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alpinisme (grand -) loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1961 - «Il est plus délicat de se prononcer sur le grand alpinisme russe, qui ne se manifeste pas hors de chez lui ; il semble pour le moment que si les alpinistes russes sont nombreux, ceux d'entre eux qui font les voies de grande difficulté du Caucase ne sont qu'un petit groupe. Hélas ! le grand alpinisme, si plein de vitalité, a été durement éprouvé dans les Alpes et hors des Alpes. 1961 est une année noire.» La Montagne et alpinisme, numéro 34, oct., 123 - C.T.
1975 - «L'impasse du 'grand alpinisme' ?» La Montagne et alpinisme, numéro 102, 4, 171 - C.T.
arrière (revenir sur l'-) loc. verb. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] pas assez d'avancé indiquait l'insuffisance des coureurs, qui, revenant 'sur l'arrière' étaient victimes de chutes fréquentes.» Neige et glace, avr. - Gredig.
arrière chambre loc. nom. f. HABITAT - TLF, 1534, Rab. ; Hu, Rab. ; Gc, Larive ; FEW (2, 131b ; arrierechambre), 1611, Cotgr.
1531 - «CONCLAVE conclauis, n.g. & conclauis huius conclauis, f.g. Vng lieu secret au derriere de la maison la ou on se retire pour parler ensemble secrettement, vng cabinet ou arriere chambre.» R. Estienne, Dictionarium, 134 v° - P.E.
arrière-ambition n.f. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] au garage, le premier truc que j'entends, c'est Kiki qui pousse sa gueulante dans la ruelle, où je me range justement pour faire mes comptes, il est là-bas au fond, en train de faire ses vocalises, il doit avoir l'arrière-ambition de devenir acteur, ce chien !» V. Thérame, La Dame au bidule, 207 (Ed. des Femmes) - K.G.
arrière-amour-propre n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1844 - «Mabillon parle à pleine ouverture de coeur ; aucun arrière-amour-propre ne corrompt la sincérité de ses aveux [...]» Chateaubriand, Vie de Rancé, 144 (Gallimard) - R.F.
arrière-automne n.m. CLIMATOL. "fin de l'automne" - TLF, GR[85], 1883, Loti.
1836 - «C'est Cécile en fuite, en robe rose, les cheveux extrêmement épars en signe de faute et d'affliction ; quoique en pleine fuite, elle demeure assise sous un arbre sans feuilles, car c'est l'arrière-automne, et il fait froid.» R. Töpffer, L'Imagerie populaire, in Abbé Relave, La Vie et les oeuvres de Töpffer, 345 (Hachette, 1886) - P.E.
arrière-boutique n.f. COMM. HABITAT - FEW (25/II, 22a), Mat.I, TLF, BW6, Lex.[75], ND4, PR[77], 1508 ; GLLF, déb. 16e ; DG, 16e, Du Pinet ; R, cit. Musset ; L, Rs, ø d.
• erriere bouticle - ø t. lex. réf. ; absent TLF.arrière bouticle : Gc, 1548
1501 - «[...] faudra desmolir la porcion sur la rue de l'erriere bouticle d'iceluy Le Tellier [...]» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 56 (Impr. nat.) - P.E.
arrière-cerveau n.m. ANAT. - PR[72], Rs, 20e ; absent TLF.
1879 - «La cellule cérébrale postérieure se divise comme l'antérieure en deux parties, dont l'une, la plus rapprochée du cerveau moyen, formera la protubérance et le cervelet [...], et l'autre, en continuité directe avec la moelle (arrière-cerveau), constituera le bulbe.»M. Duval, Cours de physiologie, 726 (4e éd.) - C.H.
arrière-corps n.m. ARCHIT. - BW5, DG, FEW (2, 1214b), GLLF, ND3, PR[73], TLF, 1690, Fur. ; L, ø d.
1546 - «La voulte estoit ioincte aux costieres, par vne ceincture qui commencoit aux chapiteaux des arrierecorps de la porte, côtinuee iusques au fondz de l'entree, contenat en logueur (ainsi que ie pouoye iuger par raison de perspectiue) douze pas, ou enuiron.» J. Martin, trad. : [F. Colonna], Discours du songe de Poliphile, f°18 v° (Club des Libr. de France) - P.E.
arrière-crainte n.f. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1960 - «[...] oui, je comprends, un soupçon de sacrilège en arrière-crainte, très bien, j'éprouve aussi.» A. Sarrazin, Biftons de prison, 202 (Pauvert, Livre de poche, 1977) - K.G.
arrière-crâne (d'-) loc. adj. INTELL. "de derrière la tête" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «Je regrettais déjà ce rabibochage hypocrite, ma curiosité de bignole. Saindoux pouvait m'entraîner dans une drôle d'embrouille avec Mario. Ça, son idée d'arrière-crâne peut-être.» A. Boudard, La Cerise, 415 (La Table Ronde, Folio) - K.G.
arrière-envie n.f. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «[...] il voudrait dormir appuyé contre elle, parce qu'il a sommeil, un mélange de sommeil et d'arrière-envie de pleurer qui ne vient pas [...]» V. Thérame, Bastienne, 217 (Flammarion) - K.G.
arrière-gorge n.f. ANAT. - PR[72], GLLF, TLF, 1866, Lar. GDU.
1831 - «La Gangrène une fois développée dans l'arrière-gorge, on touchera profondément les eschares avec le nitrate acide de mercure [...] ou tout autre caustique [...]»F. Foy, Cours de pharmacologie, II, 289 (Paris, Germer-Baillière) - C.H.
1837 - «C'est par l'arrière-gorge que l'air doit passer avant d'aller dans les poumons.»A. Raciborski, Précis pratique et raisonné du diagnostic, 734, note - C.H.
arrière-monde n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf.sens propre : TLF, 1857, Michelet
1947 - «Cette libération totale [selon Schopenhauer] nous oriente, par le symbolisme du Nirvâna, vers la notion 'vide' d'un Arrière-Monde mystérieux, celui de la volonté [...]» J. Segond, Traité d'esthétique, 193 (Aubier) - J.S.
arrière-moutard n.m. non conv. FAMILLE - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1843 - «Lui, le fils de mon fils et ces petits soiffards, / Fils du dit, sont ergo[...] mes arrière-moutards.» Dupeuty et Langlé, Les Buses graves, I, viii - P.W.
arrière-pays n.m. GÉOGR. - TLF, 1921, Vidal de La Blache ; GLLF, 1949 ; PR[73], Rs, BW5, 1959.
1898 - «[...] pour essayer de déterminer la ligne frontière entre les arrière-pays du Dahomey français et du Lagos anglais.» L'Illustration, 12 mars, 204a - M.H.
1901 - Nouv. Lar. illustré , (s.v. hinterland) (1897-1904) - M.H.
arrière-petit-cousin n.m. FAMILLE - TLF, GR[85], 1842, Hugo ; GLLF, 1866, Lar.
1721 - «SILVIA [...] il a un arriere-cousin qui en est mort. COQUINOT. Je ne vois dans toute sa parenté qu'un arriere petit cousin qui en soit mort, voilà une maladie de famille qui n'est pas bien prouvée.» [Saint-Jore], Oeuvres mêlëes, Arlequin en deuil de lui-même, II, 219 (Chatelain) - P.E.
1798 - «[...] et ce sont les cousins, les arrières-petits-cousins, que le coche nous a vomis de je ne sais où [...]» Testard, La Bible à ma tante, 5 (Impr. rue des Droits-de-l'Homme) - P.E.
arrière-saison n.f. SEXE ET ÂGE "par ext." - Gc, Du Villars [1550-59] ; GR[85], Chaulieu [v. 1660-1720] ; TLF, cit. C. d'Harleville, 1792 ; GLLF, cit. Mme de Puisieux.
*1624 - «Clorinde, le Soleil est encore beau quand il se couche ; l'arriere-saison est agréable, mais nous n'avons que de bonnes années que les premieres [...]» Guez de Balzac, Les Premières let., I, 203 (Droz, STFM) - P.E.
*1628 - «Lors que la femme arrive en l'arriere-saison / Permis de se pourvoir sur le commun chez celle / Qui voudra se laisser prendre à nôtre êtincelle [...]» A. Hardy, La Belle Egyptienne, 85 (Schena-Nizet) - P.E.
*1637 - «[...] si tu és amoureux dans ton arriere-saison, tu auras vn double supplice [...]» Trad. : Guarini, Le Berger fidelle, 10 (Courbé) - P.E.
arrière-salon n.m. HABITAT
Compl.TLF (1813, Jouy)
1813 - «C'est un arrière-salon, dans le fond du café [...]» [Jouy], L'Hermite de la Chaussée-d'Antin, III, 201 (Pillet) - P.E.
arrière-saveur n.f. PERCEP. - TLF, 1852, Flaubert.
1796 - «Dans les substances soit liquides soit solides qui éprouvent quelque dissolution, leur saveur se dissout aussi et le sens du goût trouve dans les parties qui constituent cette saveur je ne scais quel détachement, je ne scais quelle séparation. Il s'opère par ces séparations et ces détachemens ce qu'on appelle un arrière-goût, qui est produit par une arrière-saveur, c'est-à-dire par une saveur particulière distincte et postérieure à la saveur générale qui perd son homogénéité.» J. Joubert, Carnets, I, 113 (Gallimard) - P.E.
arrière-sommité n.f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «C'est lui seul /le Pelvoux/ que l'on voit de la vallée, car il cache de sa masse formidable les arrière-sommités qui, telles que la Barre des Ecrins, le dépassent pourtant en hauteur.» J. Gourdault, La France pittoresque, XIII, 230 - R.R.
arrière-sourire n.m. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Tandis qu'il se penchait sur la table, les yeux de Camille rencontrèrent la perle en poire de sa cravate, une perle de mille louis. Elle eut un arrière-sourire [...]» M. Prévost, Les Don Juanes, 89 (La Renaissance du livre) - R.A.
arrière-train n.m. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1832 - «[...] la machine et son arrière-train [...]» Mercure ségusien, 8 août - Wexler, 111.
arrière-voussure n.f. ARCHIT. - Mat. I, PR[67], GLLF, TLF, 1567, Ph. de L'Orme ; Gc, Hu, Delorme ; FEW (14, 620b), 1676, Félibien ; DG, 1690, Fur. ; L, ø d.
