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allongée de bras loc. nom. f. MOUV. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «[...] la belle cheminée [...] dans laquelle à grands écarts de jambes, allongées de bras, tirées de cordes, nous ascensionnons rapidement [...]» Echo des Alpes, numéro 10, 356 - C.T.
appui-bras, appuie-bras n.m. MOBIL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «[...] un des suisses, chargés de la surveillance de l'église, l'aperçut, dressé contre l'appui-bras d'un prie-Dieu [...]» L'Echo de Paris, 17 nov., 3f - M.B.
arrière (revenir sur l'-) loc. verb. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] pas assez d'avancé indiquait l'insuffisance des coureurs, qui, revenant 'sur l'arrière' étaient victimes de chutes fréquentes.» Neige et glace, avr. - Gredig.
arrière chambre loc. nom. f. HABITAT - TLF, 1534, Rab. ; Hu, Rab. ; Gc, Larive ; FEW (2, 131b ; arrierechambre), 1611, Cotgr.
1531 - «CONCLAVE conclauis, n.g. & conclauis huius conclauis, f.g. Vng lieu secret au derriere de la maison la ou on se retire pour parler ensemble secrettement, vng cabinet ou arriere chambre.» R. Estienne, Dictionarium, 134 v° - P.E.
arrière-ambition n.f. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] au garage, le premier truc que j'entends, c'est Kiki qui pousse sa gueulante dans la ruelle, où je me range justement pour faire mes comptes, il est là-bas au fond, en train de faire ses vocalises, il doit avoir l'arrière-ambition de devenir acteur, ce chien !» V. Thérame, La Dame au bidule, 207 (Ed. des Femmes) - K.G.
arrière-amour-propre n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Mabillon parle à pleine ouverture de coeur ; aucun arrière-amour-propre ne corrompt la sincérité de ses aveux [...]» Chateaubriand, Vie de Rancé, 144 (Gallimard) - R.F.
arrière-automne n.m. CLIMATOL. "fin de l'automne" - TLF, GR[85], 1883, Loti.
1836 - «C'est Cécile en fuite, en robe rose, les cheveux extrêmement épars en signe de faute et d'affliction ; quoique en pleine fuite, elle demeure assise sous un arbre sans feuilles, car c'est l'arrière-automne, et il fait froid.» R. Töpffer, L'Imagerie populaire, in Abbé Relave, La Vie et les oeuvres de Töpffer, 345 (Hachette, 1886) - P.E.
arrière-boutique n.f. COMM. HABITAT - FEW (25/II, 22a), Mat.I, TLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1508 ; GLLF, déb. 16e ; DG, 16e, Du Pinet ; R, cit. Musset ; L, Rs, ø d.
• erriere bouticle - ø t. lex. réf. ; absent TLF.arrière bouticle : Gc, 1548
1501 - «[...] faudra desmolir la porcion sur la rue de l'erriere bouticle d'iceluy Le Tellier [...]» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 56 (Impr. nat.) - P.E.
arrière-cerveau n.m. ANAT. - PR[72], Rs, 20e ; absent TLF.
1879 - «La cellule cérébrale postérieure se divise comme l'antérieure en deux parties, dont l'une, la plus rapprochée du cerveau moyen, formera la protubérance et le cervelet [...], et l'autre, en continuité directe avec la moelle (arrière-cerveau), constituera le bulbe.»M. Duval, Cours de physiologie, 726 (4e éd.) - C.H.
arrière-corps n.m. ARCHIT. - BW5, DG, FEW (2, 1214b), GLLF, ND3, PR[73], TLF, 1690, Fur. ; L, ø d.
1546 - «La voulte estoit ioincte aux costieres, par vne ceincture qui commencoit aux chapiteaux des arrierecorps de la porte, côtinuee iusques au fondz de l'entree, contenat en logueur (ainsi que ie pouoye iuger par raison de perspectiue) douze pas, ou enuiron.» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, f°18 v° (Club des Libr. de France) - P.E.
arrière-crainte n.f. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1960 - «[...] oui, je comprends, un soupçon de sacrilège en arrière-crainte, très bien, j'éprouve aussi.» A. Sarrazin, Biftons de prison, 202 (Pauvert, Livre de poche, 1977) - K.G.
arrière-crâne (d'-) loc. adj. INTELL. "de derrière la tête" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Je regrettais déjà ce rabibochage hypocrite, ma curiosité de bignole. Saindoux pouvait m'entraîner dans une drôle d'embrouille avec Mario. Ça, son idée d'arrière-crâne peut-être.» A. Boudard, La Cerise, 415 (La Table Ronde, Folio) - K.G.
arrière-envie n.f. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «[...] il voudrait dormir appuyé contre elle, parce qu'il a sommeil, un mélange de sommeil et d'arrière-envie de pleurer qui ne vient pas [...]» V. Thérame, Bastienne, 217 (Flammarion) - K.G.
arrière-gorge n.f. ANAT. - PR[72], GLLF, TLF, 1866, Lar. GDU.
