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anti-pensée n.f. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «L'action a trop fasciné l'intellectuel comme un mystère. Il a cru trouver le remède à la stérilité de la pensée dans l'anti-pensée E. Morin, in Arguments, n° 7, avr.-mai, 13a - P.E.
arrière (revenir sur l'-) loc. verb. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] pas assez d'avancé indiquait l'insuffisance des coureurs, qui, revenant 'sur l'arrière' étaient victimes de chutes fréquentes.» Neige et glace, avr. - Gredig.
arrière chambre loc. nom. f. HABITAT - TLF, 1534, Rab. ; Hu, Rab. ; Gc, Larive ; FEW (2, 131b ; arrierechambre), 1611, Cotgr.
1531 - «CONCLAVE conclauis, n.g. & conclauis huius conclauis, f.g. Vng lieu secret au derriere de la maison la ou on se retire pour parler ensemble secrettement, vng cabinet ou arriere chambre R. EstienneDictionarium, 134 v° - P.E.
arrière-ambition n.f. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] au garage, le premier truc que j'entends, c'est Kiki qui pousse sa gueulante dans la ruelle, où je me range justement pour faire mes comptes, il est là-bas au fond, en train de faire ses vocalises, il doit avoir l'arrière-ambition de devenir acteur, ce chien !» V. ThérameLa Dame au bidule, 207 (Ed. des Femmes) - K.G.
arrière-amour-propre n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Mabillon parle à pleine ouverture de coeur ; aucun arrière-amour-propre ne corrompt la sincérité de ses aveux [...]» ChateaubriandVie de Rancé, 144 (Gallimard) - R.F.
arrière-automne n.m. CLIMATOL. "fin de l'automne" - TLF, GR[85], 1883, Loti.
1836 - «C'est Cécile en fuite, en robe rose, les cheveux extrêmement épars en signe de faute et d'affliction ; quoique en pleine fuite, elle demeure assise sous un arbre sans feuilles, car c'est l'arrière-automne, et il fait froid.» R. Töpffer, L'Imagerie populaire, in Abbé RelaveLa Vie et les oeuvres de Töpffer, 345 (Hachette, 1886) - P.E.
arrière-boutique n.f. COMM.  HABITAT - FEW (25/II, 22a), Mat.I, TLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1508 ; GLLF, déb. 16e ; DG, 16e, Du Pinet ; R, cit. Musset ; L, Rs, ø d.
• erriere bouticle
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.arrière bouticle : Gc, 1548
1501 - «[...] faudra desmolir la porcion sur la rue de l'erriere bouticle d'iceluy Le Tellier [...]» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 56 (Impr. nat.) - P.E.
arrière-cerveau n.m. ANAT. - PR[72], Rs, 20e ; absent TLF.
1879 - «La cellule cérébrale postérieure se divise comme l'antérieure en deux parties, dont l'une, la plus rapprochée du cerveau moyen, formera la protubérance et le cervelet [...], et l'autre, en continuité directe avec la moelle (arrière-cerveau), constituera le bulbe.»M. DuvalCours de physiologie, 726 (4e éd.) - C.H.
arrière-corps n.m. ARCHIT. - BW5, DG, FEW (2, 1214b), GLLF, ND3, PR[73], TLF, 1690, Fur. ; L, ø d.
1546 - «La voulte estoit ioincte aux costieres, par vne ceincture qui commencoit aux chapiteaux des arrierecorps de la porte, côtinuee iusques au fondz de l'entree, contenat en logueur (ainsi que ie pouoye iuger par raison de perspectiue) douze pas, ou enuiron.» J. Martin, trad. : [F. Colonna]Discours du songe de Poliphile, f°18 v° (Club des Libr. de France) - P.E.
arrière-crainte n.f. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1960 - «[...] oui, je comprends, un soupçon de sacrilège en arrière-crainte, très bien, j'éprouve aussi.» A. SarrazinBiftons de prison, 202 (Pauvert, Livre de poche, 1977) - K.G.