1561 - «Prenez le cas que lon vueille faire une arriere uoulsure [...]» Delorme, Inventions, 48 v° (Paris) - B.G.
arrière-vue n.f. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1784 - «Ses camarades [d'école] le corrigeront mieux que ses parents et ses maîtres. Vivant avec des enfants qui n'ont encore ni arrière-vues, ni politique, il s'accoutumera à l'égalité, sentiment précieux [...]» [Gabriel Bonnot de Mably] l'Abbé de Mably, Principes de morale, in Coll. complète des oeuvres de Mably, vol. 10, 401 (Impr. Desbrière) - J.S.
arrière-été n.f. CLIMATOL. "fin de l'été" - TLF, 1951, Gracq.
1884 - «Jean regardait la petite maison réchauffée de cette lumière douce d'arrière-été.» A. Daudet, Sapho, 300 - Burns, 149.
1887 - «Des souffles d'arrière-été courbaient la cime des marronniers flétris.» F. Vandérem, Les Deux rives, XVII - Burns, 149.
1946 - «Le temps est tiède, d'arrière-été, plutôt que d'automne.» P.T. Pelleau, Saint-Pol Roux le Crucifié, XIV, 202 - R.R.
ballet (grand -) loc. nom. m. CHORÉGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1582 - «Ce fut alors que les violons changerent de son et se prirent à sonner l'entrée du grand Balet composé de quinze passages [...]» B. de Beaujoyeulx, Balet comique de la Royne, 55 verso - E.R.
balloté (grand -) loc. nom. m. CHORÉGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. balloté, n.m. : FEW (15/I, 45a ; ballotte), 1863 ; L, TLF, ø d.
1852 - «grand balloté [...]» A. Saint-Léon, La Sténochorégraphie ou l'art d'écrire promptement la danse, 44 (Paris) - E.R.
bonnemère, bonne mère loc. nom. non conv. MÉTIER "sage-femme" - FEW (6/I, 472a ; Centre et Bourgogne), ø d ; absent TLF.
1794 - «En-outre, sa Mère était la sage femme, ou comme disent les Paysans, la bonnemère : On ignore à Paris, que la Bonnemère est aussi considérée dans nos Villages éloignés, où l'on conserve encore les anciennes moeurs, que les Vestales l'étaient à Rome : Tout le monde lui marque de la déférence ét du respect : On ne l'appelle pas madame, dumoins cela est rare ; mais aussi jamais on ne la designe par son nom, ni par celui de son Mari : c'est la Bonnemère, ét ce titre suffit pour lui attirer une tendre véneracion...» Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas, t. 1, part. 1, 89-90 (Paris) - R.R.
chanter la mère godichon loc. verb. non conv. US. ALIM. "faire bombance" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1745 - Dial. entre un Grassin et un habitant de Charonne-les-Paris, 5 - Dagneaud, 120.
1842 - «Cette marquise [...] était tout bonnement mademoiselle Agathe-Florentine Gabirolle, première danseuse du théâtre de la Gaîté, chez qui l'oncle Cardot chantait la mère Godichon.» Balzac, Un Début dans la vie, I, 721 (Bruges, Pléiade, 1951)
couleur-mère n.f. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1912 - «Et de toutes couleurs il dit qu'il veut trouver La couleur-mère, telle que Dieu même l'a faite.» Claudel, L'Annonce faite à Marie, 1ère version, in Claudel, Théâtre, II, 67 (Pléiade, 1956) - A.Ré.
course de grand fond loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Il est admis que seules, des personnalités expérimentées et très au courant de la question puissent être chargées de l'organisation des courses de grand fond et des concours de sauts.» A. Couttet, A. Lunn, E. Petersen, L'Enchantement du ski, 82 (Ed. Alpina) - C.T.
craquelé (grand -) loc. nom. m. CÉRAM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. craquelé : TLF, cit. Goncourt, 1881 ; GR[85], cit. Claudel, 1924.
1864 - «Il est presque superflu de rappeler ici ce que c'est que le craquelé : chacun connaît aujourd'hui l'origine de ce défaut recherché. Si l'on pose sur une pâte médiocrement rétractile une couverte qui le soit beaucoup plus, au moment de la sortie du four cette couverte, faisant effort pour effectuer son retrait, se séparera en segments d'autant plus multipliés que l'action aura été plus violente et plus rapide ; or, les Chinois ont eu l'art de composer leurs couvertes craquelantes (tsoui-yeou) à des dosages si sûrs, qu'ils obtiennent à volonté des fendillures très-rares et très-distancées (grand craquelé, un réseau moyen (craquelé ordinaire), ou des segments infiniment petits (truité). Nous trouverons ces variétés dans la collection en même temps que les différents modes de coloration des fissures. Un pi-tong court a, sur son céladon gris, le craquelé moyen au dehors et le fin à l'intérieur [...] le grand craquelé a été obtenu au premier feu [...]» A. Jacquemart, in Gazette des beaux-arts, t.16, 1er janv., 40-41 - M.C.
diable (grand - de), diable (grande - de) loc. adj. MESURE "chose, personne de grande taille" - L, cit. D'Alemb., 1762 ; TLF (pour une personne), cit. Loti, 1893 ; GR[85], ø d.
1761 - «Ecoutez ma bonne amie, me dit-il, je passais ce matin par la place Maubert ; j'ai aperçu de loin une grande diable de chaise, toute semblable à celle dans laquelle vous êtes arrivée à Paris ; je me suis aproché & j'ai reconnu le grand homme maigre & brun, & le petit homme gros à l'habit gris de fer ; c'était [sic] Monsieur votre pere & celui du pauvre D***, comme vous l'aviez conjecturé, & voici comme je l'ai apris.» [J.-A. Jullien], Honny soit qui mal y pense, Hist. d'une comédienne qui a quitté le spectacle, 51 (Londres) - R.R.
dure-mère n.f. ANAT. - FEW, PR[67], BW5, ND2, TLF, 1314, Mondeville ; L, DG, Gc, Mondeville.
• dure meire - absent TLF.
13e - «[...] la toie que defend le cervel /est/ del test, que est apelé la dure meire [...] Si la dure mere est blescé [...]» Ms. de Cambridge 0.1.20 - R. L. rom., 133-4, 180.
dure-mère n.f. ANAT. - FEW, PR[67], BW5, ND2, TLF, 1314, Mondeville ; L, DG, Gc, Mondeville.
• dure mere - absent TLF.
13e - «[...] la toie que defend le cervel /est/ del test, que est apelé la dure meire [...] Si la dure mere est blescé [...]» Ms. de Cambridge 0.1.20 - R. L. rom., 133-4, 180.
déconcert (au grand - de) loc. prép. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «- Eh bien alors, éclata le général [...] ; la musique est l'art le plus matériel, le plus sensuel, le plus bas. - Ah ! cela, c'est possible, dit Eleuthère, au grand déconcert de ses partisans.»J. Benda, Dialogue d'Eleuthère, 127 (Emile-Paul frères) - J.S.
déesse-mère n.f. MYTHOL. - R, TLF, PR[77], ø d.
1827 - «La femme était la mère, Ma en phrygien, Mater, Mutter, mot qui se rapproche du mot indien Maïa, déesse-mère ou nature, cette terre dont l'homme fut formé...» Eckstein, Le Catholique, n° 22, oct., 178 - P.E.
dépendeur d'andouilles (grand -) loc. nom. m. non conv. INJURE - FEW (8, 179a), 1896, Delesalle ; GLLF, cit. Richepin ; TLF, ø d dépendeur d'andouilles : TLF, 1840, Catéchisme poissard ; L, GLLF, 1864 ; DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d
• grand dépendeux d'andouilles - FEW (rég.), ø d ; absent TLF.
1875 - «Grand est le chagrin de la pauvre Céleste, qui n'a jamais pu souffrir ce Jean-Louis et ne l'a jamais appelé que grand Nicodême, grand dépendeux d'andouilles.» Le Journ. amusant, 16 janv., 5 - G.S.
dérapage latéral arrière loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Le dérapage latéral est celui qui s'effectue selon la ligne de plus grande pente, vient-il d'être dit. On le nomme dérapage latéral 'pur' s'il est effectué skis toujours transversalement disposés par rapport à la ligne de plus grande pente, - dérapage latéral 'avant' si les spatules se trouvent au-dessous de la ligne horizontale passant par la fixation, - dérapage latéral 'arrière' si ce sont les talons qui se trouvent au-dessous de cette ligne.» A. Jacques, Ski de descente, 85 (Arthaud) - C.T.
face du grand Turc loc. nom. f. non conv. CORPS "fesses" - FEW (19, 192b), 1867, Delv. ; absent TLF.
1612 - «[...] voicy venir mon homme qui vous apporte vn clistere, descouurez-vous : moy tout aussi tost monstre la face du grand Turc qui estoit sans nez [...]» La Maladie de M. Guillaume, 10 (Bourriquant) - P.E.
Corr. et compl.L (16e, Oudin)
1640 - «[...] la Face du grand Turc .i. le cul.» Oudin, Curiositez fr., 207 (Slatkine) - P.E.
*1739 - «[...] il avoit, sauf votre respect, mes Commeres, la face du Grand Turc tournée de ce côté-là [...]» [Caylus], Les Ecosseuses, 39-40 (Oudot) - P.E.
fille mère, fille-mère n.f. FAMILLE SOCIOL. - DDL 15, 1848, H. Tampucci ; R, PR[77], 1870, Lar. ; FEW (6/I, 468b), 1874, Lar. ; Ls, cit. Gaz. des Trib., 1876 ; DG, ø d ; TLF, cit. Renard, 1905 ; Rs, GLLF, Lex.[75], ø d.
