Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
après (eh bien - ?) loc. phrast. non conv.  PHRASÉOL. - L, R, PR[77], TLF (et après ?), ø d.
1756 - «TONTON, criant. Ma mere, hé ! ma mere. Mde. SAUMON, du même ton. Hé ben ! après, piaillarde.» VadéLes Racoleurs, 15 (Duchesne) - P.E.
1761 - «SOSIE. Nous arrivons un peu tard, à dire vrai. AMPHITRION. Eh ! bien, après, que nous importe ?» GirauldEssai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 161 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
après moi/vous/nous, s'il en reste loc. phrast. non conv. US. ALIM. "en buvant" - GR[85], ø d ; absent TLF.
1809 - «Cependant, j'aurai de l'esprit... / Après vous, s'il en reste Dossion, Après vous, s'il en reste, in Le Chansonnier du Vaudeville, V, 16 (Collin) - P.E.
1811 - «FORTUNE [...] Assez, c'est simplement pour goûter. (Il boit d'un trait). CASCARET. Après vous, s'il en reste. A votre santé, Monsieur [...]» Désaugiers et GentilL'Ogresse, 7 (Barba) - P.E.
1826 - «TIENNETTE. C'est du vin pour l'adjudant. CHOLLET, prenant le panier. Eh ! allez-donc, les adjudans après nous, s'il en reste... tenez, madame Tiennette, voilà une roue de derrière, vous me rendrez la mitraille...» Carmouche et VanderburchLa Salle de police, 5 (Bezou) - P.E.
après-course n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Mais, ceux qui aiment la haute montagne pour elle-même, ceux qui ne peuvent souffrir les glorioles et les vantardises d'après-course, ceux-là nous comprendront.» La Montagne, numéro 278, avr., 133 - C.T.
après-crime n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1982 - «Imamura ne cache rien de la déplorable résistance des victimes ni des difficultés pratiques de l'après-crime. Exemple : comment se laver du sang quand on ne dispose pas de point d'eau ?» Le Nouv. Observateur, 27 nov., 11 - K.G.
après-demain adv. TEMPS - TLF, GR[85], v.1215 ; L, ø d.
Aux 16e et 17e - FEW (3, 36b), GLLF, TLF, GR[85], 1690, Fur.
1531 - «[...] licet tu in perendinum paratus sis, vt ducas. Il fault que tu sois pres apres demain, pour la prendre a femme.» R. EstienneDictionarium, 393 r° - P.E.
après-dîner n.m. HIST. MOEURS  TEMPS - apres-disner : Mat., GLLF, TLF, GR[85], v.1362, Froissart ; FEW (3, 95a), 1401 ; Gc, DG, 1490.
Aux 18e et 19e- TLF, cit. Nerval, 1852 ; DG, GLLF, GR[85], 1878, Acad.
1792 - «[...] c'est à proprement parler un déshabillé du matin, mais il se porte aussi dans l'après-dîner, même au spectacle [...]» Journ. de la mode et du goût, 25 juill. - Hellegouarc'h, 99.
après-guerre n.m. TEMPS - ND2, TLF, 1919, Finayre ; PR[72], GLLF, 1922 ; Mat. I, 1927, Siegfried.
1903 - «Il prophétisait, du fond des années étouffantes de l'après-guerre, de la réaction autrichienne et de la Sainte-Alliance, la victoire certaine des Républiques [...]» R. RollandBeethoven, ch.1, 35 (Ed. du Sablier) - TLF
après-jeunesse n.f. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Votre aventure d'après-jeunesse je la sais [...] j'ai été appelée à revoir celle qui fut [...] l'amour de mes quinze ans, c'est-à-dire l'amitié totale, 'pour le meilleur et le pire' [...] mais je ne la reconnais pas [...]» A. SarrazinLet. de la vie littéraire, 2 mai, 307 (Pauvert, Livre de poche, 1974) - K.G.
après-messe n.f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Que n'es-tu près de moi pour me diffuser quelques thermies ! C'est l'après-messe, sous la lampe, avec une émission nommée fort à propos 'Matin clair'.» A. SarrazinLet. à Julien, 13 déc., 241 (Pauvert, Livre de poche, 1973) - K.G.
après-minuit n.m. TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1848 - «La séance [...] devait continuer jusqu'à deux heures de l' après-minuit Cuvillier-FleuryJourn. et Corresp., II, 470 - P.W.
après-mousson n.f. CLIMATOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1955 - «L'après-mousson est une période magnifique et pour des entreprises qui ne visent pas la très haute altitude on ne peut rêver neiges plus stables, ciel plus bleu, lumière plus éclatante.» La Montagne et alpinisme, numéro 1, févr., 9 - C.T.
après-pluie n.f. MÉTÉOROL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1963 - «L'orage a cessé. Le ciel nocturne se dégage peu à peu vers le nord, vers Paris... la Liberté ! Je profite à la fenêtre de cette odeur d'après-pluie que j'aime bien.» A. BoudardLa Cerise, 240 (La Table Ronde, Folio) - K.G.
après-pétrole n.m. ÉCON. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Tel est le calcul de la Standard Oil (Exxon) et de la Gulf Oil, des banques Rockefeller et Mellon. Toutes deux ont décidé de jouer 'l'après-pétrole' ; toutes deux liquident leurs actifs pétroliers pour investir dans les technologies de demain et les nouvelles sources d'énergie.» M. Bosquet, in Le Nouv. Observateur, 5 nov., 36 - AFC
1974 - «Mais, à terme, la rentabilité du secteur pétrolier pourrait s'amoindrir. C'est pourquoi les sociétés préparent 'l'après-pétrole'. Ainsi peut-on expliquer qu'elles aient cédé devant les pays producteurs.» B. Pacquement, in Le Sauvage, avr., 67 - AFC
1975 - «Selon les auteurs, 'une véritable attitude de coopération à l'égard des pays producteurs de pétrole' consiste à maintenir avec eux un courant régulier d'échanges et de préparer avec eux l'ère de l'après-pétrole : une ère qui ne sera pas dominée par l'énergie nucléaire mais par ces 'énergies nouvelles' qu'une coalition puissante cherche encore à sacrifier à de peu avouables intérêts.» M. Bosquet, in Le Nouv. Observateur, 24 févr., 26 - AFC
1986 - «[...] la Grande-Bretagne aborde l'après-pétrole de façon mitigée [...] Car, au moment où ils se savent entrés dans l'ère de l'après-pétrole, les Britanniques s'interrogent [...]» Le Monde, 29 mai, 1 - K.G.
après-Révolution n.m. HIST.  POLIT.  U.R.S.S."/en référence à la révolution d'Octobre/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1929 - «On va tout liquider, mais on ne peut pas tout faire à la fois. [...] Nous sommes débordés et manquons d'hommes. La Révolution, c'est beaucoup, mais l'après-Révolution, c'est bien autre chose. Vous verrez, quand vous la ferez en Europe.» P. IstratiVers l'autre flamme, I, 141 (Rieder) - J.S.
après-ski n.m. LOISIRS  SKI  "période qui succède à celle où l'on skie" - TLF, cit. Le Monde, 1964 ; Lex.[75], ø d.
