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agudet blanc loc. nom. m. rég. VITIC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1859 - «AGUDET BLANC. - Cépage particulier au département de Tarn-et-Garonne, très-bon pour la table. La souche ne produit pas de pousses très-vigoureuses.» Encycl. pratique de l'agriculteur, I, col. 385 (Didot) - P.E.
1868 - «CEPAGE s.m. [...] les agudets noir et blanc produisent un vin spiritueux et de bon goût.» Lar. GDU - TGLF
art blanc loc. nom. m. "ski" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Nous publierons dans notre prochain numéro un article plus détaillé sur ces manifestations qui révélèrent une fois de plus le développement formidable pris par le ski et les progrès de plus en plus grands, accomplis chaque année, par les maîtres de l'art blanc La R. du ski, n° 3, mars, 71 - C.T.
1934 - «Ce n'est que depuis que des skieurs expérimentés se sont mis à enseigner l'art blanc, depuis que des écoles se sont montées, que le sport-roi a connu ce développement auquel il a droit dans un pays aussi favorisé que le nôtre pour le nombre et la variété des champs de neige.» La R. du ski, n° 9, nov., 382 - C.T.
bis (à - ou à blanc) loc. adv. ACTION "de gré ou de force" - FEW (15/I, 139a), 1611, Cotgr.; BEI, 1690, Fur. ; absent TLF.
Compl.L, Hu (Sat. Ménippée)
1594 - «J'ay bien occasion de vous suivre, monsieur le lieutenant, et faire service à la noble assemblee, à bis ou à blancq, à tort ou à droit [...]» Satyre Ménippée, 115 (Charpentier) - P.E.
blanc n.m. BILLARD - L, ø d ; absent TLF.
1840 - «En avant, la badine ! un tour de blanc, la bille en dessous [...] bloc fumant [...]» Anicet-Bourgeois et Brisebarre, Quatre-vingt-six moins un !, iii, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
blanc adj. ANTHROPOL.  "de race blanche" - DG, R, GLLF, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1545 - «[...] pour ce que en ces lieux icy sont tous noirs et que vng chascun ayme sa forme, pour ceste cause il pensent que dieu soit noir come si les noirs hommes estoient plus beaux que les blans, et pour ceste cause leurs idoles sont communement tous noirs, souuentesfois aussy sont engresses dhuille et fort puants et si detestables a veoir, que leur seul regart espouante le regardant [...]» [Trad.]: Copie dunne lettre missive envoiee des Indes par monsieur maistre François Xavier , (25) (Corbon) - P.E.
blanc n.m. OENOL. - GR[85], cit. Bosco, 1937 ; GLLF, TLF, ø d.
Add.DDL :
*1758 - «Du vin ! Quel vin ! Pour moi, je me persuade, que Bacchus tient ses petits Etats à Karouge. Le prémier servi, étoit du blanc aussi doux & piquant que nos belles Grecques. Le second, rouge foncé, qui, dans le verre, paroissoit aussi cossu que nos gros Richards, lorsque dans leurs Campagnes ils endossent leurs habits de velours cramoisi. Le troisiéme, un paillet rosé [...]» [Marcet de Mézières]Diogène à la campagne, 40 (Gosse) - P.E.
blanc n.m. OENOL. - DDL 34, 1758, Marcet de Mézières ; FEW (15/I, 145a ; rég.), 1887 ; GR[85], cit. Bosco ; GLLF, TLF, ø d.
1553 - «Nez, vrai nez de Cardinal, / Mes Heures, mon Doctrinal, / Miroir de la Sorbonique, / Qui ne fut onc heretique ; / Vrai support de nostre Eglise, / Digne qu'on te canonise : / Mon rebec, ma cornemuse, / Duquel la ronflante muse / De blanc et clairet enflee / Eust peu, tout d'une soufflee, / Calliope et ses enfans, / Jusques aux plus triomphans, / Voire tout leur Helicon / Deffier à beau flaccon [...].» Th. de Bèze, in Fleuret et PerceauLes Satires fr. du XVIe siècle, I, 15 (Garnier) - P.E.
blanc ( voyage à -) loc. nom. m. CH. DE FER "- à vide" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. à blanc "pour essayer : GR[85], cit. L'Express, 1970 ; "pour une arme" : TLF, cit. Goncourt, 1870 ; GLLF, GR[85], ø d.
