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attrape-crève adj. non conv. SANTÉ - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «Boromet c'est le mec qui, à 70 ans, après 12h de nuit de gardiennage sans le moindre fauteuil confortable et dans les courants d'air attrape-crèves du poste de contrôle, s'en va à travers la ville faire sa vie [...]» V. Thérame, La Dame au bidule, 87 (Ed. des Femmes) - K.G.
attrape-culture n.m. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Livre-image, produit de consommation courante, attrape-l'oeil ou attrape-culture, le Poche suscite des réactions en chaîne.» Les Temps modernes, 1808 - B.K.
attrape-culture adj. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1978 - «La ville dévorée par les messages publicitaires, par les 'attrape-regards'. L'affiche peut-elle devenir 'attrape-culture' ?» Le Monde, 12 juill., 18 - AFC
attrape-gogos n.m. non conv.  RELAT. - TLF, GR[85], cit. Céline, 1936.
1892 - «[...] les tirages restreints, les avant-lettres [...] tous les attrape-gogos vaudraient une facile satire [...]» L'Art et l'idée, II, 79 - M.B.
attrape-lecteur n.m. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «De ces observations, nous pourrions déduire que le rôle de l'image est assez proche de la fonction d'attrape-lecteur qu'on lui prête généralement.» Les Temps modernes, 1787 - B.K.
attrape-minette n.f. non conv.  RELAT.  "tromperie" - FEW (17, 357b), 1808, D'Hautel ; absent TLF.
Add.DDL :
*1791 - «Foutre ! ne gobons pas toutes ces atrapes-minettes -là. Je n'ai point de foi, à tout ste belle loquence-là moi.» Le Véritable P. Duchesne f., Il ne badine pas, foutre, le père Duchesne, 7 - P.E.
*1802 - «DULARDOIR. Plus de détails, adieu : plus d'attrappe, minette, / Je vais fuir loin de vous [...]» J.A. Gardy, Mistouflet, 4 (Fages) - P.E.
*1807 - «FANFARE. Bon ! bon ! bon ! C'est d's attrappe-minettes tout ceci, c'est des manoeuvres qui nous sont un peu connues, voyez-vous.» Gabriel, Moreau, Carmouche, L'Innocente et le mirliton, 29 (Huet Masson) - P.E.
attrape-minette n.f. non conv. RELAT. "tromperie" - DDL 19, 1791 ; FEW (17, 357b), 1808, D'Hautel ; absent TLF.
1766 - «LUCAS [...] Bon ! vous larmoyez ! eh ouiche ! Toutes ces pleurs de femmes là sont de vraies attrapes minettes.» Collé, La Partie de chasse de Henri IV, 50 (Gueffier) - P.E.
couillon n.m. non conv.  CARACT.  "homme mou, sans énergie" 
• coion
 - Hu, Habert.
Corr. et compl.TLF (1560, Grévin), Gc (Grévin)
1561 - «L'ADVOCAT. Julien, / N'as-tu point veu l'Italien / Passer par là ? JULIEN. Qui ? ce forfante ? / Par dieu il y perd son attente, / Je l'en incague, ce coion ; / C'est le plaisir de Marion : / Elle y prend tout son passetemps.» J. Grévin, Les Esbahis, in J. Grévin, Théâtre complet et poésies choisies, 165 (Garnier) - P.E.
couillon adj. non conv. CARACT. - GR[85], cit. Queneau ; GLLF, DEL, ø d ; absent TLF.
1838 - «Me voilà enfin remis sur pattes, et à table [...] Enfin tant pis ce sera pour une autre fois et je te jure que je me vengerai de la raillerie du ciel qui m'avait rendu si couillon.» Flaubert, Corresp., 28 oct., I, 30 (Gallimard) - P.E.
couillon (faire le -) loc. verb. non conv.  CARACT.  "s'humilier" - ø t. lex. réf. ; absent TLF."faire l'imbécile" : TLF, cit. Giono, 1951 ; R, GLLF, Lex.[75], cit. Martin du Gard
1790 - «[...] ces soixante et tant de jean-foutres sont députés de soixante stricts stricts, qui ont chacun un nom, de tous ces pénitens qui font les couillons devant le bon Dieu et à leur exemple les rendoublés de coquins font autant de foutus pince sans sire [sic], qui nous foutent de temps à autre, des vessies pour des lanternes [...]» Je peux bien foutre mon avis tout comme un autre [...] Raisonnement énergique du R.P. Jean de Domfront, 11 (Paris) - P.E.
syndiqué (couillon -) loc. nom. m. non conv. , péjor. RELAT. "celui à qui l'on demande des comptes" 
Compl.TLF (même réf., ø texte)
1546 - «Escoute, couillon mignon, Couillon moignon, C. paté, C. plombé [...] C. avorté, C. syndicqué, C. belutant [...].» Rabelais, Le Tiers livre, ch. 26, in Rabelais, Oeuvres complètes, 444 et 446 (Pléiade, 1938) - J.S.