1797 - «Théâtre du Vaudeville. La pièce de Décence ou les Filles mères, parodie de Laurence, eut hier beaucoup de succès. [...] Les auteurs sont M.rs Barré, Radet et Desfontaines. Voici quelle est l'analyse de cette parodie. [...] Possédée (Médée) survient, et tire les cartes aux jeunes filles-mères. Voici ce qu'elle leur prédit [...]» Courrier des spectacles, numéro 95, 22 germinal an 5, 2 - P.E.
1801 - «Le ministre de l'intérieur a prévenu, par une circulaire, les préfets des départemens qu'à compter du 1er germinal il n'accorderoit plus d'indemnités aux filles-mères. Le motif généreux de cette aumône, ne suffisoit pas pour en couvrir les abus, et encore moins pour les prévenir.» Le Citoyen fr., numéro 497, 6 germinal an 9, 3b - P.E.
1814 - «[...] jamais on n'avait réuni plus exactement les personnages obligés. Une fille-mère, une enfant raisonneur, un paysan philosophe, un brigand vertueux, un geolier humain, un bourreau sentimental, un niais pathétique, un père aveugle, un tyran abominable, et par-dessus tout un époux cruel et barbare.» E.F. Bazot, Nouv. paris., I, 136 (Déterville) - P.E.
1830 - In titre : Louise Maignaud, La Fille-mère (Renduel) - P.E.
1830 - «Qui fabrique la fausse monnaie ? Quelles sont les filles-mères qui étouffent leurs enfants ? Quels sont les incendiaires qui brûlent les fermes ? Quels sont les compagnons qui dans la querelle de l'ivresse se frappent de mort ?» L. de Cormenin, Libelles politiques, I, 140 (Hauman) - P.E.
fille-mère n.f. SOCIOL. - R, ND4, PR[77], 1870, Lar. ; FEW (6/I, 468b), 1874, Lar. ; Ls, 1876 ; DG, GLLF, Lex.[75], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1848 - «Plusieurs départements, entre autres ceux de la Haute-Loire et de la Haute-Garonne, ont reconnu l'avantage de ces secours, et pourtant d'après les termes des délibérations, ils ne sont accordés qu'aux filles-mères.» H. Tampucci, Poésies anciennes et nouvelles, 309, Rapport au citoyen préfet de la Marne (Garnier) - P.E.
fond (grand -) loc. nom. m. SKI - TLF, GR[85], ø d.
1925 - «Maurice Mandrillon, qui continue, néanmoins l'épreuve de grand fond, et achève le parcours en 5 h.8'58'', n'est classé que 5me malgré une belle course et tout le courage mis en oeuvre, suivant de près le 1er Français classé [...]» La Montagne, n° 182, mai, 146 - C.T.
1947 - «Le Ruban Blanc, disputé annuellement avant-guerre, est une grande épreuve de descente-slalom, mais cette saison les Suisses y ajoutèrent le Grand Fond, le Fond 18 km., le Saut, Spécial et Combiné, et, par conséquent, le Combiné Nordique.» La Montagne, n° 338, oct.-déc., 81 - C.T.
fouetté (grand -) loc. nom. m. CHORÉGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. fouetté, n.m. : GLLF, GR[85], av.1872 ; FEW (3, 372a), 1899, Lar. ; TLF, cit. Levinson, 1933.
1820 - «[...] les temps de chaconne, les grands fouettés en face et en tournant, les quart de tour, les pas de bourrée, et les temps des diverses pirouettes, suivent les premiers exercices. Ces temps de la belle danse formeront le danseur [...]» C. Blasis, Traité élémentaire, théorique et pratique de l'art de la danse, 100 (Milan) - E.R.
1852 - «grand fouetté lent [...] grand fouetté lent en tournant [...]» A. Saint-Léon, La Sténochorégraphie ou l'art d'écrire promptement la danse, 45 (Paris) - E.R.
garçon (comme un grand -) loc. adv. non conv. ACTION - TLF, cit. Loti, 1883.
v. 1714 - «[...] cette Epée doit trancher les Ennemis, & les mettre en chair à pâté : Mettez-là à votre côté comme un grand Garçon, que vous êtes, & qui en avez fait d'autres dea.» Marivaux, Le Télémaque travesti, 280 (Droz) - P.E.
1828 - «SOPHIE [...] Mais vous, qu'est-ce qui vous amène ? BERTRAND. Personne : je suis venu ici tout seul, comme un grand garçon.» Duvert, Desvergers, Varin, La Couturière, 55 (Bréauté) - P.E.
garçon (être assez grand - pour ...) loc. verb. non conv. POUVOIR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1761 - «[...] on fait réponse qu'on ne connoît d'autre capitulation que les armes à la main. Qu'une guerre à soutenir ne les effraye pas, & qu'ils sont assez grands garçons pour se défendre ; qu'en conséquence Messieurs nos Députés & toute leur sequelle eussent promptement à faire gilles [...]» Girauld, Essai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 124 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
genre (dans le grand -) loc. adv. non conv. MESURE "en grand" - FEW (4, 116b), 1845, Besch. ; L, ø d ; absent TLF.
1790 - «[...] c'est ici les grenouilles qui demandent un roi [...] garre que le Destin ne leur envoye une garce de cigogne, qui les boucanera dans le grand genre.» Je peux bien foutre mon avis tout comme un autre [...] Raisonnement énergique du R.P. Jean de Domfront, 10 (Paris) - P.E.
1800 - «[...] s'ils ne veulent pas entendre raison, qu'ils n'auront seulement qu'à paraître et à montrer le bout du nez, nous leur en repasserons dans le grand genre, et leurs oreilles tomberont en masse.» Le Grand départ du père Duchêne, in [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 10], 4-5 - P.E.
genre (dans le grand -) loc. adv. non conv. MESURE "en grand" - DDL 19, 1790 ; FEW (4, 116b), 1845, Besch. ; L, ø d ; absent TLF.
• dans le bon genre - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «[...] vous avez prit [sic] la Bastille et vous avez travaillé dans l' bon genre les Delaunay, les Flesselles, les Foulon, et les Berthier, tous satans misérables encore ben plus coquins que l' bon dieu n'est saint. Mais c'est rasé çà, vous n' valez rien pour la vengeance [...] on est tout prêt à s' cogner la gueule dans l' bon genre [...]» L' Marignier d' la Guernouillère , 4 et 8 (Marchands de nouveautés) - P.E.
1799 - «[...] j' vais faire un tintamare au conseil ; mais je dis, nom d'un sabot, un tintamare dans le bon genre ! C'est que, sans me vanter, de ce côté-là, je suis ben tranquille au poste.» [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 2], 3 - P.E.
goût (d'un grand -) loc. adv. non conv. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «S'il vous arrive encore de faire les mutines, c'est que je vous ferai danser les olivetes d'un grand goût. [...] Ah ! si vous aviés eu affaire à tout autre peuple, on vous auroit foutu le bal d'un grand goût.» 3e let. bougrement patriotique de la mère Duchêne, 5 et 6 - P.E.
1791 - «[...] je crois que nos Savoyards ne se seroient pas contentés de les faire danser comme des marmottes : ils leur auroient foutu sur la gueule d'un grand goût.» Jean Bart, n° 152, 7 - P.E.
grand (en -) loc. adv. MESURE "tout de son long" - FEW (4, 219b ; rég.), ø d ; absent TLF.
1833 - «Petit-Louis cabane et tombe à l'eau en grand. [...] Et en disant ces mots, la large main du maître, sur la paume de laquelle il a eu la précaution de passer la langue, s'appliqua en grand sur le pied du mât.» E. Corbière, La Mer et les marins , part. V, ch. 10, 295 et 301 - R.R.
grand (fabrication en -) loc. nom. f. INDUSTR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «[...] l'application du principe de la division du travail et la fabrication en grand et en série des pièces détachées, à l'aide d'outillages perfectionnés, étudiés spécialement en vue du matériel à produire.» L. Saint-Martin, in Bull. technologique, numéro 3, mars, 249 - P.E.
grand deux loc. nom. m. INDUSTR. ALIM. "pain de sucre" - absent TLF.
Add.DDL
*1873 - «Grand [...] deux m. ; vierpfündiger Zuckerhut ; Loaf of sugar of four pounds.» Tolhausen, Dict. technologique fr.-all.-angl., 455 (Tauchnitz) - P.E.
grand deux loc. nom. m. INDUSTR. ALIM. "pain de sucre" - DDL 12, 1873, Tolhausen ; absent TLF.
1834 - «GRAND-DEUX s.m. Nom qu'on donne, dans les raffineries, à Un pain de sucre du poids de deux kilogrammes.» Raymond, Suppl. au dict. de l'Acad. - P.E.
grand jour du peuple loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - le grand jour : GLLF, TLF, ø d.
1795 - «Que le grand jour du peuple arrive, qu'on le fasse transiger avec les scélérats, que le peuple ne leur demande qu'une demi-justice, le peuple est presque sûr qu'il ne l'obtiendra point [...]» Babeuf, Le Tribun du peuple, 20 déc, n° 37, 242 (Coll. 10/18) - LTP
grand juge militaire loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «Chaque grand arrondissement militaire est confié à la surveillance d'un commissaire des ordonnateurs de guerre, lequel porte le titre de grand juge militaire [...]» Gautier, Dict. de la Constitution (Paris) - LTP
grand tétras loc. nom. m. ORNITH. - TLF, 1771, Buffon ; GLLF, 1904, Lar. ; R, PR[77], ø d.
*1866 - «[...] je partis [...] dans l'intention de chasser le grand tétras ou coq de bruyère.» Lamartine, trad. : I. Tourgueneff, Deux journées dans les Grands-Bois, I, in Lamartine, Cours fam. de littérature, entretien CXXXII, t. 22, 322 (Chez l'auteur) - M.C.E.
grand tétras loc. nom. m. ORNITH. - TLF, 1771, Buffon (mêmes réf.) ; DDL 16, 1866 ; GLLF, 1904, Lar. ; R, PR[77], ø d.