1863 - «[l'inspecteur de la compagnie] monte sur la plate-forme ; avec lui sont un mécanicien d'élite, le contre-maître des ateliers, l'ingénieur de l'état qui délivrera le permis de service. On fait un voyage à blanc, c'est-à-dire sans charge utile remorquée. La vitesse et l'effort de traction sont poussés dans des essais successifs au-delà des limites de régime J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.46, 15 juill., 432 - M.C.
blanc (avoir un -) loc. verb. PSYCHOPATHOL. "avoir un trou de mémoire, une absence" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Le patient soudain se tait. Il a un blanc. Malgré tout son désir sincère, il ne lui vient rien à l'esprit [...]» Ch. Odier, in R. fr. de psychanal., 1ère année, n° 1, 33-34 (1927) - M.C.
blanc (en -) loc. adv. IMPRIM.  TYPOGR.  "sans écriture" - TLF, Pascal ; PR[73], Lesage ; L, Volt. ; DG, GLLF, ø d.
• au blanc
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1535 - «Quand esdits registres et livre de prothocolle, il n'y aura rien au blanc, ains sera escrit tout d'un datille, sans y faire apostille en marge ny en teste [...]» Ordonnance, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 483 - P.E.
blanc (mettre au -) loc. verb. ARGENT  "réduire à la misère" - FEW (6/II, 187b), 1640, Oudin ; absent TLF.mettre qqn au blanc : Gc, Var. hist. et litt. ; FEW (15/I, 139a), 1694, Acad. ; au blanc : FEW, 16e
1610 - «Que les noires prisons de ceux qu'un mauvais temps, / Une revolte, un siege, un trouble de vingt ans, / A mis au blanc sans cause, et par qui sont causees / Leurs incommoditez, ne sont-elles brisees ?» J. Le Blanc, in Fleuret et PerceauLes Satires fr. du XVIIe siècle, I, 47 (Garnier) - P.E.
blanc (petit -) loc. nom. m. SOCIOPOLIT.  États-Unis"pauvre de race blanche" - Ls, cit. Journ. offic., 1874 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1863 - «Des coureurs de prairie, des petits blancs du Texas et de l'Arkansas grossissaient ces bandes féroces. A leur tête, on voyait apparaître le terrible Texien Bosse-de-Bison, ce guerrier légendaire qui se disait petit-fils de Fra-Diavolo et portait toujours avec ses armes une bible reliée dans la peau d'un homme du nord tué de sa main.» E. Reclus, in R. des deux mondes, t.44, 15 mars, 376 - M.C.
1865 - «Malgré l'étendue de leur domaine, sur lequel s'élève une habitation ample et commode, les Monck appartiennent à la classe des "petits blancs (1)." Leur cheptel humain se réduit à deux esclaves [...] [Note 1] Le "petit blanc", qu'on appelle aussi poor white trash, "pauvre rebut blanc", est le prolétaire de race blanche, n'ayant que peu ou point d'esclaves, par opposition au propriétaire ou planteur. Dans la Clé de la Case de l'oncle Tom, on trouvera tout un chapitre consacré à cette classe d'hommes, à ses misères et à ses préjugés.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.55, 1er févr., 580-1 - M.C.
blanc (être - comme neige) loc. verb. non conv. CARACT.  CRIMES "être innocent" - L, FEW (7, 154b), GLLF, 1676, Mme de Sév.
Aux 19e et 20e - TLF, cit. Mérimée, 1840 ; DELF, cit. Balzac ; DG, Lex.[79], GR[85], ø d.