Add.DDL :
*1948 - «Participant à l'agrément dans ce sport, Bucol offre son 'Cracknyl' [tissu] pour la tenue féminine d'après-ski [...]» Adam, déc., 120 - M.C.E.
*1952 - «Mais l'après-ski, sans quoi la montagne n'aurait plus tant d'attraits ? L'après-ski, c'est la promenade, le bar, la danse.» Le Journ. de la chaussure fr., janv., 7a (Ed. spéciale) - M.C.E.
*1958 - «Voici la jupe 'nouvelle ampleur' en nylon matelassé réversible [...]. Pour l'après-ski, portez-la côté noir [...]. Pour danser, retournez-la côté blanc [...]» Elle, 20 févr., 25 (Ed. belge) - M.C.E.
après-ski n.m. LOISIRS  SKI "période qui succède à celle où l'on skie" - DDL 16, 1948 ; TLF, DMC, cit. Le Monde, 1964.
1938 - «Pour l'après-ski, nous avons noté l'idée d'un gilet, d'un ravissant bleu vif, dont le devant boutonné est en peau alors que le dos et les manches sont entièrement tricotés.» La R. du ski, n° 9, nov., 204 - C.T.
après-Staline n.m. Anthroponymesur StalineHIST. CONTEMP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1981 - «Jean Cathala a également décrit les signes de l'après-Staline : l'annulation des revues qui allaient consacrer au défunt un numéro entier ; la régularisation des horaires de travail : les cadres n'étaient plus tenus de veiller héroïquement à leur bureau jusqu'à quatre heures du matin ; la libération des médecins juifs, dont on apprend que plusieurs sont morts sous la torture [...]» B. Chapuis, in Le Nouv. Observateur, 21 nov., 120 - AFC
1982 - «En filigrane de l'histoire de Nora, journaliste moscovite épouse et mère, contrainte d'abandonner sa vie bien banalisée pour se rendre à l'hôpital soigner une tumeur au sein [dans 'La vie commence derrière cette porte'], c'est l'après-Staline qui nous est raconté.» M. Brucker, in Le Nouv. Observateur, 20 févr., 89 - AFC
1986 - «Yves Chevrier note, au cours des dernières années, une évolution [à la soviétique] de plus en plus marquée, même si la démaoisation à été plus habile et plus discrète que la déstalinisation et a pu déboucher sur un programme de réformes plus résolu que celui de l'après-Staline La Quinzaine littéraire, n° 466, 1er juill., 15 - K.G.
après-vente (service -) loc. nom. m. COMM. - DMC, cit. Le Monde, 1965 ; PR[77], av. 1969 ; TLF, cit. L'Express, 1976 ; Lex.[75], ø d.
1964 - «Toute marque sérieuse garantit ses appareils de façon authentique (par écrit) et dispose d'un réseau de concessionnaires pourvus d'un service 'après-vente' Elle, 12 nov., 160 - M.Sc.
bataille (venir après la -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1561 - «RICHARD [...] Je suis venu par devers vous / Pour entendre tant seulement / Si mon maistre aura le payment / De son quartier que luy devez. LE TRESORIER. Vous estes fort mal arrivez, / Vous venez après la bataille / Je ne sçache pas une maille.» J. Grévin, La Trésorière, in J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 62 (Garnier) - P.E.
cape (coup de -) n.m. MAR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1833 - «L'un s'était trouvé à bord d'un navire où, pendant un coup de cape, le mât de misaine, déplanté, était venu prendre la place du grand mât, enlevé par l'effet d'une vague furieuse.» E. CorbièreLa Mer et les marins, part. V, ch. 8, 274 - R.R.
cendrée (coup de -) loc. nom. m. non conv.  ACT. OBJET - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1790 - «[...] il [le roi] se mettra, comme Charles IX à sa fenêtre du Louvre, ou ailleurs, et vous foutra l'ame à l'envers, soit que vous soyez protestant ou non. Pour s'amuser comme certain grand seigneur, tantôt il foutra un coup de cendrée dans le cul d'un malheureux qu'il verra poser tranquillement son cas [...]» Aux voleurs, aux voleurs, numéro 12, 3 - P.E.
coup (avoir le -) loc. verb. non conv.  CARACT.  "être habile" - GLLF, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1841 - «[...] pour faire sauter avec avantage des pommes de terre et des oignons dans la poêle à frire, il faut avoir le coup, afin que ni la cendre ni la fumée ne s'en mêlent [...]» R. TöpfferPremiers voy. en zigzag, 302 (Garnier) - P.E.
coup (en avoir un -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "être gris, ivre" - FEW (2, 867b ; aveir -, rég. Norm.), [1907] ; absent TLF.
• avoir un petit coup
  - DEL, cit. Queffélec, 1988 ; absent TLF.
1894 - «- Payez-vous l'apéritif, patron ? - Pour sûr, messieurs. Un petit byrrh ? - Oui, mais, vous savez, du bon, hein ?... Pas de l'autre ! - Soyez tranquille. J'ai beau avoir un petit coup, je ne donnerai pas du byrrh des prix fixes A. AllaisRose et vert pomme, 427 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
coup (faire un bon -) loc. verb. arg.  ARG.  ACTION - Mat.I, TLF, 1798.
• faire un beau coup
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1781 - «CRISPIN. [...] Voleur ! à moi ! Ah ! oui, j'aurois pu l'être. Cette pendule qu'il a achetée cinquante écus, avant-hier, de cet enfant de famille qui lui a été recommandé par cette Figurante des Boulevards, et dont il a déjà refusé vingt-cinq louis, c'étoit un beau coup à faire ! Mais ne pourrois-je pas encore pour me venger ?... n'y auroit-il pas moyen ?... Voyons... réfléchissons...» D'HelléGilles ravisseur, 5 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
coup (faux -) loc. nom. m. ACT. OBJET "coup manqué" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1603 - «Jouant au palmail blessa d'un faux coup Mr de Longueville, qui estoit près de luy, en l'encoigneure gauche du front.» J. HéroardJourn., 1, 439 (Fayard) - P.R.
coup (tirer un -) loc. verb. non conv. ÉROT. - BEI, déb.17e (?) ; GR[85], DEL (cit.), DArg., 1850, Flaubert ; TLF (- son -), cit. Goncourt, 1860 ; GLLF, av.1872, Th. Gautier ; DFNC, ø d.
