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accommodation (train d'-) loc. nom. rég. Canada CH. DE FER "train en dehors des horaires habituels" - FEW (24, 82b), ø d ; absent TLF.
1880 - «Les trains de chemin de fer partiront et arriveront à la Station de Lévis tous les jours (le dimanche excepté) comme suit : [...] Train d'accommodation et malle. 9. 30 a.m. [...].» Le Nouvelliste, 4 déc., 4 (Québec) - TLFQ
1894 - «On dit encore, sur les chemins de fer : - Train d'accomodation, pour un train établi en dehors des heures régulières, et simplement pour accomoder certaines localités.» S. Clapin, Dictionnaire canadien-français (Les Presses de l'Université Laval, 1974) - TLFQ
arrière (revenir sur l'-) loc. verb. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] pas assez d'avancé indiquait l'insuffisance des coureurs, qui, revenant 'sur l'arrière' étaient victimes de chutes fréquentes.» Neige et glace, avr. - Gredig.
arrière chambre loc. nom. f. HABITAT - TLF, 1534, Rab. ; Hu, Rab. ; Gc, Larive ; FEW (2, 131b ; arrierechambre), 1611, Cotgr.
1531 - «CONCLAVE conclauis, n.g. & conclauis huius conclauis, f.g. Vng lieu secret au derriere de la maison la ou on se retire pour parler ensemble secrettement, vng cabinet ou arriere chambre.» R. Estienne, Dictionarium, 134 v° - P.E.
arrière-ambition n.f. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] au garage, le premier truc que j'entends, c'est Kiki qui pousse sa gueulante dans la ruelle, où je me range justement pour faire mes comptes, il est là-bas au fond, en train de faire ses vocalises, il doit avoir l'arrière-ambition de devenir acteur, ce chien !» V. Thérame, La Dame au bidule, 207 (Ed. des Femmes) - K.G.
arrière-amour-propre n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Mabillon parle à pleine ouverture de coeur ; aucun arrière-amour-propre ne corrompt la sincérité de ses aveux [...]» Chateaubriand, Vie de Rancé, 144 (Gallimard) - R.F.
arrière-automne n.m. CLIMATOL. "fin de l'automne" - TLF, GR[85], 1883, Loti.
1836 - «C'est Cécile en fuite, en robe rose, les cheveux extrêmement épars en signe de faute et d'affliction ; quoique en pleine fuite, elle demeure assise sous un arbre sans feuilles, car c'est l'arrière-automne, et il fait froid.» R. Töpffer, L'Imagerie populaire, in Abbé Relave, La Vie et les oeuvres de Töpffer, 345 (Hachette, 1886) - P.E.
arrière-boutique n.f. COMM. HABITAT - FEW (25/II, 22a), Mat.I, TLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1508 ; GLLF, déb. 16e ; DG, 16e, Du Pinet ; R, cit. Musset ; L, Rs, ø d.
• erriere bouticle - ø t. lex. réf. ; absent TLF.arrière bouticle : Gc, 1548
1501 - «[...] faudra desmolir la porcion sur la rue de l'erriere bouticle d'iceluy Le Tellier [...]» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 56 (Impr. nat.) - P.E.
arrière-cerveau n.m. ANAT. - PR[72], Rs, 20e ; absent TLF.
1879 - «La cellule cérébrale postérieure se divise comme l'antérieure en deux parties, dont l'une, la plus rapprochée du cerveau moyen, formera la protubérance et le cervelet [...], et l'autre, en continuité directe avec la moelle (arrière-cerveau), constituera le bulbe.»M. Duval, Cours de physiologie, 726 (4e éd.) - C.H.
arrière-corps n.m. ARCHIT. - BW5, DG, FEW (2, 1214b), GLLF, ND3, PR[73], TLF, 1690, Fur. ; L, ø d.