1771 - Buffon, Hist. nat., II, 199 (Paris) - R. L. rom., 45, 248.
grand'fraternel adj. FAMILLE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1956 - «Jean d'Auville, bien droit mais gracieux, immobile dans son fauteuil dont il ne touche pas le dossier, le regardait aller et venir, l'écoute japper avec une indulgence grand'fraternelle.» La Varende, Le Cavalier seul, 134 - J.H.
grand'seigneurie n.f. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1881 - «La dentelle au cou, grave.../ Dans le salon de Mars ou dans la galerie / D'Apollon, submergé dans la grand'seigneurie, / Dans le flot des Rohan, des Sourdis, des Elbeuf [...]»Hugo, Quatre vents de l'esprit, 56 (Hetzel) - HLF, 13, 21 - M.L.
grand-bourgeois n.m. SOCIOL. "personne qui appartient à la grande bourgeoisie" - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1928 - «Le patron [...] incarné par l'illustre Wegener, un caractère ôdieux [sic], symbole monumental du grand-bourgeois tel que le dépeint l'Humanité à la veille des élections.» A. Levinson, "Apologie du sous-titre" dans la rubrique "Les spectacles et le cinéma", in L'Art vivant, 1er févr., 114, B - M.Le.
grand-bourgeois adj. SOCIOL. "qui se rapporte à la grande bourgeoisie" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Les feuilles des fusains luisaient au milieu de la noirceur nocturne, comme si les valets de chambre astiquaient, chaque matin, le fourré opposé à la maison de leurs nobles maîtres. Les fenêtres aux volets clos évoquaient des compartiments de coffres, vus de l'extérieur, dans une caverne de banque. Quelques humbles avaient l'air, dans ce décor grand-bourgeois, de prisonniers de guerre travaillant pour l'ennemi : des livreurs de charbon, tout noirs, qu'on payait pour les défigurer [...].» Montherlant, Les Jeunes filles, 974-5 - FXT
grand-chose (une pas -) loc. nom. f. non conv. , péjor. CARACT. VALEUR "femme qui ne mérite pas d'estime" - FEW (2, 541b), GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Zola, 1873 ; DHR, ø d n.m. : DDL 19, 1830, Carmouche [repris in GR] ; FEW, GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Labiche, 1856
1794 - «Mais aussitôt il m'a dit, "Vous me mettez au desespoir ! je vais en aimer Une-autre". Il m'a laissée aler dans un cabinet à porte-vîtrée, & il est venu Une... pas grand'chose, avec quî... Je n'ai pas voulu voir ça.» Restif de La Bretonne, Les Nuits de Paris, t. 8, nuit 18, 443 (Paris) - R.R.
grand-chérif n.m. TITRE Proche-Orient- TLF (grand shérif), cit. Hugo, 1842.
1865 - «[...] il n'en est pas de même dans le Hedjaz, où l'un deux a le privilège d'exercer les fonctions de grand-chérif, qui se transmettent d'ordinaire de père en fils. Depuis la conquête de l'Egypte par Sélim en 1517, la prière est dite pour le sultan des Turcs le vendredi dans les mosquées, et un cadi est envoyé de Constantinople à La Mecque, car le pouvoir du grand-chérif est purement temporel. Le sultan confirme dans le grand-chérifat celui que sa naissance et, dans une certaine mesure, l'assentiment des autres chérifs ont amené à cette haute position [...] Au moment où les wahabites se répandirent en dehors du Nedjd, la dignité de grand-chérif était occupée depuis 1786 par Ghaleb [...]» A. d'Avril, in R. des deux mondes, t.60, 1er nov., 91 - M.C.
grand-chérifat n.m. ADMIN. Proche-Orient- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1865 - «[...] il n'en est pas de même dans le Hedjaz, où l'un deux a le privilège d'exercer les fonctions de grand-chérif, qui se transmettent d'ordinaire de père en fils. Depuis la conquête de l'Egypte par Sélim en 1517, la prière est dite pour le sultan des Turcs le vendredi dans les mosquées, et un cadi est envoyé de Constantinople à La Mecque, car le pouvoir du grand-chérif est purement temporel. Le sultan confirme dans le grand-chérifat celui que sa naissance et, dans une certaine mesure, l'assentiment des autres chérifs ont amené à cette haute position [...]» A. d'Avril, in R. des deux mondes, t.60, 1er nov., 91 - M.C.
grand-croix n.m. TITRE "décoration" - FEW (2, 1875b), GLLF, Lex.[75], 1680, Rich. ; L, Saint-Simon ; DG, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1633 - «Mr le commandeur de Fourbin a esté faict grand croix par merite, hors du rang de l'option, mais il n'en veult pas encore accepter les honneurs tant il est modeste.» Peiresc, Let., VII, 63 (Impr. nat.) - P.E.
grand-douanier n.m. TITRE Turquie- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1907 - «Le grand-douanier, ou plutôt son nazir, c'est-à-dire son premier officier, qui méditait une augmentation des droits, refusa le dédouanement [d'un navire français à Constantinople, oct. 1792] [...] Le grand-douanier s'excusa de n'être point en mesure de donner une réponse à cet égard.» Clément-Simon, La Révolution et le Grand-Turc, in La R. de Paris, 428 - J.Hé.
grand-ducal adj. HIST. - Rs, GLLF, 1843, Landais ; L, DG, ø d ; PR[77], déb. 20e ; R, Lex.[75], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1815 - «Maisons grand-ducales et ducales de Saxe [...]» Traité de Vienne, in Annales maritimes et coloniales, II, 242 et 334 (1818) - P.E.
*1819 - «Oncle du grand-duc [...] Louis, Pr. grand-ducal, Marggr. de Bade, duc de Zaringue, C. de Salem et Petershaussen.» Annuaire généalogique et historique, 21 - P.E.
grand-duché n.m. HIST. - TLF, 1573, B. de Vigenère [d'apr. DDL 18].
Au 19e- GLLF, PR[73], Rs, 1843, Landais ; L, DG, ø d. Add.DDL
*1815 - «La partie du duché de Varsovie que S.M. le Roi de Prusse possédera en toute souveraineté et propriété pour lui et ses successeurs, sous le titre de grand-duché de Posen, sera comprise dans la ligne suivante [...]» Traité de Vienne, in Annales maritimes et coloniales, II, 215 sqq. (1818) - P.E.
*1819 - «Le grand-duché de Bade a, sur une surface de 273 milles carrés géographiques (758 lieues car.), une population de 1, 002, 000 ames, un revenu de 12 millions de francs, une armée de 10, 000 hommes.» Annuaire généalogique et historique, 20 - P.E.
grand-duché n.m. HIST. - DDL 12, 1815 ; Rs, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1843, Landais ; L (s.v. grand), DG, R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1573 - «Sur quoy furent depeschez sept des principaux du conseil, pour en proposer les conditions à Sigismund, à sçavoir qu'il [...] ne laissoit autre successeur au grand Duché de Lithuanie que le Roy et ses enfans [...]» B. de Vigenère, Les Chroniques et annales de Poloigne, 327 (J. Richer) - J.Hé.
grand-duché n.f. HIST. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1573 - «D'avantage qu'il annexeroit la grand Duché de Lithuanie au Royaume de Poloigne [...]» B. de Vigenère, Les Chroniques et annales de Poloigne, 261 (J. Richer) - J.Hé.
1573 - «[...] tout ainsi qu'au royaume de Poloigne. Auquel la grand Duché de Lithuanie fut unie et incorporee par le roy Wladislaus Iaghellon [...] le 2. iour d'Octobre 1413.» B. de Vigenère, La Description du Royaume de Poloigne et pays adiacens, fol. XXVIII - J.Hé.
grand-duché n.m. HIST. - DDL 18, TLF, 1573, B. de Vigenère.
Au 19e- DDL 12, 1815 ; TLF, cit. Dumas, 1831 ; Rs, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1843, Landais ; L, DG, R, ø d. 1809 - «Le lieutenant-général comte Kamenski a reçu l'ordre de St. Georges de la 2e classe, en récompense des victoires qu'il a remportées [...] et des opérations militaires d'Uleaborg qui ont mis nos troupes en possession du grand-duché de Finlande.» Journ. de Francfort, numéro 4, 4 janv., 2a - P.E.
1813 - «[...] le grand duché de Finlande a une surface très-étendue [...]» Catteau-Calleville, in Mercure étranger, II, 108 - P.E.
grand-fief n.m. HIST. - L, ø d ; absent TLF.
1819 - «[...] la seigneurie de Carolath-Beuten en Silésie [...] Ce grand-fief a une surface de 4 1/2 milles géographiques [...]» Annuaire généalogique et hist., 43 - P.E.
grand-foi (avoir - à) loc. verb. INTELL. "croire" - TLF, ø d.
1750 - «Quoique je n'eusse jamais eu grand' foi aux miracles des gens à secrets, la faiblesse où j'étais réduite, m'avait insensiblement disposé l'esprit à la crédulité.» Fougeret de Monbron, Margot la ravaudeuse, Préf., 141-2 - FXT
1759-94 - «Je l'anonçai même au Roi, qui, prévenu par M. Berryer et par la correspondance secrète du premier président, n'avait pas grand'foi, non plus que madame de Pompadour, au succès de ma négociation.» F.-J. de Pierre de Bernis, Mém. du cardinal de Bernis, part. 2, ch. 30, 209 (Mercure de France, 1980) - R.R.
grand-guignolade n.f. Anthroponymesur Grand-GuignolSPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «Il fallait beaucoup d'optimisme... pour espérer que là où se donnaient depuis des décennies d'obscènes grand-guignolades un autre public viendrait d'emblée voir jouer un poète.» Les Temps modernes, 213, 1524 - B.F.
grand-maternel adj. PARENTÉ - GR[85], 20e ; absent TLF.
1925 - «La tradition de la belle lingerie s'efface devant les exigences de la vie actuelle et les six douzaines de chemises de toile des trousseaux grands-maternels, sont des richesses du passé.» Le Jardin des modes, 15 janv., n° 66, 15 - M.C.
grand-mère adj. MODE "pour caractériser un vêt." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «On me dit ici que c'est trop grand-mère, donnez-moi votre goût, j'ai pris la première robe, sous condition. Veuillez donc me répondre tout de suite afin que je la rende si elle n'est pas portable.» G. Sand, Corresp., I, 715 (Garnier) - P.E.
grand-oncle n.m. FAMILLE - FEW (4, 222a), GLLF, TLF, DHR, 1538, Est.