1831 - «La Gangrène une fois développée dans l'arrière-gorge, on touchera profondément les eschares avec le nitrate acide de mercure [...] ou tout autre caustique [...]»F. Foy, Cours de pharmacologie, II, 289 (Paris, Germer-Baillière) - C.H.
1837 - «C'est par l'arrière-gorge que l'air doit passer avant d'aller dans les poumons.»A. Raciborski, Précis pratique et raisonné du diagnostic, 734, note - C.H.
arrière-monde n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf.sens propre : TLF, 1857, Michelet
1947 - «Cette libération totale [selon Schopenhauer] nous oriente, par le symbolisme du Nirvâna, vers la notion 'vide' d'un Arrière-Monde mystérieux, celui de la volonté [...]» J. Segond, Traité d'esthétique, 193 (Aubier) - J.S.
arrière-moutard n.m. non conv. FAMILLE - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1843 - «Lui, le fils de mon fils et ces petits soiffards, / Fils du dit, sont ergo[...] mes arrière-moutards.» Dupeuty et Langlé, Les Buses graves, I, viii - P.W.
arrière-pays n.m. GÉOGR. - TLF, 1921, Vidal de La Blache ; GLLF, 1949 ; PR[73], Rs, BW5, 1959.
1898 - «[...] pour essayer de déterminer la ligne frontière entre les arrière-pays du Dahomey français et du Lagos anglais.» L'Illustration, 12 mars, 204a - M.H.
1901 - Nouv. Lar. illustré , (s.v. hinterland) (1897-1904) - M.H.
arrière-petit-cousin n.m. FAMILLE - TLF, GR[85], 1842, Hugo ; GLLF, 1866, Lar.
1721 - «SILVIA [...] il a un arriere-cousin qui en est mort. COQUINOT. Je ne vois dans toute sa parenté qu'un arriere petit cousin qui en soit mort, voilà une maladie de famille qui n'est pas bien prouvée.» [Saint-Jore], Oeuvres mêlëes, Arlequin en deuil de lui-même, II, 219 (Chatelain) - P.E.
1798 - «[...] et ce sont les cousins, les arrières-petits-cousins, que le coche nous a vomis de je ne sais où [...]» Testard, La Bible à ma tante, 5 (Impr. rue des Droits-de-l'Homme) - P.E.
arrière-saison n.f. SEXE ET ÂGE "par ext." - Gc, Du Villars [1550-59] ; GR[85], Chaulieu [v. 1660-1720] ; TLF, cit. C. d'Harleville, 1792 ; GLLF, cit. Mme de Puisieux.
*1624 - «Clorinde, le Soleil est encore beau quand il se couche ; l'arriere-saison est agréable, mais nous n'avons que de bonnes années que les premieres [...]» Guez de Balzac, Les Premières let., I, 203 (Droz, STFM) - P.E.
*1628 - «Lors que la femme arrive en l'arriere-saison / Permis de se pourvoir sur le commun chez celle / Qui voudra se laisser prendre à nôtre êtincelle [...]» A. Hardy, La Belle Egyptienne, 85 (Schena-Nizet) - P.E.
*1637 - «[...] si tu és amoureux dans ton arriere-saison, tu auras vn double supplice [...]» Trad. : Guarini, Le Berger fidelle, 10 (Courbé) - P.E.
arrière-salon n.m. HABITAT
Compl.TLF (1813, Jouy)
1813 - «C'est un arrière-salon, dans le fond du café [...]» [Jouy], L'Hermite de la Chaussée-d'Antin, III, 201 (Pillet) - P.E.
arrière-saveur n.f. PERCEP. - TLF, 1852, Flaubert.