1756 - «GILLES. Parguienne, Monsieur, j'étois là au cabaret ici près, le maître a demandé un doigt de vin, la servante m'a dit, Gilles, veux-tu venir en tirer un coup ensemble ? plutôt deux, ai-je répondu, & nous sommes descendus, puis je n'ai été ni sot ni étourdi, j'en ai d'abord tiré un ; & comme j'allois recommencer, je vous ai entendu appeller, & vite je suis accouru ; morguienne, Monsieur, c'est une bonne pâte de fille au moins que cette servante là.» Théâtre des boulevards, I, 290-1 (A Mahon) - P.E.
coup (être dans le -) loc. verb. non conv. ACTION "être impliqué dans qqch." - DMC, cit. Fig. litt., 1966 ; GR[85], cit. Curtis [1969] ; absent TLF.
1945 - «Tout écrit possède un sens, même si ce sens est fort loin de celui que l'auteur avait rêvé d'y mettre. Pour nous, en effet, l'écrivain n'est ni Vestale, ni Ariel : il est "dans le coup", quoi qu'il fasse, marqué, compromis, jusque dans sa plus lointaine retraite.» Sartre, in Les Temps modernes, oct., 3 - M.C.
coup bas loc. nom. m. BOXE - PR[72] (s.v. bas), GLLF, (s.v. coup), ø d ; absent TLF.
Add.DDL
*1937 - «Il fut disqualifié pour coup bas [...]» Paris-Soir, 21 janv. - IGLF
coup bas loc. nom. m. BOXE - DDL 5, 1937, Paris-Soir ; PR[73], GLLF, ø d ; absent TLF.
1927 - «Pourvu que je ne lui porte pas un coup bas, disait-il /le boxeur A. Routis/ [...]» V. Chapiro, in Le Miroir des sports, XVII, 424b - R. L. rom., 39, 207.
coup d'avant loc. nom. m. US. ALIM. "apéritif" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1804 - «Le Coup-d'avant est très-peu connu à Paris, mais il est en usage dans le nord de l'Europe, surtout en Suède et en Russie. Il consiste dans un grand verre de Vermout, ou même simplement d'eau-de-vie, que l'on présente à chacun des convives pour les mettre en appétit.» Almanach des gourmands, 2, 19 - P.R.
coup d'envoi loc. nom. m. FOOTBALL - TLF, cit. J. Mercier, 1966 ; PR[72], GLLF, ø d.
Add.DDL
*1937 - «L'arbitre donne le coup d'envoiParis-soir, 21 janv. - IGLF
coup d'envoi loc. nom. m. FOOTBALL - GLLF, déb. 20e ; DDL 6, 1937 ; TLF, cit. Mercier, 1966 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1928 - G. Hanot, in Le Miroir des sports, XVIII, 24a - R. L. rom., 40, 230.
1934 - «Fb : Coup d'envoi, (i) kick-off, (ii) place-kick.» MansionHarrap's standard French and English dictionary, t. 1 - R.R.
coup d'essai loc. nom. m. ACTION - TLF, 1548, N. Du Fail ; L, cit. Marot (autre texte) ; DG, PR[77], cit. Corn. ; GLLF, Lex.[75], ø d.
Compl.FEW (2, 866b), R (Marot)
1532 - «Ne vous chaille (mes frères) si la courtoisie des lecteurs ne nous excuse, le tiltre du livre nous excusera. Ce sont oeuvres de jeunesse, ce sont coups d'essay MarotL'Adolescence Clémentine, 13 (A. Colin) - P.E.
*1536 - In titre : Le Coup d'essay de François de Sagon, secrétaire de l'abbé de Sainct Ebvroul, contenant la responce à deux epistres de Clément Marot, retiré à Ferrare - P.E.
*1537 - «Si n'a il couplet, vers, n' epistre / Qui vaille seulement le tiltre. / Dont ne soys glorieux ne rogue, / Car tu le grippas au prologue / De l'Adolescence à mon maistre ; / Et qu'on lise à dextre ou senestre, / On trouvera (bien je le sçay) / Ce petit mot de Coup d'essay, / Ou Coups d'essay, que je ne mente.» MarotL'Enfer, les coq-à-l'âne, les élégies, Le Valet de Marot contre Sagon, 169 (Champion) - P.E.
coup d'Etat loc. nom. m. POLIT.  "action à l'initiative de l'Etat" - FEW (2, 866b), 1641, Corn. ; GLLF, 1642, Corn. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Bainville, 1924.
1598 - «C'est vn coup d'estat (dictes-vous) d'auoir aboly l'Aristocratie : mais ie croy que c'est sa ruine.» Le Miroir français, 61 (Breyel) - P.E.
coup d'éperon loc. nom. m. RELAT.  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1627 - «Que s'il se resolvoit de travailler dez à present sur cet autheur ce seroit un grand coup d'esperon envers ces messieurs pour extorquer leur consentement [...]» PeirescLet., I, 155 (Impr. nat.) - P.E.
coup de barre loc. nom. m. non conv.  SANTÉ  "fatigue" - E, 1929 ; TLF, ø d.
1897 - «[...] habituellement la fièvre jaune débute brusquement. [...] Une douleur lombaire intense (coup de barre) éclate, accompagnée de constriction épigastrique [...]»J. Gasser, in G.-M. Debove et Ch. AchardMan. de méd., VIII, 478 - C.H.
coup de collier loc. nom. m. non conv. ACTION "fig." - Mat., 1792, Hébert ; DELF, 18e ; GR[85], cit. Hugo donner un - : DELF, cit. Vallès ; TLF, cit. Erckmann-Chatrian, 1870 ; L, DG, GLLF, Lex.[79], GR[85], ø d
1789 - «Pour sortir d' l'ornier' du malheur / Toute un' pauv' cher' Nation qui s' meurt. / Mais pour que c' coup d' colier là vaille, / Entr' eux fin'ment ils avisons / D' députer tous les bons Garçons, / Afin qu'ils s' rendion' zà Varsaille [...]» R'quête en magnier' d'écrit à monseigneu le pervo des marchands, 3 (s.l.n.d.) - P.E.
coup de dent loc. nom. m. RELAT.  "fig." - FEW (2, 866a), 1690, Fur. ; L, Lex.[75], DELF, ø d ; absent TLF.donner un - : L, R, GLLF, ø d
1606 - «Et si ie te dits ce mot et iette ce coup de dent en passant, ne t'en fache point, car tu m'en as bien fait imprimer d'autres [...]» La Victoire du soldat fr., 27 (s.l.) - P.E.
coup de feu loc. nom. m. non conv.  HÔTELL.  "dans un restaurant" - FEW (2, 866b), PR[77], DELF, 1835, Acad. ; GLLF, cit. Zola ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Moselly, 1907 ; R, ø d.