1531 - «Auunculus maior, Le grand oncle, le frere de la grand mere.» R. Estienne, Dictionarium, 61 r° - P.E.
grand-russe n.m. LING. - GR[85], TLF, ø d.
1929 - «La possibilité d'un finnisme dont l'isoglosse embrasserait le grand-russe méridional et le blanc-russe est douteuse [...]» R. Jakobson, Remarques sur l'évolution phonologique du russe, in TCLP, vol. 2, 108 (Prague) - J.S.
grand-valier n.m. rég. COMM. MÉTIER "voiturier" - FEW (4, 225a ; rég., Franche-Comté et Neuchâtel), ø d ; absent TLF.
1843 - «A chaque instant, nous rencontrions des caravanes de trente et quarante chariots, marchant, comme les grand-valiers franc-comtois, à la suite l'un de l'autre, transportant d'une ville à l'autre les denrées de l'Europe et de l'Orient [...]» X. Marmier, Let. sur la Russie, la Finlande et la Pologne, Moscou, t. I, 323 (Delloye) - M.C.E.
génie-mère n.m. INTELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1836 - «Shakespeare est au nombre des cinq ou six écrivains qui ont suffi aux besoins et à l'aliment de la pensée ; ces génies-mères semblent avoir enfanté et allaité tous les autres.» Chateaubriand, in R. des deux mondes, 1er janv., 21 - P.E.
individu-mère n.m. BIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Quelques Flagellaires se reproduisent par gemmiparité. Le protoplasme d'une partie de leur corps produit de petits bourgeons, qui se séparent ensuite de l'individu-mère, et deviennent chacun un individu complet.» Roule, Suis, Jammes, Cours de zoologie gén. et médicale, 103 (Privat) - P.E.
jamais (au grand -) loc. adv. non conv. TEMPS - GLLF, 1573, Desportes ; L, 16e, Desportes ; BEI, 1640, Oudin ; GR[85], cit. Racine ; FEW (5, 26b), 1779 ; DEL, fin 18e ; TLF, cit. Lautréamont, 1869.
• au grand fin jamais - absent TLF
Compl.Hu (même texte, ø d)
1546 - «Me avez vous trouvé en la confrairie des faultiers ? Jamais, jamais, au grand fin jamais. Je le fays en pere et en beat pere, sans faulte.» Rabelais, Le Tiers livre, 89 (Droz) - P.E.
Jehan (grand -, petit -) loc. nom. m. JEUX ENFANTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1607 - «Joue a divers jeus, au chevalier courtois, a petit Jehan, grand Jehan et Marion fendue.» J. Héroard, Journ., 1, 1352 (Fayard) - P.R.
jeu (faire le grand -) loc. verb. OCCULT. "prédire l'avenir selon la disposition des cartes du tarot" - TLF, cit. Green, 1942 ; GR[85], cit. Aragon ; GLLF, cit. E. Rod.
1825 - «BEAUSOLEIL. Du tout, j' veux pas me marier ; j' suis comme Nicolette moi, quand on est joli garçon, n'y a pas à se presser... Ainsi, changez-moi ça... JOLIBOIS. Volontiers ; je vais vous faire le grand jeu, mais c'est six sous. (Il lui donne des cartes).» Mélesville et Carmouche, La Vieille de seize ans, 10 (Bouquin de La Souche) - P.E.
1936 - «Carmen reprit donc les cartes en les brouillant : "Tiens, dit-elle, je vais te faire le grand jeu [...]."» L. Aragon, Les Beaux quartiers, 356 - FXT
jour du grand oeuvre loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1796 - «Je vais vous tracer les moyens que, selon mon avis, il conviendrait d'employer pour opérer la résurrection générale désirée [...] enfin, lorsque le jour du grand oeuvre approchera [...]» /Grisel/, 15 avr., in Buonarroti, La Conspiration pour l'égalité, dite de Babeuf, II, 185 (Ed. sociales) - LTP
lama (grand -) loc. nom. m. VIE SOC. "fig." - TLF, cit. Balzac, 1835.
*1871 - «La Commission du budget [...] accepte, taille, rogne ou propose à son gré, sans souci du grand Lama qu'on appelle M. Thiers, ni de son kasnadar, qui porte nom Pouyer-Quertier [...]» Le Corsaire, 24 août - J.Hé.
*1872 - «[...] les banquiers étrangers sont las de faire antichambre chez nos grands lamas financiers.» J. Fleurichamp, in Le Gaulois, 10 juill., 3 - J.Hé.
lunette arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1912, La Vie autom. ; GLLF, 1931, Lar. ; Rs, cit. Le Clézio ; PR[77], 20e.
1912 - La Vie automobile, 643 - Fr. mod., 42, 357.
mal de mère n.m. MÉD. "affection de matrice" - FEW (6/I, 476a), 1671, Pomey ; L, Mme de Sév. ; absent TLF.
1660 - «Je scais guérir l'épilepsie, La colique, la cacquectie, [...] Le mal de coeur, le mal de mère [...]» Montfleury, Le Mariage de rien, 14, in Théâtre de Mrs. de Montfleury, père et fils (Paris, 1739) - G.L.
maladie-mère n.f. MÉD. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «[...] nous commencerons par l'histoire générale de ces maladies-mères, et puis toutes les fois qu'il en devra être question en parcourant les différentes régions, nous renverrons à l'exposé préliminaire de leurs principes fondamentaux [...]» Bossu, Anthropologie, II, 5 (Baillière) - P.E.
manitou (grand -) loc. nom. m. non conv. VIE SOC. "fig. : personne importante" - PR[77], cit. Céline ; GLLF, Lex.[75], ø d.manitou : DDL 12, 1842 ; Lex.[75], 1870 ; R, BW6, PR[77], v. 1870 ; DG, FEW (20, 71b), GLLF, 1893 ; ND4, fin 19e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1877 - «Gambetta, le grand manitou de la majorité, s'éclipsa prudemment, prévoyant une situation embarrassante.» Le Figaro, 2 mars - J.Hé.
marche arrière loc. nom. f. AUTOM. - TLF, 1895, M. Stapfer (même texte) ; PR[72], GLLF, ø d.
1895 - «La machine n'avait pas de marche arrière.» Let. de M. Stapfer à M. Louis Lockert, 2 déc., in La France automobile, n° 12, 92 - E.W.
mental (grand -) loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. mental, n. "malade mental" : GLLF, Lex.[79], DMC, 1963, Lar. ; TLF, ø d.
1918 - «Voyons maintenant les statistiques du temps de guerre, d'abord celles des centres de psychiatrie où sont confondus grands et petits mentaux, ensuite celles des services d'asile où ne figurent que les grands mentaux.» A. Delmas, La paralysie générale et la guerre, Soc. médico-psychol., 29 avr., in Annales médico-psychol., I, 91 - M.C.
1922 - «Je pense, comme mon ami Semelaigne, comme MM. René Charpentier et Legrain, que le terme petit mental est impossible à justifier. Tout psychopathe qui apparaît comme petit mental, peut évoluer et devenir un très grand mental, et il est vraiment paradoxal d'entendre M. Dupouy accepter pratiquement cette dénomination, tout en la critiquant, et l'appliquer aux déments et à de nombreux P.G. Si ceux-là ne sont pas des grands mentaux, où les trouvera-t-on ?» F.-L. Arnaud, in Annales médico-psychol., II, 249 - M.C.
monter en grand écart loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «Je monte en 'grand écart', je me sens sûr, l'altitude ne me gêne pas du tout.» La Montagne et alpinisme, numéro 79, oct., 319 - C.T.
mère n.f. PROSTIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1785 - «Sa maquerelle ordinaire, venant de se retirer, l'avait recommandé avant aux soins de notre chère mère, et ce fut avec moi qu'il débuta chez elle.» Sade, Les 120 journées de Sodome, part. 1, t. 1, 191 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
mère n.f. OENOL. "lie du vin" - FEW (6/I, 474b), 1260-1625 ; DHR, 1260 ; G, E. Boileau ; absent TLF.
Au 18e : 1767 - «Il faut au moins, tout l'hiver, conserver dans le vin fait, la lie que l'on appelle mere, que ce vin a précipitée durant & après sa fermentation [...]» Abbé Rozier, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 63 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
mère (bonne - !) loc. interj. rég. EXCLAM. - FEW (6/I, 470a), 1931 ; TLF, cit. Pagnol, 1932 ; R, cit. Pagnol ; TLF, PR[77], ø d.
1832 - «M. DUMEURIER. [...] vous êtes des femmes vous autres, vous ne voyez pas où vont les extravagances. Mlle AUZET. Bonne mère ! des extravagances, le drapeau blanc ! ah ! mon beau-frère, vous avez bien changé depuis que vous fréquentez M. Anglès.» J. Méry, L'Assassinat, 119 (Canel et Guyot) - P.E.
mère (la - en est morte) loc. phrast. non conv. MESURE "fig. : il n'y en a plus" - FEW (6/I, 468b), 1640, Oudin ; L, ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1614 - «[...] faut [...] voir si on ne preste plus d'argent derriere les portes comme les peres du siecle d'Or, gens aussi loyaux que leurs gibecieres. Il n'y en a plus, la mere en est morte, les amys ne mettent plus d'argent soubs le cheuet de leurs amys, feignant l'accommoder.» La Consolation des mal-contens, par maistre Guillaume, 4 (s.l.) - P.E.
mère (la - en est morte) loc. phrast. non conv. MESURE "fig. : il n'y en a plus" - DDL 19, 1614 ; FEW (6/I, 468b), BEI, 1640, Oudin ; L, ø d ; absent TLF.
1565 - «Mais où m'en pescherez-vous un de ces bons espris et tant homme de bien qui desire plustost la mort que son profit ? Il y a long tems que la mere en est morte !» J. Tahureau, Les Dialogues, 97 (Droz) - P.E.
mère (la/ma petite -) loc. nom. f. non conv. APPELL. - ma - TLF, 1756 [d'apr. DDL 18] ; FEW (6, 469a), 1874, Lar. ; PR[67], ø d.