1804 - «SERINGUA [...] Il y a quelques noirceurs là dedans. TAPAM. Ça va sans dire ; mais, ce n'est pas du côté des charbonniers. Ils sont blancs comme neige dans st' affaire là.» RibiéPetit-pot, 4 (Fages) - P.E.
blanc caillou loc. nom. m. MATÉR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1499 - «[...] en faire les bordures tout au pourtour de libbes fournies dedans en libaige de Vergelé de blanc caillou de pierre de Saint Leu, de quoy on besongne aux esglises, de pierre d'Ivry, du cliquart de Vaugirard pour libaige et tout de pierres d'appareil joinctes les unes avec les autres [...]» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 31a (Impr. nat.) - P.E.
1501 - «[...] le tout de pierre de lyaiz, blanc caillou, pierre d'Ivry, de la bonne Vernon et autre pierre deure, pour mettre dehors euvre parement, et par dedans icelles pilles pour servir en libaige Saint Leu et autre libaige [...]» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 55 (Impr. nat.) - P.E.
1502 - «[...] le devant et le derriere des voultures desd. arches seront faictes de pierre de liaiz, les chesnes de blanc caillou, et le remplaige de bon vergelé ; et se l'on ne povoit trouver de blanc caillou, l'on prandra du franc dur d'Ivry.» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 72 (Impr. nat.) - P.E.
blanc crème-cire loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «La gamme des marrons [...] tons bamboula (tête de nègre), pain brûlé, truffe, bistre [...] antilope, mousmé, caféier [...] pampas, Epernay [...] blancs craie, meunier et ivoire, crème-cire. Joignez à cela les bleus Orient, source, cristal, glacier ; les roses frésias, Manon, cathléya, mousseuse [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
blanc des Carmes loc. nom. m. CONSTR. "enduit" - GR[85] (- de -), ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1771 - «Blanc des Carmes. C'est de la chaux de Senlis fort blanche et passée dans un tamis très-fin.» Dict. univ. de Trévoux - TGLF
*1828 - «La seule chose qu'on y remarquât, c'était la blancheur extrême des murs, enduits d'une sorte de stuc aussi brillant que le marbre, et dont la composition a été pendant long-temps un secret très-soigneusement gardé par ces religieux qui en étaient les inventeurs. C'est l'espèce d'enduit connu depuis sous le nom de blanc des Carmes S.E.Description hist. des prisons de Paris, Notice sur les Carmes, prolongement de Notice sur la prison de l'Abbaye, 30 juin, 54-55 - R.R.
*1852 - La ChâtreDict. - TGLF
*1868 - «C'est ainsi qu'on les vit [les Carmes déchaussés] faire un commerce des plus lucratifs avec une composition inventée par eux, et qu'on appelait le blanc des Carmes Lar. GDU , (s.v. Carme) - R.R.
blanc des Carmes loc. nom. m. CONSTR. "enduit" - DDL 31, 1771, Trév. ; GR[85] (- de -), ø d ; absent TLF.
1752 - Dict. univ. de Trévoux - R. L. rom., 53, 242.
blanc gras loc. nom. m. COSMÉTOL.  PARFUM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Entre autres, la question de la détaxe du blanc gras, importé d'Allemagne. (Le blanc gras, pour ceux qui l'ignorent, est une substance fort employée dans le maquillage des gens de théâtre.)» A. Allais, Remembrances électorales, in Le Sourire, 17 mai, in A. AllaisOeuvres posthumes, VII, 178 (1969) - R.R.
1936 - «Dans la glace, cloutée de chiures de mouches et pommelée d'empreintes de blanc gras, la véritable figure de Vautier surgit enfin [...]» H. TroyatGrandeur nature, 2 - R.R.
blanc ivoire loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «La gamme des marrons [...] tons bamboula (tête de nègre), pain brûlé, truffe, bistre [...] antilope, mousmé, caféier [...] pampas, Epernay [...] blancs craie, meunier et ivoire, crème-cire. Joignez à cela les bleus Orient, source, cristal, glacier ; les roses frésias, Manon, cathléya, mousseuse [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
blanc meunier loc. nom. m. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «La gamme des marrons [...] tons bamboula (tête de nègre), pain brûlé, truffe, bistre [...] antilope, mousmé, caféier [...] pampas, Epernay [...] blancs craie, meunier et ivoire, crème-cire. Joignez à cela les bleus Orient, source, cristal, glacier ; les roses frésias, Manon, cathléya, mousseuse [...]» La Mode illustrée, 470 - A.Ré.