1812 - «PERRETTE. Ah ! mon dieu ! et si votre oncle nous voyait ensemble, il serait d'une colère !... NICOLAS. Pas de danger. Il a c'te noce dans la tête, v'là l' moment du coup d' feu [...]» Désaugiers et GentilLes Auvergnats, 16 (Poulet) - P.E.
1825 - «MITONNEAU. Excusez : c'est que, voyez-vous, un jour de noce, toutes les casseroles sont sens dessus dessous, et nous sommes dans le coup d' feu Désaugiers, Lafontaine, VanderburchLe Marchand de parapluies, 4 (Brunet) - P.E.
coup de feu loc. nom. m. ACTION  "moment de presse" - FEW (3, 656b ; être dans le -), 1808, D'Hautel ; FEW (être dans son -), 1863 ; L, ø d ; TLF, cit. Goncourt, 1885 ; GLLF, Lex.[75], cit. Daudet ; DELF, cit. Cendrars ; DG, PR[77], ø d.
1814 - «COLETTE. Pardonnez-lui, mon père. LE PERE LACOLLE [colleur de papiers]. Lui pardonner, quand il me quitte au moment du coup de feu Moreau et LafortelleMonsieur Crouton, 8 (Barba) - P.E.
coup de fouet loc. nom. m. MÉD. - FEW (2/II, 866b), 1863 ; L, ø d ; TLF, cit. Estaunié, 1908.
1845 - «La maladie de la jambe connue vulgairement sous le nom de coup de fouet, a été regardée par presque tous les auteurs comme la rupture du tendon du muscle plantaire grêle.»Ph. BoyerTraité des maladies chirurgicales, II, 640 (5e éd.) - C.H.
coup de fouet n.m. ACTION  "fig. : impulsion" - TLF, cit. Acad., 1835 ; GLLF, 1872, Lar.
*1843 - «[...] le calorique, seule cause de stimulation dans la boisson dont nous venons de parler, est par lui-même essentiellement diffusible, et ne peut, par conséquent, que donner à l'économie un coup de fouet qu'elle oublie presque immédiatement.» Dr Trousseau, in J.-G. HoussayeMonographie du Thé. Description botanique, torréfaction, composition chimique, propriétés hygiéniques de cette feuille, 113 (Paris, Chez l'auteur) - C.H.
coup de fouet loc. nom. m. ACTION  "fig. : impulsion" - TLF, cit. Las Cases, 1823 ; DELF, 1835, Acad. ; L, ø d ; FEW (2, 866b), 1869, Lar. ; GLLF, 1872, Lar. ; DG, R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1587 - «Ce coup de fouet a fait gemir les plus advisez sous la juste prudence de nostre Dieu [...]» Le vray discours sur la route et admirable desconfiture des reistres, in VHL, IX, 114 (Jannet) - P.E.
coup de fouet loc. nom. m. MÉD. VÉTÉR. - FEW (2, 866b), 1863 ; L, ø d ; absent TLF.
1824 - «Interruption des mouvements d'expiration, signe de la pousse.» NystenDict. de méd. (4e éd., Maloine) - J.Gh.
coup de Jarnac loc. nom. m. non conv. RELAT. "attaque perfide" - GR[85], cit. Gautier, 1835 ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Clémenceau, 1899 ; GLLF, DELF, ø d.
1803 - «LE BRAMINE. L'article est clair et précis : toutes les fois qu'un mari meurt dans ces climats, sa glorieuse épouse le suit... Mad. ANGOT. C'est vous qui m'en avez empêché, je l'aurais suit. LE BRAMINE. Un moment. Comprenez moi bien ; elle le suit dans son tombeau, elle a l'honneur de s'immoler pour lui. Elle est consumée vivante dans un bûcher. NICOLAS, tremblant. Le velà, le coup de jarnac Aude et LionMadame Angot au Malabar, 23 (Fages) - P.E.
1807 - «Jouer un coup de jarnac à quelqu'un. Signifie au figuré supplanter, jouer de mauvais tours à quelqu'un ; le déconcerter dans ses projets ou dans ses entreprises. Cette locution s'emploie de beaucoup de manières, mais toujours à-peu-près dans le même sens.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 61 (Slatkine) - P.E.
coup de la planchette loc. nom. m. CATCH - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «[...] il [...] porta le coup de la planchette qui envoya voltiger l'américain dans un coin du ring.»L'Auto, 11 oct. - IGLF
coup de massue loc. nom. m. ÉVÉN.  "fig." - TLF, av. 1615, Pasquier ; L, cit. Scarron ; GLLF, 1690, Fur. ; FEW (6/I, 514a), Mme de Sév. ; R, cit. Madelin ; DELF, 17e ; DG, Lex.[75], PR[77], ø d.
1614 - «Quel besoin estoit-il de nous donner ce coup de massuë sur la teste, que d'auoir faict voir ce ieune Roy a Orleans, à Blois, à Tours, et à Poictiers [...]» La Carabinade du mangeur de bonnes gens, 4 (s.l.) - P.E.
coup de patte (donner un - à qqn) loc. verb. non conv.  RELAT. - FEW (8, 29b), 1700, Pomey ; TLF, cit. Maistre, 1808 ; L, DG, ø d.
1690 - «[...] je donne quelques coups de patte aux prélats [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 29 janv., III, 665 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
coup de peigne loc. nom. m. COIFF.  - sens propre : FEW (8, 101b), 1694, Acad. ; TLF, cit. Jouy, 1813 ; L, DG, R, Rs, PR[77], ø d ; GLLF, 1970 ; Lex.[75], ø d ; fig. : FEW, 1685, Fur. ; Mat.I, 1792 ; L, R, TLF, ø d.
1643 - «Ha ! Dieu vous gard, la belle Ville, / Vous voicy donques sur les rangs, / Il faut vous chatoüiller les flancs, / D'une main adroite et civile : / Comme le Chef de l'Univers, / Vous pouvez bien dedans ces vers / Esperer quelque coup de peigne, / Vous en tâterez, je le veux : / Mais aussi qu'aucun ne se plaigne, / Si j'en arrache des Cheveux.» Saint-Amant, La Rome ridicule, in Saint-AmantOeuvres, II, 7-8 (Didier) - P.E.
coup de pied loc. nom. m. non conv.  RELAT.  "fig. : affront" - Lex.[75] (- au derrière, au cul), ø d ; absent TLF.