*1840 - «Qu'est-ce qu'elle a donc, la petite mère ?» Bayard et Dumanoir, Les Guêpes, ix, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
*1842-43 - «Est-ce que vous n'avez que ça /d'argent/, la petite mère ?» E. Sue, Les Mystères de Paris, IV, 51 (Gosselin) - IGLF
mère (la/ma petite -) loc. nom. f. non conv. APPELL. - DDL 4, 1840 ; FEW (6/I, 469a), GLLF, Lex.[75], 1874, Lar. ; R, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1756 - «LEANDRE. Tout cela est fort bien inventé, et avec beaucoup d'esprit certainement, ma petite mere .» Théâtre des boulevards, Léandre grosse, III, 188 (A Mahon) - P.E.
*1765 - «FANCHETTE. Oh ! je m'en vais moi, car il ne finira pas. SEP l'arrêtant. Restez, restez donc la p'tite mere, que je ne vous chasse pas ; quel diable ...» Le Tonnelier, 37 (Duchesne) - P.E.
*1814 - «JAVOTTE [à la Muse]. Oh ! de ce côté-là, vous avez bien raison, ma petite mère.» Désaugiers et Brazier, Le Boulevard Saint-Martin, 5 (Barba) - P.E.
*1819 - «LA MERE FRANCOIS. Que voulez-vous ? LE TROMPETTE. Je vas vous le dire en quatre mots, ma petite mère [...]» E. Gosse, Proverbes dramatiques, I, 170 (Ladvocat) - P.E.
*1822 - «FRANCOIS. Eh ben ! est-c' que ça n' va pas mieux, la p'tite mère ? CLAUDINE, regardant Lorrain. Oh ! si fait, si fait ... oh ! ça va mieux maintenant.» Francis, Simonin, Dartois, Les Cris de Paris, 22 (Huet) - P.E.
*1822 - «GODARD, à Jeanneton. Dites donc, la petite mère, vous ne m'aviez pas dit que vous étiez de Caudebec. JEANNETON. J'en suis tout d'même.» Frédéric et Belle, Le Bureau des nourrices, 19 (Quoy) - P.E.
*1825 - «LA BOURGEOISE. Cocher, voulez-vous marcher ? GALOCHE, indifféramment. Combien donnez-vous, la p'tite mère ?» Dumersan, Gabriel, Brazier, Les Cochers, 26 (Barba) - P.E.
*1832 - «FRANCOIS [...] Tiens, c'est vous, mam'zelle Désirée ? Vous cherchez votre homme, la petite mère ?» Rougemont, Courcy, Dupeuty, Le Courrier de la malle, 3 (Barba) - P.E.
mère (ma petite -) loc. nom. f. non conv. APPELL. - GR[85], 1736 [sic] ; DDL 18, 1756 [repris in TLF] ; FEW (6/I, 469a), GLLF, 1874, Lar.
v. 1742 - «Ah, méchante que vous êtes ! Que de malice dans votre peste de lettre ! Oui, ma petite mère, et quand je commencerai et quand je finirai quelqu'épître amoureuse, je penserai à vous.» Diderot, Corresp., I, 32 (Ed. de Minuit) - P.E.
mère (petite -) loc. nom. f. non conv. PROSTIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1841 - «Une dame de maison de tolérance s'appelle [...] petite mère [...]» Lucas, Des Dangers de la prostitution, 31 (Lucas) - IGLF
mère (petite -) loc. nom. f. non conv. PROSTIT. - DDL 4, 1841, Lucas ; absent TLF.1736, dans GR[85] (ma -), est erroné
• petite mérote, petite mérotte - ø t. lex. réf. ; absent TLF."femme petite et replète" : FEW (6/I, 469a), ø d.
1809 - «Comme un homme devait être heureux de posséder un bijou de cette espèce ! Les beaux jours qu'il a dû passer avec cette petite mérotte ! Et les nuits, donc !» Les Méditations d'un hussard, xxij (Delacour et Levallois) - P.E.
1833 - «FALAMPIN [...] Bonjour, les jeunesses, les petites mérottes... Dieu de Dieu ! sont-elles gentilles !» Vanderburch, Leuven, De Forges, Les Baigneuses, 7 (Barba) - P.E.
1839 - «MADAME JABULOT, entrant. - Eh bien ! qu'est-ce qu'il y a donc, Christophe ? Jabulot est furieux. CHRISTOPHE. - Il y a, petite mérote de soeur, qu'il est à faire le sérieux avec ses élections qui seraient assommantes, ma parole d'honneur, si on ne tâchait de les égayer un peu.» E. Sue, Le Législateur, in E. Sue, Comédies sociales, 166 (Paulin) - P.E.
mère (à sa -) loc. adj. T. AFFECTION "marque de tendresse hypocoristique" à sa mémère : TLF, cit. Cendrars, 1949 ; DEL, ø d.
1602 - «A huict heures, il arriva une vieille femme de Paris comme une revendeuse, elle pleura en le voyant, l'appelle "Mon fils", la petite courte a sa mere et puis s'est prinse a danser devant luy.» J. Héroard, Journ., 1, 402 (Fayard) - P.R.
mère (être/faire la -) loc. verb. rég. Afrique Nord RELAT. "être le chef d'une bande" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Allez ! Qui c'est la mère ? Tous y disent : toi. Bon. Marchons, rue Bablouette place de l'arsenal [...]» Musette, Cagayous, pochades algériennes, 132 (Alger, Impr. Mallebay) - P.E.
1898 - «Moi, je fais la mère, pourquoi je me connais toutes les magatailles d'Alger et, marche la route !» Musette, Cagayous antijuif, 158 (Alger, Impr. Mallebay) - P.E.
mère célibataire loc. nom. f. DR. FAMILLE - TLF, cit. 1960.
• mère-célibataire - absent TLF.
1961 - «Les mères-célibataires seront appelées 'madame'. A la suite d'un voeu du Conseil général de la Seine du 21 décembre 1960, demandant que le titre de 'madame' soit donné aux mères célibataires dans tous les services administratifs [...]» Le Monde, 21 juin - P.Gil.
mère d'occase loc. nom. f. abrév. de mère d'occasionarg. ARG. PROSTIT. "entremetteuse" - FEW (6/I, 469a), 1881, Rigaud ; TLF, 1878, Rigaud (même texte) ; absent GR[92].
Compl.E (1878, Rigaud)
1878 - «Pseuso-mère d'actrice. Mère de fille galante qui fait la cuisine, cire les bottes et débat les prix.» Rigaud, Dict. du jargon parisien , (s.v. mère) - K.G.
mère de mon Dieu ! loc. interj. non conv. EXCLAM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «Madame Saumon. [...] Ils avont aboli la féodalité. Manon l'écailleuse. Mere de mon Dieu ! queu mot c'est-il encore ça ?» Le Goûter de la Courtille, 7 (s.l.n.d.) - P.E.
mère de vinaigre loc. nom. f. CUIS. - FEW (6/I, 474b), 1867, Littré ; TLF, 1868, Littré mère du vinaigre, in DHR (1867, Littré) et GLLF (1868, Littré), est erroné ; cf. Littré (mère de vinaigre)
1767 - «[...] mais si ce vin s'aigrissoit trop lentement, on pourroit jeter par la bonde une livre de tartre de vin en poudre fine, & agiter quelquefois le tonneau, ou verser ce vin dans un tonneau duquel on auroit soutiré récemment du vin aigre, & qui seroit encore chargé de sa lie, appellée vulgairement mere de vinaigre.» M. de Vanne, Mém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 177 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
mère gigogne loc. nom. f. arg. MAR. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1918 - «Mais il n'existe point jusqu'ici d'appareil aérien autonome et susceptible de tenir croisière en haute mer sans le concours d'un bâtiment de surface du genre de ceux que les marins nomment familièrement "mères gigognes". Le navire volant, aboutissement inévitable de l'hydravion, est entrevu, mais point encore réalisé. Et d'autre part, il n'est pas facile d'admettre que les Allemands puissent attacher une mère gigogne d'hydravions à un groupe de sous-marins, sans attirer rapidement l'attention [...]» Degouy, in R. des deux mondes, 1er avr., 660 - M.C.
mère phallique loc. nom. f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF ; in Laplanche [1967].
1926 - «La mère phallique est un phantasme devant permettre à l'enfant de fuir tous les conflits de jalousie auxquels l'expose la situation véritable. L'enfant fuyant le sevrage, partant le partage, veut cette mère-père, cet être phallique, entièrement pour lui.» R. Laforgue, A propos du surmoi, Communication, 30 nov., in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 79 sqq. (1927) - M.C.
mère-aliment n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Refusant le sevrage psychique et ultérieurement toutes les privations affectives extérieures qui le rappellent, l'individu ne renonce à la mère-aliment qu'à la condition de trouver une compensation dans la jouissance imaginative intérieure [...]» P. Courbon et J. Magnand, c.r. : Hesnard et Laforgue, in Annales médico-psychol., II, 277 - M.C.
mère-beauté n.f. ÊTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1676 - «[...] vous pourrez peut-être m'appeler encore bellissima madre, et je ne renoncerai pas à la qualité de mère-beauté, dont M. de Coulanges m'a honorée.» Mme de Sévigné, Corresp., II, 303 (Pléiade, 1974) - A.Ré.
mère-nourrice n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Non seulement le jeune être doit souffrir pour avoir ses dents, mais il en résultera pour lui des efforts considérables : renoncer à la mère-nourrice, apprendre à marcher, à parler, à être propre.» R. Allendy, Eléments affectifs en rapport avec la dentition, 10 janv., in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 83 (1927) - M.C.
mère-nourriture n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «L'enfant nerveux doué d'un complexe d'OEdipe prononcé éprouve une grande difficulté à renoncer à sa première velléité instinctive ; et cette difficulté sera d'autant plus insurmontable qu'à un stade antérieur le renoncement à la mère-nourriture (dans le sens de Laforgue), c'est-à-dire le sevrage, lui aura été pénible.» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 29 (1927) - M.C.
mère-objet n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Ce malade d'autre part refoula sa masculinité : donc beaucoup plus que le principe de réalité n'exigeait de lui. Cette expulsion inconsciente et excessive de ses tendances normales répond donc à un processus 'hypermoral' en vertu duquel l'introjection masochiste de la mère-objet fut accompagnée d'une introjection de la mère-prohibitrice, dont l'interdiction de la sexualité avait émané. En d'autres termes, ce processus aurait introduit en son âme le germe pervers et le germe moral à la fois.» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 59 (1927) - M.C.
mère-patrie n.f. POLIT. - GLLF, 1798, Acad. ; FEW (6/I, 469a), 1812, Mozin ; L, DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1774 - «[...] les colonies qui peuvent se passer de la métropole doivent en être menagées ; elles aspirent à l'indépendance ; il ne leur faut qu'un prétexte pour s'en saisir ; elles ne veulent pas rompre les premieres les liens qui les attachent à la mere patrie ; c'est une raison pour elle de ne pas appesantir ces liens, et de faire attention que chaque jour ils se desserrent [...] la réunion des colonies avec leur mere patrie [...]» Gazette des Deux-Ponts , numéro 14, 17 févr., 110 et numéro 66, 18 août, 526 - P.E.