1546 - «La voulte estoit ioincte aux costieres, par vne ceincture qui commencoit aux chapiteaux des arrierecorps de la porte, côtinuee iusques au fondz de l'entree, contenat en logueur (ainsi que ie pouoye iuger par raison de perspectiue) douze pas, ou enuiron.» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, f°18 v° (Club des Libr. de France) - P.E.
arrière-crainte n.f. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1960 - «[...] oui, je comprends, un soupçon de sacrilège en arrière-crainte, très bien, j'éprouve aussi.» A. Sarrazin, Biftons de prison, 202 (Pauvert, Livre de poche, 1977) - K.G.
arrière-crâne (d'-) loc. adj. INTELL. "de derrière la tête" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Je regrettais déjà ce rabibochage hypocrite, ma curiosité de bignole. Saindoux pouvait m'entraîner dans une drôle d'embrouille avec Mario. Ça, son idée d'arrière-crâne peut-être.» A. Boudard, La Cerise, 415 (La Table Ronde, Folio) - K.G.
arrière-envie n.f. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «[...] il voudrait dormir appuyé contre elle, parce qu'il a sommeil, un mélange de sommeil et d'arrière-envie de pleurer qui ne vient pas [...]» V. Thérame, Bastienne, 217 (Flammarion) - K.G.
arrière-gorge n.f. ANAT. - PR[72], GLLF, TLF, 1866, Lar. GDU.
1831 - «La Gangrène une fois développée dans l'arrière-gorge, on touchera profondément les eschares avec le nitrate acide de mercure [...] ou tout autre caustique [...]»F. Foy, Cours de pharmacologie, II, 289 (Paris, Germer-Baillière) - C.H.
1837 - «C'est par l'arrière-gorge que l'air doit passer avant d'aller dans les poumons.»A. Raciborski, Précis pratique et raisonné du diagnostic, 734, note - C.H.
arrière-monde n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf.sens propre : TLF, 1857, Michelet
1947 - «Cette libération totale [selon Schopenhauer] nous oriente, par le symbolisme du Nirvâna, vers la notion 'vide' d'un Arrière-Monde mystérieux, celui de la volonté [...]» J. Segond, Traité d'esthétique, 193 (Aubier) - J.S.
arrière-moutard n.m. non conv. FAMILLE - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1843 - «Lui, le fils de mon fils et ces petits soiffards, / Fils du dit, sont ergo[...] mes arrière-moutards.» Dupeuty et Langlé, Les Buses graves, I, viii - P.W.
arrière-pays n.m. GÉOGR. - TLF, 1921, Vidal de La Blache ; GLLF, 1949 ; PR[73], Rs, BW5, 1959.
1898 - «[...] pour essayer de déterminer la ligne frontière entre les arrière-pays du Dahomey français et du Lagos anglais.» L'Illustration, 12 mars, 204a - M.H.
1901 - Nouv. Lar. illustré , (s.v. hinterland) (1897-1904) - M.H.
arrière-petit-cousin n.m. FAMILLE - TLF, GR[85], 1842, Hugo ; GLLF, 1866, Lar.
1721 - «SILVIA [...] il a un arriere-cousin qui en est mort. COQUINOT. Je ne vois dans toute sa parenté qu'un arriere petit cousin qui en soit mort, voilà une maladie de famille qui n'est pas bien prouvée.» [Saint-Jore], Oeuvres mêlëes, Arlequin en deuil de lui-même, II, 219 (Chatelain) - P.E.
1798 - «[...] et ce sont les cousins, les arrières-petits-cousins, que le coche nous a vomis de je ne sais où [...]» Testard, La Bible à ma tante, 5 (Impr. rue des Droits-de-l'Homme) - P.E.
arrière-saison n.f. SEXE ET ÂGE "par ext." - Gc, Du Villars [1550-59] ; GR[85], Chaulieu [v. 1660-1720] ; TLF, cit. C. d'Harleville, 1792 ; GLLF, cit. Mme de Puisieux.
*1624 - «Clorinde, le Soleil est encore beau quand il se couche ; l'arriere-saison est agréable, mais nous n'avons que de bonnes années que les premieres [...]» Guez de Balzac, Les Premières let., I, 203 (Droz, STFM) - P.E.