1796 - «Dans les substances soit liquides soit solides qui éprouvent quelque dissolution, leur saveur se dissout aussi et le sens du goût trouve dans les parties qui constituent cette saveur je ne scais quel détachement, je ne scais quelle séparation. Il s'opère par ces séparations et ces détachemens ce qu'on appelle un arrière-goût, qui est produit par une arrière-saveur, c'est-à-dire par une saveur particulière distincte et postérieure à la saveur générale qui perd son homogénéité.» J. Joubert, Carnets, I, 113 (Gallimard) - P.E.
arrière-sommité n.f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «C'est lui seul /le Pelvoux/ que l'on voit de la vallée, car il cache de sa masse formidable les arrière-sommités qui, telles que la Barre des Ecrins, le dépassent pourtant en hauteur.» J. Gourdault, La France pittoresque, XIII, 230 - R.R.
arrière-sourire n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Tandis qu'il se penchait sur la table, les yeux de Camille rencontrèrent la perle en poire de sa cravate, une perle de mille louis. Elle eut un arrière-sourire [...]» M. Prévost, Les Don Juanes, 89 (La Renaissance du livre) - R.A.
arrière-train n.m. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «[...] la machine et son arrière-train [...]» Mercure ségusien, 8 août - Wexler, 111.
arrière-voussure n.f. ARCHIT. - Mat. I, PR[67], GLLF, TLF, 1567, Ph. de L'Orme ; Gc, Hu, Delorme ; FEW (14, 620b), 1676, Félibien ; DG, 1690, Fur. ; L, ø d.
1561 - «Prenez le cas que lon vueille faire une arriere uoulsure [...]» Delorme, Inventions, 48 v° (Paris) - B.G.
arrière-vue n.f. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1784 - «Ses camarades [d'école] le corrigeront mieux que ses parents et ses maîtres. Vivant avec des enfants qui n'ont encore ni arrière-vues, ni politique, il s'accoutumera à l'égalité, sentiment précieux [...]» [Gabriel Bonnot de Mably] l'Abbé de Mably, Principes de morale, in Coll. complète des oeuvres de Mably, vol. 10, 401 (Impr. Desbrière) - J.S.
arrière-été n.f. CLIMATOL. "fin de l'été" - TLF, 1951, Gracq.
1884 - «Jean regardait la petite maison réchauffée de cette lumière douce d'arrière-été.» A. Daudet, Sapho, 300 - Burns, 149.
1887 - «Des souffles d'arrière-été courbaient la cime des marronniers flétris.» F. Vandérem, Les Deux rives, XVII - Burns, 149.
1946 - «Le temps est tiède, d'arrière-été, plutôt que d'automne.» P.T. Pelleau, Saint-Pol Roux le Crucifié, XIV, 202 - R.R.
boire à bras levé et coude plié loc. verb. non conv. US. ALIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1613 - «[...] certaines harangeres & poissonnieres, qui beuuans comme Tudesques à bras leué & coulde plié genialement, parloient du Tasteur [...]» Complot et finesse de six poissonnières et harangères, 3 (A Paris) - P.E.
boiter (ne pas - du bras) loc. verb. non conv. US. ALIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1819 - «L'AVIRON [...] mamesel Janneton, je suis un cadet qui n' boite pas du bras quand y faut boire un coup et casser la croute, vous blaguez tout de même l' samis, mais j'ons l' gousset mieux garni q' vous [...]» Le Cousin germain de Vadé, 18 (Marchands de nouveautés) - P.E.
bras n.m. CUIS. "aile [d'une volaille]" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1606 - «A unze et demie, disné : [...] chapon rosty : une trenche ; le bout du bras [...]. [...] A unze heures, disné : chapon bouilly : les deux bras [...].» J. Héroard, Journ. , 1, 875 et 894 (Fayard) - P.R.
bras n.m. MOBIL. "accoudoir [d'un siège]" - GR[85], cit. Mol. ; TLF, cit. Gautier, 1852 ; GLLF, cit. Colette.
1606 - «Escoute attentifvement deux petits enfants de six et cinq ans jouants du luth. Met ses deux couldes sur les bras de sa chaise, les faict danser dessus.» J. Héroard, Journ., 1, 901 (Fayard) - P.R.
bras n.m. ÉCON. DOM. "chandelier" - TLF, cit. Sainte-Beuve, 1863-69 ; GLLF, ø d.
1733 - «L'église était ornée de même, et il y avait six cents bougies tant en lustres que girandoles et bras, cent hommes du guet au portail, et des Suisses.» E.J.F. Barbier, Journ. d'un bourgeois de Paris sous le règne de Louis XV, sept., 143 (Coll. 10/18, 1963) - R.R.
1760 - «Les bras et le feu de la cheminée sont de la dernière magnificence.» E.J.F. Barbier, Journ. d'un bourgeois de Paris sous le règne de Louis XV, avr., 284 (Coll. 10/18, 1963) - R.R.
bras (appeler qqn à tour de -) loc. verb. VIE SOC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1587 - «Vous cognoissez Catin, leur soeur ? A ceste heure on l'appelle Mademoiselle de la Grange à tour de bras [...]» Cholières, Les Après-dînées, in Cholières, Oeuvres, II, 215 (Jouaust) - P.E.