blanc sale loc. nom. m. COULEUR - L, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1627 - «[...] deux accostées, lesquelles estoient simples, et plustost du blanc sale (comme on dict en terme de couleur de Tulippes) que du jaulne [...]» PeirescLet., VII, 252 (Impr. nat.) - P.E.
blanc-blouseux n.m. non conv. MÉTIER "personnel hospitalier" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «Qui c'est le rigolo frisé, là-bas ? - C'est le psychiatre ! ... et tous les blancs-blouseux autour [...]» V. ThérameHosto-blues, 264 (Ed. des Femmes) - K.G.
1976 - «[...] je les amène pharmacie Blanche, place Blanche, ouverte jour et nuit, c'est plus qu'une pharmacie, c'est un lieu, où on va pour des tas de choses, selon le blanc-blouseux qui est de garde [...]» V. ThérameLa Dame au bidule, 114 (Ed. des Femmes) - K.G.
Cf. blouse-blancheuse, DDL 37
blanc-casse n.m. abrév.  de [vin] blanc cassisarg.  ARG. CAFÉS - GR[92], ø d ; absent TLF.
• blanc-cass'
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
mil. 20e - «[Blanc-cass' [...] (verre de) vin blanc additionné d'un peu de cassis [...] cafés milieu XXe s.] [...]» In Dict. permanent du fr. en liberté, vol. 1, t. 3, fasc. 13-14, 193 (1978) - K.G.
blanc-russe n.m. LING. - GR[85], TLF, ø d.
1929 - «La possibilité d'un finnisme dont l'isoglosse embrasserait le grand-russe méridional et le blanc-russe est douteuse [...]» R. Jakobson, Remarques sur l'évolution phonologique du russe, in TCLP, vol. 2, 108 (Prague) - J.S.
blé blanc loc. nom. m. AGRIC. "espèce de froment, au Canada" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.en France : FEW (15/I, 130a), 1838, Acad., Compl. ; absent TLF
1836 - «[...] comme vous avez moulu du blé blanc, ça nous feroit de la farine qui amélioreroit la nôtre qui est brune [...].» Québec, Archives du Séminaire, Séminaire 129, n° 51, 14 juill. - TLFQ
bois blanc loc. nom. m. CHAPELL.  "paille de riz" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1821 - «Sur dix chapeaux, on en voit ordinairement quatre de paille jaune, deux de tissu de coton ou de bois blanc dits paille de riz, trois de crêpe lisse, et un en étoffe.» Journ. des dames et des modes, numéro 38, 10 juill., 303 - P.E.
bonnet blanc et blanc bonnet (c'est -) loc. phrast. non conv.  VALEUR - FEW (24, 40b), 1654 ; TLF, cit. Maupassant, 1882 ; L, DG, GLLF, Lex.[75], ø d blanc bonnet et bonnet blanc (c'est -) : R, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d
• c'est bonnet rouge ou rouge bonnet
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «'Barbanchon ou Cadichu, que m'importe ! Ce sera toujours bonnet rouge ou rouge bonnet!' En quoi les indifférents se trompent. Les indifférents pourraient facilement, s'ils le voulaient, changer la couleur du bonnet et le rendre bleu. Pour blanc, je ne crois pas que le bonnet blanc soit jamais possible.» L'Illustration, 3 oct., 218a - G.S.
but (tirer... de - en blanc) loc. verb. ARME "avoir une portée de [+ compl. de distance]" - TLF, GR[85], 1660, Mol. ; DEL, 17e ; FEW (15/2, 34a), 1835 ; GLLF, ø d porter de but en blanc : FEW, 1678
1612 - «[...] ung pistolet [...] qui tire cinq cents pas de butte en blanc [...].» J. HéroardJourn., 2, 2039 (Fayard) - P.R.
