-porte, avec des Balcons sur la rue [...]» Annonces, affiches et avis divers, numéro 6, 18 janvier, 43 - P.E.
cabinet de travail loc. nom. m. HABITAT VIE PROF. - GR[85], cit. Martin du Gard, 1929 ; TLF, ø d.
1868 - «CABINET s.m. [...] Se dit spécialement d'une pièce où l'on se retire pour travailler : CABINET de travail.» Lar. GDU - TGLF
1909 - «Tout le monde possède aujourd'hui son cabinet de travail, et, pour s'exiler dans ce coin où doivent s'élaborer les plus précieux travaux, point n'est besoin d'être préoccupé de littérature ou de sciences.» Fermes et châteaux, vol. 4, 217 - A.Ré.
corps médical loc. nom. m. MÉD. - FEW (6/I, 595b), 1869, Lar. ; PR[72], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1834 - «L'espace nous manquant pour rapporter le texte de ce jugement [...], nous sommes forcé de rejeter au prochain cahier les détails de ce procès, qui intéresse [...] tout le corps médical.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, V, 288 - C.H.
distilloir (cabinet de -) loc. nom. m. PHYS. - absent TLF.
Compl.Hu (même texte, ø d)
1580-81 - «Nous y vismes le cabinet de distilloir du duc et son ouvroir du tour, et autres instrumans : car il est grand mechanique.» Montaigne, Journ. de voy. en Italie, 1261 (Pléiade, 1962) - A.Ré.
haut-médical adj. non conv. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «[...] on le voyait jamais à l'étage... bouffait même pas là... (avec autorisation haute-médicale bien entendu !)... passait juste à l'office en arrivant prendre ses médicaments [...]» V. Thérame, Hosto-blues, 273 (Ed. des Femmes) - K.G.
pseudo-médical adj. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «Si vous achevez de démoraliser les consciences avec vos théories pseudo-médicales, vous ramènerez l'humanité à la barbarie primitive [...]» Le Journ. amusant, 23 août, 2b - G.S.
psycho-médical adj. MÉD. - DMC, cit. L'Express, 1974 ; absent TLF.
1926 - «Janet a démontré que les miracles, le magnétisme animal, la Christian science, la suggestion hypnotique, la psychanalyse, sont des étapes successives de la pensée psycho-médicale.» Pascal et Davesne, Chocs émotionnels pathogènes et thérapeutiques, in Journ. de psychol., 23e année, 483 - M.C.
visiteur médical loc. nom. m. MÉTIER MÉD. - Lex.[75], v. 1950 ; GLLF, 1964, Lar. ; TLF, cit. 1987 ; R, PR[77], ø d.
1945 - «Visiteur médical. Définition. - Collaborateur chargé de présenter aux médecins à leur cabinet et dans les services hospitaliers une ou plusieurs spécialités par une argumentation médico-pharmaceutique, dont les éléments lui sont donnés. Règles. - La qualification de visiteur médical est acquise sur justification de cette activité pendant six mois, à titre d'auxiliaire.» Annexe au protocole du 4 juillet 1945, in M. Buisson, Aide-mémoire technique de la publicité, 36 (Dunod) - P.E.
zoologico-médical adj. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1978 - «Il ne m'inspirait pas, ce bas-relief zoologico-médical.» J.-D. Wolfromm, Diane Lanster, 49 (Grasset) - C.T.
électro-médical adj. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1876 - «Brevets d'invention du 1er juillet 1876. Millière, réveil appelé réveil électro-médical.» L'Industriel du Sud-Ouest, 8 nov., 584 - J.Hé.
1890 - «ELECTRO-MEDICAL adj. [...] Méd. Qui se rapporte à l'électricité considérée comme agent médical.» Lar. GDU, Suppl. 2.
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