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arrière (revenir sur l'-) loc. verb. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] pas assez d'avancé indiquait l'insuffisance des coureurs, qui, revenant 'sur l'arrière' étaient victimes de chutes fréquentes.» Neige et glace, avr. - Gredig.
arrière chambre loc. nom. f. HABITAT - TLF, 1534, Rab. ; Hu, Rab. ; Gc, Larive ; FEW (2, 131b ; arrierechambre), 1611, Cotgr.
1531 - «CONCLAVE conclauis, n.g. & conclauis huius conclauis, f.g. Vng lieu secret au derriere de la maison la ou on se retire pour parler ensemble secrettement, vng cabinet ou arriere chambre R. EstienneDictionarium, 134 v° - P.E.
arrière-ambition n.f. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] au garage, le premier truc que j'entends, c'est Kiki qui pousse sa gueulante dans la ruelle, où je me range justement pour faire mes comptes, il est là-bas au fond, en train de faire ses vocalises, il doit avoir l'arrière-ambition de devenir acteur, ce chien !» V. ThérameLa Dame au bidule, 207 (Ed. des Femmes) - K.G.
arrière-amour-propre n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Mabillon parle à pleine ouverture de coeur ; aucun arrière-amour-propre ne corrompt la sincérité de ses aveux [...]» ChateaubriandVie de Rancé, 144 (Gallimard) - R.F.
arrière-automne n.m. CLIMATOL. "fin de l'automne" - TLF, GR[85], 1883, Loti.
1836 - «C'est Cécile en fuite, en robe rose, les cheveux extrêmement épars en signe de faute et d'affliction ; quoique en pleine fuite, elle demeure assise sous un arbre sans feuilles, car c'est l'arrière-automne, et il fait froid.» R. Töpffer, L'Imagerie populaire, in Abbé RelaveLa Vie et les oeuvres de Töpffer, 345 (Hachette, 1886) - P.E.
arrière-boutique n.f. COMM.  HABITAT - FEW (25/II, 22a), Mat.I, TLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1508 ; GLLF, déb. 16e ; DG, 16e, Du Pinet ; R, cit. Musset ; L, Rs, ø d.
• erriere bouticle
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.arrière bouticle : Gc, 1548
1501 - «[...] faudra desmolir la porcion sur la rue de l'erriere bouticle d'iceluy Le Tellier [...]» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 56 (Impr. nat.) - P.E.
arrière-cerveau n.m. ANAT. - PR[72], Rs, 20e ; absent TLF.
1879 - «La cellule cérébrale postérieure se divise comme l'antérieure en deux parties, dont l'une, la plus rapprochée du cerveau moyen, formera la protubérance et le cervelet [...], et l'autre, en continuité directe avec la moelle (arrière-cerveau), constituera le bulbe.»M. DuvalCours de physiologie, 726 (4e éd.) - C.H.
arrière-corps n.m. ARCHIT. - BW5, DG, FEW (2, 1214b), GLLF, ND3, PR[73], TLF, 1690, Fur. ; L, ø d.
1546 - «La voulte estoit ioincte aux costieres, par vne ceincture qui commencoit aux chapiteaux des arrierecorps de la porte, côtinuee iusques au fondz de l'entree, contenat en logueur (ainsi que ie pouoye iuger par raison de perspectiue) douze pas, ou enuiron.» J. Martin, trad. : [F. Colonna]Discours du songe de Poliphile, f°18 v° (Club des Libr. de France) - P.E.
arrière-crainte n.f. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1960 - «[...] oui, je comprends, un soupçon de sacrilège en arrière-crainte, très bien, j'éprouve aussi.» A. SarrazinBiftons de prison, 202 (Pauvert, Livre de poche, 1977) - K.G.
arrière-crâne (d'-) loc. adj. INTELL. "de derrière la tête" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Je regrettais déjà ce rabibochage hypocrite, ma curiosité de bignole. Saindoux pouvait m'entraîner dans une drôle d'embrouille avec Mario. Ça, son idée d'arrière-crâne peut-être.» A. BoudardLa Cerise, 415 (La Table Ronde, Folio) - K.G.
arrière-envie n.f. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «[...] il voudrait dormir appuyé contre elle, parce qu'il a sommeil, un mélange de sommeil et d'arrière-envie de pleurer qui ne vient pas [...]» V. ThérameBastienne, 217 (Flammarion) - K.G.
arrière-gorge n.f. ANAT. - PR[72], GLLF, TLF, 1866, Lar. GDU.
1831 - «La Gangrène une fois développée dans l'arrière-gorge, on touchera profondément les eschares avec le nitrate acide de mercure [...] ou tout autre caustique [...]»F. FoyCours de pharmacologie, II, 289 (Paris, Germer-Baillière) - C.H.