*1778 - «Une vaine et fausse idée de suprématie mit l'orgueil de la Mère-Patrie en opposition avec ses intérêts [...]» Le Babillard, 25 mars, in Proschwitz, Introd. à l'étude du vocabulaire de Beaumarchais, 303 (s.v. suprématie) (Almqvist et Wiksell) - P.E.
*1779 - «Tout le monde connoît l'époque où cet événement éclata ; les démarches multipliées et infructueuses des Américains pour rentrer dans le sein de la mère-patrie ; la manière dont l'Angleterre les repoussa ; enfin l'acte d'indépendance qui en fut et qui dut en être le résultat.» Exposé des motifs de la conduite relativement à l'Angleterre, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XXVI, 120 - P.E.
mère-prohibitrice n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «Ce malade d'autre part refoula sa masculinité : donc beaucoup plus que le principe de réalité n'exigeait de lui. Cette expulsion inconsciente et excessive de ses tendances normales répond donc à un processus 'hypermoral' en vertu duquel l'introjection masochiste de la mère-objet fut accompagnée d'une introjection de la mère-prohibitrice, dont l'interdiction de la sexualité avait émané. En d'autres termes, ce processus aurait introduit en son âme le germe pervers et le germe moral à la fois.» Ch. Odier, Contribution à l'étude du surmoi et du phénomène moral, Rapport, Genève, 1er août, in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 59 (1927) - M.C.
mère-père n.f. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1926 - «La mère phallique est un phantasme devant permettre à l'enfant de fuir tous les conflits de jalousie auxquels l'expose la situation véritable. L'enfant fuyant le sevrage, partant le partage, veut cette mère-père, cet être phallique, entièrement pour lui.» R. Laforgue, A propos du surmoi, Communication, 30 nov., in R. fr. de psychanal., 1ère année, numéro 1, 79 sqq. (1927) - M.C.
Nord (Grand -) loc. nom. m. GÉOGR. "partie du monde située près du pôle boréal" - GLLF, déb. 20e ; GR[85], cit. P. del Perugia ; TLF, cit. Ogrisek, 1957.
1874 - «[...] c'est un riant éden, un splendide Avalon, / que le grand nord féerique a voilé dans sa brume, / et les chênes géants, l'ombre du frais vallon, / y montrent pour ceinture une frange d'écume.» Th. de Banville, Les Exilés, 35 - FXT
1879 - «[...] il n'en prend pas moins un congé d'un mois pour faire le [sic] chasse aux canards au Grand Nord.» Le Vrai Canard, 27 déc., 3 (Montréal) - TLFQ
1889 - «J'aborde donc cette fois une autre section du grand Nord canadien, celle de la vallée de l'Outaouais ; je viens parler d'une région belle entre toutes dans un pays qui est un des plus beaux du monde.» A. Buies, L'Outaouais supérieur, 9 (Québec, C. Darveau) - TLFQ
opposition en grand écart loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «Si, au début, Jean-Louis avait réussi à n'utiliser que les berges, il me fallut me rendre à l'évidence quand mon tour fut revenu de passer en tête : les flancs étaient réfractaires au gratonnage, l'opposition en grand écart était battue d'avance [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 71, févr., 4 - C.T.
papier (grand -) loc. nom. m. PAPET. "avec de grandes marges" - FEW (7, 590b), 1690, Fur. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Lar. 20e ; PR[77], ø d.
1619 - «Ce fut Monsr du Chesne, qui nous envoya les deux exemplaires Rerum Normannicarum [...] Ils estoient en grand papier tous deux, et l'assortiment des premiers et derniers cayers est de mesme grandeur de papier [...]» Peiresc, Let., VII, 802 (Impr. nat.) - P.E.
1625 - «Je m'estois mesconté quand je vous escrivis que les oeuvres de Mr du Vair debvoient estre toutes d'une sorte de papier. Je voulois dire que celles du petit papier debvoient toutes estre de fin papier bien blanc, et n'y debvoit poinct avoir de papier gris, ou commun, ains quelque nombre en grand papier dont il nous debvoit fournir cent exemplaires du grand et cent exemplaires du petit [...]» Peiresc, Let., VI, 240 - P.E.
pas grand-chose loc. nom. m. non conv. VALEUR - FEW (2, 541b), GLLF, 1845, Besch. ; TLF, cit. Labiche, 1856 ; R, cit. Zola ; L, DG, PR[77], ø d.
1830 - «DON PATHOS. Lui ! c'est un pas grand'chose ! PARASOL. Il me plaît comme ça... j'en suis folle ! DON PATHOS. Et à cause ? PARASOL. A cause qu'il me plaît [...]» Carmouche, De Courcy, Dupeuty, N, i, ni, 13 (Bezou) - P.E.
petit grand livre loc. nom. m. FIN. - ø t. lex. réf.grand livre : L, FEW (5, 297a), GLLF, 1793, Cambon ; TLF, cit. Dumas, 1831 ; DG, R, PR[82], ø d ; (1723, dans Lex.[79], concerne un autre sens)
1828 - «Nous [nous] empressons de vous dire que pour opérer le transport des f 4,000 Rente 5 % du petit grand Livre de votre département où ils sont inscrits en votre nom, sur le grand livre d'ici [Paris], le Trésor demande l'original de sa lettre d'avis au receveur général d'Angoulême.» André et Cottier, à Martell et cie, 25 oct., Arch. nat., 44 AQ, 247, 500 - J.Hé.
pièce-mère n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «[...] loin de condamner MM. Zweig et Romains d'avoir déformé et modernisé la pièce-mère /Volpone/ de Ben-Johnson /slc/, je les en louerai.» B. Crémieux, in NRF, n° 184, janv., 128 - P.E.
point arrière, point-arrière n.m. COUTURE - FEW (9, 585a), mention isolée en 1776, Encycl., Suppl. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Séverin, 1952 ; R, GLLF (s.v. arrière-point), Lex.[75], PR[77], ø d.
1826 - «Passons maintenant aux points-arrière ou arrière-points [...]» Mme Celnart, Man. des demoiselles ou Arts et métiers qui leur conviennent, 12 (Roret) - M.C.E.
1827 - «[...] une couture à points-arrière très rapprochés [...]» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette, 201 (Roret) - M.C.E.
1840 - « Mademoiselle, disait mademoiselle Borain, faut-il coudre ceci en points arrière ? » Balzac, Pierrette, ch. V, t. I, 212 (Souverain) - M.C.E.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - TLF (pont d'-), 1898, La France automobile [d'apr. DDL 14] ; FEW (9, 169a), ND2, 1932, Lar. ; PR[72], ø d.
*1899 - «Leur tricycle, muni de deux freins et dont le pont arrière est renforcé, est une machine qu'il faut aller voir [...]» Le Figaro, 22 juin - E.W.
pont arrière loc. nom. m. AUTOM. - DDL 5, 1899, Le Figaro ; FEW (9, 169a), GLLF, ND4, 1932 ; PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1898 - «[...] un siège confortable pour dame est disposé sur le pont d'arrière, au-dessus du moteur.» La France automobile, 296 - Fr. mod., 43, 53.
*1906 - «Le pont arrière présente différentes particularités intéressantes.» Omnia, R. pratique de la locomotion, 309 - Fr. mod., 43, 53.
proposition-mère n.f. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1831 - «M. Royer-Collard a peu d'idées, peu de vivacité d'aperçus, peu d'étendue dans l'esprit. Il choisit quelques propositions-mères, puis il les creuse, il les tourne et retourne, et il les féconde avec virilité.» L. de Cormenin, Libelles politiques, I, 296-7 (Hauman) - P.E.
raisin (grand -) loc. nom. m. PAPET. - L, 1715 ; FEW (10, 14a), 1723, Savary des Bruslons ; DG, ø d. raisin : FEW, R, GLLF, BW6, Lex.[75], PR[77], 1715 ; ND4, déb. 18e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1710 - «Je monte cent degrez, chargé de *grand-raisin [...] *Sorte de Papier fort grand.» [Dufrène], La Misère des apprentifs imprimeurs, 4 (s.l.) - P.E.
regarder en arrière loc. verb. CARACT. "fig." - GLLF, PR[73], TLF, ø d.
1800 - «On a soutenu constamment qu'il ne fallait jamais regarder en arrière dans une Révolution ; et jamais on n'a soutenu un principe plus faux, plus absurde et plus dangereux en politique comme en morale.» Cousin Jacques, Dict. néol. (Moutardier) - LTP
regret (à mon/ton grand -) loc. phrast. PHRASÉOL. - TLF, DHR, 1790, Mme de Staël ; GLLF, 20e.
1544 - «Voilà comme le temps s'est passé à nostre grand regret, d'aultant que nous n'avions pas entre mains de quoy vous contenter.» Calvin, Let. à monsieur et madame de Falais, 49 (Droz) - P.E.