arrière-crâne (d'-) loc. adj. INTELL. "de derrière la tête" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Je regrettais déjà ce rabibochage hypocrite, ma curiosité de bignole. Saindoux pouvait m'entraîner dans une drôle d'embrouille avec Mario. Ça, son idée d'arrière-crâne peut-être.» A. BoudardLa Cerise, 415 (La Table Ronde, Folio) - K.G.
arrière-envie n.f. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «[...] il voudrait dormir appuyé contre elle, parce qu'il a sommeil, un mélange de sommeil et d'arrière-envie de pleurer qui ne vient pas [...]» V. ThérameBastienne, 217 (Flammarion) - K.G.
arrière-gorge n.f. ANAT. - PR[72], GLLF, TLF, 1866, Lar. GDU.
1831 - «La Gangrène une fois développée dans l'arrière-gorge, on touchera profondément les eschares avec le nitrate acide de mercure [...] ou tout autre caustique [...]»F. FoyCours de pharmacologie, II, 289 (Paris, Germer-Baillière) - C.H.
1837 - «C'est par l'arrière-gorge que l'air doit passer avant d'aller dans les poumons.»A. RaciborskiPrécis pratique et raisonné du diagnostic, 734, note - C.H.
arrière-monde n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf.sens propre : TLF, 1857, Michelet
1947 - «Cette libération totale [selon Schopenhauer] nous oriente, par le symbolisme du Nirvâna, vers la notion 'vide' d'un Arrière-Monde mystérieux, celui de la volonté [...]» J. SegondTraité d'esthétique, 193 (Aubier) - J.S.
arrière-moutard n.m. non conv.  FAMILLE - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1843 - «Lui, le fils de mon fils et ces petits soiffards, / Fils du dit, sont ergo[...] mes arrière-moutards Dupeuty et LangléLes Buses graves, I, viii - P.W.
arrière-pays n.m. GÉOGR. - TLF, 1921, Vidal de La Blache ; GLLF, 1949 ; PR[73], Rs, BW5, 1959.
1898 - «[...] pour essayer de déterminer la ligne frontière entre les arrière-pays du Dahomey français et du Lagos anglais.» L'Illustration, 12 mars, 204a - M.H.
1901 - Nouv. Lar. illustré , (s.v. hinterland) (1897-1904) - M.H.
arrière-petit-cousin n.m. FAMILLE - TLF, GR[85], 1842, Hugo ; GLLF, 1866, Lar.
1721 - «SILVIA [...] il a un arriere-cousin qui en est mort. COQUINOT. Je ne vois dans toute sa parenté qu'un arriere petit cousin qui en soit mort, voilà une maladie de famille qui n'est pas bien prouvée.» [Saint-Jore]Oeuvres mêlëes, Arlequin en deuil de lui-même, II, 219 (Chatelain) - P.E.
1798 - «[...] et ce sont les cousins, les arrières-petits-cousins, que le coche nous a vomis de je ne sais où [...]» TestardLa Bible à ma tante, 5 (Impr. rue des Droits-de-l'Homme) - P.E.
arrière-saison n.f. SEXE ET ÂGE "par ext." - Gc, Du Villars [1550-59] ; GR[85], Chaulieu [v. 1660-1720] ; TLF, cit. C. d'Harleville, 1792 ; GLLF, cit. Mme de Puisieux.
*1624 - «Clorinde, le Soleil est encore beau quand il se couche ; l'arriere-saison est agréable, mais nous n'avons que de bonnes années que les premieres [...]» Guez de BalzacLes Premières let., I, 203 (Droz, STFM) - P.E.
*1628 - «Lors que la femme arrive en l'arriere-saison / Permis de se pourvoir sur le commun chez celle / Qui voudra se laisser prendre à nôtre êtincelle [...]» A. HardyLa Belle Egyptienne, 85 (Schena-Nizet) - P.E.