1837 - «C'est par l'arrière-gorge que l'air doit passer avant d'aller dans les poumons.»A. RaciborskiPrécis pratique et raisonné du diagnostic, 734, note - C.H.
arrière-monde n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf.sens propre : TLF, 1857, Michelet
1947 - «Cette libération totale [selon Schopenhauer] nous oriente, par le symbolisme du Nirvâna, vers la notion 'vide' d'un Arrière-Monde mystérieux, celui de la volonté [...]» J. SegondTraité d'esthétique, 193 (Aubier) - J.S.
arrière-moutard n.m. non conv.  FAMILLE - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1843 - «Lui, le fils de mon fils et ces petits soiffards, / Fils du dit, sont ergo[...] mes arrière-moutards Dupeuty et LangléLes Buses graves, I, viii - P.W.
arrière-pays n.m. GÉOGR. - TLF, 1921, Vidal de La Blache ; GLLF, 1949 ; PR[73], Rs, BW5, 1959.
1898 - «[...] pour essayer de déterminer la ligne frontière entre les arrière-pays du Dahomey français et du Lagos anglais.» L'Illustration, 12 mars, 204a - M.H.
1901 - Nouv. Lar. illustré , (s.v. hinterland) (1897-1904) - M.H.
arrière-petit-cousin n.m. FAMILLE - TLF, GR[85], 1842, Hugo ; GLLF, 1866, Lar.
1721 - «SILVIA [...] il a un arriere-cousin qui en est mort. COQUINOT. Je ne vois dans toute sa parenté qu'un arriere petit cousin qui en soit mort, voilà une maladie de famille qui n'est pas bien prouvée.» [Saint-Jore]Oeuvres mêlëes, Arlequin en deuil de lui-même, II, 219 (Chatelain) - P.E.
1798 - «[...] et ce sont les cousins, les arrières-petits-cousins, que le coche nous a vomis de je ne sais où [...]» TestardLa Bible à ma tante, 5 (Impr. rue des Droits-de-l'Homme) - P.E.
arrière-saison n.f. SEXE ET ÂGE "par ext." - Gc, Du Villars [1550-59] ; GR[85], Chaulieu [v. 1660-1720] ; TLF, cit. C. d'Harleville, 1792 ; GLLF, cit. Mme de Puisieux.
*1624 - «Clorinde, le Soleil est encore beau quand il se couche ; l'arriere-saison est agréable, mais nous n'avons que de bonnes années que les premieres [...]» Guez de BalzacLes Premières let., I, 203 (Droz, STFM) - P.E.
*1628 - «Lors que la femme arrive en l'arriere-saison / Permis de se pourvoir sur le commun chez celle / Qui voudra se laisser prendre à nôtre êtincelle [...]» A. HardyLa Belle Egyptienne, 85 (Schena-Nizet) - P.E.
*1637 - «[...] si tu és amoureux dans ton arriere-saison, tu auras vn double supplice [...]» Trad. : GuariniLe Berger fidelle, 10 (Courbé) - P.E.
arrière-salon n.m. HABITAT 
Compl.TLF (1813, Jouy)
1813 - «C'est un arrière-salon, dans le fond du café [...]» [Jouy]L'Hermite de la Chaussée-d'Antin, III, 201 (Pillet) - P.E.
arrière-saveur n.f. PERCEP. - TLF, 1852, Flaubert.
1796 - «Dans les substances soit liquides soit solides qui éprouvent quelque dissolution, leur saveur se dissout aussi et le sens du goût trouve dans les parties qui constituent cette saveur je ne scais quel détachement, je ne scais quelle séparation. Il s'opère par ces séparations et ces détachemens ce qu'on appelle un arrière-goût, qui est produit par une arrière-saveur, c'est-à-dire par une saveur particulière distincte et postérieure à la saveur générale qui perd son homogénéité.» J. JoubertCarnets, I, 113 (Gallimard) - P.E.
arrière-sommité n.f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «C'est lui seul /le Pelvoux/ que l'on voit de la vallée, car il cache de sa masse formidable les arrière-sommités qui, telles que la Barre des Ecrins, le dépassent pourtant en hauteur.» J. GourdaultLa France pittoresque, XIII, 230 - R.R.
arrière-sourire n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Tandis qu'il se penchait sur la table, les yeux de Camille rencontrèrent la perle en poire de sa cravate, une perle de mille louis. Elle eut un arrière-sourire [...]» M. PrévostLes Don Juanes, 89 (La Renaissance du livre) - R.A.
arrière-train n.m. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «[...] la machine et son arrière-train [...]» Mercure ségusien, 8 août - Wexler, 111.
arrière-voussure n.f. ARCHIT. - Mat. I, PR[67], GLLF, TLF, 1567, Ph. de L'Orme ; Gc, Hu, Delorme ; FEW (14, 620b), 1676, Félibien ; DG, 1690, Fur. ; L, ø d.