*1628 - «Lors que la femme arrive en l'arriere-saison / Permis de se pourvoir sur le commun chez celle / Qui voudra se laisser prendre à nôtre êtincelle [...]» A. Hardy, La Belle Egyptienne, 85 (Schena-Nizet) - P.E.
*1637 - «[...] si tu és amoureux dans ton arriere-saison, tu auras vn double supplice [...]» Trad. : Guarini, Le Berger fidelle, 10 (Courbé) - P.E.
arrière-salon n.m. HABITAT
Compl.TLF (1813, Jouy)
1813 - «C'est un arrière-salon, dans le fond du café [...]» [Jouy], L'Hermite de la Chaussée-d'Antin, III, 201 (Pillet) - P.E.
arrière-saveur n.f. PERCEP. - TLF, 1852, Flaubert.
1796 - «Dans les substances soit liquides soit solides qui éprouvent quelque dissolution, leur saveur se dissout aussi et le sens du goût trouve dans les parties qui constituent cette saveur je ne scais quel détachement, je ne scais quelle séparation. Il s'opère par ces séparations et ces détachemens ce qu'on appelle un arrière-goût, qui est produit par une arrière-saveur, c'est-à-dire par une saveur particulière distincte et postérieure à la saveur générale qui perd son homogénéité.» J. Joubert, Carnets, I, 113 (Gallimard) - P.E.
arrière-sommité n.f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «C'est lui seul /le Pelvoux/ que l'on voit de la vallée, car il cache de sa masse formidable les arrière-sommités qui, telles que la Barre des Ecrins, le dépassent pourtant en hauteur.» J. Gourdault, La France pittoresque, XIII, 230 - R.R.
arrière-sourire n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Tandis qu'il se penchait sur la table, les yeux de Camille rencontrèrent la perle en poire de sa cravate, une perle de mille louis. Elle eut un arrière-sourire [...]» M. Prévost, Les Don Juanes, 89 (La Renaissance du livre) - R.A.
arrière-train n.m. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «[...] la machine et son arrière-train [...]» Mercure ségusien, 8 août - Wexler, 111.
arrière-voussure n.f. ARCHIT. - Mat. I, PR[67], GLLF, TLF, 1567, Ph. de L'Orme ; Gc, Hu, Delorme ; FEW (14, 620b), 1676, Félibien ; DG, 1690, Fur. ; L, ø d.
1561 - «Prenez le cas que lon vueille faire une arriere uoulsure [...]» Delorme, Inventions, 48 v° (Paris) - B.G.
arrière-vue n.f. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1784 - «Ses camarades [d'école] le corrigeront mieux que ses parents et ses maîtres. Vivant avec des enfants qui n'ont encore ni arrière-vues, ni politique, il s'accoutumera à l'égalité, sentiment précieux [...]» [Gabriel Bonnot de Mably] l'Abbé de Mably, Principes de morale, in Coll. complète des oeuvres de Mably, vol. 10, 401 (Impr. Desbrière) - J.S.
arrière-été n.f. CLIMATOL. "fin de l'été" - TLF, 1951, Gracq.
1884 - «Jean regardait la petite maison réchauffée de cette lumière douce d'arrière-été.» A. Daudet, Sapho, 300 - Burns, 149.
1887 - «Des souffles d'arrière-été courbaient la cime des marronniers flétris.» F. Vandérem, Les Deux rives, XVII - Burns, 149.
1946 - «Le temps est tiède, d'arrière-été, plutôt que d'automne.» P.T. Pelleau, Saint-Pol Roux le Crucifié, XIV, 202 - R.R.
auto-couchette (train -) loc. nom. m. CH. DE FER - TLF, 1960, Defert ; PR[77], 1968 ; Rs, Lex.[75], ø d.
