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bastille n.f. Toponymesur la BastilleJUST.  "prison" - L, Chénier ; ND3, ap. 1789 ; TLF, cit. Chateaub., 1826 ; FEW (15/I, 77a), Béranger ; GLLF, ø d.
1794 - «Courage [...] braves écossais [...] Levez-vous ensemble, armez-vous, faites main-basse sur vos tyrans, renversez les bastilles où l'on jette vos défenseurs [...] Le général Royou s'est lui-même démasqué en voulant y /à Marseille/ rétablir une bastille que les patriotes avaient démolie [...]» Hébert,  Le Père Duchesne , janv.-févr., n° 340, 8 et mars, n° 353, 7 (Edhis) - LTP
bastille n.f. Toponymesur la BastilleJUST. "prison" - DDL 11, 1794, Hébert [repris in GR] ; FEW (15/I, 77a), Béranger ; TLF, cit. Chateaub., 1826 ; GLLF, cit. Hugo.
1783 - «Phrase qui emporte seule la réprobation des Bastilles, puisque, comme on va le voir, leur destination spéciale est précisément d'infliger, & d'infliger arbitrairement, & d'infliger bien plus souvent à des innocens qu'à des coupables, des souffrances inconnues, & des peines obscures. [...] Les Bastilles Françoises ont dévoré, elles dévorent journellement des hommes [...] peut-être avec le tems aurons-nous ainsi des histoires des vingt & tant de Bastilles que la France renferme, ou plutôt qui renferment la France. [...] Mais si ce ne sont pas des coupables que l'on entasse dans les Bastilles, de qui donc regorgent-elles ?» S.-N.-H. Linguet, Mémoires sur la Bastille, 4, 7, 148 et 150 (Londres, Spilsbury) - P.E.
1783 - «Trois cents mille hommes armés, cinq cents millions de revenu, voilà de quoi enfermer, je crois, toutes les éditions et tous les auteurs dans cent bastilles différentes.» L.-S. Mercier, Tableau de Paris, t. 5, 243 - FXT
prise de la Bastille loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - GLLF, PR[73], TLF, ø d.
Add.DDL
*1792 - «Prise de la Bastille : Grande prouesse des Parisiens, qui ont été fort étonnés de se trouver aussi habiles, et qui sont persuadés, encore actuellement, qu'ils en ont fait le siège.» Buée, Nouv. dict. (Crapart) - LTP
prise de la Bastille loc. nom. f. HIST. RÉVOL. - DDL 11, 1792 ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d ; absent TLF.
1789 - «Après la prise de la Bastille, on est venu trouver le Cousin Jacques pour le prier d'en rédiger la narration. [...] PRECIS EXACT DE LA PRISE DE LA BASTILLE, Rédigé sous les yeux des principaux acteurs qui ont joué un rôle dans cette expédition, et lu le même jour à l'hôtel-de-ville.» Beffroy de Reigny,  Courrier des planètes , numéro 67, 1er août, 31 et 32 - P.E.
raglagla de la Bastille loc. nom. m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1909 - «L'accent parisien - ce qu'on appelle aujourd'hui le 'Raglagla de la Bastille' - disait alors, et parfois dit encore seuf pour soif, guières pour guère [...] quie pour qui, etc.» J. de Marthold, Le Jargon de François Villon, 78 (Daragon) - J.S.