1623 - «Elle n'est pas ma parente de si loin, luy dit Marsault en s'en retournant, qu'elle ne m'appelle son Cousin à tour de bras [...]» Sorel, Hist. comique de Francion, 109 (Garnier-Flammarion) - P.E.
bras (casser les - à qqn) loc. verb. non conv. AFFECT. "fig." - L, cit. P.L. Courier ; TLF, ø d.
1806 - «PLAT-A-PLAT, seul. Quelle perplexité m'accable et me casse les bras ! que dire à celui qui m'envoie pour sonder le terrain. Ma foi ! rien, puisqu'on n'a voulu me rien dire. Quelle infortune malheureuse se prépare pour ce jeune homme sensible, qui ne laisse pas d'être un tant soit peu intéressant ?» Simonnin et Brazier, Magot, ou les Quatre mendians, 4 (Maldan) - P.E.
1810 - «JOCRISSE-Valet, avec une sensibilité comique. Eh bien, voilà un trait... vrai... qui m'casse les bras et les jambes !» Sewrin, Jocrisse-maître et Jocrisse-valet, 35 (Masson) - P.E.
bras (faire de grands -) loc. verb. MOUV. "faire de grands gestes" - TLF, 1905, Toulet ; GLLF, ø d.
av. 1799 - «Elle parlait tout haut en marchant, puis elle s'arrêtait et FAISAIT comme ça DE GRANDS BRAS.» Beaumarchais, in Lar. GDU (1867) - TGLF
av. 1848 - «Mon ébahissement redoubla, lorsque d'autres personnages arrivant sur la scène se mirent à faire de grands bras, à larmoyer.» Chateaubriand, in Guérin, Dict. des Dict. (1892) - TGLF
1899 - «BRAS [...] n.m. [...] Faire de grands bras, Faire de grands gestes avec les bras.» Nouv. Lar. illustré - TGLF
1904 - «Un matin, je vois de la fenêtre Mme de Pierreclos faire de grands bras et déclarer que, puisqu'il n'y a pas autre chose à faire, elle va chercher des coquillages.» Mme Adam [J. Lamber], Mes Premières armes littéraires et politiques, 427 (4e éd., Lemerre) - J.C.
bras (gros comme le -) loc. adv. non conv. EXPRESS. - DG, R, GLLF, cit. Racine [1668] ; DELF, cit. Hugo ; L, Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
• appeler qqn monsieur gros comme le bras loc. verb. - TLF (dire madame la mairesse gros comme le bras), cit. Balzac, 1844 ; DELF (s'appeller -), cit. Zola ; Lex.[75], ø d.
1640 - «[...] on m' appelle Monsieur gros comme le Bras .i. on me fait grand honneur. vulg.» Oudin, Curiositez fr., 60 (Slatkine) - P.E.
v. 1747 - «Quoique je ne sçavois ni lire, ni écrire, ni chiffrer, je pris les affaires en main, pour gouverner le ménage comme avoit fait l'abbé, ensorte que tout le monde m' appelloit Monsieur Guillaume, gros comme le bras dans la maison.» [Caylus], Hist. de Guilleaume, II, 93 (s.l.n.d.) - P.E.
1793 - «[...] tous les bandits que vous appelez monsieur, gros comme le bras.» Hébert, in G. Walter, Hébert et le Père Duchesne, 380 (Janin) - P.E.
1804 - «DEFONSE. On l'appelle monsieur, gros comme le bras ; on le salue quand il passe [...]» Villiers et Pessey, Le Charivari de Charonne, 5 (Barba) - P.E.
bras (huile de -) loc. nom. f. non conv. ACTION "fig." - BEI, 1866 ; FEW (7, 342a), 1867, Delv. ; TLF, cit. Courteline, 1893 ; DEL, cit. E. Psichari [1913] ; GLLF, GR[85], ø d.
• graisse de bras - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1733 - «Les Armuriers font reluire, briller leurs ouvrages avec de la graisse de bras C. ils les polissent en les frotant de toutes leurs fotces [sic], voilà votre modéle.» [J.-B. Arnoult], Traité de la prudence, 160 (s.l.) - P.E.
bras (laisser qqn/qqch. sur les - de qqn) loc. verb. non conv. "fig." - TLF, DEL, ø d.