1561 - «Prenez le cas que lon vueille faire une arriere uoulsure [...]» DelormeInventions, 48 v° (Paris) - B.G.
arrière-vue n.f. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1784 - «Ses camarades [d'école] le corrigeront mieux que ses parents et ses maîtres. Vivant avec des enfants qui n'ont encore ni arrière-vues, ni politique, il s'accoutumera à l'égalité, sentiment précieux [...]» [Gabriel Bonnot de Mably] l'Abbé de Mably, Principes de morale, in Coll. complète des oeuvres de Mably, vol. 10, 401 (Impr. Desbrière) - J.S.
arrière-été n.f. CLIMATOL.  "fin de l'été" - TLF, 1951, Gracq.
1884 - «Jean regardait la petite maison réchauffée de cette lumière douce d'arrière-été A. DaudetSapho, 300 - Burns, 149.
1887 - «Des souffles d'arrière-été courbaient la cime des marronniers flétris.» F. VandéremLes Deux rives, XVII - Burns, 149.
1946 - «Le temps est tiède, d'arrière-été, plutôt que d'automne.» P.T. PelleauSaint-Pol Roux le Crucifié, XIV, 202 - R.R.
assassinat des gardes du corps loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «Assassinat des gardes du corps : O sauvages errants dans les forêts de l'Amérique septentrionale ! Vous mangez vos ennemis, vous faites un trophée sanglant de leurs chevelures ; mais vous n'avez jamais du moins offert, à la main tremblante de l'historien, les tableaux hideux que j'aurais à tracer ici [...]» Petit dict. des grands hommes (Paris) - LTP
assurage au corps loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «On a un assurage sur un point fixe, si le frein produisant le frottement est accroché à un point fixe indépendant de l'ancrage d'auto-assurage. Si ce frein est accroché au baudrier de l'assureur, on a un assurage au corps La Montagne et alpinisme, numéro 92, 54 - C.T.
bloquer au corps loc. verb. BASKET-BALL - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «La sanction prise contre le joueur qui 'bloque au corps' est une remise en touche en faveur du camp adverse.»Peiny et PerrierLe Basket-ball, 19 - IGLF
bras (à - le corps) loc. adv. ACT. OBJET - FEW (2, 1212b), DELF, 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, TLF, ø d.
1791 - «[...] je vous aurois pris ce prédicateur de Belzebuth à bras le corps, et je l'aurois foutu tout brandi au nez de son auditoire [...]» Jean Bart, n° 145, 8 - P.E.
bras (à - le corps) loc. adv. ACT. OBJET - FEW (2, 1212b), DELF, 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, TLF, ø d.
• à bras-corps
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1793 - «Jacqueline me prend à bras-corps et allonge son bec pointu sur ma moustache. V'là qu'est parlé mon vieux, me dit-elle, toute joyeuse [...] les Sans-Culottes de tous les départemens réunis sur cette place, se serrent à bras-corps, ils s'embrassent, ils pleurent.» HébertLe Père Duchesne , n° 207, 8 et n° 211, 4 (EDHIS) - P.E.
bras-le-corps (à -) loc. adv. ACT. OBJET - TLF, fin 18e ; FEW (2, 1212b), DEL, 1835, Acad. ; L, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, ø d.
• à la brasse corps
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1744 - «A ma part, je suis stelle-là, demandez, toute la poste en est témoin, qui prit à la brasse corps, & qui baisit à la bouche le cheval de cettui qui rapportit votre convalescence [...]» Compliment des dames poissardes, prononcé par madame Cocasse, au mois de novembre 1744, in [Panckoucke]L'Art de désoppiler la rate, 260 (A Gallipoli de Calabre) - P.E.
bras-le-corps (à -) loc. adv. ACT. OBJET - TLF, fin 18e ; FEW (2, 1212b), DEL, 1835, Acad. ; L, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, ø d.
• à brasse-corps
  - TLF, 1755, Vadé ; FEW (1, 488b ; rég.), 1807.
v. 1751 - «Elle frappe : Jean-Louis pare / D'une main, de l'autre il surprend / Le bâton, et Jérôme prend / A brasse-corps notre harpie.» VadéLa Pipe cassée, 22 (A la Grenoullière) - P.E.
bras-le-corps (à -) loc. adv. ACT. OBJET - TLF, fin 18e ; FEW (2, 1212b), DEL, 1835, Acad. ; L, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, ø d.