caviar blanc loc. nom. m. arg.  ARG. JOURN.  JOURN.  "texte censuré" - ø t. lex. réf. ; absent TLFcaviar : Ls, FEW (19, 70b), GLLF, TLF, 1877
1916 - «Les revues paraissent irrégulièrement et, depuis quelque temps, avec beaucoup de caviar blanc. Dans tel article il y a plus de blanc que d'imprimé.»O. Lourié, Chroniques russes, avr., in La Russie en 1914-1917, 138 (Alcan, 1917) - J.S.
chauffé à blanc loc. adj. AFFECT. "fig." - TLF, cit. Goncourt, 1882 ; PR[72], GLLF, ø d.
1871 - «Dis-lui que ce Richepin est un admirateur que j'ai trouvé chauffé à blanc [...]»F. Regamey, let. à Vallès, nov., 7 (Delfau) - J.Q.
1876 - «[...] cette vie chauffée à blanc [...]»HuysmansMarthe, histoire d'une fille, 125 (Crès) - CRTLF
*1899 - «Regardez-le, il est chauffé à blancE. de VogüéLes Morts qui parlent, 1ère part., 68 (Nelson) - CRTLF
cheval blanc loc. nom. m. arg. HORLOG. "montre d'argent" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1826 - «COLLET [...] j'ai lavé mon ch'val blanc pour faire de la monnaie. BRINDAVOINE. Tu as vendu ta montre d'argent ?» Carmouche et VanderburchLa Salle de police, 4 (Bezou) - P.E.
chou blanc interj. ACTION faire - : DDL 11, 1801, Cousin Jacques ; BEI, 1828 ; FEW (2, 537a), 1835, Acad. ; L, Jaubert [1857] ; TLF, cit. Billy, 1939 ; GLLF, GR[85], DEL, ø d.
1805 - «TRANQUILLE, tire sa ligne. Rien, encore. JAVOTTE. Chou blanc, M. Tranquille. TRANQUILLE. Chou blanc ! c'est votre faute. JAVOTTE. Ma faute, à moi ! TRANQUILLE. Oui, sans doute, et celle de toutes vos camarades ; vous faites tant de tapage, et vous remuez l'eau avec si peu de précaution, que vous effarouchez ces animaux [...]» Duval et DumersanLe Pont des Arts, 4 (Cavanagh) - P.E.
chou blanc (faire -) loc. verb. non conv. ACTION "échouer" - DDL 11, 1801, Cousin Jacques ; BEI, 1828 ; FEW (2, 537a), 1835, Acad. ; L, Jaubert [1857] ; TLF, cit. Billy, 1939 ; GLLF, GR[85], DEL, ø d.
1761 - «Mais que le Seigneur preserve / De tout mal et desarroy / Nombre de gens comme toy, / Pleins d'honneur, de sens, de verve, / Dont, à ce jeu, la Minerve / Mon cher, à te parler franc, / Ne sçait faire que chou-blanc Saurin, in ColléJourn. hist. inédit, 124 (Mercure de France) - P.E.
chou-blanc (faire -) loc. verb. non conv.  ACTION  "échouer" - Mat. I, ND3, 1821, Cuisin ; FEW (2, 537a), 1835, Acad. ; DG, L, ø d ; TLF, cit. Billy, 1939 ; GLLF, PR[73], ø d.
1801 - «Quand on croit gouverner des hommes avec des phrases et du papier, cela s'appelle faire chou-blanc Cousin JacquesDict. néol. (Moutardier) - LTP
col blanc loc. nom. m. SOCIOL.  "employé de bureau" - TLF, cit. Reynaud, 1963 ; DMC, cit. Praderie, 1968 ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1957 - «[...] plus les hommes sont humanisés et plus leur exubérance est réduite. Nous précisons : la proportion des hautes fréquences est de 15,4 pour cent chez les manoeuvres, de 16,1 pour cent chez les ouvriers à demi qualifiés, de 12,1 pour cent chez les qualifiés, de 10,7 pour cent chez les 'cols blancs' inférieurs, de 8,9 pour cent chez les supérieurs.» G. BatailleL'Erotisme, 176 (Coll. 10/18) - M.C.
crème (blanc -) loc. adj. COULEUR - TLF, ø d.