1593 - «[...] vous eussiez esté bien empêchez, et eux bien esbays, si nous les eussions peu arrester et leur boucher le pas et vous les laisser sur les bras un peu plus longuement.» R. de Lucinge, Dialogue du Français et du Savoysien, 101 (Droz) - P.E.
bras (à - le corps) loc. adv. ACT. OBJET - FEW (2, 1212b), DELF, 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, TLF, ø d.
1791 - «[...] je vous aurois pris ce prédicateur de Belzebuth à bras le corps, et je l'aurois foutu tout brandi au nez de son auditoire [...]» Jean Bart, n° 145, 8 - P.E.
bras (à - le corps) loc. adv. ACT. OBJET - FEW (2, 1212b), DELF, 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, TLF, ø d.
• à bras-corps - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1793 - «Jacqueline me prend à bras-corps et allonge son bec pointu sur ma moustache. V'là qu'est parlé mon vieux, me dit-elle, toute joyeuse [...] les Sans-Culottes de tous les départemens réunis sur cette place, se serrent à bras-corps, ils s'embrassent, ils pleurent.» Hébert, Le Père Duchesne , n° 207, 8 et n° 211, 4 (EDHIS) - P.E.
bras (à bout de -) loc. adv. MOUV. - TLF, cit. Giono, 1931 ; DELF, cit. Sarrazin [1966] ; GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
1931 - «[...] on avait dû [...] saisir des mains la moulure qu'occupaient les pieds, et se laisser glisser à bout de bras et même au delà [...]» La Montagne, numéro 230, janv.-févr., 6 - C.T.
bras d'honneur loc. nom. m. MOUV. RELAT. - DFNC, v.1950 ; GR[85], cit. Lartéguy, 1960 ; DMC, cit. M. de Saint Pierre, 1972 ; DELF, cit. San Antonio, 1977 ; Lex.[79], ø d ; absent TLF.
1954 - «Franchissant la porte de la vaste cuisine, la femme, sur ces mots, fit un magistral bras d'honneur, sans se gêner, sous le regard de toutes les autres. Le vieux père ben Sari qui entrait à ce moment-là dans la cour, la vit. Toutes ensemble poussèrent aussitôt des : Bouh ! Bouh ! horrifiés. L'effrontée se réfugia au fond de la cuisine.» Mohammed Dib, L'Incendie, 153 (Seuil) - J.C.
bras de fer loc. nom. m. GYMN. - DELF, cit. J. Genet ; GLLF, ø d ; absent TLF.
1882 - «C'est un jeu pour elle que tous les exercices classiques des gymnasiarques, rétablissements, tourniquets, équilibre instable, bras de fer.» H. Bauër, La Sylphide, in La Vie pop., 23 juill., 342 - R.R.
bras de levier loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Le rocher devient compact. Dans les fissures bouchées les pitons n'entrent même pas d'un centimètre. Quand ils butent au fond de la fissure, je les rabats contre la paroi en angle droit pour éviter un trop grand bras de levier, ensuite c'est une question de confiance, en principe ça tient.» La Montagne et alpinisme, numéro 25, déc., 147 - C.T.
bras droit loc. nom. m. ACTION "fig. : principal agent d'exécution" - L, Bossuet ; DG, GLLF, PR[73], TLF, ø d.
Add.DDL :
*1801 - «On se sert de cette expression pour désigner l'homme qui a le plus de crédit et d'influence sur une personne en place [...] Mais on se trompe étrangement dans le public quand on dit qu'un tel est le bras droit d'un tel ; le vrai bras droit, la plupart du temps, n'est pas celui qu'on pense ; il a trop de finesse pour agir ostensiblement.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
bras droit loc. nom. m. ACTION "fig. : principal agent d'exécution" - DDL 11, 1801, Cousin Jacques [repris in GR] ; GLLF, TLF, ø d.
1759-94 - «Cet officier cependant ne conseilla et ne fit que des sottises pendant tout le temps qu'il fut le bras droit de M. le comte de Clermont, lequel, après la bataille de Creveld, dit modestement : "Mais, j'en aurais bien fait autant tout seul."» F.-J. de Pierre de Bernis, Mém. du cardinal de Bernis, part. 3, ch. 1, 279 (Mercure de France, 1980) - R.R.
bras ouverts (à -) loc. adv. non conv. RELAT. "fig." - FEW (25, 2b), 1671, Pomey ; GR[85], 1675, Mme de Sév. ; L, cit. Mme de Sév. ; TLF, cit. Barante ; GLLF, DEL, ø d.
1606 - «L'Italie, l'Espagne [...] le Peru, le Bresil, & (vostre dernier trauail) la Chine, vous attendent à bras ouuerts.» [M.-A. de Buttet], Le Cavalier de Savoye, 61 (s.l.) - P.E.
bras raccourcis (à -) loc. adv. MESURE "fig." - TLF, 1871, Zola (même texte).