*1637 - «[...] si tu és amoureux dans ton arriere-saison, tu auras vn double supplice [...]» Trad. : GuariniLe Berger fidelle, 10 (Courbé) - P.E.
arrière-salon n.m. HABITAT 
Compl.TLF (1813, Jouy)
1813 - «C'est un arrière-salon, dans le fond du café [...]» [Jouy]L'Hermite de la Chaussée-d'Antin, III, 201 (Pillet) - P.E.
arrière-saveur n.f. PERCEP. - TLF, 1852, Flaubert.
1796 - «Dans les substances soit liquides soit solides qui éprouvent quelque dissolution, leur saveur se dissout aussi et le sens du goût trouve dans les parties qui constituent cette saveur je ne scais quel détachement, je ne scais quelle séparation. Il s'opère par ces séparations et ces détachemens ce qu'on appelle un arrière-goût, qui est produit par une arrière-saveur, c'est-à-dire par une saveur particulière distincte et postérieure à la saveur générale qui perd son homogénéité.» J. JoubertCarnets, I, 113 (Gallimard) - P.E.
arrière-sommité n.f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «C'est lui seul /le Pelvoux/ que l'on voit de la vallée, car il cache de sa masse formidable les arrière-sommités qui, telles que la Barre des Ecrins, le dépassent pourtant en hauteur.» J. GourdaultLa France pittoresque, XIII, 230 - R.R.
arrière-sourire n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Tandis qu'il se penchait sur la table, les yeux de Camille rencontrèrent la perle en poire de sa cravate, une perle de mille louis. Elle eut un arrière-sourire [...]» M. PrévostLes Don Juanes, 89 (La Renaissance du livre) - R.A.
arrière-train n.m. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «[...] la machine et son arrière-train [...]» Mercure ségusien, 8 août - Wexler, 111.
arrière-voussure n.f. ARCHIT. - Mat. I, PR[67], GLLF, TLF, 1567, Ph. de L'Orme ; Gc, Hu, Delorme ; FEW (14, 620b), 1676, Félibien ; DG, 1690, Fur. ; L, ø d.
1561 - «Prenez le cas que lon vueille faire une arriere uoulsure [...]» DelormeInventions, 48 v° (Paris) - B.G.
arrière-vue n.f. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1784 - «Ses camarades [d'école] le corrigeront mieux que ses parents et ses maîtres. Vivant avec des enfants qui n'ont encore ni arrière-vues, ni politique, il s'accoutumera à l'égalité, sentiment précieux [...]» [Gabriel Bonnot de Mably] l'Abbé de Mably, Principes de morale, in Coll. complète des oeuvres de Mably, vol. 10, 401 (Impr. Desbrière) - J.S.
arrière-été n.f. CLIMATOL.  "fin de l'été" - TLF, 1951, Gracq.
1884 - «Jean regardait la petite maison réchauffée de cette lumière douce d'arrière-été A. DaudetSapho, 300 - Burns, 149.
1887 - «Des souffles d'arrière-été courbaient la cime des marronniers flétris.» F. VandéremLes Deux rives, XVII - Burns, 149.
1946 - «Le temps est tiède, d'arrière-été, plutôt que d'automne.» P.T. PelleauSaint-Pol Roux le Crucifié, XIV, 202 - R.R.
devinement de la pensée loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Nous avons eu l'occasion d'observer chez six malades un symptôme qui n'avait pas encore été signalé et que nous avons écrit avec notre élève et ami Lamache sous le nom de 'devinement de la pensée'. Ce symptôme consiste dans l'affirmation délirante de la faculté de connaître la pensée d'autrui.» G. Heuyer, Le devinement de la pensée, in Annales médico-psychol., II, 327 - M.C.
dérapage latéral arrière loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Le dérapage latéral est celui qui s'effectue selon la ligne de plus grande pente, vient-il d'être dit. On le nomme dérapage latéral 'pur' s'il est effectué skis toujours transversalement disposés par rapport à la ligne de plus grande pente, - dérapage latéral 'avant' si les spatules se trouvent au-dessous de la ligne horizontale passant par la fixation, - dérapage latéral 'arrière' si ce sont les talons qui se trouvent au-dessous de cette ligne.» A. JacquesSki de descente, 85 (Arthaud) - C.T.
lunette arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1912, La Vie autom. ; GLLF, 1931, Lar. ; Rs, cit. Le Clézio ; PR[77], 20e.