1784 - «FIGARO, la tenant à bras le corps. Hé bien ! amour, es-tu contente ?» BeaumarchaisLa Folle journée, 131 (Ruault) - P.E.
cache-corps n.m. PSYCHOL. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1977 - «Les mots sont de plus en plus des cache-sexe, des cache-corps M. CardinalAutrement dit, 207 (Grasset, Livre de poche) - K.G.
corde de corps loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «Nous abandonnons toutes nos affaires, et simplement munis de notre corde de corps et de la corde de rappel, nous partons.» R. alpine, vol. 26, numéro 1, 13 - C.T.
corps (marcher sur le - de qqn) loc. verb. RELAT.  "fig." - TLF, cit. Zola, 1891 ; GLLF, déb. 20e ; R, PR[77], DELF, ø d passer - : L, cit. Massillon ; DELF, cit. Zola ; DG, TLF, Lex.[75], ø d
1806 - «ADOLPHE. Vous vous fâchez ! RIKIKI. Je le dois, monsieur, avec des gens comme vous ; si on se laisse marcher sur le pied, ils vous marcheront sur le corps Frédéric et RosetM. Rikiki, 22 (Maldan) - P.E.
1854 - «PREMIER SOUS-LIEUTENANT. L'annuaire ! DEUXIEME SOUS-LIEUTENANT. Bon ! Ton annuaire, tu vas encore une fois passer ta matinée le nez dedans, ça n'empêchera pas Chenavard de te marcher sur le corps, il a quatre députés dans sa manche. PREMIER SOUS-LIEUTENANT. Oui, mais moi je vas avoir un chanoine.» H. MonnierLes Bourgeois de Paris, 249 (Charpentier) - P.E.
corps (à - perdu) loc. adv. ACTION  MOUV. "de toutes ses forces" - TLF, DHR, 1580, Garnier ; FEW (2, 1212a), Montaigne ; BEI, 1640, Oudin ; GLLF, cit. Hugo ; DEL, cit. Maupassant à col perdu : DDL 20, 1590
1560 - «Et m'en courray tout nud au haut de ce rocher / Où tu vois ce garçon à la ligne pescher, / Afin de me lancer à corps perdu dans Loyre / Pour laver mon souci [...].» P. de RonsardOeuvres complètes, X, 222 (Droz, STFM, 1914-75) - P.E.
corps administratif loc. nom. m. ADMIN. - FEW (24, 165b), 1791 ; TLF, ø d.
1790 - «[...] l'influence d'un corps administratif formé par la confiance et l'estime publiques [...]» Circulaire aux directoires départementaux, 14 août, in Bloch, Les Contributions directes, 131, in HLF, IX, 2, 1055 - LTP
1791 - «Corps administratifs : On comprend sous cette dénomination les assemblées chargées de l'administration des départements et des districts du royaume [...]» GautierDict. de la Constitution (Paris) - LTP
corps de ballet loc. nom. m. CHORÉGR. - FEW (2, 1215b), TLF, GR[85], 1835, Acad. ; L, GLLF, ø d.
1803 - «Le corps de ballets de l'Opéra est sans contredit le plus nombreux de tous les théâtres ; les figurans surpassent les figurantes en talens et en intelligence. Les pas de seize exécutés par des hommes sur des airs marqués présentent un bel ensemble [...]» J.-G. NoverreLet. sur la danse et sur les ballets, t.2, 152 (Saint-Petersbourg) - E.R.
corps du délit loc. nom. m. JUST. - L, GLLF, 1863 ; FEW (2/II, 1216a ; corpus delicti), 1869, Lar. ; TLF, ø d.
1835 - «Toujours est-il qu'à une époque déjà assez éloignée de celle où l'on présumait que le viol avait été commis, il fallait chercher s'il existait des traces qui pussent constater le corps du délit de l'action.»A. Devergie, in Journ. de méd. et de chir. pratiques, VI, 382 - C.H.
corps enseignant loc. nom. m. ADMIN.  ENSEIGN. - FEW (4, 714a), 1845, Besch. ; DG, L, ø d ; TLF, cit. Druon, 1948 ; GLLF, PR[73], ø d.
Add.DDL
*v. 1806 - «Personne ne pourrait songer à les rétablir /les jésuites/, mais tâchons de profiter de leur expérience et de retrouver un corps enseignant ayant leur habileté [...]» Napoléon Ier, in M. de NoaillesLe Comte Molé, 55 (Champion, 1922) - LTP
corps enseignant loc. nom. m. ADMIN.  ENSEIGN. - DDL 11, v. 1806 ; FEW (4, 714a), 1845, Besch. ; L, ø d ; R, cit. Rimbaud, 1871 ; DG, ø d ; TLF, cit. Druon, 1948 ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1806 - «Tant qu'on n'apprendra point, dès l'enfance, s'il faut être republicain ou monarchique, catholique ou irreligieux, l'Etat ne formera pas une nation [...] Dans l'établissement d'un corps enseignant mon but principal est d'avoir un moyen de diriger les opinions politiques et morales ...» Pelet de la Lozère, 154 et 161 (Paroles de Napoléon au Conseil d'Etat, 11 mars), in TaineLes Origines de la France contemporaine, Le Régime moderne, II (Hachette, 1894) - M.Cha.
corps enseignant loc. nom. m. ADMIN.  ENSEIGN. - DDL 18, 1806 ; FEW (4, 714a), 1845, Besch. ; GR[85], cit. Rimbaud, 1871 ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Druon, 1948 ; GLLF, Lex.[79], ø d.