1871 - «[...] quand tous ces grotesques tapaient à bras raccourcis sur la république [...]»Zola, La Fortune des Rougon, Préf., 1er juill., 81 (Gallimard) - CRTLF
*1872 - «Depuis mon retour à Paris j'ai eu tant de tracasseries que je n'ai pas eu le courage de vous écrire, j'ai retrouvé mes affaires dans un drôle d'état et mes chers créanciers m'ont tombé dessus à bras raccourcis.»A. Lançon, let. à Vallès, 28 mars, 15 (Delfau) - J.Q.
*1891 - «[...] dans tous tes livres, tu es constamment tombé à bras raccourcis sur cette queue de siècle [...]»Huysmans, Là-bas, ch. 1, 29 (Crès) - CRTLF
bras roulé loc. nom. m. CIRQUE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «Notre jeune reine-trapéziste est [...] capable de fournir les exploits des virtuoses, e.g. une montée aux cintres en 8 bras roulés impeccables et un bouquet final de 30 soleils d'un bras [...]» Le Figaro, 7 févr., 12 - P.W.
bras-dessus bras-dessous loc. adv. AFFECT. POLITESSE "en s'embrassant" - L, cit. Mme de Sév. ; absent TLF.
1605 - «Or accole-moy, M. Guillaume mon grand amy, bras dessus, bras dessous, et ie te diray vn secret que nostre belle maistresse m'a dit à l'oreille [...]» Le Lunaticque à M. Guillaume, 18-19 (s.l.n.d.) - P.E.
1620 - «[...] les salüades, et accolades, bras dessus, bras dessous [...]» [J. Chapelain], trad. : [M. Aleman], Le Voleur, II, 101 (De la Mare) - P.E.
1622 - «L'on m'admet ; aussi tost bras-dessus bras-dessous, / Et suis de tous pechez entierement absous [...]» R. Angot de l'Eperonnière, Les Exercices de ce temps, 90 (Hachette) - P.E.
1633 - «Nous voila bras dessus, bras dessous, il me demanda comment ie me portois.» La Geneste, trad. : Quevedo, L'Avanturier Buscon, 262 (Billaine) - P.E.
1640 - «Bras dessus bras dessous, en se salüant, et s'embrassant auec affection.» Oudin, Curiositez fr., 60 (Slatkine) - P.E.
*1736 - «Bras dessus, bras dessous, / Embrassons-nous.» Panard, Pontau, Parmentier, Alzirette, 42 (New York, Institute of French Studies) - P.E.
bras-dessus bras-dessous loc. adv. ACT. OBJET RELAT. - L, cit. Béranger ; DELF, cit. Augier [av. 1877] ; R, TLF, cit. Loti, 1883 ; DG, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1790 - «Tout en allant devant moi, fumant ma pipe, et tenant Duchesne, bras dessus, bras dessous, j'arrivai à la Douane.» Jean Bart, numéro 56 - P.E.
*1805 - «[...] les deux voisins reviennent bras-dessus, bras-dessous, tout le long du quai.» Le Père Lantimèche, 241 (Basset et Martin) - P.E.
bras-dessus bras-dessous loc. adv. ACT. OBJET RELAT. - L, cit. Béranger ; DDL 19, 1790, Jean Bart ; DEL, cit. Augier [av.1877] ; TLF, GR[85], cit. Loti, 1883 ; GLLF, ø d.
1693 - «ARLEQUIN. Le spectacle fini, je sorts, & à cent pas de là autre decoration. Je découvre une grande enfilade de l'un & de l'autre sexe, se promenant deux à deux, bras dessus bras dessous, ny plus ny moins que des accollades de lapreaux.» D.L.M., Les Originaux, in Gherardi, Le Théâtre ital., IV, 353 (Braakman) - P.E.
bras-dessus et bras-dessous (et -) loc. phrast. MESURE "fig. : plus qu'il n'en faut" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1805 - «Je sais bien qui qui tombe dans votre inclination ; c'est ce grand cabotin qui jouait Gilles tout seul. Il va vous en repasser de la misère, et bras dessus et bras dessous !» Le Père Lantimèche, 61 (Basset et Martin) - P.E.
bras-le-corps (à -) loc. adv. ACT. OBJET - TLF, fin 18e ; FEW (2, 1212b), DEL, 1835, Acad. ; L, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, ø d.
