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arriération n.f. PSYCHOPATHOL. - TLF, av. 1917, Lar. mens. ; FEW (24, 182b), GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1917, Lar. mens. ; Rs, 1922.
1909 - «Etat des enfants dits arriérés. Il est caractérisé par de la faiblesse mentale, de l'instabilité psychique et de l'inaptitude à réagir normalement aux excitations fournies par le milieu éducatif ordinaire. Les enfants arriérés sont des dégénérés à antécédents héréditaires alcooliques ou syphilitiques, des adénoïdiens et quelquefois des myxoedémateux.» Garnier et Delamare, Dict. des termes techniques de méd. (4e éd., Maloine) - J.Gh.
arriération affective loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946 ; GR[85], cit. Ch. Nodet.
1925 - In titre : H. Codet et R. Laforgue, Les arriérations affectives : la schizonoïa, in Evolution psychiatrique, cité in E. Minkowski, La Schizophrénie, 246, note (Payot, 1927) - M.C.
1926 - «L'analyse de la biographie affective des schizophrènes utilisant le concept psychanalytique d'évolution instinctive permet de reconstituer le schéma évolutif affectif de la schizophrénie en trois stades : 1e arriération affective, par fixation radicale de l'élan instinctif à l'âge de l'élection affective concernant la mère [...]» P. Courbon et J. Magnand, c.r. : Hesnard et Laforgue, in Annales médico-psychol., II, 277 - M.C.
1926 - «[...] nous avions cru devoir démontrer la possibilité d'une explication d'un certain nombre de symptômes schizophréniques par la notion de l'arriération affective et de la désorganisation de l'activité instinctive.» R. Laforgue, Schizophrénie et schizonoïa, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 18 (1927) - M.C.