1627 - «[...] cette femme le cajolla si bien que ce ne fut plus rien. Mais elle luy donna tost aprez un autre coup de pied, car elle receut une religieuse sienne parente de loing, sans aucun dot [...]» PeirescLet., I, 290 (Impr. nat.) - P.E.
coup de pied (il y a des coups de pieds au cul qui se perdent) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "pour exprimer sa réprobation devant un comportement" - BEI, mil. 20e ; DArg., ø d ; absent TLF.
1944 - «Louis-Léon Martin, dans le journal de Luchaire, a le toupet de parler de gens qui se sont planqués pendant l'autre guerre... Comme disait le Canard, il y a des coups de pied au cul qui se perdent J. Galtier-BoissièreMon Journ. pendant l'occupation, 67 (La Jeune Parque) - P.R.
coup de pied en vache loc. nom. m. non conv. ACT. OBJET - GLLF, GR[85], DFNC, DArg., 1860, Gautier ; FEW (14, 98a), DEL, v.1860 ; TLF, Dict. 19-20e.
1842 - «[...] des novateurs hardis commençaient à placer des coups de poing de bout à l'anglaise, et le temps d'arrêt en pleine poitrine, autrement dit coup de pied en vache, mais bien peu se risquaient à détacher ce coup, de peur de se faire ramasser les jambes.» Th. GautierLa Peau de tigre, 296 (M. Lévy) - P.E.
coup de pistolet loc. nom. m. ARG. FIN. - E, 1856 ; absent TLF.
1855 - «[...] un novice vient tirer un coup de pistolet à la Bourse (c'est l'expression pour désigner une opération isolée et sans suite, un coup de main) [...]» F. MornandLa Vie de Paris, 149 (Libr. nouv.) - P.E.
coup de pistolet loc. nom. m. ARME - L, DG, cit. Boileau ; R, cit. Prévost ; GLLF, cit. Chateaub. ; TLF, ø d.
1565 - «[...] le President Mynard retournant au Palais sur sa mule, estant pres sa maison en la vieille rue du Temple, fut occis sur le champ d'vn coup de pistolet [...]» [P. de La Place]Commentaires de l'estat de la religion et république, 36 recto (s.l.) - P.E.
coup de poing (faire le -) loc. verb. non conv.  ACT. OBJET - L, cit. Saint-Simon ; TLF, cit. Zola, 1891 ; GLLF, PR[77], DELF, ø d.
1666 - «GRAND FRANCOIS. Margué comme tu lorgne, / Veux-tu que je fassion le coup de poing nous deux ?» [Brécourt]La Nopce de village, 11 (Ribou) - P.E.
*1784 - «FINETTE. Fi ! quelle horreur ! FRONTIN. Avec le Savetier du coin / Tu me verras parfois faire le coup de poing Le Rival par amitié, ou Frontin quakre, 21 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
*1800 - «C'ment veut-on qu'un' fille s' signale / Dans l' quartier où l'on fait le coup d' poing DemautortVadé chez lui, 4 (Michel) - P.E.
coup de poing à l'anglaise loc. nom. m. BOXE - TLF, ø d.
• bout à l'anglaise
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «L'antagoniste de Jim, sans cesser de le regarder entre deux yeux, et trompant par ce stratagème la vigilance de Wilfrid, détacha rapidement à ce dernier un bout à l'anglaise (1) en plein visage [...] [Note] (1) Les boxeurs appellent ainsi un coup porté d'ordinaire directement au visage.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.54, 15 nov., 477 - M.C.
coup de talon loc. nom. m. NATATION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1798 - «DANIERES. [...] je nage comme le poisson dans l'eau, je vais à brasse, je fais la planche, le coup de talon : oh ! je suis fort.» DesforgesLe Sourd, 6 (Barba) - P.E.
coup de tampon loc. nom. m. CH. DE FER "collision" - FEW (17, 309b), 1872 ; TLF, cit. A. Daudet, 1897 ; GR[85], ø d.
1864 - «Les collisions, appelées en terme de métier coups de tampons, n'aboutissent que trop souvent à des catastrophes. L'exposé des complications inhérentes au service des chemins de fer a fait assez comprendre au lecteur en combien de cas ce grave accident est à redouter.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t.51, 15 juin, 952 - M.C.
coup de temps loc. nom. m. non conv. RELAT. "mauvais tour" - absent TLF
1791 - «Tous ces geusards de prêtres ont bien pris le coup de tems ; la clique des dévotes étoit pour eux [...]» Let. du père Duchêne à ses concitoyens assemblés, 4-5 (s.l.) - P.E.
Compl.Mat. (1792, Hébert)
1792 - «[...] quel beau point de vue que trois guillotines placées en rang d'oignon, où l'on verroit la tête cornue du gros Capet, celles de Frédéric et de François, prises dans le tracnart, et tomber d'un seul coup de tems. [...] Il n'étoit pas plus difficile de renverser un trône qu'une bastille ; et dans un coup de temps, les chevaliers du poignard, les Suisses ont été mis en déroute, et Louis le foux réduit à demander grace [...]» HébertLe Père Duchesne, n° 170, 4 et n° 174, 4 (EDHIS) - P.E.
Corr.FEW (13/I, 189b) (1808, D'Hautel)
*1807 - «Coup-de-temps. Expression populaire qui présente l'idée d'une chose faite avec finesse et dans un mauvais dessein ; coup de jarnac, mauvais tour.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 359 (Slatkine) - P.E.
coup de torchon loc. nom. m. arg. ACT. OBJET "/dans une bagarre/" - TLF ("lutte à coups de poings"), 1865, Henry ; FEW (13/II, 104a), 1872 ; DG, Lex.[79], GR[85], ø d arg. milit. : DELF, 1869 ; L, GR[85], ø d
v. 1803 - «J' m'arboute et j' l'y crève un chassis ; / D'après c' fameux coup d' torchon d' maître, / Y d'mandit grac' ben à propos [...]» AubertLes Nouveaux mots poissards (Daniel) - P.E.
coup de torchon (donner un -) loc. verb. arg.  AFFECT.  ARG. PRISONS  "embrasser" - FEW, 1869 ; absent TLF.
1821 - AnsiaumeArg. du bagne de Brest - Fr. mod., 12, 203.
coup de trapèze loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1961 - «Dans le deuxième trou le piton casse (toutes les chances !) et un troisième trou est nécessaire avant que Jack effectue la sortie du passage : un coup de trapèze sur un feuillet branlant.» La Montagne et alpinisme, numéro 32, avr., 36 - C.T.
coup de traversin loc. nom. m. non conv.  SANTÉ  "petit somme" - TLF, cit. Delesalle, 1896.
1841 - «Adrien :.. Allez, mes amis, vous avez besoin de repos. Brulot : C'est vrai qu'un petit coup de traversin ne fera pas de mal !»Carmouche et LaloueAnita, II, viii - M.P.
