| ![]() ![]() ![]() ![]()
asphalte n.m. par méton. URB. "chaussée, trottoir" - DG (néol.), ø d ; GLLF, GR[85], cit. Martin du Gard, 1929 ; TLF, cit. Drieu la Rochelle, 1939 ; Lex.[79], ø d.
1845 - «J'ai fumé quelques cigares sur l'asphalte.» Flaubert, Corresp., t.1, 181 (Conard, 1926-54) - G.M.-D.
av. 1850 - «Au lieu d'aller prévenir ses amis, Cursy resta sur le boulevard, arpentant l'asphalte depuis la rue de Richelieu jusqu'à la rue du Mont-Blanc.» Balzac, in Lar. GDU (1866) - TGLF
1859 - «Si Tocqueville vous réussit mieux que les émanations de l'asphalte parisien.» Gobineau, Corresp. avec A. de Tocqueville, 149 (Gallimard, 1959) - G.M.-D.
1863 - «[...] après une ondée, l'asphalte brillant, lavé [...]» Goncourt, Journ., t.1, 1280 (Flammarion) - G.M.-D.
1869 - «Une femme s'évanouit et tombe sur l'asphalte.» Lautréamont, Les Chants de Maldoror, 326, in Lautréamont, Oeuvres complètes, 326 (Corti, 1953) - G.M.-D.
1871 - «Les cafés seuls flambaient encore, rayant l'asphalte de nappes lumineuses. De la rue Drouot à la rue Helder, elle apercevait ainsi une longue file de carrés blancs et de carrés noirs.» Zola, La Curée, in Zola, Les Rougon-Macquart, t.1, 453 (Fasquelle-Gallimard, 1960) - G.M.-D.
1874 - «[...] d'avoir tout un jour sur l'asphalte abandonné.» Mallarmé, La Dernière mode, in Mallarmé, Oeuvres complètes, 714 (Gallimard, 1965) - G.M.-D.
|