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approchant (quelque chose d'-) loc. PHRASÉOL. - L, cit. Courier ; GR[85], cit. Courteline ; GLLF, cit. Duhamel ; TLF, cit. Bernanos rien d'- : DDL 19, 1627, Peiresc ; GR[85], cit. Volt. ; TLF, cit. Martin du Gard, 1940 ; GLLF, ø d
• quelque chose approchante de - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1558 - «[...] encores qu'elle me semblast trop foible pour garder son nom [...] si prometoit elle pour l'avenir quelque chose aprochante de cela.» E. Jodelle, Oeuvres complètes, II, 239 (Gallimard) - P.E.
besogne (aimer - faite) loc. verb. CARACT. "fig. : être paresseux" - FEW (17, 277b), 1611, Cotgr. ; BEI (il est né le samedi, il -), Oudin ; L, GLLF, GR[85], DEL, ø d ; absent TLF.
1531 - «Cessator cessatoris, m.g. Vng baguenaudeur, musart, lache iournee, qui aime bien besogne faicte, qui ne se peult mettre a la besongne [...]» R. Estienne, Dictionarium, 101 r° - P.E.
1558 - «Le pere voyant cest homme de si bon cueur, luy dit : 'tu ne sçais que faire, povre homme ? et va tourner ton nom.' Maistre Jehan print ceste parolle à son avantage, et à bon escient, laquelle son pere luy avoit dicte comme on ha coustume de la dire à un homme qui ayme besogne faicte.» B. Des Périers, Nouv. récréations et joyeux devis, 266 (Champion, STFM) - P.E.
besogne (trouver - faite) loc. verb. ÉVÉN. - BEI, Oudin ; absent TLF.
1579 - «CATHERINE [...] O pauvre ecervellé ! vien quand tu voudras, tu trouveras besongne faicte, car, quant à moy, je ne delibere t'attendre.» P. de Larivey, Le Laquais, 150 (Nizet, STFM) - P.E.
1604 - «[...] par consequent ils trouueront besongne faite pour long temps.» [C. de Plaix], Le Passe-par-tout des pères jésuites, 84 (2e éd., s.l.) - P.E.
Chose n.pr. non conv. APPELL. "pour un nom de personne dont on ne se souvient pas"
1547 - «Voire mais (contestait Tredouille, qui estoit aussi mauuais, que vn Oyson) si les estrilles & conclusions : Bo bo, vertu ma vie (feit Philippot) par la dague sainct chose, se il fault que Martin baston trotte ? & quest cecy à dire, ie ne seray donc le maistre à ma maison, Alison ?» N. Du Fail, Les Propos rustiques, 88 (Lemerre) - P.E.
Compl.L (même texte, ø d)
1608 - «Il faut rire de tout ; aussi bien ne peut-on / Changer Chose en Virgile ou bien l'autre en Platon.» Régnier, Oeuvres complètes, 24 (Didier, STFM) - P.E.
*v. 1610 - «Nous soupions, et ayant fait beaucoup de jolis contes pour rire, le dessert fut de ce mal fait sans peché. Et Chose va dire (je croy que ce fut moy) : 'Voylà ; nous avons fait bonne chere avec du plaisir sans mal aucun ; et que le mal que nous avons pensé nous puisse advenir. - Quoy ! dit le sage Akakias de chier en vos chausses ?'» Béroalde de Verville, Le Moyen de parvenir, 199 (CMMC) - P.E.
Corr. et compl.FEW (2, 541b), Mat., TLF, GLLF (16e, Comédie des proverbes)
*1633 - «ALAIGRE. Parlons bas : Chose nous ecoute.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. Fournier, Le Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 224b (Laplace, Sanchez) - P.E.
chose (avoir la - de) loc. verb. SANTÉ "avoir la force de" - Mat. I, 1833, Balzac ; absent TLF.
1833 - «[...] quand je suis tombé à l'eau, en serrant le grand perroquet, j'ai eu la chose de ne pas me noyer ; par le plus grand hasard, j'ai croché une cage à poule, que vous aviez eu l'attention de m'envoyer par-dessus le bord, et le navire anglais qui naviguait dans nos eaux, m'a sauvé, Dieu merci.» E. Corbière, La Mer et les marins, part. 5, ch. 10, 299-300 - R.R.
chose (avoir la - de) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "avoir la possibilité, être dans la situation de" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. "avoir la force de" : DDL 14, 1833, Corbière
1811 - «CROUTE. Je suis venu z'un peu tard, peut-être ; mais dans notre état on n'a pas la chose de disposer z'à loisir de tous ses quart-d'heure...» Martainville, Taconnet, 14 (Barba) - P.E.