*1897 - «Dormir alors [...] ah ! j' dormirai [...] Oh ! là, là, qué coup d'traversinJ. RictusLes Soliloques du pauvre, 87 (Rey, 1919) - IGLF
coup de téléphone loc. nom. m. TÉLÉCOMM. - TLF, cit. Guitry, 1911 ; R (cit.), GLLF, 1936, J. Romains ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1906 - «Un dernier coup de téléphone de Moscou atteste que là-bas on hésite à admettre la certitude de la victoire de la répression.» G. LerouxL'Agonie de la Russie blanche, 236 (Ed. des Autres) - P.E.
coup de vent loc. nom. m. MÉTÉOROL. - FEW (2, 866b), 1611, Cotgr. ; L, DG, cit. Corn. ; R, cit. Lamartine ; Lex.[75], cit. Sollers ; PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
av. 1529 - «[...] il n'est gros air ne broullas si difformes / gros coups de vens si pesantz et enormes / qu'en la vertu de Dieu tu ne deffies.» J. ParmentierOeuvres poétiques, 106 (Droz-Minard) - P.E.
coup droit loc. nom. m. TENNIS - TLF, cit. Rob.
Add.DDL
*1928 - «[...] le revers semble un coup moins facile que le coup droit LacosteLe Tennis, 71 - IGLF
*1936 - «[...] les coups droits au tennis [...]» Sports - IGLF
coup droit loc. nom. m. TENNIS - DDL 5, 1928, Lacoste ; absent TLF.
1927 - «[...] cherchant à imiter, à copier le revers de Lacoste, le coup droit de Hunter [...]» J. Samazeuilh, in Le Miroir des sports, XVII, 434c - R. L. rom., 39, 207.
coup du milieu loc. nom. m. non conv.  US. ALIM.  "verre d'alcool" - FEW (2, 867b), 1835, Acad. ; L, GLLF, ø d ; absent TLF.
1776 - «[...] il y a même des Colonies (*) dont les habitans se trouvent si fatigués par les transpirations, qu'au milieu du repas, et sur-tout du dîner, ils sont dans l'usage de prendre un second petit verre de liqueur spiritueuse, qu'ils appellent le coup du milieu. [...] (*) A Cayenne, par exemple.» DazilleObservations sur les maladies des nègres, 273 (Didot) - P.E.
1801-02 - «LE COUP DU MILIEU. CHANSON BACHIQUE. Nota. Depuis plusieurs années, on boit, dans les grands repas, entre le premier et le second service, un verre de vin de Madère ou un verre de Rhum, que l'on nomme le Coup du milieu A. Gouffé, in Les Dîners du Vaudeville, numéro 52, nivôse an 10, 10 - P.E.
1822 - «[...] le coup du milieu qu'on boit immédiatement après le rôti, et qui consiste en un petit verre d'absinthe de rhum ou de vieux cognac [...]» Le Réveil, numéro 53, 22 sept., 3 - P.E.
coup franc loc. nom. m. FOOTBALL - TLF, cit. Mercier, 1966 ; PR[72], GLLF, ø d.
1921 - «Les coups francs accordés pour un penalty [...]» PefferkornLe Football-association, 251 - IGLF
1937 - «II tira au coup franc L'Auto, 11 janv. - IGLF
coup sec loc. adv.  rég.  Périgord TEMPS  "sur le coup" - FEW (2, 868a ; rég., copsec), 1907 ; absent TLF.
1899 - «'Sortons', dis-je à Lina et à son amie, après avoir longtemps regardé faire les gens. Et, une fois dehors, je respirai fortement, content d'être en plein air. Puis, après nous être promenés un moment, je menai les deux droles à l'ombre d'un noyer, sur le bord d'un pré, en leur disant : 'Ne bougez pas d'ici, je reviens coup sec.' [...] Mais lorsque je fus près de La Granval, soudain la pensée du défunt curé Bonal me revint et, avec elle, comme une bouffée de révolte, les souvenirs de ma jeunesse et la mémoire des miens morts de misère et de désespoir. Je m'arrêtai coup sec, effrayé de cet anéantissement de ma volonté.» Le RoyJacquou le Croquant , 183 et 338 (Livre de poche) - J.H.
coup sur coup loc. adv. TEMPS  "à de courts intervalles" - FEW (2, 868b), Amyot ; L, cit. Molière ; DG, cit. La Fontaine ; R, cit. Bossuet ; TLF, cit. Balzac, 1834 ; DELF, cit. Vailland [1966] ; GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1594 - «Quoi qu'il en advienne, nous avons envoyé coup sur coup nos agents à Rome, comme monsieur le cardinal de Pelvé mon bon precepteur vous pourra tesmoigner [...]» Satyre Ménippée, 54 (Charpentier) - P.E.
coup-base n.m. BOXE - GLLF, ø d ; absent TLF.
1936 - «[...] la technique des coups-bases : direct, swing et crochet [...]»Echo des sports - IGLF
coup-de-poing n.m. ARME - GLLF, Ls, 1874 ; TLF, 1883, Loti ; FEW (2, 866a), PR[73], Rs, 1890, Lar. ; DG, ø d.
1873 - «Coup-de-poing, casse-tête, m. ; der Handschläger, Todtschläger, Handring ; Truncheon, life-preserver.» TolhausenDict. technologique fr.-all.-angl., 816 (Tauchnitz) - P.E.
courir après (se -) v.pron. JEUX - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «Ils préméditaient des parties pour les prochains dimanches ; ils iraient à Meudon ou à Ville-d'Avray, se courraient après dans les branches.» Jean qui passe, Anastasie, in La Vie pop., 3 sept., 435 - R.R.
culotte d'après-ski loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Tunmer pense beaucoup, cette année, à la culotte d'après-ski puisqu'elle devient indispensable après une journée de travail d'où l'on rentre mouillé et fatigué. Ce pantalon dont la forme est celle d'un pantalon ordinaire, se fait en fine gabardine ou en veltrame - velours de coton - petites côtes. Il se porte avec un veston d'intérieur de forme très masculine, en tweed par exemple.» La R. du ski, n° 9, nov., [203] - C.T.
dent (ne pas perdre un coup de -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "manger avec appétit" - GR[85], cit. La Fontaine ; GLLF, ø d ; absent TLF.
1605 - «[...] mange son massepain, n'en perd pas un coup de dent J. HéroardJourn., 1, 745 (Fayard) - P.R.
discuter le coup loc. verb. non conv.  RELAT. - TLF (s.v. coup), cit. Montherlant, 1936 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1926 - «A terre, le pilote s'amuse, plaisante [...] 'discute le coup' sans trêve [...]» Le Miroir des sports, 21 déc., 436b - G.S.
gaz (avoir son coup de -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "être ivre" - DArg. (avoir son gaz), 1859 ; BEI (coup de gaz "coup de vin"), 1867 ; absent TLF.
