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artificielle n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.escalade artificielle : RSp., 1949, Gazier ; GLLF, Lex.[79], ø d
1959 - «De là on peut encore faire quelques mètres d'escalade libre [...] mais on peut aussi commencer à pitonner. Escalader les fissures du dièdre en artificielle sur toute leur hauteur.» Guide Vallot, Massif du Mont Blanc, III, 88 - B.F.
artificielle n.f. ALP. "escalade à l'aide de moyens artificiels" - GR[85], ø d ; absent TLF.
Add.DDL 25 (1959, Guide Vallot)
*1966 - «Que vous pratiquiez : - l'escalade libre - l'artificielle - [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 57, avr., publ., VII - C.T.
*1967 - «Layton Korr, en brillant grimpeur d'artificielle, s'est trouvé là dans son élément, il a mené tout le rempart sans l'aide de pitons à expansion.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 44 - C.T.
arête artificielle loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Les arêtes artificielles permettent des virages très précis en réduisant le dérapage au christiania à un minimum, permettent également la traversée des pentes glacées et diminuent considérablement l'usure des skis. A leur invention, elles ne furent guère employées que par les coureurs de descente. Mais le touriste hivernal comprit vite leurs immenses avantages, et il est certain que d'ici peu, chaque paire de skis sera vendue munie de carres artificielles.» La R. du ski, n° 6, juin, VI - C.T.
1946 - «LES ARETES ARTIFICIELLES. On ne conçoit plus, de nos jours, une paire de skis sans arêtes artificielles. On les a même adoptées pour certains skis spéciaux, comme les skis de fond [...] Nous estimons que le skieur de montagne, qui évolue dans des neiges diverses, a besoin d'arêtes artificielles au même titre que le skieur de piste. Beaucoup de skieurs de montagne ont été réfractaires à l'arête artificielle parce qu'elle augmentait le poids des skis." [...]» La Montagne, n° 334, oct.-déc., 86 - C.T.
décharge artificielle loc. nom. f. ÉLECTR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1806 - «Il faut éviter la décharge spontanée, parce qu'elle fait casser souvent des bouteilles. La décharge artificielle se fait de même que dans une bouteille seule, en établissant une communication entre la garniture intérieure et la garniture extérieure.» J.-B. Biot, trad. : E.G. Fischer, Phys. mécan., 268 (Bernard) - P.P.
escalade artificielle loc. nom. f. ALP. - [RSp. : s.v. escalade, in cit., 1949, Gazier] ; GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d ; in Ga [1970] ; absent TLF.
1939 - «2. Deuxième voie : Surplomb Cames-Sarthou. Escalade essentiellement artificielle. De la corniche grimper trois mètres environ au moyen de pitons. Il faut alors saisir la dernière tige de fer (de superbe dimension) avec la main droite.» La Montagne, numéro 310, oct., 230 - C.T.
1943 - «escalade artificielle avec pitons.» Pourchier et Frendo, La Technique de l'alpinisme, 145 (Arthaud) - C.T.
1944-45 - «Mais, à part un tout petit groupe d'alpinistes expérimentés, les grimpeurs des Calanques se consacrent beaucoup plus à l'escalade artificielle qu'à l'escalade libre et ne vont guère en montagne. Ainsi, Marseille ne compte curieusement que quelques alpinistes.» La Montagne, numéro 329, juill. 44-sept. 45, numéro 329, 3 - C.T.
fécondation artificielle loc. nom. f. BIOL. "procédé par lequel l'ovule est fécondé en dehors des conditions naturelles" - GR[85], 1864, R. des cours scientifiques ; TLF, cit. Hist. gén. sc., 1964 ; GLLF, ø d.
"/domaine animal/" 1788 - «Pour ajoûter à ces preuvres, M. l'abbé Spallanzani forma l'audacieux projet des fécondations artificielles ; il opéra sur les foetus de ces amphibies, avec la liqueur séminale des mâles, qu'il tiroit des vésicules spermatiques, ce que les mâles opèrent par l'accouplement. La nature répondit à la sagacité de son génie, &, pour la première fois, plusieurs crapauds, plusieurs grenouilles & plusieurs salamandres virent le jour sans le devoir à un mâle qui eût coopéré à le leur donner.» Bibliothèque physico-économique, I, 294-5 (Buisson) - P.E.
grimpeur d'artificielle loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Layton Korr, en brillant grimpeur d'artificielle, s'est trouvé là dans son élément, il a mené tout le rempart sans l'aide de pitons à expansion.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 44 - C.T.
neige artificielle loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «On a parlé beaucoup, dans ces dernières années, des cours de ski dans les salles couvertes (neige artificielle).» K. Wick, Man. du ski de descente, 73 (Fasquelle) - M.J.
1933 - «On y apprend [dans les salles] certainement à chausser des skis, à faire des demi-tours, à marcher et quelques positions de descente, mais ces quelques exercices que l'on apprend avec beaucoup de peine et d'une façon décevante sur le plancher (tapis, neige artificielle), qui ne ressemblera jamais à de la vraie neige, brillante, blanche, molle on les apprendra facilement, en très peu de temps sur de la vraie neige avec un corps bien entraîné.» K. Wick, Man. du ski de descente, 73 (Fasquelle) - C.T.
1934 - «[...] une véritable école de ski sur neige artificielle [...]» La R. du ski, n° 8, oct., XV - C.T.
prise artificielle loc. nom. f. ALP. - TLF, cit. Man. d'alp., 1934 (même texte).
1934 - «Outre l'emploi des pitons comme prises artificielles [...] nous signalons [...] deux importantes manoeuvres de corde [...]» Man. d'alpinisme, 168 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
*1967 - «Quand le piton est fixé, le grimpeur dispose d'une nouvelle prise artificielle.» Bessière, L'Alpinisme, 24-25 (P.U.F.) - C.T.
progression artificielle loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «Pour la progression artificielle, nous avons utilisé presque uniquement des pitons en acier spécial américain, indispensables auxiliaires pour les grandes ascensions granitiques.» La Montagne et alpinisme, numéro 66, févr., 207 - C.T.
respiration artificielle loc. nom. f. MÉD. - FEW (10, 309a), 1870 ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1834 - «Lorsqu'un noyé vient d'être tiré de l'eau, on doit se hâter de lui porter secours tant que la rigidité cadavérique n'est pas survenue. Il faut [...] pratiquer [...] l'insufflation pulmonaire et l'aspiration, soit bouche à bouche, soit à l'aide d'un tube, d'une sonde introduite dans le larynx, en ayant soin de chercher toujours à produire mécaniquement la respiration artificielle.»T. de Berneaud, in F.-E. Guérin, Dict. pittoresque d'hist. nat., I, 310b - C.H.
*1835 - «Aussitôt que la chaleur renaîtra, passer une sonde dans le larynx, l'ajuster à un soufflet et exécuter la respiration artificielle, en poussant l'air doucement et sans secousses dans le poumon, et en comprimant alternativement la poitrine pour imiter les mouvemens naturels de la fonction.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, VI, 306 - C.H.
traversée artificielle loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Quand une traversée artificielle est interrompue par une courte section lisse, on s'assoit sur le dernier échelon d'une chaîne d'étriers et l'on pendule par pianotage jusqu'à ce qu'on puisse se bloquer en opposition d'une main et pitonner de l'autre, ex. : traversée de la face nord de la Cima Ovest.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 93 - C.T.
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