• corps enseigneur
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1850 - «Vous vous rappelez notre article de mercredi à propos du professeur israëlite que M. de Parieu vient d'envoyer au lycée de Poitiers. Cet article a soulevé toutes les fureurs du sanhédrin universitaire [...] Bref, il a fallu que M. de Margerie vînt nous prier de lui rendre la fin de son intéressant mémoire sur l'oeuvre des colonies agricoles de Bretagne, le corps enseigneur ne pouvant pas permettre à un de ses membres de recevoir un service de gens qui osent signaler quelques-uns de ses vices, et qui s'imaginent que, pour faire son salut, il n'est pas absolument indispensable de croire à l'infaillibilité, à l'immaculabilité de l'université.» L'Abeille de la Vienne, 4e année, numéro 71, 14 juin, 282 - J.Hé.
corps européen loc. nom. m. HIST. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1812 - «[...] la crise politique qui a dissous le grand corps européen préparait à l'Europe une organisation plus parfaite.» Saint-SimonDe la Réorganisation de la société européenne, 11 (Ed. Les Presses fr., 1925) - LTP
corps gris loc. nom. m. PHYS. - GR[85], ø d.
1900 - «Un tel corps est appelé un corps gris si, par la réflexion, il fait varier seulement quantitativement et non pas qualitativement l'en semble des longueurs d'onde incidentes.» R. Dongier et M. Lamotte, trad. : O. Lummer, in Congrès intern. de phys., Paris, 1900, t.2, 51 (Gauthier-Villars) - P.P.
corps muqueux loc. nom. m. BIOL. - GR[85] (anat.), ø d ; absent TLF. - réticulaire : L, cit. Volt.
1767 - «Le corps muqueux est la seule substance fermentiscible, comme elle est la seule qui soit nourrissante. On retire cette substance de tous les végétaux & de tous les animaux, par l'intermede de l'eau, qui est son dissolvant par excellence. Elle existe dans les végétaux, on la connoît sous le nom de gomme ou de mucilage, elle y est unie avec la substance appellée extrait, & avec les sels nommés essentiels, & ces dernieres substances ne fermentent point.» Abbé RozierMém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 11 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
corps médical loc. nom. m. MÉD. - FEW (6/I, 595b), 1869, Lar. ; PR[72], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1834 - «L'espace nous manquant pour rapporter le texte de ce jugement [...], nous sommes forcé de rejeter au prochain cahier les détails de ce procès, qui intéresse [...] tout le corps médicalJourn. de méd. et de chir. pratiques, V, 288 - C.H.
corps social loc. nom. m. SOCIOPOLIT. - L, Mirabeau ; TLF, cit. Milosz, 1910.
1792 - «Ainsi, la rectitude du corps social dérive bien de l'entière abstraction de tout lieu et de toute personne [...]» Saint-JustDiscours et rapports, 22 oct., 52 (Ed. sociales) - LTP
1793 - «Il y a oppression contre le corps social, lorsqu'un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre, lorsque le corps social est opprimé.» Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, art. 34, 24 juin, in Les Constitutions de la France depuis 1789, 83 (Garnier-Flammarion) - LTP
1814 - «Vouloir que l'Europe soit en paix par des traités et des congrès, c'est vouloir qu'un corps social subsiste par des conventions et des accords.» Saint-SimonDe la Réorganisation de la société européenne, 20 (Ed. Les Presses fr., 1925) - LTP
corps électrique loc. nom. m. PHYS. - L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte) :
1678 - «Cette expérience est accompagnée [...] de tout ce que l'on peut dire sur les corps électriques Journ. des Savants, cr., 23 mai - Fr. mod., 23, 218.
corps électrique loc. nom. m. PHYS. - DDL 1, TLF, 1678, Journ. des savants ; L, ø d.
*1733 - «[...] d'autres se sont appliqués à examiner plus particulierement cette propriété, & à faire des expériences, tant sur les différentes matieres qui en sont susceptibles, que sur les circonstances particuliéres à chaque corps électrique Du Fay, Premier mém. sur l'électricité, in Hist. de l'Acad. Royale des Sciences. Année 1733, 23 (Impr. Royale, 1735) - P.P.
*1755 - «ELECTRIQUE, adj. (Physiq.) [...] corps électrique Encycl. - TGLPF
corps électrisé loc. nom. m. ÉLECTR. - TLF, cit. Poincaré, 1901 ; GR[85], cit. Alain ; L, ø d.