1859 - «ERNEST. - Il me demande si je veux m'humecter. Je lui dis comme ça que j'ai mon casque 5. [Note :] 5 Avoir son casque, ou sa casquette, ou son jeune homme, ou son coup de gaz, être gris.» MonseletLe Musée secret de Paris, 78 (M. Lévy) - P.E.
gong (coup de -) loc. nom. m. BOXE - GLLF, déb. 20e ; PR[72], TLF, ø d.
1935 - «Le coup de gong Paris-Soir, 21 janv. - IGLF
gueule (coup de -) loc. nom. m. non conv. EXPRESS. - TLF, cit. Courteline, 1888 ; GLLF, GR[85] (cit.), 1893, Courteline ; DG, Lex.[79], DELF, ø d.
1790 - «Je ne finirai pas cet article sans donner un coup de gueule à Marat, c'est un vrai chien trop sanguinaire.» [Lemaire]2e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 7 - P.E.
1806 - «Mais l' princ' donn' ed' grands coups d' gueule, / Ça m' tire ed' ma lithurgi'.» Ducray-Duminil, in Le Chansonnier du Vaudeville, II, 92 (Collin) - P.E.
main (donner un coup de -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - TLF, cit. Balzac, 1833 ; DELF, déb. 19e ; L, DG, ø d ; GLLF, Lex.[79], cit. Duhamel ; GR[85], ø d.
1801 - «CADET [...] la pièce nouvelle de Beuglan, les aventures de François ou les passions d'un coeur vicieux : tenez au vis-à-vis de ce morceau, Grébillon est de la S. Jean ; j'y ai donné un coup de main pour les vers.» AudeCadet Roussel aux Champs Elysées, 23 (Fages) - P.E.
Corr.FEW (2, 866a) (1808, D'Hautel)
1807 - «Coup de main. On appelle ainsi un travail de peu de durée, comme lorsqu'on se fait aider par des étrangers dans un moment de presse.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 245 (Slatkine) - P.E.
manchette (coup de -) loc. nom. m. ESCRIME "coup de taille au poignet" - FEW (6/I, 209b), GLLF, TLF, DHR, 1840, Acad. Compl. ; RSp., ø d.
1820 - «Dans les régimens, les soldats qui se battent au sabre se donnent de ces coups qu'on nomme de manchette, qui peuvent détacher le poignet ou bien couper les tendons des muscles fléchisseurs [...].» Patissier, in Dictionnaire des sciences médicales, XLIII, 372 (Panckoucke) - P.E.
marteau (avoir un coup de -) loc. verb. non conv. CARACT. "être fou" - GR[85], av. 1585, Ronsard ; TLF, 1587, Ronsard ; Hu, Ronsard.
Aux 18e et 19e - FEW (6/I, 309a), DFNC, 1835, Acad. ; E, av. 1840 ; L, ø d ; TLF, cit. Maupassant, 1880 ; DG, GLLF, ø d.
1796 - «BRUNO. Tians, qu'il est donc drole ! est-ce qu'il auroit un coup de marteau, c' pauv' cher homme ?» Pigault-LebrunLes Sabotiers, 28 (Huet) - P.E.
mouler un coup loc. verb. ARG. PRISONS  RELAT.  "duper" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1821 - «[...] faire croire un mensonge./ Il est le plus Capable pour mouler un Coup AnsiaumeArg. du bagne de Brest, f°11 v°, § 289 - IGLF-Fr. mod., 12, 195.
oeil (au premier coup d'-) loc. adv. PERCEP. "par un regard rapide" - GLLF, TLF, GR[85] (du -), ø d.
"/sens propre/" 
1731 - «Concevez, s'il se peut, ma joie et mon étonnement : au premier coup d'oeil je reconnus dans la plus jeune la maitresse de mon coeur.» Abbé PrévostLe Philosophe anglois, t. 1-3, 364 - FXT
oeil (au premier coup d'-) loc. adv. PERCEP. "par un regard rapide" - GLLF, TLF, GR[85] (du -), ø d.
ÉVÉN. "/sens fig./" 
1760-63 - «ARLEQUIN. Ohi ! z'il y a bien des choses dans le monde dont z'au 1er coup d'oeuil l'Entrée parroit diablement difficile et qui en les aprofondissant un peu prouvent tout le contraire je ne me rebute point z'aisaiment, moi [...].» P.-A. de BeaumarchaisParades, Les Bottes de sept lieues, 76 (SEDES, 1977) - P.E.
part (un coup de pied quelque -) loc. nom. m. non conv.  ACT. OBJET  "par euphémisme, au derrière" - TLF, cit. Sardou, 1872 ; R, GLLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1816 - «J' suis né paillasse, et mon papa, / Pour m' lancer sur la place, / D'un coup d' pied queuqu'part m'attrappa, / Et m' dit : Saute, paillasse !» Béranger, Paillasse [datée déc. 1816], in BérangerChansons, II, 34 (Chez les marchands de nouveautés) - P.E.
pinceau (avoir un coup de -) loc. verb. non conv.  US. ALIM.  "être ivre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1823 - «BEAUSOLEIL. [...] heureusement que le vent n'est pas fort pour le quart d'heure, et que je suis là pour te soutenir... dis donc, père Leflanc, il me semble que tu as un p'tit coup de pinceau aussi, toi.» Francis, Dartois, GabrielL'Enfant de Paris, 31 (Huet) - P.E.
pinceau (coup de -) loc. nom. m. ACT. OBJET  "coup de pied" - FEW (8, 188a), 1878, Larchey.pinceau : FEW, 1867, Delv. ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1800 - «DUBUIS. Oui, mais je repêche mon homme au coin de la rue de l'Arbalette, et je lui lâche un coup de pinceau sur les embochoirs, qui l'a mis au grabat pour six semaines.» Gouffé et DuvalCri-Cri, 18 (Barba) - P.E.
*1803 - «ST-FIRMIN. Avec cinq ou six coups de pinceau, je me charge de t'arranger la figure.» Gouffé, Duval, TournayM. Seringa, 17 (Cavanagh) - P.E.
Corr.GLLF, Lex.[75], PR[77], DFNC (1859 ; pinceau, d'ap. E) et compl. E (1859 ; détacher un coup de pinceau)
*1859 - «Je dis : 'Ca va cesser, n'est-ce pas ?' et je lui détache un coup de pinceau sur la giberne (4). [Note] (4) Un coup de pied au ...» MonseletLe Musée secret de Paris, 81 (M. Lévy) - P.E.
platine (faire un coup de -) n.f.  non conv.  EXPRESS.  "bavarder" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.- FEW (9, 50a), GLLF, TLF, 1808, D'Hautel ; L, DG, PR[73], ø d.