1880 - «De charmantes matinées se font presque aussi élégantes que les toilettes de bal, en satin et peluche rose ou bleue, ou blanc-crème, avec garniture de dentelles bises.» Journ. des dames et des demoiselles, 1er numéro de déc., 28c (Bruxelles) - M.C.E.
1883 - «[...] des étoiles faites d'ombrelles [...], dont les teintes claires, bleu pâle, blanc crème, rose tendre, brûlaient avec une douceur de veilleuse [...]» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. IX, in Gil Blas, 25 janv., 3, col. 3 - M.C.E.
extra-blanc adj. OPT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1878 - «Depuis quelques temps, nous employons avantageusement dans nos ateliers les verres extra-blancs, provenant des verreries de Birmingham [...] qui, par leur extrême blancheur, abrègent le temps de pose d'une façon assez sensible.» A. LiébertLa Photographie en Amérique, 45 (Tignol, 1884) - P.E.
fil blanc (cousu de -) loc. adj. INTELL.  "fig." - DELF, 1672, De Brieux ; FEW (2, 1088b), 1677, Miege ; TLF, cit. Goncourt, 1859 ; R, cit. Balzac ; GLLF, PR[77], cit. Renan ; DG, Lex.[75], ø d.
Compl.L (16e, Sat. Menippée)
1594 - «Vous pensez estre bien fin : mais vos finesses sont cousues de fil blanc : enfin tout le monde les veoit [...]» Satyre Menippée, 107 (Charpentier) - P.E.
foie blanc loc. nom. m. arg.  ARG.  CARACT.  "individu pusillanime" - E, 1840 ; absent TLF.avoir le foie blanc "ne rien faire comme les autres" : L, 1872 ; DG, ø d ; FEW (3, 491a), 1907, Lar. T
• foie
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «Ferry [...] s'est dit en sortant de la séance : 'Décidément, je suis un Bismarck natif des Vosges ! 'Et il a poussé doucement le foie de Challemel-Lacour dehors pour prendre sa place au quai d'Orsay.» Le Triboulet, 25 nov., 3b - G.S.
homme blanc loc. nom. m. HIST. COLON. "Européen" - L, TLF, GR[85], ø d.
1802 - «Si on doit croire ce que disent les naturels et quelques aventuriers anglais il se trouve dans le milieu de ces montagnes une grosse rivière d'eau salée [...] et à leur extrémité au nord un établissement d'hommes blancs. (C'est ainsi que les indigènes appellent les Européens.)» Capitaine Baudin, let. au citoyen Jussieu, 20 brumaire an XI, in Magasin encycl., 9e année, t.II, 541 - J.Hé.
1819 - «Blanc [...] s.m. -che, s.f. homme blanc, femme blanche, t. colonial.» BoisteDict. - TGLF
jambier blanc loc. nom. m. MYCOL.  "champignon" - FEW (2, 115b), 1832, Raymond ; L, ø d ; absent TLF.
1793 - J.-J. PauletTraité des champignons, II, 210 (Paris) - R. L. rom., 44, 234.
1817 - «JAMBIER BLANC. AGARIC qui se trouve en automne dans les environs de Paris.» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville)aussi dans Boiste, 1819.
jaune blanc piqueté loc. nom. m. MYCOL.  "champignon" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - J.-J. PauletTraité des champignons, I, 572a (Paris) - R. L. rom., 44, 234.
jour blanc loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «La pente se redresse peu à peu. Les crevasses se dessinent, pas assez nettement à cause du 'jour blanc' et trop cependant pour notre sécurité.» La Montagne, numéro 186, nov., 287 - C.T.