• à la brasse corps - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1744 - «A ma part, je suis stelle-là, demandez, toute la poste en est témoin, qui prit à la brasse corps, & qui baisit à la bouche le cheval de cettui qui rapportit votre convalescence [...]» Compliment des dames poissardes, prononcé par madame Cocasse, au mois de novembre 1744, in [Panckoucke], L'Art de désoppiler la rate, 260 (A Gallipoli de Calabre) - P.E.
bras-le-corps (à -) loc. adv. ACT. OBJET - TLF, fin 18e ; FEW (2, 1212b), DEL, 1835, Acad. ; L, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, ø d.
• à brasse-corps - TLF, 1755, Vadé ; FEW (1, 488b ; rég.), 1807.
v. 1751 - «Elle frappe : Jean-Louis pare / D'une main, de l'autre il surprend / Le bâton, et Jérôme prend / A brasse-corps notre harpie.» Vadé, La Pipe cassée, 22 (A la Grenoullière) - P.E.
bras-le-corps (à -) loc. adv. ACT. OBJET - TLF, fin 18e ; FEW (2, 1212b), DEL, 1835, Acad. ; L, ø d ; GR[85], cit. Martin du Gard ; GLLF, ø d.
1784 - «FIGARO, la tenant à bras le corps. Hé bien ! amour, es-tu contente ?» Beaumarchais, La Folle journée, 131 (Ruault) - P.E.
bras-pendant n.m. non conv. CARACT. "vaurien" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1962 - «C'est un voyou du village je veux dire un bras-pendant les parents n'ont jamais su qu'en faire [...]» Pinget, L'Inquisitoire, 71 - P.W.
casser (se - (les) bras et (les) jambes à...) loc. verb. non conv. CARACT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] j'ai vu de ces travailleurs-là se casser les bras et jambes à dormir... J'en ai vu d'autres roulant une foutue brouette et une pelletée de terre dedans [...]» Jean Bart, numéro 65, 4 - P.E.
chien de bras loc. nom. m. ZOOTECHN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1606 - «[...] faire deuenir camus par force de retrousser le bout du nez, et enfoncer le tuyau d'iceluy. Comme on fait aux chiens de bras, et giron esleués pour delices.» Nicot, Thresor, 99a (Picard) - P.E.
croiser les bras loc. verb. ACTION "fig. : rester oisif" - R, GLLF, TLF, PR[77], DELF, ø d.
1604 - «Fermerez vous donc les yeux SIRE ? Tout le monde fera le gliron : Esloignerez vous tant soit peu le trauail ? quand et quand tous vos subiects croizeront les bras ils s'enyureront de luxe et de dissolutions, et se mollifieront dans vn profond repos.» [P. de Lostal], Le Soldat fr., 20 (s.l.) - P.E.
croisés (les bras -) loc. adv. ACTION "fig. : sans rien faire" - L, R, cit. Molière ; DG, ø d ; TLF, cit. Gide, 1929 ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1640 - «[...] demeurer les Bras croisez .i. sans rien faire. [...] ne rien faire, estre faineant.» Oudin, Curiositez fr. , 60 et 138 (Slatkine) - P.E.
croisés (à bras -) loc. adv. ACTION "fig. : sans rien faire" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1610 - «Verrons nous à yeux de cire et à bras croizés en faineans, le vaisseau commun de la patrie, où nous sommes embarquez, en danger de faire naufrage, agité et borasqué des autans pestilens [...]» Th. Sonnet de Courval, Satyre contre les charlatans, 53 (Milot) - P.E.
dérapage latéral arrière loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Le dérapage latéral est celui qui s'effectue selon la ligne de plus grande pente, vient-il d'être dit. On le nomme dérapage latéral 'pur' s'il est effectué skis toujours transversalement disposés par rapport à la ligne de plus grande pente, - dérapage latéral 'avant' si les spatules se trouvent au-dessous de la ligne horizontale passant par la fixation, - dérapage latéral 'arrière' si ce sont les talons qui se trouvent au-dessous de cette ligne.» A. Jacques, Ski de descente, 85 (Arthaud) - C.T.
lunette arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1912, La Vie autom. ; GLLF, 1931, Lar. ; Rs, cit. Le Clézio ; PR[77], 20e.
1912 - La Vie automobile, 643 - Fr. mod., 42, 357.
marche arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1895, M. Stapfer (même texte) ; PR[72], GLLF, ø d.
1895 - «La machine n'avait pas de marche arrière.» Let. de M. Stapfer à M. Louis Lockert, 2 déc., in La France automobile, n° 12, 92 - E.W.
point arrière, point-arrière n.m. COUTURE - FEW (9, 585a), mention isolée en 1776, Encycl., Suppl. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Séverin, 1952 ; R, GLLF (s.v. arrière-point), Lex.[75], PR[77], ø d.