1833 - «Tu n'étais donc pas là, quand il a fait un coup d'platine avec l'équipage ? 'Enfants ! qu'il a dit, l'pavillon d'Henri IV a-t-été blasphémé et molesté, et j'compte sur vous pour aller le laver dans le sang des Barbaresses !'» E. CorbièreLa Mer et les marins, part. V, ch. 3, 224 - R.R.
pouce (donner le coup de -) loc. verb. non conv. ACT. OBJET "fig. : étrangler" - TLF, 1847, Balzac ; BEI, 1872 ; FEW (9, 132b), 1874, Lar. ; GR[85], cit. Hugo - un coup de pouce : FEW, 1869 ; L, DEL, ø d
1783 - «JAVOTTE [...] (A Lucas.) Parfide ! Va, tu ne m'es pus rien. (Elle jette le Bouquet.) Tiens, v'là ce Bouquet que tu me présentais d'eune main, tandis que de l'autre tu me donnais le coup de pouce GuillemainLes Cent écus, 25 (Cailleau) - P.E.
quatre heures (coup de -) loc. nom. m. non conv.  TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1879 - «Mais comment voulez-vous que ceux qui suent d'ahan des douze ou treize heures par jour, s'interrompant à peine pour souffler un brin et humer 'le coup de quatre heures' prennent le loisir de lire quatre feuilles, si bien remplies que vous les supposiez ?»E. Gautier, let. à Vallès, 21 juill., 252 (Delfau) - J.Q.
raquette (coup de -) loc. nom. m. TRANSP. - PR[67], 1927 ; absent TLF.
1906 - «Le mérite de cette nouvelle élue tient surtout à ce que, dans les passages des cassis [...] le coup de raquette est évité aux voyageurs d'arrière (on désigne par là le choc, comparable à celui que donne une raquette à un volant, que subit la banquette d'arrière lorsque les ressorts, s'étant affaissés dans l'obstacle, se détendent ensuite brusquement).» L'Illustration, 15 déc., 407b - W.R.
sec (coup -) loc. nom. m. ESCRIME - FEW (11, 585a), GLLF, TLF, DHR, 1703, Trév. ; TLF, ø d.
1696 - «Il y a deux manieres de parades, les unes sont colant le fer, & les autres par un coup sec, celles où il faut coler le fer sont lors qu'on doit risposter de quarte [...] & celles dont le coup sec favorise la risposte [...].» LabatL'Art en fait d'armes, 38 (Toulouse, Eché, 1979) - P.E.
targette (coup de -), targettes (coup de -) loc. nom. m. non conv. ACT. OBJET "coup de pied" - DFNC, cit. Chabrol, 1963 ; DEL, ø d ; absent TLF.
1951 - «Mais il montra ses 48 fillette : - Allez-vous vous tailler, ou voulez-vous que je vous y oblige à coups de targettes dans le pétrousquin ?» M. GrancherDouze souris et un Auvergnat, 18 (Lyon, éd. Vinay) - P.R.
tenir le coup loc. verb. non conv.  CARACT.  "résister" - DELF, cit. Zola ; GLLF, av. 1914, Péguy ; TLF, cit. Bernanos, 1935 ; FEW (13/I, 214b), 1949, Lar. ; R, cit. Gide ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1857 - «- Il court des bruits fâcheux sur votre compte. - Quels bruits ? expliquez-vous. - On prétend que vous ne pouvez pas tenir le coup, que vous êtes en pleine déconfiture, que vous allez déposer votre bilan.» H. MonnierMém. de monsieur Joseph Prudhomme, II, 228 (Libr. nouv.) - P.E.
tout à coup loc. adv. TEMPS "aussitôt" - FEW (2, 867b), DEL, 1549, Est. ; Hu, Brantôme ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1531 - «Ex tempore, Sur le champ, Tout a coup, Sans y penser, Tout a lheure mesme.» R. EstienneDictionarium, 266 v° - P.E.
trique (sec comme un coup de -) loc. adj. non conv. CORPS - TLF, 1896, Verlaine ; DEL, BEI, fin 19e ; GLLF, GR[85] (cit.), 1926, Maurois.
1896 - «Maigre. Asperge [...] Sec comme un coup de trique, un cotteret, un fagot DelesalleDict. arg.-fr. et fr.-arg., 384 (Ollendorff) - P.E.
trop (boire un coup de -) loc. verb. non conv. US. ALIM. - TLF, cit. Pourrat, 1922 ; GLLF, GR[85], ø d.
1797 - «TURLUTUTU. [...] est-c' que j'aurais bu un p'tit coup d' trop, par hasard ?» Beffroy de ReignyTurlututu, empereur de l'Isle verte, 48 (Moutardier) - P.E.
1824 - «GEORGES. [...] Je n'ai qu'un tort, c'est d'avoir bu un coup de trop hier.» Ferdinand et SimonninLe Porteur d'eau, 20 (Bezou) - P.E.
vin (après bon - bon cheval) loc. prov. PROVERBE  US. ALIM. - Hu, Pasquier ; L, TLF, ø d.
• après bon vin, bon roussin
 - Gc, Cholières (autre texte) ; absent TLF.
Compl.Hu (Cholières, même texte)
1587 - «[...] on diroit de nous, que nous pratiquerions le prouerbe, qu' apres bon vin, bon roussin : qu'apres estre bien saouls et auoir la panse bien pleine, nous cracherions de gros mots de gueule à tuer chien.» CholièresLes Après-disnées, 31 recto (Richer) - P.E.
vin (après bon - bon cheval) loc. prov. PROVERBE  US. ALIM. - Hu, Pasquier ; L, TLF, ø d.
1604 - «Apres bon vin bon cheual, et ils moururent tous deux sans y penser : Ils n'auoient garde de faillir à aimer la Guerre, car il beuuoit comme vne cane, et puis quand on est yure on veut tuer tout le monde [...]» La Response de maistre Guillaume au Soldat fr., 22-23 (s.l.) - P.E.
vin (après bon - bon roussin) loc. prov. PROVERBE  US. ALIM. - DDL 19, 1587, Cholières ; Gc, Hu, Cholières ; absent TLF.
1584 - «GASTER. Nostre homme est en fureur : après bon vin, bon roussin F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 292 (Jannet) - P.E.
épée (un beau coup d'-) loc. nom. m. ACTION  "sottise, bévue" - FEW (12, 141a), 1718, Acad. ; TLF, ø d.
1683 - «Mandez-moi, mon cher Monsieur, [...], et comme vous vous trouvez de ce beau coup d'épée que vous avez fait [...]» Mme de SévignéLet., à M., Mme de Guitaut , 20 avr., II, 934 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.