mal blanc loc. nom. m. non conv.  MÉD.  "vérole" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1633 - «Il fault au reste que j'adjouste icy que c'est une chose digne d'estonnement comme quoy ce pais cy [Digne] estant un pais de chasteté, il se trouve neantmoins infecté extrêmement de la vérole. Le vulgaire l'appelle communément le mal blanc, je ne scay si c'est pour en adoucir le mot ou quoy, mais tous les médecins sont d'accord que c'est une vraye vérole, dont ilz en traictent et guérissent les malades avec diètes [...] et autres semblables remèdes [...]» GassendiLet. familières à François Luillier, 95 (Vrin) - P.E.
mont-blanc n.m. Toponymesur Mont-blancPÂTISS. - TLF, 1863, Ctesse de Ségur (même texte) ; Lex.[75], v. 1900 ; GLLF, déb. 20e ; PR[77], mil. 20e ; R (néol.), ø d.
1863 - «Puis les pâtisseries, babas, mont-blanc, saint-honoré, talmouses, croquembouches, achevèrent le triomphe du moderne Vatel et celui du général [Dourakine].» Ctesse de SégurL'Auberge de l'Ange-Gardien, ch. XXVII, 373-4 (Hachette) - M.C.E.
oeil : rougir jusqu'au blanc des yeux loc. verb. non conv. AFFECT. - GR[85], cit. Saint-Simon ; BEI, 18e ; L, cit. Loménie de Brienne [1828] ; TLF, cit. Stendhal, 1836 ; DEL, ø d.
1745 - «Enfin il voit son cher Pilade, / Qui derriere une palissade, / Se glissoit comme un écureuil : / Il rougit jusqu'au blanc de l'oeil [Fougeret de Monbron]La Henriade travestie, 138 (A Berlin) - P.E.
or blanc loc. nom. m. ÉCON.  TOURISME "neige" - TLF, cit. Télérama, 1983.
1946 - « - Vous aimez la neige ? - Si j'aime la neige ! - Eh ! bien, mon cher, pour nous la neige, c'est de l'or, de l'or blanc ! C'est de l'or blanc pour nous et pour les hôteliers, les barmans, les petites femmes, les danseurs mondains, les marchands de pull-over [sic], les journalistes, les photographes ... Le filon est là, à ciel ouvert ... Il n'y a qu'à exploiter ! Nous exploitons !» D. EgletonNeige, 206 (Chambéry, Lire) - M.J.
petit blanc loc. nom. m. non conv.  BOISSON  VIN - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Compl.FEW (Balzac)
1837 - «Au demeurant bonne femme, haute en couleur [...] se conciliant par son verbe d'ophicléide l'estime des charretiers qui lui apportaient ses marchandises et avec lesquels ses castilles finissaient par une bouteille de petit blanc BalzacCésar Birotteau, V, 400 (Pléiade, 1948)
1881 - LarcheyDict. , (s.v. blanc.)
petit-blanc n.m. MONNAIE - Hu, Marot ; absent TLF.
Au 19e :
Compl.GLLF (même texte, ø d)
1831 - «En parlant ainsi, il jetait avec une adresse de singe un petit-blanc dans le feutre gras que le mendiant tendait de son bras malade.» HugoNotre-Dame de Paris, 23 (Class. Larousse, 1950) - A.Ré.
poisson blanc loc. nom. m. ICHTYOL. - FEW (8, 584a), GLLF, GR[85], TLF, 1701, Nouv. Maison rustique ; L, ø d.
1632 - «[...] y ayant abondance de saumons [...] : poisson blanc d'un pied de long : poisson doré, esplan [...].» Les Voyages de la Nouvelle France occidentale, dicte Canada, faits par le Sr de Champlain, 1re part., 6 (Paris, chez Pierre Le Mur) - TLFQ
renard blanc loc. nom. m. MAMM. "renard à pelage blanc" - GLLF, 1875, Lar. ; TLF, cit. D'Orléans, 1911.