*1964 - «On confirme aujourd'hui que dès le printemps prochain des trains auto-couchettes circuleront sur cinq nouvelles relations.» Le Monde, 14 nov., 20 - B.D.
avant-train n.m. AUTOM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «Le Guide [...] est donc destiné spécialement aux chauffeurs [...] qui font usage de bicyclettes, tricycles ou quadricycles, avec avant-trains ou remorques, et pourvus de moteurs à pétrole.» H. de Graffigny, Guide-man. pratique du motocycliste, vi-vii (Paris)
dérapage latéral arrière loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Le dérapage latéral est celui qui s'effectue selon la ligne de plus grande pente, vient-il d'être dit. On le nomme dérapage latéral 'pur' s'il est effectué skis toujours transversalement disposés par rapport à la ligne de plus grande pente, - dérapage latéral 'avant' si les spatules se trouvent au-dessous de la ligne horizontale passant par la fixation, - dérapage latéral 'arrière' si ce sont les talons qui se trouvent au-dessous de cette ligne.» A. Jacques, Ski de descente, 85 (Arthaud) - C.T.
homme de train loc. nom. m. CYCL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1919 - «[...] se révélant homme de train incomparable, il parvint à recoller après une poursuite effrénée du peloton. C'est un homme de grand fond [...] à qui il manque seulement de la vitesse au sprint.» Vélo-Sport, 19 juill. - Lapaille, 11.
lunette arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1912, La Vie autom. ; GLLF, 1931, Lar. ; Rs, cit. Le Clézio ; PR[77], 20e.
1912 - La Vie automobile, 643 - Fr. mod., 42, 357.
marche arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1895, M. Stapfer (même texte) ; PR[72], GLLF, ø d.
1895 - «La machine n'avait pas de marche arrière.» Let. de M. Stapfer à M. Louis Lockert, 2 déc., in La France automobile, n° 12, 92 - E.W.
mise en train loc. nom. f. IMPRIM. "réglage de la pression sur les divers éléments de la forme" - TLF, DHR, 1834, Boiste ; FEW (6/II, 189b), GLLF, 1835, Acad.
1825 - «Après ces différentes opérations, il ne reste plus que la mise en train proprement dite, qui consiste dans le placement des supports, des housses et des feuilles découpées.» H. Fournier, Traité de la typographie, 248 (L'auteur et Sautelet) - J.Hé.
mise en train loc. nom. f. IMPRIM. "réglage de la pression sur les divers éléments de la forme" - TLF, DHR, 1834, Boiste ; FEW (6/II, 189b), GLLF, 1835, Acad.
• misentrain - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1835 - «Misentrain. - Du mobile [...] 4. Préalablement à la misentrain, il faut examiner la hauteur et l'aplomb de la gravure. Etant bien dressée, on doit lui laisser à peu près un point d'élévation sur le texte. D'abord on tire sèche et en noir la première feuille de misentrain et l'on rectifie les défauts du texte.» A. Frey, Man. nouv. de typographie. Imprimerie, 2e part., 317-8 (Roret)cf. aussi : mise en pages - J.Hé.
point arrière, point-arrière n.m. COUTURE - FEW (9, 585a), mention isolée en 1776, Encycl., Suppl. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Séverin, 1952 ; R, GLLF (s.v. arrière-point), Lex.[75], PR[77], ø d.
1826 - «Passons maintenant aux points-arrière ou arrière-points [...]» Mme Celnart, Man. des demoiselles ou Arts et métiers qui leur conviennent, 12 (Roret) - M.C.E.
1827 - «[...] une couture à points-arrière très rapprochés [...]» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 201 (Roret) - M.C.E.
1840 - « Mademoiselle, disait mademoiselle Borain, faut-il coudre ceci en points arrière ? » Balzac, Pierrette, ch. V, t. I, 212 (Souverain) - M.C.E.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - TLF (pont d'-), 1898, La France automobile [d'apr. DDL 14] ; FEW (9, 169a), ND2, 1932, Lar. ; PR[72], ø d.
*1899 - «Leur tricycle, muni de deux freins et dont le pont arrière est renforcé, est une machine qu'il faut aller voir [...]» Le Figaro, 22 juin - E.W.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - DDL 5, 1899, Le Figaro ; FEW (9, 169a), GLLF, ND4, 1932 ; PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1898 - «[...] un siège confortable pour dame est disposé sur le pont d'arrière, au-dessus du moteur.» La France automobile, 296 - Fr. mod., 43, 53.