1912 - La Vie automobile, 643 - Fr. mod., 42, 357.
marche arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1895, M. Stapfer (même texte) ; PR[72], GLLF, ø d.
1895 - «La machine n'avait pas de marche arrière Let. de M. Stapfer à M. Louis Lockert, 2 déc., in La France automobile, n° 12, 92 - E.W.
pensée adj. COULEUR - FEW (8, 195b), mention isolée chez D'Aub.
Aux 19e et 20e- TLF (violet -), cit. Sand, 1846 ; L, PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1845 - «Chapeau de satin pensée [...]» Le Moniteur de la mode, 30 déc., 212b - M.C.E.
*1850 - «Pour toilette de promenade : robe marron, pensée ou gros bleu en vénitienne ou en gros d'Ecosse.» Journ. des demoiselles, févr., 59a (Bruxelles) - M.C.E.
pensée adj. COULEUR - Gc, FEW (8, 195b), D'Aub.
Au 19e - DHR, 1841 ; DDL 16, 1845 [repris in GR] ; TLF, cit. Mallarmé, 1874.
1829 - «Les Manteaux en satin pensée [...] doublés de satin paille [...]» Le Follet, n° 1, 8 nov., 5 - P.E.
pensée (couleur -) loc. adj. COULEUR - TLF, cit. Bourges, 1884.
1841 - «[...] des robes couleur pensée [...]» BalzacUrsule Mirouët, I, ch. IV, t.I, 60 (Bruxelles, Jamar) - M.C.E.
pensée (couleur de -) loc. adj. COULEUR - L, ø d ; absent TLF.
Corr.FEW (8, 195b) (1633, Havard)
1634 - «[...] taftas couleur de pensée [...]» Inventaire de Charles Benoist, in HavardDict. - M.C.E.
pensée autiste loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Mounier, 1946.
• penser autiste
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Ce sont ces procédés intellectuels communs, au degré près, à toutes les manifestations de l'autisme, que Bleuler embrasse sous le nom de 'Penser autiste', c'est-à-dire de la pensée spontanée où le Moi donne libre carrière à ses tendances et préférences subjectives, par opposition au 'Penser réaliste', qui s'assujettit aux conditions du monde objectif, soit pour en prendre connaissance, soit pour y exercer une action affective.» Th. Flournoy, c.r. : Bleuler, in Arch. de psychol., t.13, 194 - M.C.
pensée autistique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - TLF, GR[85], 1968, Lalande.
1914 - «Dans la pensée réalistique, le malade s'oriente très bien dans le temps et l'espace réels ; il y conforme ses actions, au point que celles-ci paraissent normales. De la pensée autistique naissent les idées délirantes, les grosses fautes contre la logique et les convenances, et d'autres symptômes morbides.» L. Barat, trad. : Bleuler, Die Schizophrenie (in Traité d'Aschaffenburg, Leipzig et Vienne, Deuticke, 1911), in Journ. de psychol., 11e année, 388 - M.C.
1922 - «Les disciples de Freud, remarque très justement M. Schnyder, n'ont pas su éviter l'erreur de ce que Bleuler appelle la pensée autistique, qui façonne la connaissance des choses sur la fantaisie de l'individu et prête un caractère subjectif au jugement.» R. Charpentier, c.r., in Annales médico-psychol., I, 82 - M.C.
pensée déréelle loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - GLLF, GR[85], ø d ; absent TLF ; in Porot [1952].
