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après-jeunesse n.f. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Votre aventure d'après-jeunesse je la sais [...] j'ai été appelée à revoir celle qui fut [...] l'amour de mes quinze ans, c'est-à-dire l'amitié totale, 'pour le meilleur et le pire' [...] mais je ne la reconnais pas [...]» A. Sarrazin, Let. de la vie littéraire, 2 mai, 307 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
auberge-refuge n.f. ALP. HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «La Section des Cévennes a agrandi l'auberge-refuge inaugurée, il y a deux ans, au sommet de l'Aigoual.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1894, 533 (Paris) - C.T.
cabane-auberge n.f. ALP. HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1888 - «Aussi bien, le Club Allemand-Autrichien ne s'arrête pas dans cette voie. Rien ne paraît lui coûter pour encourager et faciliter à tous l'accès des sommets. Il a été jusqu'à fonder, outre les Hütten ou cabanes proprement dites, c'est-à-dire les refuges ordinaires, des cabanes-auberges, bewirthschaftete Hütten, des cabanes-buvettes où, pendant toute la belle saison, il entretient des cuisinières.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1887, 523 (Paris) - C.T.
chalet-auberge n.m. HÔTELL. - absent TLF.
Add.DDL :
*1889 - «En dehors des refuges proprement dits, il y a ce qu'on appelle les chalets-auberges, confiés, pendant la saison d'été, aux soins d'un gardien, et qui sont assez nombreux en Suisse, où on leur donne le nom de 'pavillons'.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1888, 665 (Paris) - C.T.
chalet-auberge n.m. HÔTELL. - DDL 27, 1889, Ann. du Club alpin ; absent TLF.
1883 - «En été, les bergers d'Uri, surtout ceux de la vallée de Schaechen, y font paître leur bétail. A environ 1/2 h. de la limite du canton se trouve un chalet-aub. (Sonne) ; 25 min. plus loin, les chalets de Spitelrüti [...]» K. Baedeker, La Suisse, 91 (14e éd., Leipzig) - P.E.
hospice-auberge n.m. HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Hospice-Auberge de Boucharo [...] Celui-ci [le tenancier] a réformé son hospice-auberge, y a établi une grande salle et des chambres aérées et propres.» La Montagne, numéro 9, mai-juin, 183 - C.T.
hôtel-auberge n.m. HÔTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Vallouise possède un hôtel : l'hôtel-auberge des Ecrins. Il n'est pas jeune, il n'est pas luxueux, mais il est propre, et la patronne cuisine à merveille [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, oct., 450a - G.S.
hôtel-auberge n.m. HÔTELL. - absent TLF.
Add.DDL 17 (1902)
*1912 - «Voici Rieder-Furka et son gracieux petit hôtel-auberge dans le bon style suisse d'antan ; il sied admirablement au paysage qui l'encadre, et pourrait être inscrit dans les annales du Heimatschutz.» Echo des Alpes, numéro 3, 86 - C.T.
jeunesse (n'être plus de la première -) loc. verb. non conv. SEXE ET ÂGE - DG, GLLF, 1893 ; TLF, cit. Proust, 1922 ; Lex.[79], GR[85], ø d.
1791 - «Charlotte, rue de Condé : elle n'est plus de la première jeunesse, mais elle a le talent d'exciter l'émulation : on s'arrange à l'amiable.» Almanach des adresses des demoiselles de Paris, 44 (A Paphos) - P.E.
1802 - «Ursule n'était plus de la première jeunesse, ni d'une beauté rare ; mais elle avait un bon coeur [...]» Les Aventures de Jésus Cadet, 179 (Lemarchand) - P.E.
1811 - «L'OGRESSE [...] Peut-être ne suis-je plus de la première jeunesse ; mais je saurai bien lui faire oublier cela [...]» Désaugiers et Gentil, L'Ogresse, 16 (Barba) - P.E.
jeunesse (n'être plus de la première -) loc. verb. non conv. SEXE ET ÂGE - DG, GLLF, 1893 ; TLF, cit. Proust, 1922 ; Lex.[79], GR[85], ø d.
• n'être pas de la première jeunesse - L, cit. Genlis, 1782 ; absent TLF.
*1792 - «M. BONHOMME. Considérez donc que je ne suis pas de la première jeunesse. JOLICOEUR. Que fait cela ? Quand il s'agit de servir son pays ; le Français n'a point d'âge.» A. Charlemagne, Les Ecoliers, 35 (Cailleau) - P.E.
jeunesse (n'être plus de la première -) loc. verb. non conv. SEXE ET ÂGE - DG, GLLF, 1893 ; TLF, cit. Proust, 1922 ; Lex.[79], GR[85], ø d.
• n'être plus dans sa première jeunesse - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1800 - «Un homme qui n'est plus dans sa première jeunesse, d'un caractere tres-sociable, desireroit trouver pour lui et son valet-de-chambre le logement et la table, dans une maison connue et honnête, afin d'avoir un peu de société.» Petites affiches de Paris, n° 99, 9 germinal an 8, 1599 - P.E.
jeunesse (n'être plus de la première -) loc. verb. non conv. SEXE ET ÂGE - DDL 32, 1791 ; GLLF, 1893, Dict. gén. ; TLF, cit. Proust, 1922 ; GR[85], ø d.
• n'être pas de la première jeunesse - L, cit. Genlis, 1782 ; DDL 32, 1792, A. Charlemagne ; absent TLF.
1768 - «M. Ducis (c'est ainsi qu'on me l'a nommé), n'est pas auteur de profession. Il n'est pas non plus de la première jeunesse : il a, à ce qu'on assure, près de quarante ans.» Grimm, etc., Corresp. littéraire, philosophique et critique, VIII, 19 (Garnier) - P.E.
jeunesse (si - savait, si vieillesse pouvait) loc. prov. PROVERBE - DEL, GR[85], 1594, H. Est. ; FEW (11, 194b), 16e ; BEI, fin 16e ; L, GLLF, TLF, ø d.
Formule d'approche : 1567 - «BONTAMS. Si en la jeunesse on sçavoit, / Si en la vieillesse on pouvoit, / Tout iroit bien [...]» Baïf, Le Brave, 156 (Droz) - P.E.
jeunesse dorée loc. nom. f. HIST. MOEURS - DG, PR[67], ø d ; absent TLF.
1851 - A. Second, La Jeunesse dorée par le procédé Ruolz - H.M.
1873 - «Jeunes élégants qui se formèrent en faction réactionnaire après le 9 thermidor, sous l'influence de Fréron, et parmi lesquels on comprenait les incroyables, les merveilleuses, etc. // Jeunesse élégante d'une époque quelconque.» Lar. GDUfigure dans : Guérin, 1892.
trop-jeunesse n.f. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Comme tu dis, ne faisons que le minimum de tapage. Si tu savais comme je suis heureuse d'être enfin 'anonyme'. Ah, comme la trop-jeunesse a été lourde parfois, et toutes les rênes de la bienveillance [...]» A. Sarrazin, Let. à Julien, 13 août, 164 (Pauvert, Livre de poche, 1973) - K.G.
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