*1906 - «Le pont arrière présente différentes particularités intéressantes.» Omnia, R. pratique de la locomotion, 309 - Fr. mod., 43, 53.
regarder en arrière loc. verb. CARACT. "fig." - GLLF, PR[73], TLF, ø d.
1800 - «On a soutenu constamment qu'il ne fallait jamais regarder en arrière dans une Révolution ; et jamais on n'a soutenu un principe plus faux, plus absurde et plus dangereux en politique comme en morale.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
snow-train n.m. d'apr. angl.-amér. CH. DE FER TOURISME - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Il y aura même cet hiver, au départ de New-York, non seulement des snow-trains, mais un snow-boat, un 'bateau des neiges', qui sera réservé aux skieurs uniquement et qui transportera des quantités d'Américains, destination Le Havre-Paris-Saint-Moritz.» La R. du ski, n° 1, janv., 10 - C.T.
train (du - où vont les choses) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - GLLF, 1967, Rob. ; DEL, GR[85], TLF, ø d au - : GLLF, TLF, ø d
• du train dont les choses vont - ø t. lex. réf. ; absent TLF. au - dont vont les choses : TLF, 1832, Dumas père ; GLLF, 1876, Lar.
1761 - «AMPHITRION. Je suis dans une situation à douter si je suis, ou qui je suis. SOSIE. Ma foi, écoutez donc, du train dont les choses vont, ce doute là ne me paroît que trop bien fondé...» Girauld, Essai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 179 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
train (faire du / un -) loc. verb. non conv. "faire du tapage" - TLF, 1739-47, Caylus ; FEW, GLLF, 1779, Mme de Genlis ; GR[85], ø d.
1721 - «Comme il ne faisait pas clair ils ne virent pas cela, et malheureusement pour eux il y avait dans la boutique un chien qui fit un train de tous les diables.» E.J.F. Barbier, Journ. d'un bourgeois de Paris sous le règne de Louis XV, 15 oct., 50 (Coll. 10/18, 1963) - R.R.
train (prendre le -) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "se sauver" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1887 - «Prends le -, run away, 'hook it'.» A. Barrère, Argot and slang , (s.v. train) - R.R.
1888 - «Se sauver. - A quelqu'un qui vous obsède, on dit : Prends le train.» Rigaud, Dict. d'arg. mod., 372 (Ollendorff) - TGLF
train (être dans le -) loc. verb. non conv. MODE "fig. : être à la mode" - TLF, 1889, Bourget ; FEW (13/II, 163b), 1907, Lar. ; Rs, cit. Proust ; Lex.[75], PR[77], ø d.
v. 1889 - «[...] nous avons beau ne pas être du grand grand grand monde, nous autres petites bourgeoises, nous ne tenons pas à rester trop en arrière non plus. On est dans l'train, ou on n'y est pas. Dixi. - D'accord. Mais ton pauvre dogue géant [...] n'est-ce pas, eh bien ! il ne doit pas, lui, se trouver très heureux, 'dans l'train', s'il t'aimait ? [...]» E. d'Hervilly, Trop grande, 72 (Libr. d'éducation de la jeunesse) - G.S.
train baladeur loc. nom. m. MÉCAN. - TLF, 1907, L. Perissé ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1905 - «Les appareils de changement de vitesse, quoique groupés autour d'un unique principe dit train baladeur, s'orientent vers l'adoption du double baladeur [...]» La Nature, numéro 1700, 23 déc., 58 - A.R.-J.De.
train d'engrenages loc. nom. m. MÉCAN. - FEW (13/II, 163b), 1907, Lar. ; TLF, cit. Soulier, 1916 ; PR[77], ø d.
