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avalanche chaude loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Les expressions, avalanche froide, avalanche chaude, correspondent d'ailleurs à des désignations familières aux montagnards : l'italien parle d'avalanga fredda, avalanga calda, le ladin de lavina da fraid, lavina da chod. L'avalanche froide rassemble presque toutes les avalanches de poussière, l'avalanche chaude presque toutes les avalanches de fond que distinguait la classification ancienne de GOAZ.» La Montagne, n° 193, juin, 188 - C.T.
avalanche de fond loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - TLF, ø d.
1908 - «Avalanche de fond. - L'hiver est passé ; le vent du midi a ramené le dégel, la pluie durcit les couches de neige et les pénètre jusqu'au sol qu'elle détrempe ; ou bien (l'effet est le même), le soleil darde ses rayons sur les pentes exposées au midi, fait fondre la surface et amollit les couches inférieures jusqu'à la terre. La masse neigeuse repose donc sur un fond instable et glissant, prête à couler au premier moment. Une portion se met en mouvement, avançant comme un coin qui va grandissant sous la poussée, puis la masse entière s'anime et roule avec le grondement d'un fleuve dévastateur. Une marche torrentueuse, sans tourbillons de poussière, une neige lourde et agglomérée, qui étant arrêtée peut rapidement se congeler de nouveau, caractérisent l'avalanche de fond qui est le type de l'avalanche de printemps.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 136 (Grenoble) - C.T.
1911 - «Il est regrettable que nos premiers descripteurs de la montagne, qui ont contribué à franciser des mots locaux comme vire, piolet, n'aient pas adopté aussi les vocables dont se servent nos montagnards pour désigner les avalanches ; arein, avalanche poudreuse, du latin arena, et lavanche, avalanche de fond. Ils ont préféré traduire littéralement les mots allemands : Staublavine et Grundlavine, ce qui nous donne des expressions lourdes et disgracieuses.» L'Echo des Alpes, n° 6, 232 - C.T.
1926 - «Les expressions, avalanche froide, avalanche chaude, correspondent d'ailleurs à des désignations familières aux montagnards : l'italien parle d'avalanga fredda, avalanga calda, le ladin de lavina da fraid, lavina da chod. L'avalanche froide rassemble presque toutes les avalanches de poussière, l'avalanche chaude presque toutes les avalanches de fond que distinguait la classification ancienne de GOAZ.» La Montagne, n° 193, juin, 188 - C.T.
avalanche de fonte loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1953 - «Le moment le plus favorable pour le va-et-vient de ces colonnes du camp I au camp III est entre 7 heures et 11 heures du matin. Le tonnerre des avalanches de gel cesse soudain à 5 heures du matin ; un silence solennel lui succède, temps propice pour le portage jusque vers midi, heure à laquelle les avalanches de fonte recommencent leur vacarme.» La Montagne, n° 361, avr., 6 - C.T.
avalanche de gel loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1953 - «Le moment le plus favorable pour le va-et-vient de ces colonnes du camp I au camp III est entre 7 heures et 11 heures du matin. Le tonnerre des avalanches de gel cesse soudain à 5 heures du matin ; un silence solennel lui succède, temps propice pour le portage jusque vers midi, heure à laquelle les avalanches de fonte recommencent leur vacarme.» La Montagne, n° 361, avr., 6 - C.T.
avalanche de glace loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] devant nous une avalanche de glace balaye nos traces de montée et nous envoie même de la poussière jusque sur l'Arête du Rognon.» La Montagne, n° 230, janv.-févr., 16 - C.T.
avalanche de poussière loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Avalanche de poussière. - Une couche de neige peu consistante, épaisse d'un mètre, recouvre une pente escarpée. Cette masse est en équilibre plus ou moins stable, suivant sa hauteur, son poids et la nature du sol et la plus petite commotion, souvent un bruit, suffisent à la mettre en mouvement. Quelques parcelles roulent et en entraînent d'autres ; leur vitesse croît, déterminant un courant d'air qui soulève la neige en poussière. Enfin toute la masse se meut et se précipite en tourbillons dans la vallée [...]» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 135 (Grenoble) - C.T.
avalanche de printemps loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Avalanche de fond. - L'hiver est passé ; le vent du midi a ramené le dégel, la pluie durcit les couches de neige et les pénètre jusqu'au sol qu'elle détrempe ; ou bien (l'effet est le même), le soleil darde ses rayons sur les pentes exposées au midi, fait fondre la surface et amollit les couches inférieures jusqu'à la terre. La masse neigeuse repose donc sur un fond instable et glissant, prête à couler au premier moment. Une portion se met en mouvement, avançant comme un coin qui va grandissant sous la poussée, puis la masse entière s'anime et roule avec le grondement d'un fleuve dévastateur. Une marche torrentueuse, sans tourbillons de poussière, une neige lourde et agglomérée, qui étant arrêtée peut rapidement se congeler de nouveau, caractérisent l'avalanche de fond qui est le type de l'avalanche de printemps.» L. Arnaud, trad. : Hoek et Richardson, Le Ski, 136 (Grenoble) - C.T.
avalanche froide loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Les expressions, avalanche froide, avalanche chaude, correspondent d'ailleurs à des désignations familières aux montagnards : l'italien parle d'avalanga fredda, avalanga calda, le ladin de lavina da fraid, lavina da chod. L'avalanche froide rassemble presque toutes les avalanches de poussière, l'avalanche chaude presque toutes les avalanches de fond que distinguait la classification ancienne de GOAZ.» La Montagne, n° 193, juin, 188 - C.T.
avalanche poudreuse loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - GR[85], ø d ; in Ga (- de poudreuse) [1969] ; absent TLF.