1926 - «Le mode autistique de la pensée se trouve chez le normal (rêverie, art, pensée affective, pensée prélogique). Cette pensée deréelle [sic] (dereistisches Denken. Lehrbuch, p. 130) est assez active et importante chez certains individus [...]» P. Guiraud et H. Ey, Remarques critiques sur la schizophrénie de Bleuler, in Annales médico-psychol., I, 358 - M.C.
pensée réalistique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• penser réaliste
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1913 - «Ce sont ces procédés intellectuels communs, au degré près, à toutes les manifestations de l'autisme, que Bleuler embrasse sous le nom de 'Penser autiste', c'est-à-dire de la pensée spontanée où le Moi donne libre carrière à ses tendances et préférences subjectives, par opposition au 'Penser réaliste', qui s'assujettit aux conditions du monde objectif, soit pour en prendre connaissance, soit pour y exercer une action affective.» Th. Flournoy, c.r. : Bleuler, in Arch. de psychol., t.13, 194 - M.C.
pensée réalistique loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1914 - «Dans la pensée réalistique, le malade s'oriente très bien dans le temps et l'espace réels ; il y conforme ses actions, au point que celles-ci paraissent normales. De la pensée autistique naissent les idées délirantes, les grosses fautes contre la logique et les convenances, et d'autres symptômes morbides.» L. Barat, trad. : Bleuler, Die Schizophrenie (in Traité d'Aschaffenburg, Leipzig et Vienne, Deuticke, 1911), in Journ. de psychol., 11e année, 388 - M.C.
point arrière, point-arrière n.m. COUTURE - FEW (9, 585a), mention isolée en 1776, Encycl., Suppl. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Séverin, 1952 ; R, GLLF (s.v. arrière-point), Lex.[75], PR[77], ø d.
1826 - «Passons maintenant aux points-arrière ou arrière-points [...]» Mme CelnartMan. des demoiselles ou Arts et métiers qui leur conviennent, 12 (Roret) - M.C.E.
1827 - «[...] une couture à points-arrière très rapprochés [...]» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 201 (Roret) - M.C.E.
1840 - « Mademoiselle, disait mademoiselle Borain, faut-il coudre ceci en points arrière ? » BalzacPierrette, ch. V, t. I, 212 (Souverain) - M.C.E.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - TLF (pont d'-), 1898, La France automobile [d'apr. DDL 14] ; FEW (9, 169a), ND2, 1932, Lar. ; PR[72], ø d.
*1899 - «Leur tricycle, muni de deux freins et dont le pont arrière est renforcé, est une machine qu'il faut aller voir [...]» Le Figaro, 22 juin - E.W.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - DDL 5, 1899, Le Figaro ; FEW (9, 169a), GLLF, ND4, 1932 ; PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1898 - «[...] un siège confortable pour dame est disposé sur le pont d'arrière, au-dessus du moteur.» La France automobile, 296 - Fr. mod., 43, 53.
*1906 - «Le pont arrière présente différentes particularités intéressantes.» Omnia, R. pratique de la locomotion, 309 - Fr. mod., 43, 53.
prise de la pensée loc. nom. f. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «A l'expression écho de la pensée (duplicatum des pensées personnelles et des intentions personnelles), M. Revault d'Allonnes préfère celle, plus extensive, de prise de la pensée R. Charpentier, c.r. : Revault d'Allonnes, in Annales médico-psychol., II, 373 - M.C.
1927 - «C'est à la seconde espèce, aux hétéro-impulsions quasi-hallucinatoires, que nous rattachons l'hétéro-impulsion verbale, ou soliloque pluripersonnel. [...] Certains phénomènes de cette psychopathie sont à double face, personnels par une face, et relevant par une autre face d'une personnalité étrangère fictive, en particulier la prise de la pensée, la divulgation des souvenirs et des actes, le soliloque pluripersonnel, la polymimie ou mimique pluripersonnelle.» G. Revault d'Allonnes, Les hétéro-impulsions, in Annales médico-psychol., II, 415 et 420 - M.C.
regarder en arrière loc. verb. CARACT.  "fig." - GLLF, PR[73], TLF, ø d.