1830 - «LA SOEUR SAINTE-MARIE [...] Ah ! comme ça sent le renfermé ici ! (A Aglaé.) Tu n'aurais donc pas la chose d'ouvrir la fenêtre donc, toi ? (Elle ouvre la fenêtre.)» [Loeve-Veimars, Romieu, Vanderburch], Scènes contemporaines, II, 86 (Barbezat) - P.E.
1835 - «LA MERE BADUREAU. Peur qu'un autre la reconduise... Est-ce que nous aurions la chose d'être jaloux ?» Rougemont et de Courville, Mon ami Polyte, 2a (Magasin théâtral) - P.E.
av. 1861 - «C'est ce gueusard d'Italien qui a eu la chose de tenir des propos sur Jacques.» Ricard, in Larchey, Les Excentricités du langage fr., 87 (R. anecdotique) - P.E.
chose (c'est quelque -) loc. phrast. VALEUR "c'est important, ce n'est pas rien" - GR[85], cit. La Fontaine ; TLF, cit. Constant, 1805.
1531 - «Haud nihil. Terent. in Eunucho, 4.2.13, Certe extrema linea amare, haud nihil est. Cest quelque chose.» R. Estienne, Dictionarium, 359 v° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
chose (être -) loc. verb. non conv. CARACT. "niais" - GLLF (un peu -), 1866, Lar. ; FEW (2, 542a ; un peu -), 1869, Lar. ; TLF, 1871, Goncourt.
1666 - «COLIN [...] Quien pour nous marier je suis ton sarviteur, / Je son pauvre, vois-tu, mais j'avon de l'honneur. CLAUDINE. Hé mon Guieu, que t'es chose ! COLIN. Oh gna chose qui quienne, Il veut s'en aller.» [Brécourt], La Nopce de village, 14 (Ribou) - P.E.
chose publique loc. nom. f. POLIT. - L, 14e, Oresme ; TLF, 1352-56, P. Bersuire ; Gc, Bersuire ; FEW (2/I, 541b), 14e ; BW5, déb. 15e ; DG, PR[67], GLLF, ø d.
*1372 - «Comme en nostre bonne ville de Paris ait plusieurs mestiers, marchandises, vivres, et y en vient et afflue de toutes parties du monde, qui doivent estre et ont de tousjours accoustumé estre gouvernées pour l'utilité de la chose publique.»In Fagniez, Doc. relatifs à l'hist. de l'industrie et du commerce en France, 14e et 15e s., II, 105 (A. Picard) - J.Ki.
clocher : il y a quelque chose qui cloche loc. phrast. non conv. ÉVÉN. - Lex.[79], cit. Sartre ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1799 - «Ah ça mais, représentans du peuple, est-ce que vous ne saviez pas tout çà donc ; tenez, il y a quelque chose qui cloche là-dessous ; à quoi pensez-vous donc [...]» [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 2], 4 - P.E.
grand-chose (une pas -) loc. nom. f. non conv. , péjor. CARACT. VALEUR "femme qui ne mérite pas d'estime" - FEW (2, 541b), GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Zola, 1873 ; DHR, ø d n.m. : DDL 19, 1830, Carmouche [repris in GR] ; FEW, GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Labiche, 1856
1794 - «Mais aussitôt il m'a dit, "Vous me mettez au desespoir ! je vais en aimer Une-autre". Il m'a laissée aler dans un cabinet à porte-vîtrée, & il est venu Une... pas grand'chose, avec quî... Je n'ai pas voulu voir ça.» Restif de La Bretonne, Les Nuits de Paris, t. 8, nuit 18, 443 (Paris) - R.R.
malheur (à quelque chose - est bon) loc. prov. ÉVÉN. PROVERBE - R, GLLF, 1668, La Fontaine ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Bremond, 1920 ; Lex.[75], PR[77], DELF, ø d.