Add.DDL 27 (1896)
*1911 - «Il est regrettable que nos premiers descripteurs de la montagne, qui ont contribué à franciser des mots locaux comme vire, piolet, n'aient pas adopté aussi les vocables dont se servent nos montagnards pour désigner les avalanches ; arein, avalanche poudreuse, du latin arena, et lavanche, avalanche de fond. Ils ont préféré traduire littéralement les mots allemands : Staublavine et Grundlavine, ce qui nous donne des expressions lourdes et disgracieuses.» L'Echo des Alpes, n° 6, 232 - C.T.
cordeau à avalanche loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Avant de passer une pente qui comporte des risques, les participants doivent attacher autour de la poitrine le cordeau à avalanche (8 à 10 m. de cordelette rouge) qu'on laisse traîner derrière soi. Puis on doit chercher le passage le meilleur, le moins tourmenté, le plus haut possible, le plus près possible d'une paroi de rochers.» P. Schnaidt, La Technique du ski, 90 (Genève, Sonor) - C.T.
cordelette d'avalanche loc. nom. f. ALP. - In Ga [1970] ; absent TLF.
1966 - «Dès l'entrée dans une zone suspecte, ou déclarée dangereuse, mais qu'il est impossible d'éviter, la caravane doit prendre des précautions : espacement, silence [...] modifications dans l'équipement [...] mettre les cagoules, se protéger la bouche et le nez avec une écharpe et ceindre, sans crainte du ridicule, la cordelette d'avalanche, comme le grimpeur a maintenant pris l'habitude de coiffer son casque.» La Montagne et alpinisme, numéro 56, févr., 202 - C.T.
cordelette à/d'avalanche loc. nom. f. - DDL 27 (- d'-), 1966 ; absent TLF.
1935 - «[...] au moyen de la cordelette à avalanche, ou de ficelle, lacets, etc., attacher fortement le bout du bâton lié aux pointes des skis, aux étriers extérieurs.» P. Schnaidt, La Technique du ski, 94 (Genève, Sonor) - C.T.
1950 - «Etant donné qu'il faut souvent craindre une nouvelle avalanche, chaque sondeur doit avoir autour de sa taille une cordelette colorée (cordelette d'avalanche) dont les deux extrémités traînent derrière lui sur plusieurs mètres.» A. Jacques, Ski de descente, 168 (Arthaud) - C.T.
couloir d'avalanche loc. nom. m. GÉOGR. ALP. - GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
• couloir de l'avalanche
 
1853 - «[...] on arrive au couloir de l'avalanche de l'Aiguille du Midi [...]» A. Joanne, Itinéraire descriptif et historique de la Suisse, 161 (L. Maison, éd. des Guides-Richard) - C.T.
couloir d'avalanche loc. nom. m. GÉOGR. ALP. - GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1929 - «Le guide devra bien connaître les diverses qualités de neige, les couloirs d'avalanches et les précautions pour éviter de provoquer celles-ci.» La Montagne, numéro 5, sept., 329 - C.T.
délaissé d'avalanche loc. nom. m. GLACIOL.  NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1941 - «Nous remontons assez rapidement sur des délaissés d'avalanches, l'étroit vallon plein de silence, ce grand silence de la montagne que nous nous gardons bien de troubler par des paroles inutiles.» La Montagne, janv.-mars, numéro 316, 7 - C.T.
goulotte d'avalanche loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Décision de reconnaissance immédiate avec mission : - de franchir le socle de base sans utiliser la goulotte d'avalanche de droite trop exposée [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 24, oct., 113 - C.T.
lance à avalanche loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Des sondes ou lances à avalanche (lances de fer creux terminées par une pointe mousse ou mieux par un tire-chiffon) et des hoyaux à neige sont disposés dans les postes de vallée et de montagne [...]» La Montagne, numéro 231, mars-avr., 113 - C.T.
poudreuse (avalanche -) loc. nom. f. GLACIOL.  NIVOL. - TLF, cit. R. alpine, 1896 (même texte).
1896 - «Le 28 décembre, à 7h1/2 du matin, une avalanche poudreuse occasionnée par un coup de vent est descendue des pentes Sud du pied du Dôme de Val d'Isère [...]» R. alpine, numéro 2, févr., 57 - C.T.
sillon d'avalanche loc. nom. m. GLACIOL.  NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Lentement, le ciel, touché par les premiers reflets du jour, s'éclaira. Le couloir sortit de l'ombre. Sa rive gauche, que nous suivions, diminuait rapidement de largeur et nous rejetait vers le sillon d'avalanche.» La Montagne et alpinisme, numéro 51, févr., 6 - C.T.
tuyau acoustique à avalanche loc. nom. m. SKI  TECHNOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «A la suite des déclarations d'un de mes amis qui, l'hiver dernier, resta enseveli un certain temps sous une avalanche, et qui me racontait avec quelle netteté il entendait les sauveteurs, tandis que ces derniers ne perçurent jamais ses appels les plus désespérés, j'ai construit un tuyau acoustique à avalanche qui pourra rendre de bons services en pareils cas.» La R. du ski, n° 1, janv., 48 - C.T.