1894 - «Ce moteur [...] actionne les roues d'arrière par un embrayage à friction et un train d'engrenages qui permet de marcher à trois vitesses normales différentes d'environ 6, 12 et 18 kilomètres par heure.» La Nature, II, 198 - Fr. mod., 43, 56.
train de ceinture (prendre le -) loc. verb. non conv. DÉPLAC. "s'en aller" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «Paraît qu'on a des peines de coeur, mon petit chat, de grosses peines de coeur... L'objet aimé a pris le train de ceinture, n'est-ce pas ? Et c'est pour cela qu'un beau brin de fille comme toi se désole et se rougit les yeux, comme si on ne repêchait pas des hommes à la douzaine, avec un bagage pareil !» R. Maizeroy, Le roman de Benoît Chanson, in La Vie pop., 9 avr., 99 - R.R.
train de plaisir loc. nom. m. CH. DE FER LOISIRS - TLF, 1850, Journ. des ch. de fer fr. ; R, cit. Nerval, 1852 ; L, FEW (13/II, 163a), GLLF, 1872.
Add.DDL :
*1850 - «[...] ces pacifiques armées de touristes nouveaux que les 'trains de plaisir' ont porté cette année aux bords de la mer et jusque dans les grandes villes des pays étrangers ! C'est une bonne coutume et un utile divertissement que l'on a ainsi introduit dans nos moeurs [...]» Almanach du Magasin pittoresque pour 1851, 48 - P.E.
train de plaisir loc. nom. m. CH. DE FER LOISIRS - DDL 21, TLF, 1850, Journal des ch. de f. ; GR[85], 1852, Nerval ; L, FEW (13/II, 163a), GLLF, 1872.
1847 - «Train de plaisir ! le joli nom !... la charmante invention !... et que cela donne envie de prendre le chemin de fer du Havre le samedi soir, pour revenir à Paris le dimanche avant minuit !» Almanach comique [...] pour 1848, 173 (Pagnerre) - P.E.
train de pneus loc. nom. m. AUTOM. - FEW (13/II, 163b), GLLF, 1933, Lar. ; R, Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
• train de pneumatiques - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
*1927 - «Les voitures lourdes sont des gouffres d'essence, ont de mauvaises reprises, et dévorent leur train de pneumatiques en 4.000 à 5.000 kilomètres.» Lar. mensuel, juill., VII, 454c - M.C.E.
train de pneus loc. nom. m. AUTOM. - FEW (13/II, 163b), GLLF, 1933, Lar. ; R, Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
• train de pneumatiques - DDL 16, 1927, Lar. mens. ; TLF, cit. Chapelain, 1956.
1912 - «[...] la voiturette / le ZEBRE / 3 fois plus vite / 2 fois 1/2 plus économique / que le Cheval / L'automobile LA PLUS ECONOMIQUE qui existe. / La seule Voiturette ne consommant que : 5 litres d'essence / 1/4 litre d'huile aux cent kilomètres / Un train de Pneumatiques pour 15.000 kilom [...]» L'Illustration, 1er juin, Annonces 2 - P.E.
train de réformes loc. nom. m. ADMIN. - TLF, cit. Druon, 1948 ; GR[85], v.1960 ; GLLF, 1964, Lar. ; DMC, cit. La Croix, 1968.
*1951 - «Pour la première fois depuis 1945, le chantage de la haute colonisation n'avait pas eu prise sur le gouvernement français. Le train de réformes avait été mis en route malgré l'avis des délégations dépêchées à Paris.» J. Rous, in Esprit, n° 4, avr., 612 - P.E.
train de secours loc. nom. m. CH. DE FER - GLLF, 1964, Lar. ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1887 - «Il n'y avait ni morts ni blessés, quelques contusionnés seulement, car le train n'avait pas encore repris son élan et nous regardions, désolés, la grosse bête de fer estropiée, qui ne pourrait plus nous traîner et qui barrait la route pour longtemps peut-être, car il faudrait sans doute faire venir de Paris un train de secours.» Maupassant, Contes et nouvelles, Le Rosier de Madame Husson, t.2, 680 (A. Michel, 1959) - FRANTEXT
1937 - «De Burgos à la Sierra, les menaces descendaient plus vite que les trains de secours.» Malraux, L'Espoir, in Malraux, Romans, 437 (Gallimard, 1960) - FRANTEXT
train descendant loc. nom. m. CH. DE FER "train se dirigeant vers Paris" - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1864 - «Lorsque les lignes ont deux voies, ce qui est le cas général du réseau français, l'une est exclusivement affectée aux trains montans, c'est-à-dire s'éloignant de Paris, et l'autre aux trains descendans, ou revenant vers Paris. Ce sont les expressions consacrées, justes ou non, par lesquelles on désigne dans tout un service les deux directions contraires. On monte vers Strasbourg et Lille, on descend vers Paris.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.51, 15 juin, 952 - M.C.