1764 - «L'électricité est l'effet d'une matiere en mouvement, autour ou au-dedans du corps qu'on nomme électrisé Abbé NolletLeçons de phys. expér., t.6, 241 (Guérin-Delatour) - P.P.
corps-mort n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1974 - «Le procédé d'assurage en neige profonde, appelé 'corps-mort' - en anglais 'dead-man' - sorte de plaque métallique plantée dans la neige et qui s'enfonce d'autant plus profondément que la chute est brutale, découle du même principe.» La Montagne et alpinisme, numéro 97, 2, 298 - C.T.
coudes au corps ((les) -) loc. nom. m. pl. MOUV. - TLF, GR[85], ø d.
1844 - «[Le maître de nage : ] Allons, Monsieur (ou jeune homme), attention ! Les coudes au corps... Ferme ! ... et ne bougeons pas ! Le premier mouvement s'exécute en allongeant vivement les bras en avant, et votre coup de jarret bien écarté.» E. Briffault, in Le Compilateur, n° 7, 5 août, 112a - P.E.
diable (avoir le - au corps) loc. verb. CARACT. "fig. : agir avec emportement et passion" - L, cit. Mol. ; BEI, cit. Mme de Sév., 1690 ; GR[85], 1696, Mme de Sév. ; DEL, cit. Diderot ; GLLF, TLF, ø d.
1578 - «Car vous sçavez qu'on dit d'un tel homme que ceux dont nous parlons maintenant, Il a le diable au corps, ou Il a le diable au ventre. [...] au lieu qu'on diset, Il a le diable au corps, ou il a le diable au ventre : maintenant les courtisans, qui veulent italianizer, disent, Il a le diable au dos : ou, à dos [...]» H. EstienneDeux dialogues du nouv. langage françois italianizé , II, 153 et 173 (Lemerre) - P.E.
diable (avoir le - au corps) loc. verb. CARACT. "fig. : agir avec emportement et passion" - L, cit. Mol. ; BEI, cit. Mme de Sév., 1690 ; GR[85], 1696, Mme de Sév. ; DEL, cit. Diderot ; GLLF, TLF, ø d.
• avoir le diable au ventre
  - Gc, Rose ; GR[85] (dans le -), ø d ; absent TLF. Au 16e :
1578 - «Car vous sçavez qu'on dit d'un tel homme que ceux dont nous parlons maintenant, Il a le diable au corps, ou Il a le diable au ventre. [...] au lieu qu'on diset, Il a le diable au corps, ou il a le diable au ventre : maintenant les courtisans, qui veulent italianizer, disent, Il a le diable au dos : ou, à dos [...]» H. EstienneDeux dialogues du nouv. langage françois italianizé , II, 153 et 173 (Lemerre) - P.E.
diable (avoir le - au corps) loc. verb. CARACT. "fig. : agir avec emportement et passion" - L, cit. Mol. ; BEI, cit. Mme de Sév., 1690 ; GR[85], 1696, Mme de Sév. ; DEL, cit. Diderot ; GLLF, TLF, ø d.
Au 16e :
• avoir le diable au/à dos
  - Hu et DEL (- à dos), Larivey [1611] ; absent TLF.
1578 - «Car vous sçavez qu'on dit d'un tel homme que ceux dont nous parlons maintenant, Il a le diable au corps, ou Il a le diable au ventre. [...] au lieu qu'on diset, Il a le diable au corps, ou il a le diable au ventre : maintenant les courtisans, qui veulent italianizer, disent, Il a le diable au dos : ou, à dos [...]» H. EstienneDeux dialogues du nouv. langage françois italianizé , II, 153 et 173 (Lemerre) - P.E.
dérapage latéral arrière loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Le dérapage latéral est celui qui s'effectue selon la ligne de plus grande pente, vient-il d'être dit. On le nomme dérapage latéral 'pur' s'il est effectué skis toujours transversalement disposés par rapport à la ligne de plus grande pente, - dérapage latéral 'avant' si les spatules se trouvent au-dessous de la ligne horizontale passant par la fixation, - dérapage latéral 'arrière' si ce sont les talons qui se trouvent au-dessous de cette ligne.» A. JacquesSki de descente, 85 (Arthaud) - C.T.
forces constitutives des corps loc. nom. f. pl. PHYS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1827 - «[...] il serait mieux de les appeler actions moléculaires, ou forces atomistiques, ou forces constitutives des corps, puisqu'en effet ce sont ces forces qui donnent aux corps leurs constitutions particulières et leurs modes d'existence.» M. PouilletElémens de phys. expér. et de météorol., t.1, 1ère part., 10-11 (Béchet) - P.P.
garde du corps loc. nom. m. CYCL.  "ironique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - Le Soir, 22 juill. - Lapaille, 51.
germanique (Corps -) loc. nom. m. HIST.  GÉOPOLIT.  "ensemble des souverains des Etats allemands" - TLF, cit. Bonald, 1800.