1569 - «Il a veu en son temps mainte metamorphose / Et que malheur est bon souvent à quelque chose [...]» E. Du Tronchet, in Fleuret et Perceau, Les Satires fr. du XVIe siècle, I, 122 (Garnier) - P.E.
1620 - «[...] on dit [...] chez vos François, qu' a quelque chose malheur est bon.» [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman], Le Voleur, I, 73 (De la Mare) - P.E.
1620 - «[...] je ne pouvois sortir du lict tant en peu le mal m'avoit affoibly, mais à quelque chose malheur fut bon, car [...] je trouvay moyen de me faire porter [...]» Peiresc, Let., VII, 433 (Impr. nat.) - P.E.
1630 - «à quelque chose malheur sera bon [...]» Peiresc, Let., VII, 595 - P.E.
1640 - «à quelque chose le Mal heur est bon .i. quelquefois le mal nous cause du bien.» Oudin, Curiositez fr., 323 (Slatkine) - P.E.
pas grand-chose loc. nom. m. non conv. VALEUR - FEW (2, 541b), GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Labiche, 1856 ; R, cit. Zola ; L, DG, PR[77], ø d.
1830 - «DON PATHOS. Lui ! c'est un pas grand'chose ! PARASOL. Il me plaît comme ça... j'en suis folle ! DON PATHOS. Et à cause ? PARASOL. A cause qu'il me plaît [...]» Carmouche, De Courcy, Dupeuty, N, i, ni, 13 (Bezou) - P.E.
planter une chose au nez de qqn loc. verb. non conv. RELAT. "fig. : dire qqch. de grossier ou de désagréable" - FEW (9, 21a), 1694, Acad. ; DG, ø d ; absent TLF.
Compl.L (Mme de Sév.)
1675 - «Sur cela, il sort une voix terrible de ce joli visage, qui nous plante au nez, d'un air ridicule, que mauvaise herbe croît toujours.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 17 nov., I, 915 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
rien (... et -, c'est la même chose) loc. phrast. non conv. VALEUR - L, ø d ; absent TLF.
1761 - «MERCURE. Tout ce que tu diras aujourd'hui là-dessus, & rien, c'est la même chose...» Girauld, Essai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 140 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
réflexion faite (toute -) loc. PHRASÉOL. - FEW (10, 192a), GLLF, DHR, 1788, Féraud ; TLF, cit. Ambrière, 1946.
1746 - «J'avois ce projet dans la tete avant lui mais ie ne l'avois pas encore dit. C'est que, toute reflection faite, elle me couteroit autant en couvent qu'ici.» Mme de Graffigny, let., 21 oct., in Helvétius, Corresp. gén., I, 223 (University of Toronto Press) - P.E.
1762 - «Je crois que toute réflexion faite, Madame votre mere se sera trompée [...]» [Dulaurens], Le Balai, 108 (A Constantinople) - P.E.
1768 - «Le Bohémien [...] lui ajoute [...] que, toute réflexion faite, il est pourtant essentiel qu'il en soit prévenu [...]» Mém. secrets, IV, 80 (Adamson) - P.E.
sinon (ne [verbe] autre chose - que) loc. conj. - GLLF, GR[85], 1559, Amyot ; TLF, 1567 [éd.], Amyot ; L, Calv.
1541 - «Certainement, si quelqu'un, pour esmouvoir hayne à l'encontre de ceste doctrine, de laquelle je me veulx efforcer de te rendre raison, vient à arguer, qu'elle est desja condamnée par un commun consentement de tous estatz, qu'elle a receu en jugement plusieurs sentences contre elle : il ne dira autre chose, sinon qu'en partie elle a esté violentement abbatue, par la puissance et conjuration des adversaires [...] elle est tous les jours diffamée envers toy. C'est à scavoir, qu'elle ne tend à autre fin, sinon que tous regnes et polices soient ruinées [...]» Calvin, Institution de la religion chrestienne, VII (Champion) - P.E.
violette (sentir autre chose que la -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig. : sentir le danger" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1875 - «Me voilà encore traqué. A côté du magasin, il y a une petite auberge où je vais prendre mes repas et j'ai remarqué que le commissaire de police, en passant devant la porte, regarde ce que je fais. [...] Je ne dis rien, mais je commence à sentir autre chose que la violette.» J.-A. Péray, Le Chapelier pirate, 157 (Seghers) - P.R.
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