1890 - «Pourtant, cette idée du flot de foule que les trains montants et descendants charriaient quotidiennement devant elle, au milieu du grand silence de sa solitude, la laissait pensive, les regards sur la voie, où tombait la nuit. [...] Quand il soufflait dans sa trompe, une fois pour les trains descendants, deux fois pour les trains montants, il cherchait [...]» Zola, La Bête humaine, in Zola, Les Rougon-Macquart, 34 et 244 (Fasquelle, 1953) - FRANTEXT
train descendant loc. nom. m. CH. DE FER "train s'éloignant de Paris" - L [1864] ('train qui va vers la mer'), ø d ; absent TLF.
1870 - «Chem. de fer. Trains descendants, Ceux qui s'éloignent de la gare principale.» Lar. GDU , (s.v. descendant) - TGLPF
train en détresse loc. nom. m. CH. DE FER - GLLF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1864 - «Un des cas les plus importans à prévoir était celui des trains dits en détresse, c'est-à-dire arrêtés par un accident sur le parcours, loin des disques et des cantonniers.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.51, 15 juin, 955-6 - M.C.
train extraordinaire loc. nom. m. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «Le plus grand danger de rencontre est dû aux trains dits extraordinaires, qu'on n'a pas l'habitude d'attendre, comme les estafettes, les trains de plaisir, etc. Un signal particulier les annonce sur la voie. Ces trains ne circulent d'ailleurs que sur l'ordre direct du chef de mouvement, qui a fait leur part dans l'organisation primitive du service.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.51, 15 juin, 956 - M.C.
1866 - «[...] mon cher Heredia, par suite d'actes imprudents et de manques de trains fort extraordinaires, je suis ici à l'hôtel, attendant 20 francs pour pouvoir regagner mes foyers à Saint-Brieuc.» Villiers de l'Isle-Adam, Corresp., let. à J.-M. de Heredia, 88 (Mercure de France, 1962) - FRANTEXT
train mixte loc. nom. m. CH. DE FER - GLLF, 1876, Lar. ; FEW (6/III, 197a), 1878, Acad. ; R, Lex.[79], PR[82], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1873 - «Train [...] mixte ; der gemischte Zug ; Mixed train.» Tolhausen, Dict. technologique fr.-all.-angl., 772 (Tauchnitz) - P.E.
train montant loc. nom. m. CH. DE FER "train s'éloignant de Paris" - TLF, cit. A. Daudet, 1883 1868, Littré, in GLLF, désigne le "train qui va de la mer vers Paris" ; cf. L, FEW (6/III, 107b)
1864 - «Lorsque les lignes ont deux voies, ce qui est le cas général du réseau français, l'une est exclusivement affectée aux trains montans, c'est-à-dire s'éloignant de Paris, et l'autre aux trains descendans, ou revenant vers Paris. Ce sont les expressions consacrées, justes ou non, par lesquelles on désigne dans tout un service les deux directions contraires. On monte vers Strasbourg et Lille, on descend vers Paris.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.51, 15 juin, 952 - M.C.
1890 - «Pourtant, cette idée du flot de foule que les trains montants et descendants charriaient quotidiennement devant elle, au milieu du grand silence de sa solitude, la laissait pensive, les regards sur la voie, où tombait la nuit. [...] Quand il soufflait dans sa trompe, une fois pour les trains descendants, deux fois pour les trains montants, il cherchait [...]» Zola, La Bête humaine, in Zola, Les Rougon-Macquart, 34 et 244 (Fasquelle, 1953) - FRANTEXT
train sanitaire loc. nom. m. MILIT. - GLLF, 1964, Lar. ; R, Lex.[75], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1890 - «CHEMIN s.m. - Encycl. CHEMINS DE FER. [...] trains sanitaires. En temps de guerre, un des services les plus importants est celui de l'évacuation en arrière de l'armée des blessés et des malades. Lorsque la guerre de 1870 éclata, les trains sanitaires étaient organisés dans l'armée allemande ; la France n'était pas plus prête sur ce point que sur les autres. Aujourd'hui, cette lacune de notre organisation militaire est heureusement comblée.» Lar. GDU, Suppl. 2.