1800 - «On a soutenu constamment qu'il ne fallait jamais regarder en arrière dans une Révolution ; et jamais on n'a soutenu un principe plus faux, plus absurde et plus dangereux en politique comme en morale.» Cousin JacquesDict. néol. (Moutardier) - LTP
vent arrière loc. nom. m. MAR. - FEW (14, 258a ; porter -), 1680, Rich. ; FEW (avoir -), GLLF, 1685, Fur. ; L (cit.), TLF, GR[85] (cit.), 1687, Choisy.
1526 - «[...] dedans le bort bonnettes deffarlées, / le vent arriere, il suyt du North l'estoille, / la charte au poing, se conduysant par elle.» J. ParmentierOeuvres poétiques, 25 (Droz) - P.E.
vol de la pensée loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Dabout [1924].
1923 - «L'extorsion [dans la polyphrénie] marque un pas de plus [après l'éjection]. Sans cesser d'être revendiqués en droit par le sujet, certains complexes psychiques dissidents apparaissent comme indûment désaffectés, comme adjugés par dol [sic] à autrui : des virtualités, encore fort indistinctes, d'assiégeants, s'esquissent, qui semblent s'emparer par larcin des possessions psychiques du patient. Il a le sentiment qu''on' lit sa pensée, que ses actes, ses désirs à peine naissants sont connus [...] qu'il est en proie à un cambriolage moral. C'est le symptôme connu sous le nom de vol de la pensée G. Revault d'Allonnes, La polyphrénie, in Annales médico-psychol., II, 238 ; cf. 232 - M.C.
zone de l'arrière loc. nom. f. MILIT. - GLLF, 1923, Lar. ; absent TLF.
1899 - «zone de l'arrière, (mil.) the area or ground in rear of an army [...]» WillcoxA French-English Military technical Dictionary, 492b (Government Printing Office) - P.E.
écho de la pensée loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - TLF, cit. Codet, 1926 ; in Dabout [1924].
1900 - «Le phénomène de l'écho de la pensée ne s'observe pas seulement dans le délire systématisé. A la suite de fortes hémorrhagies nasales, un homme éprouve des bourdonnements dans l'oreille, 'comme un bruit d'écluses'. Plus tard, ce sont les chuchotements d'une conversation. Mais, remarquons-le, la systématisation ne se fait pas : le murmure reste indistinct et dénué de sens. Enfin, les paroles entendues résonnent en lui sans fin, il les répète comme un écho [...]» M. Ducasse et A. Vigouroux, Du délire systématisé, in R. de psychiatrie, mars, numéro 3, 79 - M.C.
1900 - «Par la suite, les hallucinations auditives deviennent incessantes et prédominantes (voix nombreuses, indéterminées, puis particularisées ; colloques à distance, écho de la pensée).» J. Séglas, Soc. médico-psychol., 29 oct., in Annales médico-psychol., I, 81 (1901) - M.C.
1902 - «[...] sans qu'il le veuille, la voix gutturale lui répète mot pour mot ce qu'il vient de penser et cette voix n'est autre que la sienne. C'est donc une hallucination verbale psycho-motrice, présentant le phénomène d''Técho de la pensée' souvent observé par les psychiâtres, de même que sa double voix épigastrique pourrait rentrer dans leur catégorie des 'hallucinations antagonistes'.» A. Lemaître, Hallucinations autoscopiques chez des écoliers, in Arch. de psychol., t.1, 378 - M.C.
1903 - «Dans certaines formes chroniques où prédomine l'hallucination de l'ouïe, le malade arrive à ne plus pouvoir penser sans entendre sa pensée répercutée au dehors souvent même avant qu'il l'ait formulée ; c'est le phénomène qu'on désigne en psychiatrie sous le nom d'écho de la pensée J. Séglas, in G. Ballet, Traité de pathologie mentale, 200, cité in L'Encéphale, numéro 2, févr., 107 - M.C.