1826 - «Passons maintenant aux points-arrière ou arrière-points [...]» Mme Celnart, Man. des demoiselles ou Arts et métiers qui leur conviennent, 12 (Roret) - M.C.E.
1827 - «[...] une couture à points-arrière très rapprochés [...]» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 201 (Roret) - M.C.E.
1840 - « Mademoiselle, disait mademoiselle Borain, faut-il coudre ceci en points arrière ? » Balzac, Pierrette, ch. V, t. I, 212 (Souverain) - M.C.E.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - TLF (pont d'-), 1898, La France automobile [d'apr. DDL 14] ; FEW (9, 169a), ND2, 1932, Lar. ; PR[72], ø d.
*1899 - «Leur tricycle, muni de deux freins et dont le pont arrière est renforcé, est une machine qu'il faut aller voir [...]» Le Figaro, 22 juin - E.W.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - DDL 5, 1899, Le Figaro ; FEW (9, 169a), GLLF, ND4, 1932 ; PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1898 - «[...] un siège confortable pour dame est disposé sur le pont d'arrière, au-dessus du moteur.» La France automobile, 296 - Fr. mod., 43, 53.
*1906 - «Le pont arrière présente différentes particularités intéressantes.» Omnia, R. pratique de la locomotion, 309 - Fr. mod., 43, 53.
ramasse-ton-bras n.m. non conv. CARACT. "fanfaron" - FEW (6/I, 451b), 1834 ; L, cit. Marquise de Créquy ; TLF, cit. Littré.
1802 - «C'est un vrai ramasse-ton-bras ; / C'est le soutien des deux courtilles ; / C'est un héros dans les combats ; / C'est l'amant de toutes nos filles.» Henrion, Les Amours de la Halle, 5 (Barba) - P.E.
regarder en arrière loc. verb. CARACT. "fig." - GLLF, PR[73], TLF, ø d.
1800 - «On a soutenu constamment qu'il ne fallait jamais regarder en arrière dans une Révolution ; et jamais on n'a soutenu un principe plus faux, plus absurde et plus dangereux en politique comme en morale.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
repose-bras n.m. VÊT. "pour un vêt." - TLF, cit. Elle, 1965 (même texte).
1965 - «[...] poches plaquées et poches repose-bras [...]» Elle, 11 mars, 28 - M.Sc.
*1970 - «Un blouson carnier qui plaît par son allure, son chic et son pratique ... la fermeture Prestyl incoinçable, les poches plaquées avec porte-cartouches faisant repose-bras, le grand carnier.» Catalogue Manufrance Saint-Etienne, 253 - M.B.
repose-bras n.m. MOBIL. "sur un siège" - TLF, cit. Marie-Claire, 1975 (même texte).
1975 - «Avec notre manière de 'mousser', nous sortons de nos moules des coussins de densités différentes suivant qu'il s'agit du dossier, du siège, du sous-coussin, du repose-tête ou repose-bras (c'est ici le même coussin qui a double vocation).» La Maison de Marie-Claire, déc., 12, Publ. - AFC
tire-bras adj. ALP. - RSp., GR[85], 1970, Gautrat ; absent TLF.
1966 - «Après quelques autres passages tout en finesse, nous remontons pendant plusieurs longueurs de corde une cheminée vicieuse, très tire-bras, dans laquelle nous utiliserons tous les coincements de genoux et d'épaules possibles, tantôt extérieure, tantôt tarabiscotée et rentrante elle nous donne le sentiment soit d'évoluer sans appui réel sur du blanc dilué de bleu, ou, comme tel crabe malhabile et coincé, de ne plus pouvoir nous dégager d'une anfractuosité.» La Montagne et alpinisme, numéro 57, avr., 240 - C.T.
vent arrière loc. nom. m. MAR. - FEW (14, 258a ; porter -), 1680, Rich. ; FEW (avoir -), GLLF, 1685, Fur. ; L (cit.), TLF, GR[85] (cit.), 1687, Choisy.
1526 - «[...] dedans le bort bonnettes deffarlées, / le vent arriere, il suyt du North l'estoille, / la charte au poing, se conduysant par elle.» J. Parmentier, Oeuvres poétiques, 25 (Droz) - P.E.
zone de l'arrière loc. nom. f. MILIT. - GLLF, 1923, Lar. ; absent TLF.
1899 - «zone de l'arrière, (mil.) the area or ground in rear of an army [...]» Willcox, A French-English Military technical Dictionary, 492b (Government Printing Office) - P.E.
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