1905 - «[...] l'Installation des Blessés dans un Train sanitaire Russe.» Lectures pour tous, juill., 860, Légende - M.K.
train-ferry n.m. d'apr. angl. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «Un jour il filait à Bruxelles avec l'Etoile du Nord, la semaine suivante il expérimentait le nouveau train-ferry Paris-Londres.» Daninos, Les Carnets du bon Dieu, 131 - R.R.
train-hôpital n.m. CH. DE FER MÉD. MILIT.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1905 - «Chacun des trains-hôpitaux contient au plus 200 couchettes.» Lectures pour tous, juill., 860 - M.K.
*1933 - «Plus loin, c'est Woolwich. Je l'ai vu, pendant la guerre, s'éveiller avec ses cent mille ouvriers dans l'aube d'hiver, lorsque les blêmes équipes de nuit étaient relevées au petit jour par des équipes de femmes, lorsque, sous la bruine, les trains-hôpitaux débarquaient des Flandres. Tandis que les soldats gazés, gangrenés, sanglants, étaient enfournés dans les ambulances, d'autres convois, des trains de munitions amenaient de chez Armstrong ou de chez Vickers des canons à tir rapide, des mitrailleuses, que nos officiers réceptionnaient [...]» P. Morand, Londres, IV, 316 - R.R.
train-poste n.m. CH. DE FER - FEW (9, 164a), 1869 ; GLLF, TLF, 1872, Littré ; GR[85], ø d.
1864 - «Supposons que le chef de la gare de Blesme attende, pour expédier un train-poste vers Chaumont, l'arrivée d'un train de marchandises en retard qui doit venir de ce point par la voie unique : il appelle d'abord le stationnaire de Chaumont à l'aide d'une sonnerie électrique dont le bruit avertit l'appelé, fût-il à l'extrémité de sa gare.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.51, 15 juin, 953 - M.C.
train-ski n.m. TOURISME TRANSP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Un train-ski en Pologne. - La Société Polonaise de la Propagande du Ski présenta, il y a trois ans, une manière toute nouvelle du tourisme à skis. Plusieurs wagons-lits, un wagon-restaurant et une voiture destinée au dépôt des skis et des bagages, formaient un train spécial qui, servant de logement roulant à plus de 200 skieurs, a parcouru pendant 10 jours les plus beaux environs des Carpathes polonaises.» La R. du ski, n° 2, févr., XXXIV - C.T.
train-tortue n.m. CH. DE FER "omnibus" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Arrivée à Grenoble à 8 h. 23 par un train-tortue venant de Valence.» R. mensuelle Touring-Club de France, janv., 37a - G.S.
train-éclair n.m. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Les 'tarribles' 'r' du Bas-Valais roulèrent avec le fracas d'un train-éclair sur une plaque tournante...» La Montagne, numéro 11, sept-oct., 290 - C.T.
vent arrière loc. nom. m. MAR. - FEW (14, 258a ; porter -), 1680, Rich. ; FEW (avoir -), GLLF, 1685, Fur. ; L (cit.), TLF, GR[85] (cit.), 1687, Choisy.
1526 - «[...] dedans le bort bonnettes deffarlées, / le vent arriere, il suyt du North l'estoille, / la charte au poing, se conduysant par elle.» J. Parmentier, Oeuvres poétiques, 25 (Droz) - P.E.
zone de l'arrière loc. nom. f. MILIT. - GLLF, 1923, Lar. ; absent TLF.
1899 - «zone de l'arrière, (mil.) the area or ground in rear of an army [...]» Willcox, A French-English Military technical Dictionary, 492b (Government Printing Office) - P.E.
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