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boiteux (attendre le -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig. : attendre la confirmation d'une nouvelle, que se présente une occasion" - Hu, FEW (9, 653b), Brantôme ; BEI, 1640, Oudin ; L, DEL, Corn. ; TLF, GR[85], ø d.
1586 - «On veult dire que Brouage est pris ; mais d'autant que les huguenots en font la novelle, il en faut attendre le boyteux. [...] Quand j'escris des novelles à V.A. de ces cartiers de là, c'est tousjours avec doubte [...] d'autant qu'elles passent par tant de mains qu'aysément elles se peuvent corrompre. Aussi attends-je tousjours (comme l'on dict) le boitteux, en tout ce que j'oy universellement, mais surtout en ce que j'apprends de loing.» R. de Lucinge, Let. sur la cour d'Henri III en 1586 , 231 et 300 (Droz) - P.E.
canard boiteux loc. nom. m. non conv. CARACT. "fig. : élément mal adapté d'un groupe, celui qui reste à la traîne ou ne va pas correctement" - BEI, déb. 20e ; TLF, cit. Vialard, 1953 (pas de pitié pour les canards boiteux) ; GLLF, DEL, DHR, ø d.
av. 1787 - «M. de Beaumarchais ou l'Imprimeur d'une de ses Lettres, fait échapatoire masculin. "On nomme en Angleterre canards boiteux, ceux qui profitent d'un échapatoire, pour fuir à leurs engagements d'honeur. - Fuir à doit-il être mis aussi sur le compte de l'Imprimeur ?» Abbé Féraud, Dict. critique de la langue fr. , (s.v. échapatoire) (Marseille, J. Mossy père et fils) - P.R.
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