1703 - «[...] je pense qu'à Léopold seul étoit réservé l'honneur d'achever tous les projets de ses Ancêtres ; & de mettre aux fers ce grand Corps Germanique, ces renommés Allemands [...]» J. de La ChapelleLet., mém. et actes, concernant la guerre presente, I, 151 (Bâle) - R. L. rom., 37, 499.
greffier du corps législatif loc. nom. m. ADMIN.  MÉTIER - TLF, ø d.
1791 - «Greffiers du corps législatif : Chaque législature, lorsqu'elle est constituée, peut choisir hors de son sein, deux greffiers ; ils doivent être nommés au scrutin individuel et à la majorité absolue des suffrages [...]» GautierDict. de la Constitution (Paris) - LTP
huissier du corps législatif loc. nom. m. ADMIN.  MÉTIER - L, ø d ; absent TLF.
1791 - «Huissiers du corps législatif : Ils sont au nombre de quatre. Leur costume est le même que celui des huissiers-audienciers des tribunaux de district [...]» GautierDict. de la Constitution (Paris) - LTP
larmes (pleurer toutes les - de son corps) loc. verb. AFFECT. "pleurer abondamment et longuement" - GR[85], cit. Zola, 1873 ; TLF, cit. Zola, 1891 ; DEL, BEI, fin 19e ; GLLF, av. 1902, Zola.
1746 - «Voilà le fruit de sa mauvaise nouriture, de son inaction, de son chagrin. Elle en a pleuré toutes les larmes de son corps en sentant cependant le bonheur d'etre aupres de moi pour la tirer d'affaire.» Mme de Graffigny, let., 6 déc., in C.A. HelvétiusCorrespondance générale, I, 224 (University of Toronto Press, 1981) - P.E.
lunette arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1912, La Vie autom. ; GLLF, 1931, Lar. ; Rs, cit. Le Clézio ; PR[77], 20e.
1912 - La Vie automobile, 643 - Fr. mod., 42, 357.
marche arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1895, M. Stapfer (même texte) ; PR[72], GLLF, ø d.
1895 - «La machine n'avait pas de marche arrière Let. de M. Stapfer à M. Louis Lockert, 2 déc., in La France automobile, n° 12, 92 - E.W.
mi-corps (à -) loc. adv. CORPS  ESPACE/LIEU/FORME - FEW (6/I, 620b), 1845, Besch. ; L, DG, GLLF, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1643 - «Et en fin jay retiré de leur griffes. la coppie du Dieu de Pitié d'Annibal Caragio du Maire. la Vierge d'après le Parmesan de Nocret. la Vierge à mi-corps coppiée du Vieux.» PoussinCorresp., 210 (Schemit) - P.E.
*1785 - «Il se plaça dans un fauteuil, l'assiette appuyée sur une table voisine sur laquelle il se coucha à mi-corps, le nez sur la merde [...]» SadeLes 120 journées de Sodome, part. 1, t. 1, 286 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
Compl.PR[77] (1788)
*1788 - «Quoi qu'il en soit, dans quelques-uns, la partie supérieure du corps, ou de la gaîne qui en tient lieu, est couverte de mamelles ; viennent ensuite plusieurs compartimens séparés l'un de l'autre par un listel qui règne tout autour, et sur lequel on avoit placé de petites figures représentant des Victoires, des abeilles, des boeufs, des cerfs, et d'autres animaux à mi-corps J.J. BarthélémyVoy. du jeune Anacharsis en Grèce, t. 4, 361-2, notes - R.R.
muraille (battre la - de son corps) loc. verb. MOUV.  US. ALIM.  "tituber d'ivresse" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.battre les murs : R, cit. Regnard ; TLF, cit. Littré ; PR[77], ø d ; battre les murailles : FEW (6/III, 243a), 1870
1745 - «Jojotte notre fille aînée, que je n'avois pas vûe de toute la journée, non plus que ses deux soeurs cadettes, entrent toutes trois, battant, comme on dit, la muraille de leur corps, tout de même que de vrayes yvrognesses.» [Caylus et Voisenon]Quelques avantures des bals de bois, 59 (Chez Guillaume Dindon) - P.E.
perdu (à corps -) loc. adv. ACTION - TLF, 1580 ; FEW (2, 1212a), Montaigne ; L, cit. Bossuet ; GLLF, cit. Hugo ; DG, ø d ; R, PR[77], cit. Daudet ; Lex.[75], ø d.
• à col perdu
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1590 - «[...] il reprend ses bottes remonte à cheual et s'alla ietter à col perdu dans les bras dudict Duc de Parme [...]» Discours sur la venue en France, proggrez, et retraicte du Duc de Parme, 38 (Mettayer) - P.E.
point arrière, point-arrière n.m. COUTURE - FEW (9, 585a), mention isolée en 1776, Encycl., Suppl. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Séverin, 1952 ; R, GLLF (s.v. arrière-point), Lex.[75], PR[77], ø d.