1552 - «Ce sont les principales raizons, qui m'ont donné courage de continuer jusques icy en l'estude des choses que j'ay suyvies, non tant de ma propre election, que pour ne laisser mon esprit languir en oysiveté : lequel je sentoy (à mon grand regret) assez mal preparé à l'estude des lettres plus severes.» Du Bellay, Oeuvres poétiques, VI, 248 (Droz) - P.E.
regret (à mon/ton grand -) loc. phrast. PHRASÉOL. - TLF, DHR, 1790, Mme de Staël ; GLLF, 20e.
• à mon/ton... très grand regret - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1521 - «Et partant sommes contraints, à nostre très grand regret et desplaisir, charger d'autant nostre peuple et prendre sur nos subjects ce que Nous devrions avoir et tirer de nostredit domaine.» Edit, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 192 (Plon) - P.E.
1534 - «Et pour dire le vray, j'en fuz à ung doy pres, / Et si pres qu'à mes piedz, à mon tresgrand regrect, / Ponnission, homme docte, & prudent, et discret, / En passant ung torrant, devant nous se noya [...]» C. Chappuys, Poésies intimes, 139 (Droz) - P.E.
1550 - «Les autres (du nombre desquels j'ay esté à mon tresgrand regret) esguisent un Epigramme trenchant à deux costez [...]» Th. de Bèze, Abraham sacrifiant, 48 (Droz) - P.E.
regret (à notre grand - et déplaisir) loc. phrast. PHRASÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. à mon/ton grand regret : TLF, DHR, 1790, Mme de Staël ; GLLF, 20e.
1523 - «[...] les grandes charges et oppressions qu'à cause de ce avons, à nostre grand regret et desplaisir, données à nos bons et loyaux subjets [...]» Edit, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 222 (Plon) - P.E.
1531 - «[...] le blé s'est enchéry grandement, et le peuple en a eu grand faute, à nostre grand regret et desplaisir [...]» Déclaration, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XII, 355 - P.E.
reine mère loc. nom. f. TITRE - TLF (Royne mère), 1559, Du Bellay [d'apr. DDL 20] ; FEW (10, 211a), 1680, Rich. ; L, DG, PR[67], ø d.
• reine-mère
*1657 - «[...] on l'envoya à Brusselles pour caballer avec la Reyne-mere et l'Infante [...]» Tallemant des Réaux, Historiettes, II, 8 et passim (Gallimard) - B.G.
reine mère n.f. TITRE "mère du roi" - TLF (Royne mère), 1559, Du Bellay.
Add.DDL 4 (1657, Tallemant des Réaux)
*1672 - «Il nous lut l'autre jour une comédie chez M. de La Rochefoucauld, qui fait souvenir de la Reine mère.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 15 janv., I, 456 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
reine mère loc. nom. f. TITRE - DDL 4, PR[77], 1657, Tallemant des Réaux ; FEW (10, 211a), GLLF, 1680, Rich. ; L, DG, R, Lex.[75], TLF, ø d.
• roine mere - FEW (6/I, 468b), 1570, Est.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1559 - «Quant à la Royne régnante, l'épistre en fait assez mention et me semble que celuy de la Royne mère suffira pour toutes deux.» Du Bellay, Divers jeux rustiques, let., 260 (Sansot) - P.E.
*1561 - «A la Royne mere.» Le Pasquil de la cour, Aij verso (s.l.) - P.E.
*1565 - «Et à l'instant que le Roy [Henri II] eut rendu l'esprit, feirent monter le ieune Roy dans un Coche, et alla ledict Duc de Nemours querir la Roine mere [...]» [P. de la Place], Commentaires de l'estat de la religion et république, 39 recto (s.l.) - P.E.
*1616 - «[...] le Roi de Navarre et la Roine-mere [...] La Roine-mere avoit un peu auparavant envoié Loisel en Allemagne [...]» D'Aubigné, Hist. universelle , I, 142 et I, 181 (Moussat) - P.E.
reporter (grand -) loc. nom. m. JOURN. - TLF, cit. Coston, 1952 ; DHR, ø d.
1939 - «S'il a l'humeur vagabonde et aventureuse, l'oeil vif et le style preste, il sera grand reporter, envoyé spécial.» La Civilisation écrite, 4205 - FXT
1944 - «27 Octobre [1941]. Avant d'être sacré grand reporter par Elie Bois, du P. P., il [Roubaud] travailla au Quotidien radic-soc.» J. Galtier-Boissière, Mon Journ. pendant l'occupation, 92 (La Jeune Parque) - P.R.
ressort (à grand -) loc. adv. MESURE "fig. : entièrement" - FEW (12, 130a), 1640, Oudin ; absent TLF.
• au grand ressort - Hu, Var. hist.
1621 - «Que si ces censeurs au grand ressort, trouuent autant de disproportion entre l'ouurage et la Dedicace [...]» Th. Sonnet de Courval, Les Satyres, 1ère part., 42 (Boutonné) - P.E.
semble-mère n.f. T. AFFECTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Bien chère madame, comme promis, voici le compte rendu d'hier [...] Merci encore, chère semble-mère, pour les approches de 62... aujourd'hui justifiées. Je vous embrasse.» A. Sarrazin, Let. de la vie littéraire, 2 mai, 58 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
slalom (grand -) loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «La formule de la course ? C'est la formule de l'avenir : le 'Grand Slalom'. En effet, la 'descente libre', sauf sur certains parcours assez rares, ne donne pas les résultats sportifs escomptés [...] La Coupe Gilbert Sardier, sur 600 m de dénivellation, à fort pourcentage, se courra suivant un tracé défini par les organisateurs au moyen de passages obligatoires, de telle sorte que les concurrents seront astreints à des virages à grande allure en pleine pente ; une telle formule doit immanquablement permettre aux concurrents de se classer suivant leurs qualités techniques, et c'est vraiment le meilleur skieur qui gagnera.» La R. du ski, n° 2, févr., 47 - C.T.
1937 - «[...] la formule de la course, formule neuve et originale, dite 'Grand Slalom', demande aux concurrents des qualités techniques beaucoup plus poussées que la formule habituelle de la descente libre.» La R. du ski, n° 1, janv., 52-53 - C.T.
spectacle (à grand -) loc. adj. SPECT. - FEW (12, 159b), GLLF, PR[82], DELF, 1835, Acad. ; R, 1866, Goncourt ; L, Lex.[79], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1797 - «[...] les grands ouvrages que l'on prépare, au nombre desquels est une comédie à grand spectacle du Cousin Jacques [...]» La Petite poste de Paris, numéro 107, 26 germinal an 5, 1211 - P.E.
*1827 - «Maurice a été fort sage mais au spectacle, où l'on s'est avisé de nous donner un mélodrame à g/ran/d spectacle les coups de fusil et la bataille lui ont serré le coeur.» G. Sand, Corresp., I, 403 (Garnier) - P.E.
tarlitata (à grand -) loc. adj. non conv. VIE SOC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1843 - «Je vous demande mille pardons de me marier sous ma robe à grand tarlitata, mais mon futur était si pressé [...]» Carmouche et Brisebarre, La Mère Gigogne, I, xiv - P.W.
tenir qqch. de son père/sa mère loc. verb. CARACT. - DHR, 1636 (?) ; FEW (13/I, 218b), GLLF, 1671, Mol.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
v. 1490 - «A ce point leur respondit le duc Philippes que [...] si ledict conte [son fils, comte de Charolais] estoit suspessonneux, il ne le tenoit point de luy, car il ne le fut oncques, mais le tenoit de sa mère, qui avoit esté la plus suspessonneuse dame qu'il eust jamais congneue [...]» Commynes, Mém., I, 5 (Champion) - P.E.
Tout (le grand -) loc. nom. m. NATURE "l'universalité des choses ; la création, le monde" - FEW (13/II, 122a), GLLF, 1591, Desportes ; TLF, fin 16e, Desportes ; GR[85], cit. Hugo, 1881.
1552 - «Plus tost le bal de tant d'astres divers / Sera lassé, plus tost la terre & l'onde, / Et du grand Tout l'ame en tout vagabonde / Animera les abysmes ouverts [...].» P. de Ronsard, Oeuvres complètes, IV, 29 (Hachette, STFM, 1914-75) - P.E.
vent arrière loc. nom. m. MAR. - FEW (14, 258a ; porter -), 1680, Rich. ; FEW (avoir -), GLLF, 1685, Fur. ; L (cit.), TLF, GR[85] (cit.), 1687, Choisy.
1526 - «[...] dedans le bort bonnettes deffarlées, / le vent arriere, il suyt du North l'estoille, / la charte au poing, se conduysant par elle.» J. Parmentier, Oeuvres poétiques, 25 (Droz) - P.E.
ventre (c'est le - de ma mère, je n'y retourne plus) loc. prov. non conv. ACTION PROVERBE - FEW (13/II, 63b), 16e ; L, DELF, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1614 - «Mais c'est le ventre de ma mere, ie ny retourne plus.» La Resjouissance des harangeres et poissonnières des Halles, 10 (s.l.) - P.E.
*1640 - «c'est le Ventre de ma mere, ie n'y retourne plus .i. ie ne feray plus vn tel affaire. vulg.» Oudin, Curiositez fr., 566 (Slatkine) - P.E.
zone de l'arrière loc. nom. f. MILIT. - GLLF, 1923, Lar. ; absent TLF.
1899 - «zone de l'arrière, (mil.) the area or ground in rear of an army [...]» Willcox, A French-English Military technical Dictionary, 492b (Government Printing Office) - P.E.
zygomatique (grand -) loc. nom. m. ANAT. - L, GLLF, 1872 ; R, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1751 - «ll le grand incisif. m le petit zygomatique. n le grand zygomatique. o le canin.» Encycl., I, 417b-418a - P.E.
écriture-mère n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1958 - «[...] ainsi j'ai pu aider à la délivrance de l'Ecriture-Mère, dont l'encrier des scribes avait bouché l'issue ; ainsi je suis devenu ouvrier de l'Ex-crypture, ainsi j'ai été voué à l'exercice sacré de la révérence du ventre.» E. Gilliard, Hymne terrestre, 16 (Seghers) - P.E.
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