1722 - «L'on trouve dans ces quartiers [du Fort de Nelson] des Renards blancs, & des Martes Zebelines plus belles qu'en Moscovie.» Cl. Bacqueville de la PotherieHistoire de l'Amérique septentrionale, t. 1, 174 (Paris, Chez Jean-Luc Nion et François Didot) - TLFQ
ronger blanc loc. verb. TECHNOL.  TEXT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «L'article Dahlia ou Violette de Parme rongé blanc se fait en foulardant en acétate d'alumine, oxydant une journée pour ronger blanc le lendemain et dégommant après deux autres jours [...]» Girardin, in Barreswil et GirardDict. de chimie industrielle, III, 519 (Tandou) - P.E.
saigner (se - à blanc) loc. verb. non conv. ARGENT "fig." - FEW (11, 158a), GLLF, BEI, 1867, Delv. ; TLF, cit. Gide, 1925.
• se saigner jusqu'au blanc
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF. saigner qqn - : FEW, 1863 ; L, ø d ; DEL, 19e
1822 - «GRAND-JEAN. C'est ça qu'il est gentil ! saignez-vous donc jusqu'au blanc pour un rouget pareil. La Ve GRAND-JEAN. Lui un rouget ! (pleurant.) Ah Dieu ! traiter comm' ça mon pauv' polite.» Francis, Simonin, DartoisLes Cris de Paris, 13 (Huet) - P.E.
sport blanc loc. nom. m. SPORTS "ski" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «L'essentiel [...] qu'il y ait à la base du ski un enseignement, une discipline raisonnée des mouvements. Dans aucun autre sport plus que dans le 'sport blanc', cette discipline apparaît comme un des éléments principaux du succès.» La R. du ski, n° 1, janv., 16 - C.T.
1933 - «Le Christiania sauté se fait dans chaque angle de changement de direction jusqu'au virage complet, et, ce qui restera incompréhensible aux débutants du sport blanc, se fait dans chaque neige. Une explication détaillée dépasserait le cadre de ce petit livre, aussi, je me bornerai à expliquer les éléments essentiels de ce virage 'idéal' de changement de direction [...] Le Christiania sauté est un changement de direction par des mouvements très rapides, mais néanmoins on ne doit pas l'écorcher. [...] Mais il y a un moyen de lutter contre cette perte rapide des forces et de profiter dès le premier jour des vacances de la beauté du sport blanc. Une préparation de culture physique est le moyen le plus facile, le plus efficace pour arriver à cela.» K. WickMan. du ski de descente, 39-40 et 72-73 (Fasquelle) - M.J.-C.T.
troupe de fer-blanc loc. nom. f. THÉÂTRE - E, 1866 ; absent TLF.
1844 - «La chose est jouée ordinairement par la troupe de fer-blanc avant le lever du rideau ...» Th. GautierHist. de l'art dramatique en France, III, 256 - P.W.
1859 - «Doublures. - Acteurs de second, troisième ou quatrième ordre, destinés à remplacer les chefs de file au besoin, et à jouer dans les pièces ou les rôles insignifiants. Les doublures composent la troupe de fer-blanc FournelCuriosités théâtrales, 328 - P.W.
voué au blanc loc. adj. RELIG. "se dit d'un enfant qu'on habille de blanc jusqu'à un certain âge, en signe de consécration à la Vierge" - TLF, cit. Goncourt, 1858 ; GLLF, 1876, Lar. ; GR[85], cit. Hugo, 1887-99 ; FEW (14, 636b ; Seudre), ø d vouer un enfant au blanc : FEW, GLLF, 1690, Fur. ; TLF, GR[85], ø d
1741 - «Il parut vêtu comme le sont les petits enfans voués au blanc [...].» A.-C. de CaylusFéeries nouvelles, 412 - FXT
1818 - «[...] ces jours derniers, un enfant voué au blanc, que l'on promenait dans Paris, excita de grands débats entre deux ou trois de nos feuilles [...].» Petite chronique de Paris, année 1818, 372 (Eymery et Corréard, 1819) - P.E.
yu blanc loc. nom. m. ARTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «Veut-on des spécimens de forme et d'un grand volume ; le yu blanc, le vert, le veiné, sculptés, gravés, rehaussés d'or, se montreront en potiches lagénoïdes, en lancelles, en vases bursaires de trente à trente-cinq centimètres de hauteur.» A. Jacquemart, in Gazette des beaux-arts, t.16, 1er janv., 33 - M.C.