1826 - «Passons maintenant aux points-arrière ou arrière-points [...]» Mme CelnartMan. des demoiselles ou Arts et métiers qui leur conviennent, 12 (Roret) - M.C.E.
1827 - «[...] une couture à points-arrière très rapprochés [...]» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 201 (Roret) - M.C.E.
1840 - « Mademoiselle, disait mademoiselle Borain, faut-il coudre ceci en points arrière ? » BalzacPierrette, ch. V, t. I, 212 (Souverain) - M.C.E.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - TLF (pont d'-), 1898, La France automobile [d'apr. DDL 14] ; FEW (9, 169a), ND2, 1932, Lar. ; PR[72], ø d.
*1899 - «Leur tricycle, muni de deux freins et dont le pont arrière est renforcé, est une machine qu'il faut aller voir [...]» Le Figaro, 22 juin - E.W.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - DDL 5, 1899, Le Figaro ; FEW (9, 169a), GLLF, ND4, 1932 ; PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1898 - «[...] un siège confortable pour dame est disposé sur le pont d'arrière, au-dessus du moteur.» La France automobile, 296 - Fr. mod., 43, 53.
*1906 - «Le pont arrière présente différentes particularités intéressantes.» Omnia, R. pratique de la locomotion, 309 - Fr. mod., 43, 53.
regarder en arrière loc. verb. CARACT.  "fig." - GLLF, PR[73], TLF, ø d.
1800 - «On a soutenu constamment qu'il ne fallait jamais regarder en arrière dans une Révolution ; et jamais on n'a soutenu un principe plus faux, plus absurde et plus dangereux en politique comme en morale.» Cousin JacquesDict. néol. (Moutardier) - LTP
rouler son corps loc. verb. non conv. ACTION "fig. : rouler sa bosse" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1781 - «CANDOR. Qui peut t'en avoir tant appris ? THIBAUT. C'est que j'ons un p'tit brin roulé note corps, voyais-vous. CANDOR. Aurois-tu porté les armes ? THIBAUT. Tout à l'encontre : j'avons trop peur du feu. J'nous étions fait porteux d'yau.» Le Sabotier, sc. ii, 5 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
1821 - «LESEC. [...] que je veille ou que je dorme, que je roule mon corps d'un faubourg à un autre, que j'aille au Soleil d'or, au Plat d'étain, au Cheval blanc z'ou à l'Arc-en-ciel, ma tête et mon coeur sont toujours ici.» Francis et DartoisLa Marchande de goujons, 11 (Delaunay) - P.E.
rouler son corps loc. verb. non conv. ACTION "fig. : rouler sa bosse" - DDL 15, 1781 [repris in GR] ; absent TLF.
• rouler son cadavre
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1744 - «LE COCHER. Votre amy ? bon, le diable l'a emporté, il n'y a plus de camarade, la rivière est passée. Depuis six heures que je roulons nos cadavres et que je battons lantifle sur le pavé de Paris, je n'ay encore liché que sept chopines de vin, mes chevaux et moy je ne vivons pas de l'air du temps.» Gallet, in J. BouchéGallet et le Caveau, I, 258 (Dentu) - P.E.
1764 - «[...] j'ons roulé assez souvent notr' cadavre ensemble, pour qu' tu m'apprennes ce qui t'a fait avoir une place à Marseille [...]» Amusemens à la grecque, 41 (Cuissart) - P.E.
secrétaire des corps administratifs loc. nom. m. ADMIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «Secrétaires des corps administratifs : Les administrations de département et de district ont chacune un secrétaire pris hors de leur sein et nommé par elles au scrutin individuel et à la pluralité absolue des suffrages [...]» GautierDict. de la Constitution (Paris) - LTP
secrétaire du corps législatif loc. nom. m. ADMIN. - L, ø d ; absent TLF.
1791 - «Secrétaires du corps législatif : Dès que le corps législatif est définitivement constitué et qu'il a nommé un président, il procède à la nomination de six secrétaires, pris dans son sein. Cette élection se fait au scrutin de liste et à la pluralité relative des suffrages.» GautierDict. de la Constitution (Paris) - LTP
vent arrière loc. nom. m. MAR. - FEW (14, 258a ; porter -), 1680, Rich. ; FEW (avoir -), GLLF, 1685, Fur. ; L (cit.), TLF, GR[85] (cit.), 1687, Choisy.
1526 - «[...] dedans le bort bonnettes deffarlées, / le vent arriere, il suyt du North l'estoille, / la charte au poing, se conduysant par elle.» J. ParmentierOeuvres poétiques, 25 (Droz) - P.E.
zone de l'arrière loc. nom. f. MILIT. - GLLF, 1923, Lar. ; absent TLF.
1899 - «zone de l'arrière, (mil.) the area or ground in rear of an army [...]» WillcoxA French-English Military technical Dictionary, 492b (Government Printing Office) - P.E.